mardi 8 mai 2012

48h après...


Je ne suis pas sur que le temps de grâce dure cent jours pour le nouveau président, comme c’est souvent l’habitude après cette élection en France.
En effet le contexte européen va considérablement gêner les promesses du candidat socialiste, avec notamment la Grèce qui ne s’en sort plus de cette crise qui la ronge et renforçant au passage Angela Merkel dans sa position de ne pas déroger au traité européen signé en janvier dernier par 25 des 27 pays européens.
Alors que François Hollande est élu seulement depuis 48 heures, les éditorialistes et journalistes commencent déjà à douter de la faisabilité du programme électoral et redoutent qu’une majorité de gauche ne puisse atteindre l’assemblée nationale.
Des sondages expriment à plus de 60% l’opinion des français ne croyant pas à la possibilité au nouveau président de changer les choses.
Des proches du président disent que toutes les réformes de Nicolas Sarkozy ne sont pas toutes à abroger et que la plupart sont à garder.
Jamais dans l’histoire de la 5e république au lendemain d’une victoire, tant de voix se sont exprimées sur l’infaisabilité d’une politique qui n’est même pas encore entrée en action, alors que le candidat a été élu dessus.
Le président n’est même pas encore entré en fonction, que les journalistes (C dans l’air sur France 5, les Grandes Gueules sur RMC, …) ne croient pas à l’application de sa politique.
D'autant plus que François Hollande a été élu avec une très courte majorité, 51,6% des suffrages exprimés, mais moins de 49% des votes si on rajoute les blancs et nuls...
Je crois bien que tous ceux qui ont misé sur François Hollande risquent d’avoir une déception à la hauteur de l’espoir. Car je pense que François Hollande au nom de l’intérêt général privilégiera d’abord le redressement de la France.

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