Dimanche dernier a donc eu lieu le dernier round des
élections générales en France, les plus importantes débutée par celle du
président de la république suivie des législatives.
On sait ce qu’il en advient, un président élu par un
formidable alignement des planètes en sa faveur mais sans doute le plus mal élu
de la Ve république par une forte abstention et une assemblée nationale avec
une majorité de députés à la main du président, n’ayant pour la plupart même
pas été élu dans le moindre conseil municipal tout comme leur mentor le
président lui-même.
Ce groupe de députés eux aussi élus avec la plus forte
abstention qu’aient connue ces élections seront donc aux ordres d’une poignée
d’énarques au plus haut niveau de l’Etat.
On a dit que Macron n’aurait pas de majorité et ce serait
la quatrième république, moi je pense plutôt que ce sera la deuxième et son évolution
vers l’empire sous Napoléon Bonaparte, d’ailleurs l’accession au pouvoir de
tout ce groupe partage beaucoup de similitudes avec cette période historique de
notre pays, on sait comment cela s’est terminé après l’effervescence du début.
Rien n’entrave la progression d’Emmanuel Bonaparte, il
arrive même à faire élire ou disposer à bonnes places de ses amis, pourtant
atteints par des affaires de moralité qui a pourtant été son cheval de
bataille.
Il entraine dans son sillage tous ceux et celles qui en
mal d’exercice du pouvoir sont prêts à brader toutes convictions pour une
assiette de lentille, une place d’honneur ou un simple pincement de l’oreille.
La vague Macron a presque tout emporté balayant des
députés ayant pourtant bien travaillé sans avoir pour autant accumulé des
mandats successifs hors normes.
Dans le département ce sont deux députés sur trois dans
la mouvance de Macron qui ont été élues, laissant sur le tapis la troisième au
profit d’un candidat communiste, décevant au passage quelques édiles qui
auraient bien vu avec cette élection manquée leur revenir quelques places,
hochets ou influences pour rester ou revenir au-devant de la scène. Mais le
Bourbonnais sans doute plus que les autres garde ses traditions bien ancrées et
surtout ne croit pas aux mirages, mais davantage aux réalités bien connues,
bien palpables ayant fait leur preuve.
Derrière cette agitation, ces feux d’artifices, ces fêtes
royales il reste donc sur l’échiquier politique une gauche anéantie et une
droite affaiblie. Je fais partie de ces élus de droite fidèles à mes
convictions de ce que représente la droite républicaine, qui n’a pas peur de
cette traversée du désert et qui reste convaincu qu’après un temps en viendra
un autre. Je ne fais aucunement allusion à un quelconque calcul politique, mais
bien davantage je mise sur une clarification de son paysage,
qui ne croit pas au ni droite ni gauche car quelle que soit l’histoire de notre
pays et des autres démocraties, il y a toujours eut affrontement des idées
politiques, c’est la base même de la démocratie, Macron voudrait nous faire
croire au parti unique mais il n’y a que dans les dictatures que ce système a
existé. Peut-être que les curseurs vont bouger, les étalons se repositionner,
mais il reviendra très vite un système bipolaire ou les forces de progrès
social voudront affronter les forces du libéralisme et réciproquement.
Laissons passer tout ce brouhaha et recomposons une droite
forte capable de proposer demain des idées neuves basées sur la liberté
d’entreprendre, la réduction de l’Etat omnipotent et la mise en valeur du
travail, du mérite et de l’effort récompensé.
Mon action au sein du conseil régional avec la confiance
de Laurent Wauquiez me permet d’agir dans une majorité avec laquelle nous
prouvons et prouverons plus encore que l’allègement des procédures, la
réduction du fonctionnement permet d’investir davantage et de créer des
emplois.
La réussite sociale passe par le plein emploi et la
majorité du conseil régional Auvergne-Rhône-Alpes s’y emploi chaque jour avec
force et détermination.
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