La réforme des collectivités locales dans l’Allier est morte née. La carte du redécoupage de l’intercommunalité dessinée par l’ancien préfet de l’Allier Pierre Monzani ne verra sans doute jamais le jour. En effet fort d’une circulaire et d’une loi l’ancien préfet avait pris son plus beau feutre et avait éliminé là, regroupé ailleurs, supprimé, modifié le contour des intercommunalités sans se soucier ni de l’avis des élus, ni du respect des bassins de vie, ni même de la particularité de certaines communauté de communes. Certes, certaines de ces collectivités ont peu de substances et leur création a plutôt pour origine soit de petits arrangements politiques, soit le remplissage du vide créée par des cartes remplies antérieurement. Une révision par ci par là aurait sans doute un sens, et se fera sans doute, mais au gré de la volonté des acteurs de terrain. La bronca des élus du département et le changement de majorité du sénat n’est pas étranger à ce revirement d’attitude. En ce qui concerne la position des élus, ceux de St Pourçain, Varennes et Lapalisse n’ont pas été pour rien dans cette évolution. Si la fusion semblait acquise lors du dévoilement de la carte, le travail mené par les trois collectivités a révélé rapidement des points d’achoppement de taille. La différence des compétences, des niveaux de budget et de leur conduite, et la gouvernance politique a eu raison très rapidement de ce projet d’envergure. J’ai fait partie dès le départ des très rares à s’être positionné résolument contre la fusion avec Lapalisse, et d’un travail avec Varennes sur le long terme avant une possible fusion dans un temps plus long non déterminé à ce jour. Je reste partisan d’un travail avec Varennes sur des points précis ne nécessitant pas d’échange de compétences et notamment sur le devenir de la base aérienne avec une transformation en gare TGV potentielle pour le département. Je suis tout autant partisan d’un renforcement de la communauté de communes de St Pourçain avec le rattachement de certaines communes faisant partie du bassin de vie. Certes le nouveau préfet n’a pas encore enterré le projet, mais il semble bien que les élus soient tous d’accords, quels que soient leur appartenance politique, sur un statu quo. La bataille a été rude et les pressions nombreuses, mais je suis convaincu que c’est la meilleure solution pour nos communautés de communes. Nous devons rester à une taille ou les élus devons être capable de connaitre nos concitoyens et près des problèmes qui les préoccupent. St Pourçain a encore beaucoup à faire, la tâche est immense, et les élus travaillent en collégialité dans un climat de confiance. Bernard Coulon a su écouter sa base et c’est tant mieux, l’avenir sera j’en suis sûr plus serein.
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