Après une campagne en vient une autre… Celle des
présidentielles à peine terminée que celle des législatives commence afin de
donner une nouvelle majorité au parlement.
Evidemment le nouveau président élu souhaite une majorité
acquise à sa cause afin de mettre en œuvre son programme présidentiel.
Cependant la démocratie pourrait bien lui jouer des tours. En
effet rien ne dit que les français qui semblent avoir plus rejeté Nicolas
Sarkozy que sa politique, ne confirme pas le 17 juin une majorité de droite
afin de continuer le redressement de la France.
De grandes voix s’élèvent contre la cohabitation, surtout à
gauche, c’est oublier un peu vite que Lionel Jospin s’en est bien accommodé durant
5 ans et a malheureusement réussi à mettre en place un certain nombre de
mesures néfastes à notre économie, comme les 35h par exemple, mais nullement gêné
par Jacques Chirac alors.
La stabilité est sans doute ce qu’il faut privilégier plus
que jamais, et voir François Fillon continuer son travail ne me déplairait pas.
Certes la gauche si elle gagne ces nouvelles élections aura
désormais tous les pouvoirs, mais au moins si cela ne fonctionne pas, le
coupable sera vite trouvé.
Ce qui est tout de même surprenant c’est que la gauche
dispose de tous les pouvoirs avec une majorité de français votant à droite en France
si on comptabilise les voix du centre à l’extrême droite.
Et c’est sans doute là que sera le plus gros bouleversement.
Je connais énormément de gens de droite, et ayant voté pour Sarkozy qui
voteront cette fois directement front national par rejet de la gauche et afin
de favoriser un grand changement.
Mais le vote des députés c’est avant tout un vote d’hommes
plus ou moins connus localement. Et sur notre circonscription nous pouvons
facilement les nommer. Il y a les très connus comme Périssol/Coulon ou
Lacarin/Cabane, ceux un peu moins comme Chambefort/Cadoret et les inconnus
souvent représentants des petits partis.
Le vote doit sans nul doute aller vers les plus
expérimentés, ceux les plus connus, ceux ayant prouvé leur action au niveau
local et en même temps étant capable d’ouvrir des portes à Paris.
Evitons les inconnus, ceux qui une fois élus ne bougent plus
de leur bureau local ou ceux qui ne représentent qu’un parti.
Le député doit être le mélange d’une réussite de
développement local, d’une forte implantation au milieu des bassins de la circonscription
représentants le plus d’électeurs, d’une
expérience de grandes responsabilités à Paris afin d’utiliser un carnet d’adresses,
des réseaux ou des amitiés et d’un attachement à un parti clairement identifié
pesant sur la vie nationale.
Lorsque tous ces critères sont réunis c’est alors celle ou
celui pour lequel il faut voter.
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