mercredi 20 décembre 2017

A St Pourçain on baisse les dépenses et on n'augmente pas les impôts depuis 25 ans.



Ce lundi la majorité du conseil municipal a voté le budget de St Pourçain en alliant baisse du fonctionnement et hausse de l’investissement sans augmentation des impôts.

La commune a subi durant trois années des baisses de dotations de l’Etat de presque 300.000€ et si cette année le gouvernement a annoncé une pause, le plan de 13 milliards d’économie annoncé pour les 4 années qui viennent ne laisse pas présager de bonnes nouvelles de ce côté.

Aussi Bernard Coulon et Christine Burkhardt accompagnés de toute la majorité municipale a préféré prendre les devants en imposant au fonctionnement de la mairie une baisse des charges de près de 400.000€ sur un budget de 5,2 millions d’Euros.

Bien que les agents bénéficient cette année d’une légère augmentation qui n’est en fait qu’un rattrapage des années antérieures, la masse salariale est contenue notamment par des départs en retraite d’agents non remplacés. Mais c’est aussi grâce à une baisse des dépenses sur tous les postes de consommation bien que la limite arrive à son terme et qu’il ne sera pas possible indéfiniment de baisser les dépenses sans diminuer le service à la population ou en augmentant les impôts.

Car outre les baisses de dotations, l’Etat se décharge sur notre commune de services à la population supplémentaires comme les passeports, cartes d’identité ou permis de conduire qui demande une mobilisation plus importante de personnel. Tout comme la suppression des herbicides qui demanderont soit que la ville ne soit plus désherbée, soit que du personnel désherbe à la main et donc une dépense supplémentaire.

Notre majorité municipale a donc anticipé de nouvelles baisses de dotations en privilégiant l’investissement qui est créateur d’emplois et qui dynamise la ville.

Nous avons programmé plus de 2 millions d’Euros de travaux et en partie phasés sur plusieurs années comme l’église ou la route de Briailles, en réalité c’est plus de 3 millions d’Euros d’opérations à venir.

Dans ces travaux, les plus significatifs seront l’ascenseur salle Mirendense, la route de Briailles et la rénovation intérieure de l’église qui permettra à terme le remontage de l’orgue, ainsi que d’ici la fin de l’année peut être le début de la réfection de la passerelle.

Mais St Pourçain est une petite ville qui optimise les recettes et dépenses surtout grâce à des élus très proches du terrain et de la réalité à même de prendre au quotidien les bonnes décisions au bon moment. Et c’est en outre un effort de la part des agents de toujours trouver les meilleures solutions techniques pour économiser ou ajuster au mieux les dépenses.

Cette année l’innovation a surtout résidé dans un vote du budget avant le 1er janvier dans le but de pouvoir démarrer les travaux déjà en préparation dès le début de l’année et surtout pouvoir faire la demande de subventions auprès de la Région, du Département et de l’Etat dans les temps qui se situent souvent en février.

Bien que l’opposition de gauche ait voté contre ce budget, nous pensons que notre majorité a élaboré un budget de combat, celui de continuer à rénover notre ville, améliorer les services et de faire toutes les économies.

Nous espérons être suivis par la population et surtout par les nombreux utilisateurs d’équipements publics pour que chacun pense bien à ne pas dérégler le chauffage ou éteindre les lumières par exemple.

Encore cette année et pour la 25e année les taux d’imposition n’augmenteront pas cette année à St Pourçain parce que nous pensons que le citoyen subit déjà très largement les hausses d’imposition notamment par l’Etat, mais si celui-ci continue à faire des économies sur le dos des collectivités cette bonne gestion aura sa limite. L’exonération de la taxe d’habitation par exemple ne sera jamais compensée ni réévaluée et sera donc une perte de recettes pour la commune.

Juste en conclusion, nous apprenons que l’Etat augmentera pour 2018 les prélèvements obligatoires de 4,5 milliards d’Euros.

A la région nous faisons 130 millions d’Euros d’économies par an sans augmenter les impôts et à St Pourçain nous faisons une économie de 400.000€ et n’augmentons pas les impôts.

Si le gouvernement s’appliquait à lui-même la manière de gérer notre région ou notre commune, les comptes nationaux seraient rétablis en 5 ans. Je vous laisse vous faire votre propre jugement en face des actes !

mercredi 22 novembre 2017

Pourquoi les Chinois achètent ils de la terre en France



Les chinois investissent dans la terre en France, après 1700ha dans l’Indre c’est 900ha dans l’Allier.

Mais les investissements chinois dans l’agriculture et l’agroalimentaire français ne datent pas d’hier pour ces achats directs dans l’outils de production. Il y a 20 ans déjà c’était dans les vignobles bordelais et plus récemment dans l’industrie laitière bretonne.

J’entends les émotions quand on touche au patrimoine français, la terre, le droit de propriété inscrit dans notre constitution. Mais se pose t’on les vraies questions ?

La France abandonne son agriculture par le choix d’une société de consommation repue au profit d’un peuple nombreux et qui a faim, la stabilité politique des pays passant en premier par la satisfaction des estomacs.

La révolution française est due à un peuple qui criait famine. N’oubliez pas cette réponse de la reine en 1789 quand elle demandait pourquoi ces manifestations de colère du peuple et qu’on lui disait qu’il voulait du pain. La reine eut cette parole magnifique « s’ils n’ont plus de pain qu’on leur donne de la brioche ! » Et bien notre bobosphère des villes est dans le même état d’esprit sauf que les réponses se font désormais par réseaux sociaux. Les révolutions de printemps d’Afrique du nord en 2010 n’avaient pour d’autres raisons que le prix du blé ayant atteint des sommets rendant le pain au rang des produits de luxe et une bonne part de l’immigration actuelle, hors Syrie, est due à la faim de ces peuples.

La Chine acquiert des terres en France, mais l’a fait sur des millions d’hectares en Afrique durant ces 10 dernières années, en Australie aussi en ayant acheté une ferme de 60.000ha, ou en Ukraine prenant des participations majoritaires dans des agrofermes par unité de 10.000ha ou 10.000 vaches.

Cette nation vient d’acheter Syngenta le n°2 mondial de l’agrochimie et des semences avec notamment toutes les technologies OGM.

On parle de la Chine car c’est le plus voyant et sa puissance lui permet de faire des acquisitions sans pudeur. Mais l’Inde, l’Indonésie, une partie de l’Afrique Australe, l’Amérique du sud misent de toutes leurs forces sur l’agriculture soit par des acquisitions externes soit par de l’investissement massif dans les nouvelles technologies.

N’oublions pas non plus les USA qui font de l’agriculture une priorité nationale au même titre que l’armée et la sécurité nationale.

La Russie devient le premier producteur et exportateur mondial de blé et dispose de ressources agricoles immenses, qu’elle protège pourtant à la porte de la Chine, mais préfère miser à juste titre sur le commerce.

Et pendant ce temps-là, la France et non l’Europe, car l’Allemagne a bien compris aussi l’enjeu entre autres pays, tergiverse sur son agriculture, fait des états généraux, joue avec la peur du glyphosate, abandonnant complètement son agriculture qui pourtant peut rapporter autant que l’industrie aéronautique outre son rôle nourricier.  

La France fait le choix schizophrénique de vouloir manger bon, sain et de qualité à pas cher sans se rendre compte qu’en tuant son agriculture elle se nourrit de plus en plus de produits importés à l’opposé des critères, ayant parfois reçu des doses massives de glyphosate. Le bio en est le parfait exemple, les importations de produits issus de l’agriculture biologique peuvent aller de 30 à 70%. Et les normes de production de ces produits peuvent être parfois très très éloignées des critères de l’agriculture biologique… Mais qu’importe si l’étiquette le dit et surtout si les médias disent que bio c’est bon c’est l’essentiel en masquant tous les scandales sanitaires qui tournent autour.

Aussi pour en revenir aux Chinois en France, dites vous bien que la production faite sur ces terres achetées ne sera pas pour nourrir les français, comme l’a montré le lait en Bretagne. Et pire encore ils ne demanderont pas d’aides européennes et donc ne seront soumis à aucun contrôle et pourront produire à leur guise sans tenir compte des règlements notamment environnementaux, dans le strict respect de la loi française.

Ces investissements étrangers sur notre propre sol devraient nous ouvrir les yeux même s’ils restent symboliques, nous aurons demain 9 milliards d’être humains à nourrir sur terre, il serait frustrant d’avoir faim en France à côté de champs de blé destinés à l’alimentation des Chinois.

lundi 6 novembre 2017

Le coût et les délais des travaux dans les collectivités

Les communes et les collectivités sont trop souvent prises peu au sérieux par les entreprises en ce qui concerne les coûts ainsi que les délais.
Combien de fois j’ai pu constater et d’autres avec moi que bien des travaux ou prestations similaires n’ont pas le même coût suivant que vous les fassiez faire à titre privé ou par la collectivité quand vous êtes dans la situation d’un chef d’entreprise et élu à la fois.
J’ai une foule d’exemples dans lesquels je pourrais tirer celui de l’eau potable ou l’assainissement avec le prix des tuyaux, vannes ou raccords en tous genres qui vont du simple à 4 fois le prix.
Autant dire que très souvent les collectivités payent le prix fort et cela rejoint un vieil article que j’avais écrit sur le salon des maires où j’avais constaté que les élus étaient reçus sur les stands comme des princes, ils peuvent…
Mais derrière les collectivités il y a le citoyen qui paye ses impôts. Alors me direz-vous qu’est ce que je fais dans mon rôle d’élu pour changer cela puisque je le sais.
Et bien deux choses rendent difficiles le réalisme économique. La première qui est le marché public et ses règles très astreignantes qui incitent les entreprises à prendre des marges de sécurité et de ne pas prendre de risque, voire s’entendre entre elles. Quand à titre privé vous voulez acheter des fournitures vous pouvez négocier avec qui vous semble bon, dans le cadre des marchés publics vous pouvez aussi négocier mais suivant des procédures tellement longues et administratives que cela vous freine considérablement.
Et la seconde sont les normes. Tout ce qu’achète une collectivité doit répondre à des normes qui coûtent cher.  Une même vanne, fabriquée au même endroit, construite de la même façon, dans le même matériau coutera entre 4 et 10 fois plus cher en eau potable qu’en irrigation par exemple juste parce que l’entreprise appliquera la norme « eau potable » qui a coûté très cher en tests pour l’obtenir. Directement la collectivité paye ces normes qui nourrissent tous ceux qui en vivent ou la font vivre.
Et s’il est une réussite dont je suis fier dans ce paysage que je vous décris avec résignation, c’est le fait d’avoir obtenu de l’entreprise qui a construit la station d’épuration de St Pourçain, des pénalités quant au retard pris et quelques travaux pas complètement réussis.
Après 4 années de contentieux sans lâcher prise la commune a enfin obtenu des indemnités conséquentes principalement parce que le calendrier contracté n’a pas été respecté et malgré 3 délais supplémentaires accordés au cours des travaux. Mais il y a une limite à ne pas dépasser surtout quand la mauvaise foi se met de la partie. Heureusement cela n’impacte pas son fonctionnement qui est parfait.
Je vous passe tous les détails, affaires traitées au tribunal, discussions entre avocats et accords jusqu’à la demande de l’entreprise de mettre dans l’accord une obligation de ma part de me taire.
Je ne la citerai pas volontairement car mon propos n’est pas sur l’entreprise en tant que telle mais sur les pratiques courantes des entreprises à ne pas respecter les délais et parfois obtenir des rémunérations supplémentaires pour des choses non prévues au marché initial.
Certes dans le domaine des travaux tout n’est pas toujours prévisible et il y a parfois des surprises qu’il convient d’apprécier à leur juste réalité. Mais il est aussi des fautes de ceux qui conçoivent les travaux que la collectivité n’a pas à supporter et celui qui se trompe doit payer.
Derrière notre action d’élu ce sont tous ceux qui payent des impôts ou des taxes qui doivent pouvoir avoir confiance en pensant que leur argent confié est utilisé à bon escient.
Heureusement il y a aussi des travaux qui se déroulent parfaitement et qui offrent parfois, même si c’est rare des bonus et c’est autant qui vient en diminution du coût des travaux.

Gérer une collectivité n’est pas forcément simple et les petits malins qui yaka faukon lâchent très souvent prise au premier grain, car c’est l’expérience et la ténacité qui font souvent qu’une collectivité est bien géré, sinon ça se voit très vite. 

dimanche 8 octobre 2017

Le glyphosate ou le combat schizofrene!


Le glyphosate défraie la chronique, surtout parisienne, sans que le citoyen prit en otage dans ce débat qu’il n’a pas demandé ne sache vraiment de quoi on parle.
Le glyphosate est la matière active du Round’up inventé en 1974 par Monsanto dont le brevet est tombé dans le domaine public en 2000 ce qui a pour incidence que les produits commerciaux se sont multipliés sous des marques génériques dont la plupart sont produites en Chine. Nous sommes exactement sous le même modèle des produits pharmaceutique pour l’homme, d’ailleurs les traitements des plantes sont aussi appelés produits pharmaceutiques de santé des plantes, dont le raccourci anglais est pesticide, ça fait plus peur pour ceux qui l’agitent.
Le glyphosate est quasiment le seul produit dit désherbant total  sur le marché, ce qui signifie par définition qu’il n’est pas sélectif des plantes à éliminer mais qu’il détruit les plantes qui reçoivent ce produit par action foliaire. Cela veut dire aussi qu’il n’a aucune action racinaire et donc seules les plantes touchées vont mourir, celles à venir pourront vivre sans aucune difficulté.
Cette matière active est de synthèse mais à l’origine elle provient d’une plante, la glycine, l’homme n’a fait que de reproduire et de multiplier cet élément  de la nature comme bien d’autres produits.
Il existe une norme pour évaluer la toxicité des produits, cela s’appelle la DL50, pour ce produit elle est de 1,568g/kg, c’est la dose mortelle à ingérer pour 50% d’une population de souris.  Si bien sûr il ne viendrait à personne l’idée d’ingérer du glyphosate à titre de comparaison voici la DL50 de produits que l’homme ingère régulièrement. Le paracétamol est de 2,4g/kg, le nitrate de sodium contenu dans la charcuterie est de 0,085g/kg, la caféine est de 0,192g/kg, le sel de cuisine est de 3,3g/kg, le poivre est de 0,33g/kg, certaines huiles essentielles ont une dose de 1g/kg , ou la bouillie bordelaise largement utilisée en agriculture biologique 2g/kg et bien sûr plus le chiffre est bas plus il est toxique.
Mais le glyphosate est appliqué sur des plantes qui les fait mourir et donc par définition l’homme ne peut ingérer ces plantes. Il y a un cas où il existe un risque, c’est l’emploi de cette matière active sur des plantes OGM résistantes, alors l’utilisation de glyphosate a pour action de détruire toutes les plantes sauf celle OGM, comme le soja où le maïs ou le coton par exemple.
Ainsi donc la France n’étant pas productrice ni de soja, ni de coton et encore moins OGM il n’y a aucun danger d’avoir la moindre contamination de notre alimentation par du glyphosate. Par contre vous portez tous les jours sur vous du coton traité au glyphosate et vous ingérez tous les jours du soja dans les nombreux plats cuisinés et diverses sauces ou condiments de cuisine dont les plantes ont été produites dans les pays ou les OGM et l’utilisation du glyphosate sont autorisés.
L’utilisation du glyphosate en France ne se fait qu’en interculture c'est-à-dire pour détruire des plantes concurrentes aux cultures et pour la plupart des vivaces tel le liseron, le chiendent ou l’ambroisie sur lesquels seule cette matière active est efficace.
L’ambroisie est tout à fait révélatrice de la nécessité de l’emploi du glyphosate, car cette plante invasive pousse en fin de printemps dans les cultures pour lesquelles les produits qui étaient alors efficaces pour les détruire ont été retirés du marché. C’est pour cela que désormais l’ambroisie prolifère avec ses pouvoirs allergisants qui si on retire du marché la seule matière active efficace cela deviendra un problème sanitaire.
Ainsi donc la pression du monde écologiste, ceci dit en passant concentré dans les villes comme on le voit à chaque élection, a décidé de faire la peau au glyphosate comme un totem en s’attaquant au produit indispensable à l’agriculture de conservation mais en préservant bien par contre les importations de productions nécessaires à notre vie de tous les jours gavés de produits toxiques retirés du marché en France depuis plus de 40 ans pour certains. Il est certes beaucoup plus facile pour ces groupuscules d’aller chercher des financements de fondations de la grande distribution européenne pour un combat dont les seuls enjeux reposent sur le monde agricole, que de se battre contre des pays comme l’Inde ou la Chine où ces mêmes fondations y ont des interets économiques à ne pas toucher.
Le glyphosate n’est pas un problème de santé, toutes les agences de santé le déclare comme inoffensif, sauf le CIRC mais qui déclare aussi la plupart de notre alimentation comme probablement cancérigène donc pas plus que le glyphosate, cette matière active est un symbole. Le symbole de l’agriculture conventionnelle, le symbole d’une matière active universelle, le symbole du capitalisme et bien sûr un symbole parce que qui ne connaît pas le Round’up. Et le combat écologisme pour survivre a besoin de ces symboles qui permettent de fédérer outre le raisonnement scientifique,  permettant de trouver du financement en basant les campagnes sur la peur.
Tout le raisonnement du combat contre le glyphosate est basé sur la peur, c’est flagrant avec cette matière active la moins toxique et la plus utilisée mais surtout connue de tous.

Chers amis ayez donc peur car notre durée de vie augmente tous les jours avec le risque forcément multiplié d’être intoxiqué, cela s’appelle la schizophrénie !

mardi 3 octobre 2017

Nouvelle composition du bureau exécutif de la région Auvergne-Rhône-Alpes


Suite aux dernières élections législatives de juin dernier et la démission de trois vice-présidents pour cause de cumul de mandats, Laurent Wauquiez a souhaité revoir la composition du bureau exécutif.
C’est donc à cette occasion et parce que l’Allier n’avait depuis la dernière élection régionale qui a vu notre majorité accéder au pouvoir de la nouvelle grande région aucun représentant, que Laurent Wauquiez m’a demandé d’intégrer le bureau exécutif comme conseiller régional délégué à la gestion des fonds européens agricoles, pour les initiés le FEADER.
Si on compare à un gouvernement c’est comme un poste de secrétaire d’Etat auprès d’un ministre, il a tous les attributs du ministre mais doit référer de sa tâche à son ministre de tutelle.
C’est donc de cette façon que mon vice-président de tutelle est Jean-Pierre Taite, le maire de Feurs dans la Loire et que j’ai une délégation pour gérer une partie bien précise de la compétence agricole les fonds européens de la PAC dont la gestion est déléguée par l’Europe aux régions.
Je vais continuer à gérer, car je le faisais de manière non-officielle sous la responsabilité d’Emilie Bonnivard l’ancienne vice-présidente à l’agriculture, les deux plans régionaux, celui de l’ancienne Auvergne et l’ancienne Rhône-Alpes qui les deux cumulés font 2,3 milliards d’Euros, c’est un des plus gros budget de la région hormis le budget général.
Ces plans sont à destination du monde agricole pour une bonne part, mais aussi au développement rural comme les fonds LEADER qui servent aux projets des collectivités locales et des associations.
Cette gestion se fait en collaboration avec l’Europe en direct et nous rencontrons régulièrement les techniciens de l’Europe.
En outre j’aiderai Jean-Pierre Taite sur d’autres sujets agricoles comme la recherche et l’innovation agricole et le volet eau en tant que représentant de la région à l’agence de bassin Loire Bretagne.
Certains sujets sont d’ailleurs transversaux à plusieurs délégations comme l’eau qui intéresse aussi l’environnement et l’économie.
La nouveauté de ma fonction par rapport aux deux ans écoulés est juste, mais ce n’est pas anodin, de pouvoir participer en plus au bureau exécutif chaque semaine, le « conseil des ministres » de la région, qui oriente propose et décide des grandes politiques régionales à soumettre aux commissions et aux assemblées. C’est le lieu de rencontre ou chacun peut s’exprimer et donner son avis sur tous les sujets. C’est aussi le lieu de rencontre avec le président et les vice-présidents ou conseillers délégués pour croiser nos différentes demandes ou propositions.
Cela me donne aussi la possibilité de représenter l’exécutif de la région sur tous les sujets quand mes collègues ne peuvent se déplacer.
Cela ne changera pas beaucoup la tâche que j’accomplissais jusqu’alors, j’ai même remplacé Emilie Bonnivard les quatre derniers mois sur presque tous les sujets agricoles, mais si j’ai accepté c’est pour donner une place et une voix plus forte pour l’Allier afin que lorsque des sujets concernant notre département seront abordés en bureau exécutif, je puisse intervenir et les soutenir, la courroie sera plus directe.

La région Auvergne-Rhône-Alpes plus que jamais est au service de ses territoires.

vendredi 1 septembre 2017

On veut assassiner le glyphosate!


Le glyphosate matière active principale contenue dans le Round’Up et désormais dans une grande quantité de produits banalisé, redemande son autorisation de mise en marché au niveau européen.
C’est la commission de Bruxelles qui décidera puisqu’il n’y a pas unanimité des pays, la France et Malte n’étant pas favorable.
Que Malte refuse ne va pas déranger beaucoup ses agriculteurs, mais que la France refuse alors que son nouveau président de la république suivi par son ministre de l’agriculture veuillent faire que notre pays retrouve sa première place européenne au niveau agricole est un non sens total, dont la seule justification est de satisfaire quelques groupuscules environnementalistes qui ne représentent qu’eux-mêmes.
Le glyphosate est à ce jour le seul désherbant total ayant une action sans résistance sur aucune plante connue en France et palliant au retrait année après année de désherbants sélectifs des cultures efficaces sur des plantes vivaces et invasives.
Toute la base de l’agriculture raisonnée et l’agroécologie si soutenue par notre société repose sur l’usage de cet herbicide et le supprimer sans autre alternative, remettra inévitablement en cause cette voie.
Cela pose en plus un problème sanitaire grave pour l’ensemble de la population car des plantes invasives et allergènes comme le chardon et beaucoup plus comme l’ambroisie n’ont pas d’autres herbicides que le glyphosate.
Ainsi l’ambroisie est une plante qui se développe principalement l’été après les moissons qui recouvre les chaumes à une très grande vitesse et seul le glyphosate permet son contrôle efficace, le système racinaire de la plante fait que même le travail mécanique quand il est possible ne détruit pas complètement la plante et donc lui permet de produire son pollen allergisant, tout comme le broyage qui ne détruit pas non plus son système racinaire. La rotation des cultures et l’emploi du glyphosate est à ce jour la seule vraie méthode efficace. Etant moi-même allergique à cette plante je sais de quoi je parle.
Le retrait du glyphosate n’a d’ailleurs aucune justification scientifique puisque l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’Alimentation, de l’Environnement et du Travail propose son autorisation avec  une classification plus faible que le sel marin que nous consommons tous les jours et à forte dose dans nos assiettes. De plus le glyphosate n’est jamais appliqué sur une culture en production qui serait consommé par l’homme ou l’animal puisque le propre de cet herbicide serait de détruire la culture.
La proposition de retrait par M.Hulot n’est juste que démagogique pour plaire à une tranche de son électorat et on retrouve bien la fracture des bobos des villes contre les ruraux.
Quelques études très controversées supposeraient son épitoxicité. Cela serait d’ailleurs davantage lié aux adjuvants qui le complète que la matière active elle-même, mais encore une fois rien de prouvé scientifiquement, une supposition.
J’entends déjà les partisans du principe de précaution me dire que dès qu’il y a supposition il ne faut pas prendre de risque.
Alors je vais prendre quelques exemples de cas avérés de toxicité ou de mortalité tous les jours utilisés pour savoir si on doit les interdire immédiatement.
La voiture : 5000 morts par an, les sports d’hiver : 90 morts par an.
Les produits Ushuaïa si chers à M.Hulot contenant du Benzyle Salicylate hautement toxique
La pilule de contraception dont on retrouve 90% des procédés actifs dans le milieu naturel comme perturbateur endocrinien.
Et je ne parle pas de la cigarette, des alcools forts, de tous les conservateurs en E et de l’excès de sel dans l’alimentation tous cancérigènes…
Même le nouveau Lévotirox est plus dangereux pour l’homme que le glyphosate.
A ce que je sache personne n’ingère ni se frotte avec du glyphosate ?
Et le pire c’est que personne ne trouvera à redire, et parce qu’on n’a pas d’autres solutions, à l’importation de soja OGM directement traité en culture par du glyphosate qui restera autorisé aux USA.

Alors encore une fois qu’on foute la paix aux agriculteurs et qu’on leur donne les moyens de travailler en bons professionnels responsables et formés qu’ils sont !

samedi 5 août 2017

Réflexions estivales


Durant cette période estivale pour la plupart  les esprits se détendent et accompagnent le repos des organismes.
Néanmoins pour certains l’activité ne ralenti pas, voire même est la plus intense de l’année, c’est le cas du monde agricole tout affairé aux récoltes qui conditionnent le salaire de l’année, car comme le disent les anciens « on ne récolte qu’une fois par an », même si c’est moins vrai désormais avec les cultures de printemps.
Les récoltes cette année sont moyennes, pas catastrophiques comme l’an dernier mais pas miraculeuses non plus et extrêmement variables suivant les parcelles.
Le prix lui n’est pas à la hausse et les cours indiquent du blé à 140€/T quand le prix de revient est à 180€/T, c’est la particularité de l’agriculture, produire en dessous du coût de revient et semer neuf mois avant de connaître le prix d’achat de la récolte.
Pendant ce temps là un jeune garçon fait la une des journaux, acheté 222 millions d’Euros par un club à un autre club car footballeur. Ma première réflexion est que l’esclavage a été aboli en France en 1848 et que je ne savais pas qu’un homme pouvait être acheté même si il est payé pour son maigre travail.
Voit on une entreprise acheter un commercial ou un ouvrier ou même plusieurs à une autre entreprise ? J’imagine tout de suite la CGT dans la rue pour combattre cela.
Mais pire, le peuple qui s’est élevé contre la diminution de 5€/mois sur les APL est prêt à payer un maillot de foot à l’effigie du joueur prodige 140€. Ces même 140€ qui serviront sans doute à financer  le Qatar et donc DAESH qui viendra user de terrorisme sur le sol français et même lors d’un match de foot au Stade de France. Je ne parle même pas des 500€ la place que paieront tous ces supporters pour aller voir jouer 90mn au plus un joueur payé 30 millions d’Euro par an…
Pendant ce temps là, la nouvelle majorité à l’assemblée nationale fait son apprentissage à grand mal en faisant passer les lois du président Macron qui au passage n’hésite pas à renier quelques promesses de campagne.
L’ancien ministre de l’économie devenu président de la république découvre des comptes publics « insincères » et en profite pour supprimer des crédits annoncés par l’ancien gouvernement dont il a fait partie.
Comme les 853 millions d’Euros des fonds européens contractualisés avec les agriculteurs mais qui se sont semble t’il perdus puisqu’il a fallu trouver dans une autre poche de crédits européens pour honorer la dette. Au passage  tout ce petit montage a été validé en 2014 lorsque Macron était ministre de l’économie et des finances.
Ainsi dans cette petite affaire il ne s’agit même pas de crédits du budget français, mais de crédits européens qui font défaut sur un programme adopté en 2014. De là à penser que l’Etat français s’est servi des crédits européens pour faire sa trésorerie il y a un pas que je ne franchirai pas mais que je laisserai à chacun le soin de juger.
Il est certain d’une chose c’est que des promesses ont été faites qui ne peuvent être tenues et les grandes envolées lyriques vont vite se heurter à la réalité des caisses vides, comme la politique de développement de l’agriculture biologique que je suis activement au niveau régional et dont j’alerte tous les niveaux depuis avril.
Il en est de même de la suppression de dotations pour les collectivités qui vont tout simplement stopper les investissements des communes pourtant fer de lance de l’activité locale.
Je repense à ce budget régional que Laurent Wauquiez nous a fait voter en juin dernier avec 130 millions d’Euros d’économie tout en augmentant les subventions aux communes.

Si l’Etat français était géré comme l’est la régions Auvergne-Rhône-Alpes le budget national serait à l’équilibre en 5 ans !

mercredi 19 juillet 2017

13 milliards d’économies supplémentaires !

C’est l’annonce de Macron à destination des collectivités locales des économies que l’Etat fera en compensations diverses et variées à leur destination.
Alors qu’Hollande avait mis trois coups de rabots ces dernières années pour économiser 10 milliards d’Euros, le nouveau président finit d’enfoncer le clou et rajoute même 3 milliards de plus que ses promesses électorales.
Cela devient insupportable d’autant plus que l’Etat continue à transférer des compétences supplémentaires à ces mêmes collectivités pas toujours compensées et que le gouvernement prévoit de supprimer la taxe d’habitation qui est une des principales ressources des communes.
Qui plus est les collectivités ont souvent peu de dettes, des budgets équilibrés ce qui est loin d’être le cas de l’Etat depuis 1979.
Pour chacun se rende bien compte de l’importance de ces chiffres, pour une ville de 5000 habitants comme St Pourçain c’est 300.000€ de moins ces trois dernières années, on peut donc penser qu’il faut s’attendre que cette nouvelle économie fasse à peu près le même effet c'est-à-dire 300.000€ supplémentaires, ce qui fera 600.000€ depuis 2015.
Ma pensée va aux petites communes qui n’ayant déjà pas grandes recettes vont se retrouver bientôt sans rien du tout,  j’espère que ceux qui ont parrainé Macron auront la décence de s’en réjouir voire de montrer l’exemple, aux autres ce sera ma compassion faute de pouvoir faire mieux.
A tous ceux qui ont voté Macron et qui dépendent plus ou moins des collectivités, il faudra apprendre à se serrer la ceinture avec le sourire.
Cela va impacter inévitablement tous les services rendus par les collectivités, écoles, associations, entretien et mise à disposition des salles, terrains et installations sportives et culturelles, entretien des voiries, espaces verts, évènements festifs et tant d’autres qui vont devoir par répercussion apprendre à se serrer la ceinture.
Les fonctionnaires territoriaux vont être impactés eux aussi, la masse salariale dans une collectivité est souvent le budget le plus important, par le maintien voire la réduction des effectifs sans compter que Macron a annoncé le gel du point d’indice et prévoit de distinguer les différentes catégories de fonctionnaires pour un traitement différencié.
Les économies sur les collectivités sont les pires qui puissent être décidées car ce sont elles qui font pour une bonne part l’investissement localement, la Région Auvergne-Rhône-Alpes ne s’y est pas trompéeen pratiquant une politique inverse et subventionnant l’investissement des collectivités locales alors qu’elle-même est impactée par les économies imposées par l’Etat.
J’ai des pistes immédiates d’économies de centaines de milliards, il suffit d’abroger 50% des lois et décrets qui imposent des normes qui coûtent une fortune dans leur application et en tant qu’élu comme agriculteur je peux en faire un recueil digne de la grosseur de la pléiade.

Mais le bon sens n’existe pas à Paris, vous avez élu des énarques dont le métier est de faire toujours plus de lois pour faire des économies, c’est un antagonisme !

samedi 1 juillet 2017

+ 8 Milliards €, +130 Millions €


Que peuvent  donc signifier ces deux nombres assez gigantesques pour le commun des mortels ?
Le premier est le déficit supplémentaire de la France dissimulé par le gouvernement socialiste et le président Hollande sur le budget en 2016, le second est la somme des économies réalisées sur le budget de la Région Auvergne Rhône Alpes sur la même période.
Ainsi le budget de la France s’établit donc à un déficit de 2.176 milliards d’Euros tandis que le budget de la région Auvergne Rhône Alpes affiche un excédent de 76 millions d’Euros.
La cour des comptes pointe un budget de la France non sincère avec des comptes faux et une dette dissimulant 8 milliards de plus que ceux affichés et le budget de la Région Auvergne Rhône Alpes lui affiche 130 millions d’Euros supplémentaires d’économie alors que l’objectif était de 75 millions.
N’est-il pas une meilleure démonstration  de deux gestions aux antipodes l’une de l’autre ? Et faut-il ajouter que Laurent Wauquiez passe derrière une gestion socialiste de la région qui comme la France arrivait à bout de souffle et à la limite de la faillite ?
Que faut-il démontrer de plus qu’une gestion de droite rétablit la santé financière d’une collectivité tandis que celle de gauche l’emmène à la faillite ?
Standard & Poors a mis la note la plus haute qui puisse exister à une collectivité pour récompenser la gestion financière de la région en lui mettant AA alors que la France s’est vue dégrader par deux fois les notes de la France sous François Hollande.
Toutes ces économies ont-elles gêné le fonctionnement de la Région ? La collectivité s’en porte-t-elle plus mal ? En réalité la diminution des procédures, l’allègement du train de vie des élus, la diminution de subventions à des centaines d’associations plus ou moins fantômes ou en parallèle de la région et nombre de mesures ont permis ces économies malgré la baisse de dotation de l’Etat de plus de 52 millions d’Euros.
Cette manne dégagée sur le fonctionnement a immédiatement servi à renforcer de plus de 150 millions d’Euros le budget d’investissement pour s’établir à 868 millions d’Euros soit plus 20% par rapport à 2015.
Tandis que l’épargne brute s’était dégradée de 30% entre 2010 et 2015, elle augmente de 23% en une seule année entre 2015 et 2016 !
Si la politique que mène Laurent Wauquiez en région Auvergne-Rhône Alpes était appliquée à la France son budget deviendrait excédentaire en un seul quinquennat. Les comparaisons sont tout à fait possibles car la région désormais est de la taille d’un état ou d’un petit pays comme la Belgique ou l’Irlande.
L’agence de notation estime que les économies réalisées couplées à l’investissement supplémentaire représentent une création d’emplois de près de 15000 personnes.
Il y a 18 mois que Laurent Wauquiez et sa majorité Les Républicains, MODEM, UDI a pris le pouvoir et cette même majorité a voté le compte administratif jeudi dernier sans qu’il manque une voix, contre une opposition de gauche morcelée, divisée qui a voté contre.

C’est une leçon de gestion publique à laquelle se livrent Laurent Wauquiez, ses vice-présidents et sa majorité sur la gestion d’une collectivité et le gouvernement français ferait bien de s’inspirer de ces méthodes pour le bien de la France et des français.

samedi 24 juin 2017

Elections françaises analyse de fin....


Dimanche dernier a donc eu lieu le dernier round des élections générales en France, les plus importantes débutée par celle du président de la république suivie des législatives.
On sait ce qu’il en advient, un président élu par un formidable alignement des planètes en sa faveur mais sans doute le plus mal élu de la Ve république par une forte abstention et une assemblée nationale avec une majorité de députés à la main du président, n’ayant pour la plupart même pas été élu dans le moindre conseil municipal tout comme leur mentor le président lui-même.
Ce groupe de députés eux aussi élus avec la plus forte abstention qu’aient connue ces élections seront donc aux ordres d’une poignée d’énarques au plus haut niveau de l’Etat.
On a dit que Macron n’aurait pas de majorité et ce serait la quatrième république, moi je pense plutôt que ce sera la deuxième et son évolution vers l’empire sous Napoléon Bonaparte, d’ailleurs l’accession au pouvoir de tout ce groupe partage beaucoup de similitudes avec cette période historique de notre pays, on sait comment cela s’est terminé après l’effervescence du début.
Rien n’entrave la progression d’Emmanuel Bonaparte, il arrive même à faire élire ou disposer à bonnes places de ses amis, pourtant atteints par des affaires de moralité qui a pourtant été son cheval de bataille.
Il entraine dans son sillage tous ceux et celles qui en mal d’exercice du pouvoir sont prêts à brader toutes convictions pour une assiette de lentille, une place d’honneur ou un simple pincement de l’oreille.
La vague Macron a presque tout emporté balayant des députés ayant pourtant bien travaillé sans avoir pour autant accumulé des mandats successifs hors normes.
Dans le département ce sont deux députés sur trois dans la mouvance de Macron qui ont été élues, laissant sur le tapis la troisième au profit d’un candidat communiste, décevant au passage quelques édiles qui auraient bien vu avec cette élection manquée leur revenir quelques places, hochets ou influences pour rester ou revenir au-devant de la scène. Mais le Bourbonnais sans doute plus que les autres garde ses traditions bien ancrées et surtout ne croit pas aux mirages, mais davantage aux réalités bien connues, bien palpables ayant fait leur preuve.
Derrière cette agitation, ces feux d’artifices, ces fêtes royales il reste donc sur l’échiquier politique une gauche anéantie et une droite affaiblie. Je fais partie de ces élus de droite fidèles à mes convictions de ce que représente la droite républicaine, qui n’a pas peur de cette traversée du désert et qui reste convaincu qu’après un temps en viendra un autre. Je ne fais aucunement allusion à un quelconque calcul politique, mais bien davantage je mise sur une clarification de son paysage, qui ne croit pas au ni droite ni gauche car quelle que soit l’histoire de notre pays et des autres démocraties, il y a toujours eut affrontement des idées politiques, c’est la base même de la démocratie, Macron voudrait nous faire croire au parti unique mais il n’y a que dans les dictatures que ce système a existé. Peut-être que les curseurs vont bouger, les étalons se repositionner, mais il reviendra très vite un système bipolaire ou les forces de progrès social voudront affronter les forces du libéralisme et réciproquement.
Laissons passer tout ce brouhaha et recomposons une droite forte capable de proposer demain des idées neuves basées sur la liberté d’entreprendre, la réduction de l’Etat omnipotent et la mise en valeur du travail, du mérite et de l’effort récompensé.
Mon action au sein du conseil régional avec la confiance de Laurent Wauquiez me permet d’agir dans une majorité avec laquelle nous prouvons et prouverons plus encore que l’allègement des procédures, la réduction du fonctionnement permet d’investir davantage et de créer des emplois.

La réussite sociale passe par le plein emploi et la majorité du conseil régional Auvergne-Rhône-Alpes s’y emploi chaque jour avec force et détermination. 

lundi 12 juin 2017

Elections: l'histoire est un éternel recommencement


Tout comme Emmanuel Macron n’est pas mon président Pauline Rivière si elle est élu ne sera pas ma députée. Elle sera celle des électeurs de cette circonscription avec la légitimité des urnes indiscutable mais je ne me reconnais pas dans des femmes ou des hommes politiques sans convictions politiques claires. Ainsi donc je soutenais Pierre-André Périssol, pour moi la campagne électorale s’arrête là et je continue à aider indirectement Emilie Bonnivard qui sera au deuxième tour de la 3e circonscription de Savoie par mon action au conseil régional le temps de sa campagne.
J’espère pour ma circonscription un député proche du terrain, soucieux de l’extrême nécessité d’un monde rural vivant et convaincu que l’agriculture soit la première force économique de notre département, aux électeurs de faire le bon choix.
Nous risquons donc d’avoir dimanche prochain une assemblée nationale « petits pois » avec des députés aux ordres, ceux qui seront donnés par les énarques toujours et bien en place en ayant tous signé une charte les engageant à la solidarité de groupe, cela veut dire en plus clair une assemblée godillots.
Et bien entendu nous aurons un contre pouvoir dans la rue et une presse qui fera du Macron bashing d’ici deux ans. Sans compter que sur plus de 400 députés il sera impossible de faire respecter une discipline de groupe, des personnalités voudront émerger et des courants se feront en son sein.
Emmanuel Macron fustige les vieux partis, mais s’est dépêché d’en créer un à ses ordres avec toutes les affres que peut connaître son fonctionnement, les courants, les personnalités, les rivalités, les prises de pouvoir, les affaires, les petits interets mesquins et les grandes divisions de pensées.
Je reste avec mes convictions de droite, même si c’est moins à la mode, ce n’est pas la girouette qui tourne mais le vent, je suis persuadé que très vite un clivage droite-gauche reviendra, c’est le fonctionnement même de la 5e république et tant qu’elle restera en vigueur les nuages comme écran de fumée passeront mais le libéralisme affrontera toujours le progrès social sans tomber pour autant dans la lutte des classes.
A la grande différence de 2012 où je cherche toujours des électeurs ayant voté Hollande, je connais bon nombres de ceux qui ont voté pour Macron et ses petits pois, ce sera donc facile de leur demander des comptes en temps voulu.
Mais la droite a besoin d’un fort renouvellement, les électeurs ont très bien montré leur volonté, je l’ai beaucoup écouté aussi au cours de cette campagne et il faut donc trouver de nouvelles forces vives dans les acteurs de terrain qui jusqu’alors ne se sont pas découverts, une nouvelle génération de trentenaires serait la bienvenue.
Le non cumul des mandats dans le temps que j’appelle de mes vœux jouera son affaire pour ne plus avoir à l’avenir des vieux routiers de la politique dont c’est le seul métier.
Nous avons très bien vu avec ces élections que le « dégagisme » devenait un sport national et si les vieux candidats potentiels n’ont pas la sagesse de s’enlever du chemin, les électeurs le font pour eux.
Je me souviens très bien que ceux atteints par la limite d’âge aujourd’hui n’avaient pas de mots assez forts pour faire comprendre à leurs ainés qu’il fallait leur laisser la place et qu’au grand jamais ils ne feraient pareil forts de cette expérience.

L’histoire est un éternel recommencement…..

dimanche 28 mai 2017

En 2022 nous vous demanderons des comptes

Je vous rassure je n’ai aucun lien de parenté avec Richard Ferrand et heureusement car je suis très loin d’approuver ses actes tout comme son rattachement à un nouveau parti politique dont le leitmotiv est la moralité en politique.
Toutefois c’est un vieux proverbe africain qui dit qu’avant de monter au cocotier il vaut mieux avoir les fesses propres.
Ce monsieur Ferrand s’offusque aujourd’hui des reproches qu’on peut lui faire sur ses activités passées alors que devenu ministre, lui qui n’avait pas de mots assez forts pour condamner François Fillon empêtré dans le Pénélopegate malgré sa présomption d’innocence, les faits qui lui sont reprochés sont quasiment identiques.
Si nous relevons bien ce que le journal satirique du mercredi lui reproche, il s’agit là aussi d’enrichissement personnel sur le dos d’une mutuelle dont il était président. Ainsi sa compagne a loué à cette mutuelle des locaux dont elle n’était pas encore propriétaire par une SCI pas encore constituée au nez et à la barbe de deux autres concurrents. Le bail prévoit en outre des travaux à la charge du nouveau locataire. On peut dire que pour le couple Ferrand c’est plutôt une bonne affaire que les journalistes estiment à un enrichissement de 586.000€.
Certes il s’agit de fonds privés, enfin pas tout à fait puisque les sociétés mutuelles et coopératives sont régies par des statuts très proches des collectivités publiques et qui de toute façon appartiennent à une masse de petits sociétaires.
Il reste à prouver que cette affaire est légale, mais il n’est pas tant reproché à Richard Ferrand son business que ses paroles sur des acteurs politiques dont la morale est douteuse. De plus M. Ferrand est resté consultant de cette mutuelle à raison de 1200€/mois tout en portant à l’assemblée nationale une loi sur les mutuelles. Ne serait-ce pas un conflit d’intérêt ?
 Il a aussi durant son mandat embauché son fils comme attaché parlementaire alors qu’il a durant toute la campagne présidentielle vilipendé ses collègues dans la même situation.
Ainsi M. Bayrou, nouveau garde des sceaux, va porter une loi de moralisation de la vie publique avec un de ses collègues rentrant assez bien dans les critères de ce qui est condamnable par cette future loi.
Ceci dit le nouveau garde des sceaux est lui-même mis en examen pour un passage au tribunal en correctionnel pour diffamation. Je sens que les débats à l’assemblée nationale et au sénat vont être d’un bon niveau quand le ministre en charge de la loi de probité est lui-même renvoyé à un jugement au tribunal qui plus est dans l’exercice d’un mandat politique.
Emmanuel Macron a fait comme projet de son mandat le renouvellement de la vie politique et l’assainissement des vieilles pratiques. On voit qu’il va avoir du travail et que son parti et sa politique seront comme par le passé la continuité de politiciens professionnels forcément mouillés dans des affaires.
En Marche a investit près de 550 députés pour la plupart sortis de nulle part sans passé politique pour beaucoup mais avec tout de même une forte proportion de recyclage d’anciens élus trop soucieux de sauver leur siège ne sachant faire que de la politique. Je sens que si le Canard Enchaîné met son nez dans le passé des députés EM une fois élus on risque de ne pas s’ennuyer.
Dans la politique ce qui compte de plus en plus et heureusement c’est la parole publique et sa mise en œuvre.
Comme je l’avais dit en 2012 lors de l’élection de Hollande et ensuite d’une majorité à sa botte au parlement, il y aura des déçus je ne m’étais pas trompé et même bien au-delà de mes espérances.
De la même façon aujourd’hui je redis que si le président de la république dispose d’une majorité par des parlementaires à ses ordres il y aura encore plus de déçus à l’arrivée, chez les électeurs mais bien plus encore dans ces jeunes députés croyant qu’ils peuvent changer le monde.
Le problème c’est qu’en ayant supprimé le clivage droite-gauche, le recours se fera alors par les extrêmes.
Aujourd’hui je prends acte de ceux qui s’engagent dans la future majorité présidentielle, en cas d’échec ils ne devront pas fuir leurs responsabilités et se réfugier derrière aucun argument qui sera nul et non avenu. Ce seront eux à qui il faudra demander des comptes en 2022.

Alors les 11 et 18 juin si vous êtes prêts à voter pour des amateurs et assumer une responsabilité dans le probable échec par l’immobilisme, votez En Marche. Sinon vous avez le choix entre la droite et la gauche républicaine, certes moins sexy mais dont les programmes ont le mérite d’être clairs et porteurs d’idées pouvant très largement réformer le pays. 

samedi 27 mai 2017

Mon discours à l'occasion de la journée nationale de la Résistance


Nous commémorons ce jour la journée nationale de la résistance. Cette date n’est pas choisie au hasard puisque c’est celle anniversaire de la première réunion du Conseil National de la Résistance le 27 mai 1943 rue du Four en plein Paris occupé par l’Allemagne nazie.
Cette résistance s’organisait alors autour de Jean Moulin par la volonté du Général De Gaulle qui depuis Londres mettait tout en œuvre pour constituer des réseaux sur le sol de France tout comme de convaincre les alliés de la France Libre de préparer la guerre à l’envahisseur.
Le Conseil National de la Résistance devenait prêt alors à unir et coordonner les différents mouvements sous un même commandement afin que sans relâche l’ennemi soit contraint de modifier ses plans les plus odieux.
On sait tous ceux qui ont péri par cet engagement dans l’ombre, et le premier d’entre eux Jean Moulin, souvent pris sur le fait et parfois malheureusement dénoncés par des collaborateurs des Allemands poussant jusqu’à l’extrême une France divisée et fracturée.
Une fois la France libérée par la ténacité du Général De Gaulle et de ses compagnons, le CNR ont le sait posa les prémices du modèle social que nous connaissons.
Aujourd’hui dans une France heureusement en paix grâce à 60 ans de cohésion européenne, nous devons nous souvenir des valeurs de la Résistance afin que chaque jour nous ayons conscience de l’effort indispensable à notre nation.
Le courage, la défense de la République, la justice sociale et le respect d’autrui doivent être autant de drapeaux que nous devons porter, protéger et faire croitre même dans un débat politique et public nécessaire à notre système démocratique.
Les idées extrêmes d’où qu’elles viennent et quelles que soient leurs motivations ne doivent jamais prendre la place du débat libre et de la protection de nos libertés.
Chaque jour nous devons résister afin que la moindre entorse aux valeurs pour lesquelles des hommes sont tombés sous les balles ne salisse leur mémoire et n’aient pas été des héros pour rien.
Il ne reste malheureusement que très peu de résistants pour témoigner ;  aussi que les associations d’anciens combattants, le souvenir français et tous ceux de bonne volonté s’unissent comme l’ont fait les résistants de 1943, au-delà des clivages y comprit politiques qui deviennent si futiles et à contresens de cette volonté d’union que voulaient ceux pour qui nous sommes réunis ici ce soir en leur mémoire.
Pour que ces jours de mémoires gardent leur solennité et leur crédibilité aux yeux des générations futures, tous ensemble démontrons l’unité nationale dont nous avons tant besoin.

Vive la République, Vive la France. 

jeudi 25 mai 2017

Dans l'Allier votons pour Périssol, Maquin et Dugléry





Nous allons élire les 11 et 18 juin nos députés qui dirigeront au travers d’un gouvernement la France pendant 5 ans. En effet comme je l’ai ici souvent rappelé l’élection du président de la république est certes importante, mais ce n’est pas lui qui gouverne et il ne peut le faire que dans le respect de la majorité dans les deux chambres, l’assemblée nationale et le sénat ce qui fait une particularité française au milieu des démocraties et dans le respect de la 5e république.
Emmanuel Macron en nommant un premier ministre de droite, qui plus est adhérent au parti Les Républicains, a clairement tenu compte de son élection et d’une forte majorité pour une politique de droite voulue par les Français. Il aurait très bien pu nommer un premier ministre centriste en rapport avec ses convictions, mais fort de l’analyse du deuxième tour des élections présidentielles c’est un premier ministre de droite avec des ministres de droites et centre droit.
En toute évidence le président de la république tente de conforter le parti qu’il a créé, mais sans doute par clairvoyance mesure t’il la difficulté de faire élire 290 députés sans histoire politique pour constituer une majorité à l’assemblée nationale. Est-ce bien d’ailleurs d’envoyer au parlement des gens n’ayant pour la plupart jamais géré le plus humble conseil municipal en leur demandant de statuer sur des lois dans la complexité juridique que l’on connaît.
Ainsi dans le respect de la volonté des électeurs lors de l’élection du président de la république et de sa volonté même, il est impératif de lui donner une majorité stable et forte pour mener à bien les réformes à engager dont la France a besoin.
Le seul parti politique ayant un programme, constitué de femmes et d’hommes d’expérience avec le renouvellement nécessaire et capables d’avoir cette majorité au parlement c'est-à-dire l’assemblée nationale et le Sénat, c’est le parti Les Républicains et ses candidats.

Afin d’éviter le retour de la 4e république, de l’entente entre les partis au gré des lois, des motions de censure permanente du gouvernement ou du passage en force par l’article 49-3, dans notre département nous devons voter pour Pierre-André Périssol, Gabriel Maquin et Daniel Dugléry !

mercredi 17 mai 2017

L'ENA (encore...) au pouvoir

Même si notre nouveau président a une gueule bien sympathique, il a pour avantage d’inciter à renouveler la classe politique dans son ensemble, cette belle façade n’en cache pas pour autant un fond très conventionnel.
Sa volonté de faire une nouvelle politique n’est en réalité que la continuité de la même depuis Jacques Chirac premier ministre sous Giscard c'est-à-dire un peu plus de 40 ans. L’entente plus ou moins entendue avec le MODEM et les tentatives de débauchage des partis politiques en présence ne font que confirmer des réalisations qui n’ont jamais donné satisfaction que ce soit sous la présidence Mitterrand, rappelez vous de Jean-Pierre Soisson, de ministres de Rocard, mais aussi sous Jacques Chirac avec notamment des ministres à De Villepin et de façon encore plus flagrante sous Sarkozy avec les ministres de « l’ouverture ». Même le très sérieux Raymond Barre s’y était employé en 1976, ce n’est donc pas d’aujourd’hui.
Ce qui est plus grave par contre et que je n’ai cessé de dénoncer c’est le kidnapping de la politique nationale au sein d’une caste, puissante et complètement détournée de sa mission première je veux parler de l’ENA. Pire encore avec notre nouveau président un ENArque prend le pouvoir sans même jamais avoir daigné se présenter au moindre suffrage, même pas celui d’un conseiller municipal.
Ses prédécesseurs avaient au moins camouflé leur avidité du pouvoir et de la main mise de cette classe supérieure en étant passé par la case locale, lui non. Voilà donc cet homme formé pour prendre le pouvoir qui sans vergogne, aidé par ses confrères et une presse bienveillante va directement au but. Dans la foulée il nomme la quasi-totalité de son cabinet venant de l’ENA et un premier ministre ENArque lui aussi.
Je n’ai rien à reprocher à cette école plus qu’à une autre si ce n’est que cette école au pouvoir depuis 40 ans a mené la France là où nous en somme.
La nomination du premier ministre est une démonstration sans faille de ce que j’avance, peu importe les clivages et convictions politiques ne comptent plus, il y a des ENArques à droite et à gauche, on contente le peuple dans son humeur du moment ce qui compte c’est que les ENArques dirigent.
Il n’y a plus de valeur dans la parole politique non plus, ce n’est plus cela l’important, notre nouveau premier ministre à longueur d’articles dans les journaux a vilipendé l’actuel président de la république, mais pour autant le dernier a nommé le premier. Et c’est valable avec une grande part de l’échiquier politique et des ministres qui viennent d’être nommés,  pourvu que le manège tourne et que chacun leur tour ils se partagent le pouvoir, aidés par des confrères bien placés dans les rouages politico-économiques de notre pays.
Pourquoi aujourd’hui cette poignée d’ENArques au pouvoir réussiraient aujourd’hui ce que n’ont réussit leurs anciens confrères ? La devise de l’ENA c’est la cohésion et le maintien au pouvoir, il est donc impossible de réformer et cette classe dirigeante a éduqué les électeurs à cette tendance.
Rappelez-vous cette parole récente d’un ENArque célèbre : « Le changement c’est maintenant ! »
Je vous laisse digérer.
Nous avons repoussé cette fois ci l’accession au pouvoir des extrêmes, mais sans vouloir faire de procès d’intention avec l’ENA au pouvoir au final nous finirons avec les extrêmes  à leur place, de droite ou de gauche.
A la tête de la France il faut des chefs d’entreprises, pas des ENArques décidant et s’accommodant que l’Etat puisse voter un budget déséquilibré, non, des chefs de PME qui savent ce que c’est qu’un compte de résultat et l’obligation d’un résultat positif à la fin de l’année. Il faut à la tête de la France non pas des gens consommant 1 million d’Euro par an de revenus personnels, mais un chef de famille qui sait qu’il ne peut dépenser plus que ce qu’il gagne.

Sinon vous verrez, bientôt des ENArques nous inventeront un procédé comme quoi rembourser les banques n’est pas obligatoire pour l’Etat. Ah bon,cela a déjà été évoqué ? 

lundi 8 mai 2017

Emmanuel Macron: un président mal élu


Emmanuel Macron a été élu président de la république mais ce n’est pas mon président, comme ne l’aurait pas été davantage Marine Lepen.
Nous avons assisté au plus grand braquage électoral que l’histoire de France ait connu. François Hollande laisse son mandat avec 4% des français satisfaits et mettant à sa place l’inspirateur de sa politique économique qui est à l’origine du désastre dans laquelle la France est.
La campagne électorale a d’ailleurs été menée davantage comme une émission de téléréalité la plus trash possible avec à son apogée le débat du deuxième tour comme une finale de Koh Lanta. Il ne manquait plus que mercredi soir nous puissions appuyer sur nos smartphones  1, 2 ou 3 pour éliminer le perdant en payant 0,35€ la minute.
Les français ont élu un produit marketing, les fichiers du Macronleak que chacun peut consulter sur Internet, ne révèlent pas tant de bombinettes politiques qu’une collusion avec le monde médiatique et économique des grandes entreprises françaises, des membres de cabinets ministériels inondant le candidat de notes technico-politiques, des dirigeants ou animateurs de partis de gauche trahissant leurs organisation en sous-main ou encore des commentaires acides ou moqueurs des ralliements par opportunisme. En réalité le montage d’En Marche n’est que la coagulation d’interets particuliers désireux pour beaucoup de petites vengeances personnelles ou d’une volonté politique de bien rester dans un système établi où le pouvoir de l’argent décide. Evidemment la presse nationale ne vous le dira pas, c’est elle qui l’a mis au pouvoir et elle ne commencera son Macron bashing que dans quelques mois lorsque ce dernier ne fera plus vendre, ou lorsque quelques mesures ne plairont pas aux dirigeants aux manettes.
Il ne faut pas passer si vite sur une élection acquise d’avance face à un parti extrémiste qui souhaitons le n’arrivera jamais au pouvoir. Entre les deux tours Marine Lepen a engrangé 3 millions de votes supplémentaires et ce sont 10 millions de français qui ont voté pour elle !! 12 millions d’inscrits se sont abstenus et 4 millions ont voté blanc ou nul, un record sous la 5e république. En réalité Emmanuel Macron n’a été élu que par 42% des inscrits, avec moins que la majorité absolue cela lui laisse par définition peu de chance d’avoir une majorité parlementaire si on transpose ces résultats aux prochaines élections législatives.
Ne nous leurrons pas le recyclage des hommes politique va bientôt commencer et beaucoup vont aller à la soupe sans doute plus à gauche qu’à droite.
Les médias décrivent un paysage politique dévasté du côté des grands partis et une recomposition en route et ce n’est pas si vrai. Le désastre et flagrant à gauche par la décomposition du PS et des partis de gauche, mais à droite Les Républicains et l’UDI sont en ordre de bataille, avec des candidats dans chaque circonscription, un chef de file déclaré et même l’extrême droite après une digestion forcée le FN aura des candidats dans toutes les circonscriptions. Reste à voir émerger cette force si renouvelée, si merveilleuse, si blanche et pure, si consensuelle formant les candidats aux législatives pour En Marche.
Certes il faut reconnaître qu’accéder à 39 ans à la fonction suprême n’est pas une banalité si on ne tient pas compte des modalités d’accès, les forces politiques à droite et à gauche feraient bien de s’en inspirer dans le renouvellement de la classe politique.

N’oublions pas que la 5e république est avant tout un régime parlementaire bicaméral dont le Sénat est à droite et que les 11 et 18 juin seuls Les Républicains et l’UDI sont capables d’avoir une majorité à l’assemblée nationale, nous aurons donc un président ni à droite ni à gauche avec une majorité parlementaire de droite et ce sera tant mieux pour la France. 

lundi 24 avril 2017

Cette campagne n'est plus la mienne!

Cette campagne électorale pour la présidentielle qui se termine aura un goût amer pour l’élu de Droite républicaine que je suis.
Une rapide analyse locale me contente toutefois puisque St Pourçain est la troisième ville (>3500hab)  du département à faire le meilleur score en faveur de François Fillon derrière Vichy et Bellerive qui historiquement ont toujours et sur tous les scrutins des fortes majorités de droite, bien mieux que Moulins, Montluçon, Cusset et toutes des villes dirigées par la droite, et bien supérieur au niveau départemental.
La gauche fait à peine plus de 21% quand dans le département elle fait plus de 25%.
Par contre L’extrême droite fait un bon score dans une ville ou pourtant le développement économique est plus fort qu’ailleurs dans le département et son équilibre se fait dans le département  presque partout en réciprocité d’une gauche forte ou faible, donc logique.   
Toujours à St Pourçain Macron même si il est en tête, fait moins que la moyenne départementale et surtout beaucoup moins que les mêmes villes comparées notamment à Vichy, Moulins et Montluçon.
C’est donc un socle fort à Droite pour notre ville et j’en suis très satisfait.
Evidemment au niveau national nous nous retrouvons avec l’extrême droite face à Emmanuel Macron lesquels j’ai combattu fortement les idées au cours de cette campagne électorale.
Aussi cette campagne à venir n’est plus la mienne, je ne veux pas perdre dans la crédibilité de ma parole, ce qu'on reproche trop souvent aux hommes politiques, et je ne peux pas au lendemain du scrutin du premier tour voter ou appeler à voter pour ceux  dont chaque jour durant de longues semaines j’ai tout tenté pour convaincre que leur programme était mauvais.
Il existe des girouettes en politique je n'en suis pas, je préfère être battu avec mes idées plutôt que de gagner par la compromission avec d'autres, j'ai un métier, je ne vis pas de la politique je suis donc libre!
Je n’ai pas choisi ces candidats, ces candidats ne sont pas les miens et je ne me retrouve dans aucun d’eux. Que ceux qui les ont porté là où ils sont assument et continuent d’assumer leur choix, cela ne me regarde plus.
J’entends déjà ceux qui vont me dire que je ne fais pas barrage au Front National. Nous sommes dans un pays démocratique et si le FN est dangereux pour notre pays il faut l’interdire, ce n’est donc pas ma responsabilité si il est là où il est.
Nous sommes dans un pays libre et ma liberté est de ne plus m’exprimer officiellement sur ce sujet après cet article.
Enormément de gens dans mon entourage franchiront le Rubicon, j’essai de les en dissuader mais la désespérance de notre famille en ses cadres est grande.
A ceux qui peuvent avoir des regrets sur notre candidat de la Droite et sa désignation, je dirai que Les Républicains est un parti démocratique et que chaque adhérent pouvait en temps et en heure faire que dans les statuts il y ait ou non les primaires et que s’il y avait, des portes de sorties soient éventuellement prévues à ce genre de situation. Je note que les deux candidats retenus pour le deuxième tour ne sont pas passés par aucune primaire. 
A ceux qui trouvent que nous avons la Droite la plus bête du monde, je dirais que c’est surtout celle qui a les dirigeants les plus vieux et que par conséquent ils doivent bien avoir une once de responsabilité dans sa construction et sa gestion.
Enfin Emmanuel Macron a révélé une évidence au besoin de renouvellement des hommes, il serait sans doute bien que la Droite la plus vieille du monde y pense aussi et j’attends avec impatience et gourmandise de voir les candidats aux législatives d’En Marche, ces gens que forcément nous ne connaissons pas.

Je suis ravi du travail que je fais aux côtés de Laurent Wauquiez dans une majorité de Droite républicaine et nous montrerons aux termes de notre mandat qu’une gestion de Droite est source d’économies, de création d’activités et donc d’emplois et de simplification. 

vendredi 21 avril 2017

Les raisons de mon appel à voter François Fillon


Cette campagne présidentielle se termine comme elle a commencé c'est-à-dire imprévisible.
La France est dans une situation économique catastrophique dans laquelle entreprendre est devenu coupable, travailler est un gros mot mais où des intérêts particuliers tirent des ficelles pour garder des privilèges s’appuyant sur un sentiment de vengeance des commentateurs nationaux.
L’attentat d’hier soir sur les Champs-Elysées démontre que le pouvoir en place depuis 5 ans n’a rien fait pour arranger les choses dans ce domaine, incapable au niveau international de s’allier entre grandes puissances militaires pour éradiquer l’islamisme intégriste ni même sur notre sol pour protéger nos concitoyens. A tous ceux qui pourraient me taxer de récupération je répondrai qu’on juge ceux qui dirigent à leur capacité à régler les crises, que leur mandat ne tient qu’à leurs réussites ou leurs échecs, même si ce jugement doit se faire à l’apogée de l’une d’elle.
On ne règlera pas un problème d’extrémisme religieux par des extrémistes politiques, le résultat ne peut que s’empirer par la surenchère permanente. On ne réglera pas des années d’inconstance économique par des solutions à l’eau tiède et sans remise à plat des fondamentaux économiques.
On ne réglera pas la somme accumulée des problèmes rencontrés depuis des dizaines d’années par l’élection d’un président de la république sans expérience s’appuyant sur une majorité d’élus « Internet » n’ayant jamais exercé de mandat politique ni même ayant eut d’expérience dans la conduite d’un pays ou d’une collectivité.
Ce serait inévitablement laisser le pouvoir au fonctionnement en place, c'est-à-dire aux hauts fonctionnaires d’Etat qui n’ont pour seule mission de continuer à gérer sans rien changer au gré de majorités instables.
François Fillon n’est pas le candidat que je soutien par passion comme je l’ai fait pour Nicolas Sarkozy en 2007. Moi qui m’attache à ne rien devoir personnellement aux collectivités dont je participe à la gestion, dont mes mandats me coûtent plus qu’ils ne me rapportent, j’ai été troublé par le comportement de François Fillon, mais je devais être comme beaucoup à vouloir voir en lui un saint alors qu’il n’est qu’un homme.
Par raison, par expérience de la vie politique locale, parce que je sais que réformer à quel niveau que ce soit est difficile, que d’abattre les intérêts particulier au profit de l’intérêt général est une tâche harassante, seul à la fin le résultat compte et  je ne veux pas en 2022 retrouver mon pays comme le laisse François Hollande en 2017.

Alors oui je voterai François Fillon au premier tour de l’élection présidentielle prochaine et j’appelle tous ceux et celles qui me font confiance et qui approuvent mes actions dans la vie politique à me suivre et faire de même.

dimanche 26 mars 2017

L'homme politique honnête est un emmerdeur!

Dans un contexte où l’homme politique est conspué je voudrais témoigner combien il est difficile d’être intègre et honnête pour celui qui exerce le pouvoir au nom de ceux qui lui ont confié dans le souci de l’intérêt général.
Et l’échelon de l’exercice du pouvoir va souvent avec l’échelle des tentations.

-Il est très dur de refuser soi-même et de se battre contre les collègues qui acceptent de plus ou moins gros cadeaux liés à leur fonction, place de spectacle ou de match, voyages etc…vous passez pour un emmerdeur.
-Il est très dur de se battre contre des élus usant à titre personnel d’abus que peuvent leur octroyer leur fonction, vous passez pour un emmerdeur.
-Il est très dur de refuser à des concitoyens quelques « dérogations » au règlement, par souci d’équité entre tous, vous passez pour un emmerdeur.
-il est très dur de s’opposer à de petits « arrangements » entre organisations publiques ou collectivités, vous passez pour un emmerdeur
-Il est très dur de refuser à une entreprise locale un marché parce que légalement il ne rentre pas dans les clauses du marché, vous passez pour un emmerdeur
-Il est très dur de changer des habitudes de prédécesseurs élus peu regardant sur certaines pratiques, on vous répond que c’était mieux avant, vous passez pour un emmerdeur
-Il est très dur d’abattre des « chapelles » constituées dans les services pour décloisonner les décisions, vous passez pour un emmerdeur
-Il est très dur lorsqu’on exerce une activité de faire respecter ses engagements professionnels et les horaires qui vont avec dans un monde politique constitué de 90% de retraités ayant commencé leurs activités politiques à la fin de leur carrière professionnelle, vous passez pour un emmerdeur.
-Il est très dur de changer les habitudes des fonctionnaires très souvent compétents avec qui vous travaillez, parce qu’on « a toujours fait comme ça » vous passez pour un emmerdeur
-Il est très dur de faire respecter les lois et règlements pour la plupart dont vous n’êtes pas à l’origine, pour être légaliste vous passez pour un emmerdeur.
-Il est très dur de faire comprendre aux citoyens que les indemnités que vous touchez sont une compensation du salaire que vous perdez à moins exercer votre travail, vous passez pour un voleur.
-Il est très dur de se battre pour faire avancer des dossiers dont personne ne voit son intérêt particulier au-delà de l’intérêt général, vous passez pour un emmerdeur.
-Il est très dur de faire des choix budgétaires dans des conditions de restriction où chacun veut défendre son intérêt particulier, vous passez pour un emmerdeur.
-il est très dur….

Et les Français ont horreur des emmerdeurs, ils veulent des hommes politiques honnêtes et intègres à condition d’obtenir en contrepartie de leur vote un quelconque avantage particulier plus ou moins important en fonction de leur besoin et condition sociale, surtout qu’on dise oui à tout, même au prix de quelques petits arrangements.  Ils sous-estiment les batailles internes parfois difficiles pour exercer une fonction honnête et intègre. Donc si vous voulez réussir en politique vous reprenez les points ci-dessus à l’envers et vous aurez toutes les voix de vos électeurs et l’admiration de ceux qui vous entourent, quitte à s’asseoir sur l’honnêteté et l’intégrité…

C’est du vécu par de multiples exemples concrets et rien que d’en parler vous passez pour un emmerdeur. 

dimanche 19 mars 2017

Mon discours à l'occasion de la commémoration du 19 mars

Mesdames, messieurs,
Nous célébrons aujourd’hui le 55e anniversaire des accords d’Evian qui signés le 18 mars 1962 prenaient effet par un cessez-le feu officiel le 19 mars.
Certains d’entre vous y étaient et en gardent une cicatrice plus ou moins douloureuse, c’est pour cela que nous sommes là aujourd’hui, pour tenter de se souvenir et peut être continuer à faire le deuil de ces souffrances.
Mais beaucoup d’entre nous n’y étaient pas et ont une vague connaissance de ce conflit devenu depuis une guerre, le programme scolaire ne faisant qu’une petite place à cet épisode de notre histoire.
Histoire d’autant plus controversée que cette date choisie par un gouvernement s’y est vue opposer une autre date officielle,  le 5 décembre, par un autre gouvernement. Il est clair que la politique des partis l’a emporté sur la réalité de l’histoire puisque bien que signés ces accords n’ont pas mis fin à la guerre, des combats ont continué durant de longs mois encore sans que jamais réellement une date de fin ne soit constatée unanimement.
Le 3 juillet 1962 l’Algérie proclamait son indépendance officiellement sans doute à ce moment là on aurait pu dire que la guerre devenait une affaire factieuse mais non revendiquée par des Etats puisqu’aucun des deux concernés officiellement n’engageait des troupes d’armée régulière et se contentaient du maintient de l’ordre.
Quoiqu’il en soit à St Pourçain et sans doute nulle part ailleurs nous respectons les idées et convictions de chacun puisque nous célébrons le 19 mars, le 5 décembre et à la demande des anciens combattants de ces évènements nous avons rajouté une commémoration fin septembre de chaque année en souvenir des morts de l’Allier tombés lors des combats, avec l’ampleur que nous lui connaissons.
Personne donc ne pourra taxer la municipalité de parti pris, même si le pouvoir municipal tient à rester maître de la tenue de ces cérémonies par son pouvoir régalien, un courrier récent a été adressé au président du comité d’entente des anciens combattants à cet effet après concertations.
Il faut laisser l’histoire s’écrire par des historiens et tous ceux qui veulent bien s’intéresser au souvenir, en gardant le détachement nécessaire à l’apaisement des consciences.
La rancœur, le parti pris, le communautarisme ne servent qu’à aviver des conflits dont l’actualité nous sert chaque jour ses exactions, ses drames et une folie meurtrière dictée par un sectarisme exacerbé.
Que les commémorations quelles qu’elles soient servent à démontrer par l’expérience et le souvenir qu’aucune guerre, aucun conflit ne fait avancer les civilisations. Elles ne servent qu’à meurtrir ceux prit en otage qui ne cherchent que la paix et la quiétude dans l’immense tâche du progrès social.
Nos convictions ne doivent servir qu’à donner à notre pays une amélioration de ses conditions économiques sans prendre en otage la paix, gardons la maturité pour choisir la meilleure voie qui laisse de côté les extrêmes en tous genre.
La république permet à chacun d’exprimer des idées, que le souvenir des blessures des conflits passés subis par notre pays restent le prétexte de l’essentiel, la cohésion, l’unité nationale et la volonté de construire un monde meilleur pour nos concitoyens et nos enfants.


Je vous remercie.