jeudi 4 mars 2021

La CGT et la mairie de St Pourçain.

 


Je ne me suis que peu exprimé directement sur l’affaire qui oppose la CGT à la mairie dans un souci de calme. Je vais donc donner ma version en attendant un article beaucoup plus large sur le syndicalisme à St Pourçain en général qui viendra plus tard, impliquant à ce jour des gens dont certains sous le coup de procédures judiciaires.  

La CGT occupe un local rue des Echevins depuis longtemps et mon prédécesseur a signé en 2010 une convention avec l’Union Locale (et non départementale) dont j’ignorais l’existence jusqu’à ce que la CGT nous la produise dans les pièces constituant le rapport au tribunal administratif, car elle n’a jamais voulu nous la fournir avant d’en arriver là, malgré notre demande. Nous avons demandé à la CGT de libérer les locaux par un courrier que j’ai signé en janvier dernier et il n’a jamais été mentionné une expulsion. En outre cette fameuse convention stipule 1 bureau et la réalité c’est que la CGT en occupe 3 de façon totalement irrégulière. Le conseil municipal a décidé de construire une bibliothèque dans ce bâtiment et cette volonté est connue depuis fort longtemps puisqu’elle a été engagée avant les élections municipales, au travers de réunions de commissions, de décisions du conseil municipal et a fait l’objet de nombreuses parutions lors de la campagne municipale. Le permis de construire a été délivré, les subventions accordées, les marchés notifiés aux entreprises tout a été fait dans les règles les plus strictes et transparentes avec la publicité qui s’impose et nous avons demandé aux entreprises de commencer les travaux de démolition jusqu’à ce que la CGT s’y oppose par la force bloquant même la totalité du bâtiment, ce qui pose des problèmes de sécurité notamment électriques vu la vétusté des réseaux et leurs interactions avec les autres bâtiments de la mairie.

Après plus de 20 ans d’hébergement gratuitement de la CGT j’aurais préféré que la CGT nous remercie justement de l’avoir hébergé si longtemps sans jamais lui avoir demandé le moindre centime, la municipalité ayant pris en charge toutes les charges locatives depuis tout ce temps, cela s’évalue à plus de 90.000€. Est-ce bien aux impôts des St Pourcinois de payer cela ? Est-ce bien le rôle de la municipalité d’héberger des syndicats alors que toutes les associations locales n’ont pas de locaux mis à disposition ? Et pourquoi seulement la CGT, est-ce que si tous les syndicats nous le demandent nous devrons faire construire un bâtiment pour tous les loger ? qui paye ? Pourquoi depuis deux ans que nous parlons de la bibliothèque à cet endroit et que c’est connu, la CGT n’est venue nous voir avant pour nous demander ce que nous allions faire d’eux ? Pourquoi la CGT ne loue-t-elle pas un local en ville comme tout le monde ?

Chacun pourra mettre les réponses qu’il veut derrière toutes ces questions, néanmoins cette démarche est extrêmement politique, certains membres figurant sur la liste de l’opposition municipale sont présents à chaque manifestation, voire même soufflent sur les braises et racolent par différents moyens, je suis harcelé en permanence de mails, courriers et messages en tout genre de toutes les union CGT de France, en réalité c’est après le maire que la gauche en a, je suis un horrible maire de droite et toutes les manœuvres sont bonnes pour essayer de me déstabiliser, peu importe la qualité de nos actions.

J’ai été responsable d’un syndicat départemental agricole pendant de longues années sans que cela ne coûte jamais un centime à aucune collectivité, nous avons toujours payé toutes nos charges et même des locations de salles ponctuellement.

Dernière manœuvre en date, nous convenons avec la préfecture d’une rencontre dans ses locaux pour une médiation en petit comité, 6 personnes, dans le calme et après avoir donné mon accord j’apprends que la CGT organise une manifestation devant la préfecture, à l’inverse de ce que nous avions convenu.  Cela s’appelle du traquenard, de la prise en otage médiatique et je ne participe pas à ce jeu-là, j’ai prévenu la préfecture hier soir de mon absence, le cirque ça suffit !

Le résultat aujourd’hui c’est 400.000€ de travaux commandés pour faire une bibliothèque médiathèque pour l'intérêt général des St Pourcinois qui sont à l’arrêt, avec 13 entreprises locales qui ne peuvent pas travailler à une période où elles en auraient pourtant bien besoin, une embauche à la bibliothèque en sursis, c’est le chao en permanence pour les St Pourcinois, la CGT comme à l’accoutumé fait tout pour entraver le travail des entreprises, des services de la mairie, en insultant même ses fonctionnaires, pour servir des manœuvres politiciennes. La CGT a fait le choix de porter cela devant la justice, c’est son droit et désormais j’attends ses décisions qui seront rendues fin mars et je m’y conformerai. Il y a un réel risque de perdre les subventions et de devoir payer des pénalités aux entreprises pour dépassement des délais, encore une fois ce sont les St Pourcinois qui paieront.  Faute d’autres locaux disponibles il y a aussi un risque que la bibliothèque ne voit jamais le jour pour continuer de loger la CGT, peut-être que la CGT n’aime pas la culture, au final chacun prendra sa responsabilité dans cette affaire.  

Toutes mes décisions en tant que maire ne sont pas de mon seul fait, mais à chaque fois en pleine concertation avec mon équipe et nous faisons face ensemble dans la plus grande sérénité, désormais la parole est à la justice.  

samedi 2 janvier 2021

Quand la science, le progrès scientifique et technique sont devenus des gros mots en France

 

Notre pays tourne le dos à la science et notre société finira par mourir par la dépendance à ceux qui ont compris ce que le progrès pouvait apporter à l’humanité et notre planète.

Lorsqu’ils font l’actualité les sujets scientifiques sont désormais prodigués sur les plateaux de télévision et les médias en général, mais comme il n’est plus possible d’écouter ou de lire une intervention ou un texte qui dure plus de 3mn, les explications scientifiques sont désormais réduites à 140 signes.

Comment expliquer en un tweet ou un post ce qu’il a fallu à nos scientifiques plusieurs années et parfois plusieurs milliers de pages pour expliquer une découverte.

Notre pays qui a été l’inventeur des plus grandes découvertes scientifiques dont le vaccin, qui a su à la sortie de la guerre se reconstruire sur et par la science, aujourd’hui doute de sa propre recherche.

La crise du COVID est le summum de cette démonstration. Sur les plateaux de télévision ont été invités, certes quelques experts médicaux, mais mélangés à des stars du foot, de cinéma, du show business, des peoples pour résumer, en leur demandant de s’exprimer sur le sujet. Pire certaines émissions ou pages de quotidiens donnèrent plus de place à l’expression de tous ceux qui n’y connaissaient rien sur le sujet et qui malheureusement influencèrent l’opinion publique et en cascade les décisions de nos hommes politiques nationaux, incapables de faire la différence entre l’opinion, le ressenti et les faits prouvés scientifiquement.

En agriculture nous connaissons bien cela et tout a débuté dans les années 90 avec la découverte des OGM. Dès lors que la presse a préféré donner la parole à tous ceux qui n’y connaissaient rien plutôt qu’aux scientifiques, la messe a été dite.

Les OGM, le nucléaire, la vaccination, le glyphosate autant de réussites scientifiques avérées et largement utilisées dans tous les pays de la planète et remis en cause seulement en France et parfois en Europe. Ce sont le parfait exemple de ce qui est bon, non pas parce qu’un tel ou une telle l’a décidé, mais parce que la science l’a prouvé ! La presse a pris le parti de démolir ces preuves, pour faire le buzz, par avidité de vendre toujours plus de pages de publicités et de favoriser tous groupes qui vendent de la peur pour être élus en mettant en exergue à chaque fois le 1% du contre-exemple plutôt que les 99% qui prouvent le raisonnement scientifique. Le parti pris de ne faire parler que le seul scientifique qui dit l’inverse plutôt que la centaine qui prouve le bien fondé des découvertes scientifiques. La volonté de détruire parce que ça fait parler, plutôt que de construire en silence.  Le cas Séralini est le plus bel exemple, ce chercheur démontre par des méthodes fallacieuses la dangerosité des OGM, il est le seul au monde, la presse titre et tire des millions de pages sur ce chercheur qui sera désavoué ensuite, par la totalité de ses confrères et la presse scientifique, mais jamais repris par ceux qui l’ont mis en avant, ce sera le silence médiatique sur le rétablissement de la vérité.  

Le scandale du glyphosate, ce produit alliant le meilleur couple efficacité-risque pris pour cible juste parce qu’au départ un avocat américain véreux a voulu faire chanter Monsanto pour des millions de Dollars en prenant le prétexte non avéré de sa dangerosité cautionné par quelques scientifiques corrompus et de milliers de documents falsifiés. Dans la réalité aucun chercheur n’a prouvé sa dangerosité c’est même le contraire, mais le politique s’écrase par populisme et sa substitution sera pire en matière de toxicité et bien plus onéreuse.  

La dernière étude Agrican qui établit le taux des cancers chez l’homme révèle que les agriculteurs qui sont les plus gros utilisateurs de produits phytosanitaires ont 25% de cancers en moins que le reste de la population, vous l’avez vu en gros titre cela ?

Cependant le bio qui est une vulgaire tromperie alimentaire et sanitaire est poussé par des groupes bien inspirés et bien rémunérés par les distributeurs qui font fortune dessus en clivant les différents types d’alimentation. Au moyen âge, tout le monde mangeait bio, le résultat était des famines et des intoxications alimentaires, depuis le XXe siècle la durée de vie n’a cessé de s’accroitre et l’alimentation toujours plus saine. Les plus grosses intoxications alimentaires de ces dernières années l’ont été sur la consommation de produits bio et particulièrement par des facteurs mis en évidence par la science il y a des dizaines d’années en ayant trouvé le remède par l’application de produit phytosanitaires, le E-coli juste comme exemple. Demain les intoxications alimentaires sur le bio viendront par les mycotoxines hautement cancérigènes.

Le politique au pouvoir par lâcheté, par manque de courage d’expliquer quitte à être à contre-courant, ne cesse de baisser systématiquement la culotte devant tous ces groupes minoritaires, allant jusqu’à désavouer les chercheurs qu’il paye.

Un autre exemple sont les conventions citoyennes favorisées par nos gouvernants qui regroupent des centaines de gens sur des sujets éminemment techniques et scientifiques alors qu’ils ne portent pas sur eux le moindre gramme de culture scientifique. Et c’est comme cela que le veule politique suit les recommandations sur des pratiques très techniques ou scientifiques de ces quidams plutôt que de ceux qui ont mis des dizaines d’années et des millions d’Euros à élaborer des découvertes qui ont révolutionné le monde.

Ces mêmes quidams qui n’hésitent pas à engouffrer des millions de tonnes de médicaments issus de la recherche médicale, tous plus toxiques les uns que les autres pour eux-mêmes et pour la nature dans laquelle ils rejettent leurs excréments pollués en faisant la leçon sur l’écologie. 

Emmanuelle Charpentier, française, qui en novembre dernier est faite Nobel d’une découverte scientifique majeure sur le découpage de l’ADN, la plus haute distinction en matière scientifique, mais dont les travaux se sont déroulés hors de France et la découverte sera valorisée hors de France parce que des groupes de pressions n’y connaissant strictement rien, ont décidé pour vendre un peu de peur, que le principe des découvertes dans ce domaine était mauvais pour la santé en France. On rejoint là le sujet des OGM dont jamais aucun scientifique n’a pu prouver leur nocivité.

Le professeur Montagnier en son temps, découvreur du SIDA avait dû s’expatrier aux USA pour poursuivre ses travaux car c’était impossible en France.

Les partis écologistes, ils ne sont pas les seuls, sont en train de détruire notre culture scientifique et notre potentiel de découverte pourtant sur un sujet qui est la base même de toutes sciences. On retrouve dans ces partis l’agglomération des complotistes, de ceux qui doutent de la science et même qui la remettent en cause, par dogme, par religion, sans preuve, par populisme et comme cela fait du buzz la presse accoure pour leur donner la parole et faire par conséquent l’opinion.

Le nucléaire dont on est sûr désormais qu’il est le producteur d’énergie le plus puissant, le plus propre et sur lequel on a le plus de recul technique a été et reste encore le dogme des écologistes pour son abolition, au profit d’énergies renouvelables dont on ne sait encore presque rien et qui vont poser de graves problèmes écologiques dans les années à venir par un recyclage des matériaux pire que les déchets nucléaires. Sait-on que pour 2m3 de biogaz produit, 1m3 devient du biométhane utilisable et 1m3 de CO2 rejeté dans l’atmosphère ?

A l’école la science est devenue la cinquième roue du char, il est donc tout à fait normal et logique que les journalistes et les citoyens n’aient aucune culture scientifique pour se faire une opinion.

Allez juste un gros mot qui me passe par la tête, qui sait ce qu’est une mitochondrie ? C’est pourtant la base de la vie, mais amusez vous à faire un micro-trottoir pour avoir des réponses.

Sans une rapide prise de conscience notre pays finira dépendant de tous les autres dans tous les domaines et la seule chose que nous maitrisons parfaitement ce sont les embrouilles administratives créées par des millions de fonctionnaires et de lois qui empêchent tout progrès, mais qui ne s’exportent pas…et comme cela nous coûte de l’argent, nous en mourrons.

mercredi 28 octobre 2020

La fin de la pandémie passe par l'aménagement du territoire.

 


Notre film de science-fiction continue et nous passons épisodes après épisodes de moments d’euphorie à l’abattement général. Nous souffrons psychologiquement, physiquement et économiquement d’une situation dégradée et dangereuse pour notre santé. Ce virus maléfique nous touche tous mais pas de la même façon. 

Nous voyons que c’est toujours dans les zones à fortes concentrations urbaines qu’il prend sa source avant de s’étendre à tous les territoires par la mobilité des biens et des hommes. Et si ce virus était un révélateur d’aménagement de territoire ? Et si ce virus nous alertait sur le fait que la concentration était néfaste à la vie tout simplement ?

Observons la nature, plus les élevages sont concentrés plus les risques de pandémie sont importants, le monde agricole connait cela parfaitement et dispose des moyens pour parer ou résorber ces pandémies. Quand une espèce animale sauvage devient en surpopulation, une maladie infectieuse vient toujours réguler les effectifs, la myxomatose chez le lapin de garenne par exemple, ou la consanguinité chez d’autres espèces. Lorsqu’une plante devient invasive, il arrive toujours un moment où elle se tue elle-même par saturation de son espace vitale. Mais la régulation naturelle se fait toujours par la mort ou la destruction, tout ce qui est tabou et impensable chez l’homme civilisé et c’est bien normal. 

Jean Ferra dans sa chanson « La Montagne » nous disait : « Ils quittent un à un leur pays pour s’en aller gagner leur vie loin de la terre où ils sont nés, depuis longtemps ils en rêvaient de la ville et de ses secrets… » Aujourd’hui dans ma petite ville de St Pourçain l’immobilier est pris d’assaut par ces « gens des villes » qui retrouvent chez nous l’affaiblissement du potentiel de contracter la maladie. Notre Etat Jacobin et centralisateur depuis la sortie de la guerre a tout fait pour ramener dans de plus en plus grandes métropoles les forces vives pour soi-disant abaisser les coûts de production, de communication et de mobilité. Mais ces efforts d’économie depuis 60 ans ne vont-ils pas être complètement détruits par une catastrophe économique qui ne va durer qu’un ou deux ans ? 

La solution à la fin de la concentration urbaine et tous ces méfaits, car je n’ai pas cité la hausse des coûts de l’immobilier, la hausse des pollutions, l’imperméabilité des sols, leur stérilisation, la destruction de la biodiversité et tant d’autres effets néfastes, ne passerait-elle pas par l’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE ? 

Je serais le gouvernement à cet instant je lancerais une grande opération de retour à la vie économique dans nos campagnes. La solution passe par la création d’infrastructures de communication, routière, ferroviaire, aérienne, numérique afin de permettre que la vie à Guéret, Ambert, Figeac, St Pourçain, Gannat soit aussi facile qu’à Paris, Lyon, Marseille, Nantes ou Bordeaux. La création de services de santé, administratifs, éducatifs de proximité. Nous avons tout à y gagner, une vie économique dynamique, une vie sociale de qualité, l’élimination des ghettos urbains, de la délinquance, de la drogue et de tout ce qui nuit à la vie et particulièrement ce virus.

 Alors plutôt que d’ouvrir les fenêtres pour aérer, plutôt que les gens des villes viennent se confiner dans nos campagnes et puis repartent, prenons l’initiative au plus haut de l’Etat que la répartition de la population se fasse sur la totalité des territoires de notre pays, accompagnons cela avec les mêmes moyens de vivre quelques soient les régions. Ainsi il sera plus facile de sortir en toute tranquillité pour s’aérer plutôt que d’ouvrir les fenêtres à un air vicié. La solution à ce virus et à toutes les pandémies à venir passe par la déconcentration de l’aménagement du territoire !

La e-lettre du Conseiller Régional

dimanche 20 septembre 2020

Après la défaite l'humiliation à St Pourçain.

 

Quelques mois de silence où je me suis abstenu de tout commentaire sur l’élection municipale et des rebondissements à son issue. Mais désormais que le recours au tribunal administratif a été jugé en faveur de la liste que je menais je peux parler.

Chacun sait que les conditions sanitaires ont perturbé les élections au point de repousser le deuxième tour de plusieurs mois, tout comme l’élection des exécutifs municipaux des listes élues au premier tour, ce qui fut notre cas. Mais de là à penser que nos adversaires se serviraient du malheur des français à des fins de combat politique je ne pouvais imaginer de telles basses manœuvres.

Tandis que durant presque deux mois nous nous débattions, mon équipe et moi-même à la mise en œuvre de la protection de notre population et de nos personnels, mes adversaires confinés bien confortablement chez eux prenaient le temps d’instruire un mémoire en recours de notre élection, le même mémoire ce qui prouve la collusion parfaite entre mes deux adversaires. On peut tout de suite voir la comparaison du sens des valeurs entre servir et se servir. 

Quelle honte du côté de notre adversaire de gauche homme politique éminent ayant brigué un mandat national, une vice-présidence régionale et fait partie des cabinets ministériels de gauche depuis François Mitterrand, cela ne nous rajeuni pas, lui l’énarque battu par un agriculteur local. Quelle tristesse que de finir une carrière en simple conseiller municipal d’opposition, entraînant avec lui les conseillers municipaux de sa liste n’ayant à mon sens pas pris en compte la mesure de la basse démarche, mais devenus solidaires. 

Et que dire de celle dont le père avec les élus a construit une partie de l’économie locale avec qui j’ai tant échangé et même projeté de construire ensemble une usine agroalimentaire, elle qui aujourd’hui n’a pour seule volonté la destruction, la division et l’animation de rancœur de ne pas exister entrainant avec elle le parti des mécontents, ceux qui ont profité à des fins personnelles des bontés et des avantages de la municipalité. Elle ferait mieux de faire honneur au mandat qui lui a été confié par les électeurs plutôt que de briller par son absence aux conseils municipaux ou aux commissions municipales. Par son absence répétée au conseil municipal elle ne pourra même pas être grand électeur aux prochaines élections sénatoriales alors qu’un poste lui était réservé. 

Voici donc les arguments de mes adversaires devant le tribunal, hormis l’effet COVID que le Conseil Constitutionnel a débouté depuis début juillet, tous rejetés par les juges dans un jugement commun prouvant la similitude des deux recours.

La diffusion d’un bulletin municipal moins de 6 mois avant les élections, un journal de campagne de ma part qui serait polémique, des photos utilisées durant la campagne qui auraient appartenues à la municipalité dont une en présence de la Préfète. Mes adversaires argumentaient que j’aurais dévoilé des projets de campagne dans le bulletin municipal ou que j’aurais abusé de mon rôle de conseiller régional dans la campagne. Ils vont même jusqu’à demander aux juges de me condamner pour avoir participé à un goûter chez une colistière. Cependant les juges ont bien mis en valeur la différence de près de 10% soit 183 voix qui séparait notre liste de la première de nos adversaires et que dire des 356 voix séparant de la dernière. Je vous laisse à votre tour porter une appréciation sur la faiblesse des arguments révélant par cette procédure l’exacerbation de la défaite dans une piètre démarche.  

La défaite par le vote n’a pas suffi, il leur a fallu ajouter à cela l'humiliation infligée par le jugement du tribunal au nom du peuple français. 

Il y a bien longtemps que St Pourçain n’avait pas connu de tels bassesses dans le déroulement des élections municipales, le syndicalisme d’un employé de la mairie y a joué un rôle dont je reviendrai ici dans les jours prochains, ainsi que des éléments extérieurs.

Mais avec une liste formidable autour de moi, des gens courageux, dont la seule volonté est de se battre pour St Pourçain, j’ai fait face, imperturbable dans les tempêtes, stoïque face à l’adversité n’ayant pour seul cap la hauteur des idées, l’envie folle de porter les projets dévoilés durant la campagne pour le service de St Pourçain et des St Pourcinois.  Ma devise pour une élection est que je préfère être battu avec ma conscience plutôt que de gagner avec une compromission, plus que jamais cette devise m’anime et prouve que j’ai eu raison, tant les pièges m’ont été tendus.

Désormais les jeux sont faits, je reste plus que jamais le maire de tous les St Pourcinois pour 6 ans et je m’attache à le prouver tous les jours, je suis même le maire de ceux qui ont été abusés par des adversaires qui s’en sont servis  pour leur usage personnel, bien loin du désintérêt lié normalement à la fonction.

“La vérité tombe de l'esprit quand elle est mûre, comme le fruit de l'arbre.” Henri Gougaud