La e-lettre de novembre 2020
dimanche 13 décembre 2020
dimanche 15 novembre 2020
mercredi 28 octobre 2020
La fin de la pandémie passe par l'aménagement du territoire.
Notre film de science-fiction continue et nous passons épisodes après épisodes de moments d’euphorie à l’abattement général. Nous souffrons psychologiquement, physiquement et économiquement d’une situation dégradée et dangereuse pour notre santé. Ce virus maléfique nous touche tous mais pas de la même façon.
Nous voyons que c’est toujours dans les zones à fortes concentrations urbaines qu’il prend sa source avant de s’étendre à tous les territoires par la mobilité des biens et des hommes. Et si ce virus était un révélateur d’aménagement de territoire ? Et si ce virus nous alertait sur le fait que la concentration était néfaste à la vie tout simplement ?
Observons la nature, plus les élevages sont concentrés plus les risques de pandémie sont importants, le monde agricole connait cela parfaitement et dispose des moyens pour parer ou résorber ces pandémies. Quand une espèce animale sauvage devient en surpopulation, une maladie infectieuse vient toujours réguler les effectifs, la myxomatose chez le lapin de garenne par exemple, ou la consanguinité chez d’autres espèces. Lorsqu’une plante devient invasive, il arrive toujours un moment où elle se tue elle-même par saturation de son espace vitale. Mais la régulation naturelle se fait toujours par la mort ou la destruction, tout ce qui est tabou et impensable chez l’homme civilisé et c’est bien normal.
Jean Ferra dans sa chanson « La Montagne » nous disait : « Ils quittent un à un leur pays pour s’en aller gagner leur vie loin de la terre où ils sont nés, depuis longtemps ils en rêvaient de la ville et de ses secrets… » Aujourd’hui dans ma petite ville de St Pourçain l’immobilier est pris d’assaut par ces « gens des villes » qui retrouvent chez nous l’affaiblissement du potentiel de contracter la maladie. Notre Etat Jacobin et centralisateur depuis la sortie de la guerre a tout fait pour ramener dans de plus en plus grandes métropoles les forces vives pour soi-disant abaisser les coûts de production, de communication et de mobilité. Mais ces efforts d’économie depuis 60 ans ne vont-ils pas être complètement détruits par une catastrophe économique qui ne va durer qu’un ou deux ans ?
La solution à la fin de la concentration urbaine et tous ces méfaits, car je n’ai pas cité la hausse des coûts de l’immobilier, la hausse des pollutions, l’imperméabilité des sols, leur stérilisation, la destruction de la biodiversité et tant d’autres effets néfastes, ne passerait-elle pas par l’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE ?
Je serais le gouvernement à cet instant je lancerais une grande opération de retour à la vie économique dans nos campagnes. La solution passe par la création d’infrastructures de communication, routière, ferroviaire, aérienne, numérique afin de permettre que la vie à Guéret, Ambert, Figeac, St Pourçain, Gannat soit aussi facile qu’à Paris, Lyon, Marseille, Nantes ou Bordeaux. La création de services de santé, administratifs, éducatifs de proximité. Nous avons tout à y gagner, une vie économique dynamique, une vie sociale de qualité, l’élimination des ghettos urbains, de la délinquance, de la drogue et de tout ce qui nuit à la vie et particulièrement ce virus.
Alors plutôt que d’ouvrir les fenêtres pour aérer, plutôt que les gens des villes viennent se confiner dans nos campagnes et puis repartent, prenons l’initiative au plus haut de l’Etat que la répartition de la population se fasse sur la totalité des territoires de notre pays, accompagnons cela avec les mêmes moyens de vivre quelques soient les régions. Ainsi il sera plus facile de sortir en toute tranquillité pour s’aérer plutôt que d’ouvrir les fenêtres à un air vicié. La solution à ce virus et à toutes les pandémies à venir passe par la déconcentration de l’aménagement du territoire !
dimanche 20 septembre 2020
Après la défaite l'humiliation à St Pourçain.
Quelques mois de silence où je me suis abstenu de tout
commentaire sur l’élection municipale et des rebondissements à son issue. Mais
désormais que le recours au tribunal administratif a été jugé en faveur de la
liste que je menais je peux parler.
Chacun sait que les conditions sanitaires ont perturbé les élections au point de repousser le deuxième tour de plusieurs mois, tout comme l’élection des exécutifs municipaux des listes élues au premier tour, ce qui fut notre cas. Mais de là à penser que nos adversaires se serviraient du malheur des français à des fins de combat politique je ne pouvais imaginer de telles basses manœuvres.
Tandis que durant presque deux mois nous nous débattions, mon équipe et moi-même à la mise en œuvre de la protection de notre population et de nos personnels, mes adversaires confinés bien confortablement chez eux prenaient le temps d’instruire un mémoire en recours de notre élection, le même mémoire ce qui prouve la collusion parfaite entre mes deux adversaires. On peut tout de suite voir la comparaison du sens des valeurs entre servir et se servir.
Quelle honte du côté de notre adversaire de gauche homme politique éminent ayant brigué un mandat national, une vice-présidence régionale et fait partie des cabinets ministériels de gauche depuis François Mitterrand, cela ne nous rajeuni pas, lui l’énarque battu par un agriculteur local. Quelle tristesse que de finir une carrière en simple conseiller municipal d’opposition, entraînant avec lui les conseillers municipaux de sa liste n’ayant à mon sens pas pris en compte la mesure de la basse démarche, mais devenus solidaires.
Et que dire de celle dont le père avec les élus a construit une partie de l’économie locale avec qui j’ai tant échangé et même projeté de construire ensemble une usine agroalimentaire, elle qui aujourd’hui n’a pour seule volonté la destruction, la division et l’animation de rancœur de ne pas exister entrainant avec elle le parti des mécontents, ceux qui ont profité à des fins personnelles des bontés et des avantages de la municipalité. Elle ferait mieux de faire honneur au mandat qui lui a été confié par les électeurs plutôt que de briller par son absence aux conseils municipaux ou aux commissions municipales. Par son absence répétée au conseil municipal elle ne pourra même pas être grand électeur aux prochaines élections sénatoriales alors qu’un poste lui était réservé.
Voici donc
les arguments de mes adversaires devant le tribunal, hormis l’effet COVID que
le Conseil Constitutionnel a débouté depuis début juillet, tous rejetés par les
juges dans un jugement commun prouvant la similitude des deux recours.
La diffusion d’un bulletin municipal moins de 6 mois avant les élections, un journal de campagne de ma part qui serait polémique, des photos utilisées durant la campagne qui auraient appartenues à la municipalité dont une en présence de la Préfète. Mes adversaires argumentaient que j’aurais dévoilé des projets de campagne dans le bulletin municipal ou que j’aurais abusé de mon rôle de conseiller régional dans la campagne. Ils vont même jusqu’à demander aux juges de me condamner pour avoir participé à un goûter chez une colistière. Cependant les juges ont bien mis en valeur la différence de près de 10% soit 183 voix qui séparait notre liste de la première de nos adversaires et que dire des 356 voix séparant de la dernière. Je vous laisse à votre tour porter une appréciation sur la faiblesse des arguments révélant par cette procédure l’exacerbation de la défaite dans une piètre démarche.
La défaite par le vote n’a pas suffi, il leur a fallu ajouter à cela l'humiliation infligée par le jugement du tribunal au nom du peuple français.
Il y a bien
longtemps que St Pourçain n’avait pas connu de tels bassesses dans le
déroulement des élections municipales, le syndicalisme d’un employé de la
mairie y a joué un rôle dont je reviendrai ici dans les jours prochains, ainsi
que des éléments extérieurs.
Mais avec
une liste formidable autour de moi, des gens courageux, dont la seule volonté
est de se battre pour St Pourçain, j’ai fait face, imperturbable dans les tempêtes,
stoïque face à l’adversité n’ayant pour seul cap la hauteur des idées, l’envie
folle de porter les projets dévoilés durant la campagne pour le service de St
Pourçain et des St Pourcinois. Ma devise
pour une élection est que je préfère être battu avec ma conscience plutôt que
de gagner avec une compromission, plus que jamais cette devise m’anime et
prouve que j’ai eu raison, tant les pièges m’ont été tendus.
Désormais
les jeux sont faits, je reste plus que jamais le maire de tous les St
Pourcinois pour 6 ans et je m’attache à le prouver tous les jours, je suis même
le maire de ceux qui ont été abusés par des adversaires qui s’en sont servis pour leur usage personnel, bien loin du désintérêt
lié normalement à la fonction.
“La vérité tombe de l'esprit quand elle est
mûre, comme le fruit de l'arbre.” Henri Gougaud