Les Français se sont mobilisés dimanche dernier pour les
élections législatives, la participation record rivalise avec celle de 1981.
La situation de notre pays a donc réussi à faire
retourner aux urnes près de 30% d’électeurs n’ayant plus voté depuis 2017 et
tant mieux !
Mais alors que les Français ont voté pour exprimer une forte
colère par les urnes, les responsables des partis, plutôt que d’entendre et de
répondre sur le fond avec le combat de programmes contre programmes, préfèrent
jouer au tripatouillage électoral, au barrage républicain ou au barrage du
barrage, au désistement, à l’appel à voter qui ne fait que prendre les
électeurs pour des imbéciles et faire retourner les 30% d’abstentionistes dans
leur mutisme. Tous ces apparatchiks
risquent de ne pas être déçus dimanche prochain de leur surdité. Je ne fais
pas partie des petits entendements d’arrière-boutique, de calculs sur l’avenir
que le présent dément à chaque fois, à vouloir museler, canaliser l’électeur en
colère, l’élection d’après est encore plus violente ou se termine dans la rue.
Mais si dimanche prochain aucune majorité ne se dégage
quel gouvernement aurons-nous pour diriger la France ? Allons-nous
continuer le cirque à l’Assemblée Nationale que nous connaissons depuis 1 ans
pendant encore 1,2 ou 3 ans ?
Pour ma part je ne me vois pas voter ni pour Yannick
Monnet, ni pour Anne-Marie Thès.
Le candidat du PCF a voulu faire une alliance en 2022 au
sein de la NUPES avec un attelage politique composé notamment d’une extrême
gauche qui s’est révélée antisémite, bafouant les règles de la démocratie, n’ayant
aucune tenue à l’Assemblée Nationale et associé aux écologistes qui soutiennent
« les soulèvements de la terre » et tout un tas d’ONG écoterroristes
ayant le souhait de détruire notre système agricole. Fort de cette expérience
malheureuse il renouvelle sa candidature en 2024 au sein du Nouveau Front
Populaire présentant ailleurs en France des candidats fichés S ou voulant
« casser du flic », des candidats antisémites déclarés ouvertement et
il pourrait participer lundi à une majorité ayant pour premier ministre
Mélenchon, il faut avoir le courage de ses alliances, la bonhomie ne fait pas
tout. Tout cela je ne peux l’admettre et je ne suis pas le seul, c’est
d’ailleurs pour cette raison que son chef Fabien Roussel a été battu dès le
premier tour, dans une circonscription à gauche depuis 1967.
Son indépendance ou celle de son parti aurait sans doute
permis ma voix.
Je ne voterai pas pour Anne-Marie Thès, elle représente
un parti ou figure encore des membres séditieux, qui défend un programme
inapplicable et puis tout simplement je ne la connais pas et je ne vote pas
pour un hypothétique premier ministre mais pour un ou une députée.
Mais je n’oublie pas non plus qu’en 2015 et en 2021
toute la gauche, y compris la plus modérée, à l’occasion de la campagne
électorale des Régionales nous traitait « d’ultra droite » et de
fascistes autour de Laurent Wauquiez.
Depuis nous avons vu où se situe le fascisme et
l’antisémitisme, notre majorité régionale a conforté son poids politique en
2021 en faisant reculer et l’extrême droite et l’extrême gauche, outre
le fait que peu doutent désormais de la politique bénéfique sur notre Région de
la présidence de Laurent Wauquiez et sa majorité à laquelle j’appartiens. C’est
la démonstration qu’une vraie politique de droite républicaine est possible et
qu’elle fait reculer les extrêmes !
L’extrême gauche à vouloir cataloguer d’extrême droite
tout ce qui est à droite, Parti Socialiste compris, ne peut venir nous donner
des leçons de morale politique.
J’incite donc les électeurs à venir encore plus
nombreux dimanche prochain, les abstentionistes d’avant 2024 à continuer de
se mobiliser et nous montrer quelle majorité ils veulent, ils ont raison de
se mobiliser !
Pour ma part en tant qu’élu local je travaillerai aussi
bien avec Yannick Monnet qu’Anne-Marie Thès une fois que l’un ou l’autre sera
élu.
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