mardi 28 mai 2013

Que d'eau!


Le temps semble déréglé mais ce n’est pas la première fois et ce ne sera sans doute pas la dernière.
Beaucoup, mais pas tous, de scientifiques affirment que c’est à cause du réchauffement climatique et de la fonte des glaces. Une chose est sure c’est qu’approcher les gelées au mois de mai de mémoire d’homme cela a rarement été vu. Mais peu importe d’ailleurs ce temps, ses caprices ou plus exactement ces cycles qui dépassent de beaucoup l’échelle humaine sur notre planète, ce qui est important c’est que l’homme sache s’adapter. Et c’est là qu’il pèche car à part rouspéter contre cette vilaine météo c’est sous la contrainte qu’il n’accepte pas de modifier son comportement.
Et il pourrait très bien comprendre que si le climat se modifie et devient de plus en plus chaotique pour ne pas dire violent dans ses réactions, il faille tirer le meilleur parti de ce changement et se prémunir contre ces soubresauts. Ainsi l’eau ne manque pas cette année, voir présente une abondance extraordinaire. Ne serait-il pas intelligent de constituer des réserves pour les périodes à venir qui seront davantage sèche ? Créer des barrages, des réserves, toute forme qui permette de stocker l’eau sous ou sur terre afin de s’en servir pour l’utilisation humaine. Les pouvoirs publics incitent toutes les constructions importantes à stocker l’eau de pluie pour un usage domestique ou les espaces verts. Ces mêmes pouvoirs publics autorisent le stockage de l’eau en montagne pour les canons à neige des pistes de ski en hiver. Par contre ils n’incitent pas, ils ne conseillent pas, ils n’autorisent pas la constitution de réserves pour l’agriculture. Stocker de l’eau de pluie pour les WC, les espaces verts, ou le ski c’est vital et primordial, mais pour se nourrir par le biais de ces vilains agriculteurs pollueurs et consommateurs de subventions c’est impensable !
C’est dommage qu’il faille souhaiter une famine par cause de sécheresse pour se rendre compte que notre nourriture dépend pour beaucoup de l’approvisionnement des cultures en eau, le jardinier l’a bien comprit lui qui stocke son eau pour son potager, qui arrose dix fois plus qu’un agriculteur à surface équivalente et qui n’oublie pas d’employer les pesticides quand il voit une vilaine bête sur une feuille de ses précieux légumes.

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