Un bel article dans le journal de La Montagne de vendredi 10
mai ainsi que de nombreuses annonces de presse font état de l’interdiction de
trois molécules contenues dans des insecticides qu’on appelle les
néonicotinoïdes. Outre le fait que les articles ne font aucune référence à des
recherches scientifiques, ils font une fois de plus passer les agriculteurs
pour des pollueurs irresponsables.
Les apiculteurs dont on ne cessera de louer les bienfaits de leur travail, font partie malheureusement d’une corporation dans laquelle peu de professionnels existent mais rassemblent une grande quantité de détenteurs de ruches qui se disent apiculteurs. J’ai eu l’occasion dans mon métier de semencier de travailler avec de vrais apiculteurs dont j’ai loué les ruches et qui ne participent pas du tout à la volonté de diaboliser l’agriculture conventionnelle, mais qui mettent en exergue la difficulté d’être un éleveur d’abeilles comme on peut l’être pour des ovins, des bovins ou des chevaux et de la nécessité d’un réel professionnalisme. Ces mêmes apiculteurs savaient très bien que j’employais ces insecticides sans que cela gêne notre collaboration. Trop de propriétaires de ruches le font en amateur avec peu de connaissance du métier, laissant les abeilles à souvent un triste sort durant l’hiver et ne se souciant peu de leur santé, de leurs maladies et de leur nourriture.
Les apiculteurs dont on ne cessera de louer les bienfaits de leur travail, font partie malheureusement d’une corporation dans laquelle peu de professionnels existent mais rassemblent une grande quantité de détenteurs de ruches qui se disent apiculteurs. J’ai eu l’occasion dans mon métier de semencier de travailler avec de vrais apiculteurs dont j’ai loué les ruches et qui ne participent pas du tout à la volonté de diaboliser l’agriculture conventionnelle, mais qui mettent en exergue la difficulté d’être un éleveur d’abeilles comme on peut l’être pour des ovins, des bovins ou des chevaux et de la nécessité d’un réel professionnalisme. Ces mêmes apiculteurs savaient très bien que j’employais ces insecticides sans que cela gêne notre collaboration. Trop de propriétaires de ruches le font en amateur avec peu de connaissance du métier, laissant les abeilles à souvent un triste sort durant l’hiver et ne se souciant peu de leur santé, de leurs maladies et de leur nourriture.
Et ce sont ces très nombreux apiculteurs du dimanche qui
conspuent les agriculteurs pour leur emploi de ces insecticides rejetant sur
eux le mal être de leurs abeilles dont pourtant ils sont responsables. De très
nombreuses études démontrent que la mortalité des abeilles est due à un très
grand nombre de facteurs, et que les insecticides en sont un, mais un seul
parmi tant d’autres qui pourraient êtres maîtrisés par ces éleveurs du
dimanche. Et l’emploi de ces insecticides sur les semences enrobés sont la
façon la moins mauvaise de gérer les prédateurs des cultures en gênant le moins
possible des abeilles. Avec cette interdiction de ces insecticides qui le sont
uniquement en enrobage de semence les agriculteurs devront revenir à l’emploi d’insecticides
par voie de pulvérisation beaucoup plus dangereux pour les abeilles et pour les
hommes, mais qui restent autorisés…
Et puis rappelons tout de même que ces matières actives
interdites sur des insecticides de semences enfouies sous terre, restent autorisées
pour les insecticides des chiens et chats, toutes les désinsectisations de locaux
(bombes aérosols…) ou d’autres usages réservés aux particuliers qui l’emploient
à des doses bien supérieures à tout usage prescrit.
De nombreuses cultures risquent d’être en péril en 2014 et
peu de gens feront le rapprochement entre les productions qui ne cessent de
diminuer pour cause de destruction par les prédateurs et les cours des matières
premières pour cause de rareté.
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