Tout comme Emmanuel Macron n’est pas mon président
Pauline Rivière si elle est élu ne sera pas ma députée. Elle sera celle des
électeurs de cette circonscription avec la légitimité des urnes indiscutable
mais je ne me reconnais pas dans des femmes ou des hommes politiques sans convictions
politiques claires. Ainsi donc je soutenais Pierre-André Périssol, pour moi la
campagne électorale s’arrête là et je continue à aider indirectement Emilie Bonnivard
qui sera au deuxième tour de la 3e circonscription de Savoie par mon
action au conseil régional le temps de sa campagne.
J’espère pour ma circonscription un député proche du
terrain, soucieux de l’extrême nécessité d’un monde rural vivant et convaincu
que l’agriculture soit la première force économique de notre département, aux
électeurs de faire le bon choix.
Nous risquons donc d’avoir dimanche prochain une
assemblée nationale « petits pois » avec des députés aux ordres, ceux
qui seront donnés par les énarques toujours et bien en place en ayant tous
signé une charte les engageant à la solidarité de groupe, cela veut dire en
plus clair une assemblée godillots.
Et bien entendu nous aurons un contre pouvoir dans la rue
et une presse qui fera du Macron bashing d’ici deux ans. Sans compter que sur
plus de 400 députés il sera impossible de faire respecter une discipline de
groupe, des personnalités voudront émerger et des courants se feront en son
sein.
Emmanuel Macron fustige les vieux partis, mais s’est
dépêché d’en créer un à ses ordres avec toutes les affres que peut connaître son
fonctionnement, les courants, les personnalités, les rivalités, les prises de
pouvoir, les affaires, les petits interets mesquins et les grandes divisions de
pensées.
Je reste avec mes convictions de droite, même si c’est
moins à la mode, ce n’est pas la girouette qui tourne mais le vent, je suis
persuadé que très vite un clivage droite-gauche reviendra, c’est le
fonctionnement même de la 5e république et tant qu’elle restera en
vigueur les nuages comme écran de fumée passeront mais le libéralisme
affrontera toujours le progrès social sans tomber pour autant dans la lutte des
classes.
A la grande différence de 2012 où je cherche toujours des
électeurs ayant voté Hollande, je connais bon nombres de ceux qui ont voté pour
Macron et ses petits pois, ce sera donc facile de leur demander des comptes en
temps voulu.
Mais la droite a besoin d’un fort renouvellement, les
électeurs ont très bien montré leur volonté, je l’ai beaucoup écouté aussi au
cours de cette campagne et il faut donc trouver de nouvelles forces vives dans
les acteurs de terrain qui jusqu’alors ne se sont pas découverts, une nouvelle
génération de trentenaires serait la bienvenue.
Le non cumul des mandats dans le temps que j’appelle de
mes vœux jouera son affaire pour ne plus avoir à l’avenir des vieux routiers de
la politique dont c’est le seul métier.
Nous avons très bien vu avec ces élections que le « dégagisme »
devenait un sport national et si les vieux candidats potentiels n’ont pas la
sagesse de s’enlever du chemin, les électeurs le font pour eux.
Je me souviens très bien que ceux atteints par la limite
d’âge aujourd’hui n’avaient pas de mots assez forts pour faire comprendre à
leurs ainés qu’il fallait leur laisser la place et qu’au grand jamais ils ne
feraient pareil forts de cette expérience.
L’histoire est un éternel recommencement…..
J'ai souvent partagé vos idées sur le présent blog. Toutefois la façon méprisante dont vous traitez une assemblée de "godillots" qui ont été choisis démocratiquement par une majorité d'électeurs me laisse quelque peu pantois.
RépondreSupprimerJean-Claude