Ne fuyons pas nos responsabilités et ne faisons pas
porter toutes celles dont nous n’avons pas le courage de les reconnaître sur
ces misérables lâches dont le cerveau est manipulé par quelques tortionnaires
se servant d’une religion comme arme du pouvoir.
Reconnaissons que notre arrogance est trop souvent la marque de fabrique de l’occident,
et le combat guerrier contre des états dont seule l’histoire est leur
légitimité n’est pas forcément une bonne initiative.
Reconnaissons aussi que le développement de notre
civilisation occidentale s’est fait trop souvent sur la construction de ruines
des pays soumis.
Les dirigeants mondiaux portent une responsabilité de l’effroi
de chaque minute depuis le 11 janvier et
le 13 novembre 2015.
Nous portons aussi la responsabilité du manque d’effort à
corriger nos travers et se cacher la vérité que l’occident décline sous le
manque de réalisme économique en créant une fracture entre ceux qui possèdent
et ceux qui n’ont rien y compris en son intérieur.
La radicalisation n’est que le fruit charnu que goûtent
les laissés pour compte de notre économie chancelante, cherchant une voie dans
les drogues parmi lesquelles des religions n’ayant pas franchi l’âge de
maturité.
Le regroupement des radicaux sous des bannières dont la
religion est le prétexte ne se fait que grâce à la complicité de l’occident qui
forme ceux qui sont à la tête des combats, jaloux de la prospérité de leurs
études au profit de leurs peuples démunis. La complicité de l’occident à leur
acheter leurs matières premières si vitales pour nos économies et leur revendre
les armes qui tuent notre population en retour.
Nous portons la responsabilité à payer des places de
football une fortune enrichissant une poignée de malheureux pousseurs de balles
accumulant cette fortune, plutôt que d’accepter de mettre le prix de ces
quelques minutes dans la formation de nos enfants, de la construction de leur
santé, dans une nourriture de qualité ou le placement dans la création d’emplois.
Notre économie va mal et elle est la cause de tous nos
malheurs car nous refusons d’élire des dirigeants courageux qui pourraient la
remettre sur pied, d’écouter la voie de la raison si difficile à entendre en
préférant succomber aux sirènes du populisme et de la facilité qui a pourtant
été la cause de tant de guerres.
Les extrêmes religieux ou politiques ont tous le même
combat, celui de la domination au nom d’un dogme, l’empêchement à la réflexion
et l’évitement du dialogue entre les différences et l’expiation du bouc
émissaire.
Nous pouvons condamner ces actes odieux, mais nos mots n’auront
jamais la force de l’histoire qui clouera au pilori les acteurs de ces
monstruosités convaincus de leur bonne foi, qui passeront dans la postérité
comme des Judas y compris dans leur propre religion.
Leurs frères le temps de quelques secondes sont
convaincus de leur martyr et des voies du paradis ouvertes, mais ne les
trouveront que dans l’enfer du paradis.
Ne fuyons pas nos responsabilités et prenons celle de
nous changer, de devenir modestes et humbles, d’engager des réformes profondes
dans nos économies, de placer comme représentants du pouvoir politique des
hommes soucieux de l’intérêt général, du service aux autres et capables d’un
langage de vérité.
L’adversité n’est faîte que pour être aplanie par le
courage, il nous faut accepter des larmes et du sang, il nous faut chasser les
populistes et diseurs de bonne aventure, la vérité fait mal n’est pas bonne à
entendre mais doit venir plus que jamais l’emblème de l’occident.
« Ils peuvent couper toutes les fleurs, mais ils ne
peuvent pas arrêter le printemps »
Pablo Néruda
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