La France continue lentement son déclin dans une
léthargie béate, devant un président séduisant endormant par son charme ou par
la contrainte toute envie de réaction.
Macron a été mis en place par l’énarchie, lui-même
énarque, son premier ministre énarque, son secrétaire général énarque et une
bonne part des ministres énarques soutenue par une assemblée nationale composée
de députés n’ayant aucune expérience de la vie parlementaire adoptant sans
broncher les lois dont les éléments de langage à expliquer sur le terrain sont rédigé
par les énarques des cabinets. Rappelez vous pour Noël le petit guide des repas
en famille tout à la gloire du président et de son gouvernement distribué à
chaque député.
Vous entendez parler des chiffres du chômage ? Non
et vous n’en entendrez plus parler le ministère du travail a décidé de ne plus
les communiquer à partir de janvier 2018.
Vous entendez parler de la dette ? Elle augmente de
2665€ par seconde pour s’établir à 2266 milliards d’€ c’est-à-dire 98% du PIB
il faut donc la totalité de la richesse française par an pour rembourser la
dette. http://www.dettepublique.fr/
Durant ce temps la dette Allemande diminue pour s’établir à 70% de son PIB
(source FMI)
Les taux bancaires sont bas et même quasiment négatifs,
une augmentation de 0,5% des taux et c’est la multiplication exponentielle de
la dette.
Personne ne se préoccupe de l’état financier de notre
pays et surtout pas les énarques dirigeants qui continue à dépenser l’argent
sans compter tout en demandant aux collectivités qui équilibrent leurs budgets
depuis toujours de diminuer leurs dépenses. La politique du gouvernement en la
matière est basée sur la communication, la forme et non le fond. 80% de la
dette est d’Etat, mais on demande aux collectivités de faire des efforts en
réduisant leurs moyens. Il y a 350.000 morts par an à cause du cancer mais on
demande aux français de rouler moins vite et plus cher sur les routes pour
économiser 350 vies.
La presse nationale est muselée, aux ordres de leurs
patrons et actionnaires énarques eux aussi, les réseaux sociaux parviennent à
peine à faire un contre-pouvoir par le peuple lui-même classé rapidement de
fasciste ou extrémiste, voire censuré pour peu que le langage diffère de la
parole divine.
Le pouvoir est aux mains d’un tout petit nombre de
personnes n’ayant jamais mis le pied dans une usine et dont la volonté n’est
pas la France mais la préservation de leurs intérêts particuliers.
Combien d’agriculteurs, de médecins, d’ouvriers, de
commerçants au gouvernement ?
La France est sclérosée par une administration dont le
seul but est de se maintenir.
J’en ai la parfaite illustration dans la gestion des
fonds européens à la région sur lesquels la France a mis 2 ou 3 étages de
contrôles entre l’Europe qui verse l’argent et celui qui le reçoit pour
travailler.
Il y a partout le contrôleur du contrôleur du contrôleur
avec chacun des procédures différentes et personnalisées pour rendre la chose
plus difficile à supprimer alors même que l’Europe demande seulement de savoir
par qui et pourquoi l’argent a été employé. Au moins 5 contrôles pour un
porteur de projets.
L’agriculture, l’industrie, le secteur primaire n’est
plus la priorité française, c’est désormais le secteur tertiaire qui est
prioritaire à contrario de l’Allemagne qui base son économie sur l’apprentissage
et la réindustrialisation, on voit le résultat.
La France est tétanisée, hypnotisée par des intelligences
dont le seul but est que rien ne change.
Le recul du gouvernement sur l’aéroport de Nantes en est
le plus parfait exemple, par un candidat à la présidence qui déclame avec force
qu’avec lui le projet se fera et qui une fois arrivé au pouvoir en moins de 9
mois revient sur cet engagement.
Les élections présidentielles et législatives ont été manipulées,
arrangées par un clan, une caste qui ne fait rien pour ce qui devrait être la
priorité nationale, l’effacement de la dette et l’industrialisation pour la
création d’emplois.
Il faut rapidement supprimer l’ENA puisqu’aucune réforme
ne se fera tant que le pouvoir sera détenu par ceux qui en sortent, ou interdire
à un énarque de briguer un mandat électif, tout comme les militaires. L’ENA est
devenu le cancer d’un peuple qui ne demande qu’à travailler mais que cette
administration empêche.