Nous allons au devant de désordres sociaux importants. Nous y allons pour des raisons structurelles, mais aussi pour des raisons conjoncturelles qui vont être le déclencheur dans les semaines à venir.
Les désordres structurels sont la mauvaise santé économique des états, leur endettement, et les disparités de rémunérations entre actifs. La Chine détient 60% de la dette américaine, les états du sud de l’Europe détiennent une dette pour certains pire que quelques pays africains sans ressources. La France n’est guère mieux lotie, et vie à crédits en état de surendettement. La disparité de rémunération entre ceux qui détiennent le pouvoir et ceux qui travaillent est trop criante. Je ne fais pas là la lutte des classes, et je ne défends pas le prolétariat. Je parle de la disparité entre les classes moyennes et les élites, car c’est la plus grande proportion de la population. Outre le scandale, l’affaire DSK a révélé qu’un homme se disant de gauche et défendant les valeurs sociales, dispose de plusieurs millions d’Euros en fortune personnelle, répartis entre biens immobiliers et liquidités, mais aussi un salaire et une retraite dépassant l’entendement, dans un rôle qui est d’administrer des cures d’austérités à des états et des personnes dont le salaire est jusqu’à mille fois inférieur.
Je veux aussi parler de ceux qui jouent avec l’argent des autres, avec les cours des céréales, et qui infligent la pauvreté à des populations qui meurent de faim, alors que leurs gains se comptent en millions d’Euros.
Ces désordres de fond ne pourront qu’éclater et l’écroulement du système va être provoqué par un événement conjoncturel qu’est la rarification des denrées alimentaires et donc de l’explosion de leur coût. Nous ne pouvons déjà à ce jour produire assez pour nourrir toute la population dans les conditions actuelles de production c’est à dire l’empêchement d’augmenter les rendements par les biotechnologies. Mais la sécheresse qui sévit sur une grande partie de l’Europe va rendre les céréales rares et chères, et je ne suis pas sur que comme d’habitude ce soit uniquement les pays du tiers monde qui jouent la variable d’ajustement. Oui nous risquons de manquer en France de produits alimentaires et qui dit manque dit hausse des prix et donc désordres sociaux pour des populations davantage préoccupées à consacrer leur budget au téléphone portable qu’au budget alimentation.
Les mouvements en Espagne et en Grèce, ne sont que les prémices d’un mouvement général qui remonte du sud vers le nord. Il nous faut nous remettre à compter, et à faire de l’économie. La priorité de nos gouvernants doit être de concilier économie et social, il faut refaire du Gaullisme en 2011.
Les désordres structurels sont la mauvaise santé économique des états, leur endettement, et les disparités de rémunérations entre actifs. La Chine détient 60% de la dette américaine, les états du sud de l’Europe détiennent une dette pour certains pire que quelques pays africains sans ressources. La France n’est guère mieux lotie, et vie à crédits en état de surendettement. La disparité de rémunération entre ceux qui détiennent le pouvoir et ceux qui travaillent est trop criante. Je ne fais pas là la lutte des classes, et je ne défends pas le prolétariat. Je parle de la disparité entre les classes moyennes et les élites, car c’est la plus grande proportion de la population. Outre le scandale, l’affaire DSK a révélé qu’un homme se disant de gauche et défendant les valeurs sociales, dispose de plusieurs millions d’Euros en fortune personnelle, répartis entre biens immobiliers et liquidités, mais aussi un salaire et une retraite dépassant l’entendement, dans un rôle qui est d’administrer des cures d’austérités à des états et des personnes dont le salaire est jusqu’à mille fois inférieur.
Je veux aussi parler de ceux qui jouent avec l’argent des autres, avec les cours des céréales, et qui infligent la pauvreté à des populations qui meurent de faim, alors que leurs gains se comptent en millions d’Euros.
Ces désordres de fond ne pourront qu’éclater et l’écroulement du système va être provoqué par un événement conjoncturel qu’est la rarification des denrées alimentaires et donc de l’explosion de leur coût. Nous ne pouvons déjà à ce jour produire assez pour nourrir toute la population dans les conditions actuelles de production c’est à dire l’empêchement d’augmenter les rendements par les biotechnologies. Mais la sécheresse qui sévit sur une grande partie de l’Europe va rendre les céréales rares et chères, et je ne suis pas sur que comme d’habitude ce soit uniquement les pays du tiers monde qui jouent la variable d’ajustement. Oui nous risquons de manquer en France de produits alimentaires et qui dit manque dit hausse des prix et donc désordres sociaux pour des populations davantage préoccupées à consacrer leur budget au téléphone portable qu’au budget alimentation.
Les mouvements en Espagne et en Grèce, ne sont que les prémices d’un mouvement général qui remonte du sud vers le nord. Il nous faut nous remettre à compter, et à faire de l’économie. La priorité de nos gouvernants doit être de concilier économie et social, il faut refaire du Gaullisme en 2011.
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