samedi 27 mai 2017

Mon discours à l'occasion de la journée nationale de la Résistance


Nous commémorons ce jour la journée nationale de la résistance. Cette date n’est pas choisie au hasard puisque c’est celle anniversaire de la première réunion du Conseil National de la Résistance le 27 mai 1943 rue du Four en plein Paris occupé par l’Allemagne nazie.
Cette résistance s’organisait alors autour de Jean Moulin par la volonté du Général De Gaulle qui depuis Londres mettait tout en œuvre pour constituer des réseaux sur le sol de France tout comme de convaincre les alliés de la France Libre de préparer la guerre à l’envahisseur.
Le Conseil National de la Résistance devenait prêt alors à unir et coordonner les différents mouvements sous un même commandement afin que sans relâche l’ennemi soit contraint de modifier ses plans les plus odieux.
On sait tous ceux qui ont péri par cet engagement dans l’ombre, et le premier d’entre eux Jean Moulin, souvent pris sur le fait et parfois malheureusement dénoncés par des collaborateurs des Allemands poussant jusqu’à l’extrême une France divisée et fracturée.
Une fois la France libérée par la ténacité du Général De Gaulle et de ses compagnons, le CNR ont le sait posa les prémices du modèle social que nous connaissons.
Aujourd’hui dans une France heureusement en paix grâce à 60 ans de cohésion européenne, nous devons nous souvenir des valeurs de la Résistance afin que chaque jour nous ayons conscience de l’effort indispensable à notre nation.
Le courage, la défense de la République, la justice sociale et le respect d’autrui doivent être autant de drapeaux que nous devons porter, protéger et faire croitre même dans un débat politique et public nécessaire à notre système démocratique.
Les idées extrêmes d’où qu’elles viennent et quelles que soient leurs motivations ne doivent jamais prendre la place du débat libre et de la protection de nos libertés.
Chaque jour nous devons résister afin que la moindre entorse aux valeurs pour lesquelles des hommes sont tombés sous les balles ne salisse leur mémoire et n’aient pas été des héros pour rien.
Il ne reste malheureusement que très peu de résistants pour témoigner ;  aussi que les associations d’anciens combattants, le souvenir français et tous ceux de bonne volonté s’unissent comme l’ont fait les résistants de 1943, au-delà des clivages y comprit politiques qui deviennent si futiles et à contresens de cette volonté d’union que voulaient ceux pour qui nous sommes réunis ici ce soir en leur mémoire.
Pour que ces jours de mémoires gardent leur solennité et leur crédibilité aux yeux des générations futures, tous ensemble démontrons l’unité nationale dont nous avons tant besoin.

Vive la République, Vive la France. 

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