dimanche 29 avril 2018

Nous sommes à la veille d'un Tchernobyl alimentaire



Avant hier la commission de Bruxelles a interdit 3 produits à base de substances néonicotinoides sous la pression des environnementalistes.
Loin de moi l’envie de défendre des produits qui pourraient être toxiques pour certaines utilisations.
Ces produits vont être interdits notamment sur la betterave à sucre qui les protègent de tas d’insectes nuisibles, comme les pucerons, les charançons, la teigne et qui ces derniers propagent notamment des virus pouvant détruire complètement les cultures.
A-t-on déjà vu des betteraves à sucre en fleur ??? Et donc a-t-on vu une abeille butiner une betterave à sucre ??
Le risque pour les abeilles est donc nul.
-En revanche le risque de destruction des cultures est bien réel cela permettra au Brésil ou d’autres pays de nous envoyer du sucre provenant de la betterave ou de la canne à sucre traités à grands coups de pesticides hautement toxiques et interdit chez nous.
-Le gouvernement décide de favoriser l’utilisation du bioéthanol E85 dans les voitures, mais sans production de betteraves ce sera impossible à moins de l’importer, comme c’est prévu dans l’accord du MERCOSUR.
- A savoir en outre que les produits désormais interdits étaient appliqués sur la semence et enfouis pour un risque 0 dans l’atmosphère et pour réduire les doses en quelques grammes par hectares.
On devra donc pour remplacer et si on ne veut pas que les cultures soient détruites, employer des insecticides par application foliaires, en litres par hectares, bien plus dangereux pour tous les insectes mais cependant autorisés.
-Le grand public pourra continuer d’acheter ces néonicotinoïdes en vente libre pour traiter les chiens et chats à des doses transposées en grandes cultures en hectolitres par hectares, avec toute la famille caressant le chien ou le chat après traitement diffusant ainsi les produits directement sur le corps.
-On ne diminuera pas plus la mort des abeilles, dont la raison est bien davantage le varroa cet acarien tueur d’abeille ou la maltraitance des apiculteurs amateurs qui ne savent pas élever des abeilles comme on élève des animaux, en leur donnant à manger l’hiver, en changeant les ruches, en désinfectant les installations. Les abeilles meurent aussi du pollen de l’ambroisie, toxique et que seul le glyphosate peut combattre activement.

Les associations environnementalistes célèbrent ces interdictions comme une grande victoire de la même façon qu’on interdirait tous les progrès de la science en médecine comme la vaccination (je sais hélas les mêmes sont contre la vaccination...) les traitements contre le cancer ou autres traitements permettant de soigner les hommes. On célèbre la science sauf quand elle va à l’encontre des dogmes qui deviennent plus forts.  On est à la veille de dangers sanitaires humains portés par des insectes (moustiques…) qui jusque-là étaient contenus notamment par les insecticides agricoles et on épandra alors comme l’été dernier des insecticides interdits depuis 20 ans par hélicoptères sur les zones contaminées et habitées.

Les entreprises étrangères rachètent des pans entiers de notre industrie agroalimentaire pour importer les process ou les produits comme étant les plus sûrs du monde sanitairement, le secteur de l’agriculture et de l’agroalimentaire est un des seuls secteurs excédentaires pour notre commerce extérieur et capable de faire rentrer des devises pour combler le déficit abyssal de la France et on le détruit petit à petit en remettant en cause tous les progrès de la science. On demande à l’UNESCO de reconnaitre notre gastronomie au patrimoine de l’humanité, cette même gastronomie produite depuis plus de 40 ans comme la plus riche du monde.
Le ministre Nicolas Hulot préfère dire bonne chance que bon appétit lorsqu’il se met à table, injuriant par là même ceux qui font des centaines de kilomètres pour venir goûter la richesse et la diversité de notre alimentation produite par nos agriculteurs.
Pendant ce temps là et alors que les agriculteurs de notre pays croulent sous les contraintes en tout genre dont administratives pour avoir le droit de travailler, peinent à se sortir un revenu ou se suicident en silence, on autorise quelques illuminés dans une ZAD à exploiter en toute illégalité et en remplissant le recto d'une seule feuille A4, des terres où devait se construire un aéroport.
Le gouvernement veut promouvoir l’agriculture biologique mais ne sait pas où trouver les millions d’Euros qui manquent pour compenser aux agriculteurs le manque de revenu que les consommateurs ne veulent pas payer pour un produit bio plus cher qu’un produit conventionnel.
Les pays du monde entier qui le peuvent développent leur agriculture avec une croissance à deux chiffres, sur tous les continents et parfois dans des déserts (Ukraine, Russie, Chine, Brésil Arabie-Saoudite, Tunisie, Afrique septentrionale…) trouvant là une source de richesse et un besoin vital pour leur population.
En Europe et plus particulièrement en France on détruit notre agriculture, on la guide sur des rails de la décroissance pour faire plaisir à quelques bobos parisiens, important à bas prix l’alimentation de masse produite à des milliers de kilomètres traités par des produits devenus interdits chez nous, au nom de dogme du ventre plein et d’une agriculture du passé idyllique que pourtant le plus grand nombre a fui en conspuant ceux qui avaient le courage et la passion de continuer à en vivre avec le soucis de nourrir au mieux les déserteurs des campagnes devenus bobos des villes.

Quand le balancier reviendra il sera trop tard et comme le nuage de Tchernobyl, l’alimentation mondiale irradiée de pesticides dangereux et interdits chez nous ne s’arrêtera pas aux frontières de la France avec les mêmes répercussions sur notre santé et pire notre souveraineté alimentaire.