Le temps semble déréglé mais ce n’est pas la première fois
et ce ne sera sans doute pas la dernière.
Beaucoup, mais pas tous, de scientifiques affirment que c’est
à cause du réchauffement climatique et de la fonte des glaces. Une chose est
sure c’est qu’approcher les gelées au mois de mai de mémoire d’homme cela a
rarement été vu. Mais peu importe d’ailleurs ce temps, ses caprices ou plus
exactement ces cycles qui dépassent de beaucoup l’échelle humaine sur notre
planète, ce qui est important c’est que l’homme sache s’adapter. Et c’est là qu’il
pèche car à part rouspéter contre cette vilaine météo c’est sous la contrainte
qu’il n’accepte pas de modifier son comportement.
Et il pourrait très bien comprendre que si le climat se
modifie et devient de plus en plus chaotique pour ne pas dire violent dans ses
réactions, il faille tirer le meilleur parti de ce changement et se prémunir
contre ces soubresauts. Ainsi l’eau ne manque pas cette année, voir présente
une abondance extraordinaire. Ne serait-il pas intelligent de constituer des
réserves pour les périodes à venir qui seront davantage sèche ? Créer des
barrages, des réserves, toute forme qui permette de stocker l’eau sous ou sur
terre afin de s’en servir pour l’utilisation humaine. Les pouvoirs publics
incitent toutes les constructions importantes à stocker l’eau de pluie pour un
usage domestique ou les espaces verts. Ces mêmes pouvoirs publics autorisent le
stockage de l’eau en montagne pour les canons à neige des pistes de ski en
hiver. Par contre ils n’incitent pas, ils ne conseillent pas, ils n’autorisent
pas la constitution de réserves pour l’agriculture. Stocker de l’eau de pluie
pour les WC, les espaces verts, ou le ski c’est vital et primordial, mais pour
se nourrir par le biais de ces vilains agriculteurs pollueurs et consommateurs
de subventions c’est impensable !
C’est dommage qu’il faille souhaiter une famine par cause de
sécheresse pour se rendre compte que notre nourriture dépend pour beaucoup de l’approvisionnement
des cultures en eau, le jardinier l’a bien comprit lui qui stocke son eau pour
son potager, qui arrose dix fois plus qu’un agriculteur à surface équivalente
et qui n’oublie pas d’employer les pesticides quand il voit une vilaine bête
sur une feuille de ses précieux légumes.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire