Je ne suis pas sur que le temps de grâce dure cent jours
pour le nouveau président, comme c’est souvent l’habitude après cette élection
en France.
En effet le contexte européen va considérablement gêner les
promesses du candidat socialiste, avec notamment la Grèce qui ne s’en sort plus
de cette crise qui la ronge et renforçant au passage Angela Merkel dans sa
position de ne pas déroger au traité européen signé en janvier dernier par 25
des 27 pays européens.
Alors que François Hollande est élu seulement depuis 48
heures, les éditorialistes et journalistes commencent déjà à douter de la
faisabilité du programme électoral et redoutent qu’une majorité de gauche ne
puisse atteindre l’assemblée nationale.
Des sondages expriment à plus de 60% l’opinion des français
ne croyant pas à la possibilité au nouveau président de changer les choses.
Des proches du président disent que toutes les réformes de
Nicolas Sarkozy ne sont pas toutes à abroger et que la plupart sont à garder.
Jamais dans l’histoire de la 5e république au
lendemain d’une victoire, tant de voix se sont exprimées sur l’infaisabilité d’une
politique qui n’est même pas encore entrée en action, alors que le candidat a
été élu dessus.
Le président n’est même pas encore entré en fonction, que
les journalistes (C dans l’air sur France 5, les Grandes Gueules sur RMC, …) ne
croient pas à l’application de sa politique.
D'autant plus que François Hollande a été élu avec une très courte majorité, 51,6% des suffrages exprimés, mais moins de 49% des votes si on rajoute les blancs et nuls...
D'autant plus que François Hollande a été élu avec une très courte majorité, 51,6% des suffrages exprimés, mais moins de 49% des votes si on rajoute les blancs et nuls...
Je crois bien que tous ceux qui ont misé sur François
Hollande risquent d’avoir une déception à la hauteur de l’espoir. Car je pense
que François Hollande au nom de l’intérêt général privilégiera d’abord le
redressement de la France.
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