vendredi 31 décembre 2010

Voeux!


Je fais le vœux que :
-Les hommes politiques nationaux ne pratiquent plus la langue de bois
-Que les partis politiques pensent à l’interet général
-Que les écologistes pensent qu’ils n’ont pas le monopole du sujet et qu’il n’est pas politique
-Que les climatologues cessent de nous faire peur avec tantôt le réchauffement, tantôt le refroidissement de la planète dans le but de financer leurs études
-Que tous les élus locaux prennent leurs responsabilités dans la gestion de leurs collectivités
-Que ceux qui occupent des responsabilités pensent d’abord à ceux qui les ont élu avant de sauver leur place
-Que les spéculateurs en tout genre cesse de se faire de l’argent sur la misère et la faim dans le monde
-Que Dieu punisse ceux qui se servent de la religion comme arme de guerre
-Que les français arrêtent de penser qu’ils sont le centre du monde
-Que tous nos compatriotes se mettent au travail
-Que les citoyens arrêtent de penser que l’Etat leur doit tout
-Que les syndicalistes de la SNCF cessent de nous prendre en otage lors de grèves qui ne les concernent même pas
-Que nous acceptions plus souvent de nous remettre en cause
-Que les enseignants pensent d’abord aux enfants et acceptent les réformes nécessaires
-Que nous soyons tous plus solidaires, plus généreux et moins égoïstes
-Que nous soyons davantage à nous impliquer bénévolement pour les autres
-Que…
Je fais sans doute là des vœux pour un siècle…

vendredi 24 décembre 2010

En vrac!


Il neige en hiver ! c’est vrai qu’à force de nous rabâcher que la terre se réchauffe, on prend très mal le fait de devoir supporter 5cm de neige et se couvrir pour supporter le froid.
D’ailleurs vous aurez remarqué cette année que la presse parle de la neige comme une catastrophe nationale que le gouvernement est incapable de combattre, et on ne parle plus des SDF qui grelottent de froid dans les grandes villes. Les petits désagréments personnels prennent vite le dessus dans l’importance du quotidien…
Quoiqu’il en soit, tous ces oiseaux de malheur qui font de l’écologisme leur fond de commerce, et ne cessent de faire des voix sur notre peur et notre culpabilisation en seront pour leurs frais !

La Chine continue à faire ses emplettes sur le marché de la dette des pays fragiles. Après avoir prit une très grosse part de la dette des USA, elle confirme son interet pour l’Europe. Il y a eu la dette de la Grèce, il y a maintenant la dette du Portugal. Cinq milliards de la dette Portugaise pourraient ainsi tomber dans l’escarcelle des fonds de placement Chinois. A quand le tour de l’Espagne et de la France ?
Certes les Chinois gagnent de l’argent, et ils auraient tord de ne pas le dépenser. Les Chinois en travaillant 70h par semaine, peuvent bien se payer un petit cadeau de temps en temps, avec du petit personnel travaillant 35h par semaine…

Les Assemblées générales de la FNSEA03 se suivent à un rythme élevé dans tous les cantons, afin de valider les élus qui siègeront à la FNSEA après notre adhésion en mars prochain.C’est l’occasion de discussions sur le contexte agricole départemental et national, et aussi de mettre en forme de manière statutaire la création des syndicats cantonaux, et de leurs représentants. Ainsi nous finaliserons la création complète et régulière de la FNSEA03 lors de notre congrès départemental le 20 janvier prochain.

mardi 21 décembre 2010

Edifiant!

Voici un article du journal Le Monde d'hier.
Malgré la chute du mur de Berlin ce système existe toujours en Europe et le pire c'est que certains chez nous seraient prêts à nous faire adhérer à cela:

Minsk, Petrovicie, Smolievitcha Envoyé spécialDirigiste et étatisée, l'économie de la Biélorussie, tenue d'une main de fer par Alexandre Loukachenko depuis 1994, semble figée. Jusqu'à quand ?


Un jour, Sergueï Khromchenko a vu la tour Eiffel. De loin. Il était passé aux portes de Paris, au volant d'un poids lourd. Dans les années 1990, il possédait sa propre société de transport, dont il a dû se séparer. Depuis six ans, il a intégré le noyau élémentaire de l'économie biélorusse : le kolkhoze. Prononcer ce simple nom renvoie aux temps soviétiques, aux plans quinquennaux, aux structures collectives qui permettaient de vivoter sans jamais se soucier de la qualité du travail. La Biélorussie en est toujours là. Elle a réélu à la tête de l'Etat, dimanche 19 décembre, Alexandre Loukachenko. Un ancien directeur de kolkhoze.
Sergueï Khromchenko est le directeur adjoint de celui de Petrovicie, à 30 km de Minsk. Courte distance, mais autre monde, loin des vitrines de la capitale. Près de 230 personnes travaillent au kolkhoze, pour un salaire moyen de 200 dollars. Le blé est vendu à Minsk, le lait à Mogiliev.
On a approché Sergueï avec une piètre ruse, pour surmonter l'appréhension classique face à un journaliste étranger : " On nous a dit que votre kolkhoze fonctionnait bien... " Stupéfaction. " Qui vous a dit cette bêtise ? Tout est en mauvais état et ça ne date pas de mon arrivée. Les prix de l'essence et des pièces de rechange sont trop élevés. Mais surtout, la mentalité kolkhozienne n'a pas changé depuis trente ans. En résumé, "ça ne m'appartient pas donc je m'en fous". " Ici comme ailleurs, des objectifs de production sont fixés par l'administration locale. Sinon, pas de primes aux méritants. Tout le monde s'en moque.
En Biélorussie, le secteur privé représente moins de 25 % de l'activité économique. Et encore : de nombreuses sociétés sont dirigées indirectement par des fonctionnaires. " Tous les grands business appartiennent à quelqu'un au sommet, c'est une forme de capitalisme bureaucratique dans lequel les fonctionnaires sont intéressés par la préservation du régime ", affirme le politologue Andreï Liakhouch.
Cette vampirisation de l'économie n'est guère aisée à décrypter pour les observateurs, comme le souligne un diplomate européen. " L'administration présidentielle gère un Etat dans l'Etat, en contrôlant directement des entreprises, des hôtels, des restaurants. Tout cela est totalement sous-évalué par les analystes qui annoncent toujours une crise à venir ", estime M. Liakhouch.
La crise, Youri Toumakha en a pâti en 2009. Cet entrepreneur énergique de 58 ans dirige Dorelektramach, qui construit des équipements pour tracteurs et des trolleybus. Située dans le village de Smolievitcha, à 20 km de Minsk, l'entreprise privée emploie 436 personnes et gagne de l'argent (près de 1 million d'euros en 2010).
M. Toumakha a réussi seul, sans aide de l'Etat. Il en est fier. Mais il vote Loukachenko. On s'étonne. " Je le fais au nom de la stabilité, explique-t-il. Il y a une bonne dynamique. Les choses s'améliorent, les impôts se simplifient. Mieux vaut une évolution qu'une révolution. " L'entrepreneur se félicite de " la préservation de la culture industrielle biélorusse ", et assure qu'il est maître chez lui. Comme il emploie plus de 300 salariés, il a dû accepter de désigner un adjoint chargé de l'idéologie : " On n'a fait que rallonger l'intitulé de sa carte de visite, ça ne change rien ! "
Tout le monde ne partage pas sa bonhomie. Viktor Khomiarchouk, par exemple. Il a fondé une des premières sociétés d'assurances en Biélorussie, dès la chute de l'Union soviétique. La société était en plein boom jusqu'à l'arrivée au pouvoir de M. Loukachenko, en 1994. Au tournant des années 2000, l'Etat a décidé de mettre la main sur l'assurance automobile.
Les sociétés privées ne représentent plus que 14 % du secteur, contre 70 % en 2000. " On a assisté à une nationalisation de l'assurance, soit par une prise de contrôle directe, soit par l'interdiction d'intervenir dans certains domaines, explique M. Khomiarchouk, qui est aussi le vice-président de l'Union des entrepreneurs. Cette expérimentation extraordinairement idiote n'a donné aucun résultat. "
Une des raisons pour lesquelles le système subsiste est le souci qu'a le régime du " contrat social ", comme on dit à Minsk. Les pensions de retraite sont payées à l'heure ; les écoles et les soins médicaux restent de qualité. Début décembre, le président a instauré la gratuité des transports pour les étudiants. Ici, l'Etat contrôle tout, notamment les prix : le pain, les produits laitiers, les fruits et légumes, la viande de base, la vodka, l'essence, les transports, etc.
" Notre système est dirigiste, très peu efficace, note l'économiste Leonid Zlotnikov. On a créé l'apparence d'une société florissante, mais la croissance dont se vantait le pouvoir dans les années 2000 n'a pas existé. Les statistiques ont été multipliées par deux artificiellement. " A cela s'est ajoutée l'aide russe, sous toutes ses formes.
Au lieu d'investir dans la modernisation des outils industriels, le régime biélorusse a utilisé cet argent pour assurer les dépenses sociales et soutenir des entreprises publiques à la dérive. Un des exemples fameux est l'usine de montres, à Minsk, dont la société suisse Franck Muller vient de racheter 52 % des parts.
Nous avons voulu vérifier auprès du directeur s'il était vrai que les stocks d'invendus représentaient plusieurs années de production (vingt-huit mois exactement, fin 2008, selon M. Zlotnikov). La direction nous a renvoyés vers le ministère de l'industrie qui nous a renvoyés vers l'administration présidentielle, qui nous a renvoyés vers le ministère de l'industrie, qui nous a fait savoir que l'usine ne jugeait pas le moment opportun pour une interview. " Vous comprenez, les élections... "
Piotr Smolar
© Le Monde

samedi 18 décembre 2010

Hausse du revenu des agriculteurs


Le revenu des agriculteurs a augmenté de 66% en 2010 suivant les chiffres annoncés par l’INSEE.
Ma première réaction est de dire tant mieux !
Tant mieux car il ne faut pas oublier la baisse cumulée des deux dernières années de 46% et tant mieux car le revenu des agriculteurs reste en moyenne inférieur de 15% à la moyenne des revenus des français, alors il n’est pas un mal que ceux qui travaillent deux fois 35h par semaine puisse enfin mieux vivre de leur métier.
Mais cette hausse de 66% veut juste dire que désormais le revenu moyen des agriculteurs se situe à 24400€ par an soit 2033€ par mois et ramené à l’heure cela ne fait pas tant que ça, et je ne parle pas des capitaux qui sont très importants sur une ferme et qui ne sont pas rémunérés.
Mais cette hausse brutale cache comme d’habitude de fortes disparités entre les productions et si certains gagnent mieux d’autres continuent à perdre autant. Je veux avoir une pensée pour les éleveurs de porcs qui malgré une demande importante voient leurs prix d’achat pressurés par les transformateurs et la grande distribution. Il y aura sous peu plus d’éleveurs de porcs dans notre région, en France il restera la Bretagne et nous mangerons bientôt que du porc d’importation.
Outre cette bonne nouvelle, ces amplitudes entre les années ne permettent pas au métier d’agriculteur d’avoir une vision à long terme, et comment faire des prévisions pour investir et se moderniser avec un revenu oscillant entre –34% une année et +66% l’année suivante ? Comment favoriser l’installation des jeunes et prévoir les premières années toujours les plus difficiles, avec de telles différences ?
Est il possible de dire aux créanciers que le remboursement des emprunts ne se fera que les bonnes années ?Il est grand tant que ceux qui nous gouvernent pensent à plus de régulation, la PAC est faite pour cela, à condition qu’une réelle volonté politique et même de société soit de garder des agriculteurs en leur permettant de vivre de leur métier et non des aides publiques.

lundi 13 décembre 2010

Coopération agricole


La coopération agricole date de 1947. Ce sont nos grands-parents qui à la sortie de la guerre ont créé ce système très particulier qui est basé sur le principe de se rassembler entre agriculteurs afin de mettre en commun des moyens de production, d’approvisionnement et de commercialisation.
C’est un système français qui a été reprit dans la plupart des pays du monde ayant une agriculture pesant dans l’économie nationale.
La coopération est la démocratie par essence puisque sa gestion est basée sur le principe d’un homme une voix, quel que soit le chiffre d’affaire fait avec elle.
Il ne faut pas confondre ce principe avec le collectivisme de l’URSS où pendant longtemps on nous présentait les Kolkhozes comme des coopératives… Dans ces dernières les agriculteurs étaient des employés sans aucun pouvoir décision pour eux-mêmes.
Le but des coopératives est de se regrouper et très clairement d’économiser sur les charges et les prix de vente en offrant face à l’offre ou la demande un poids économique capable de négocier.
Tous les secteurs agricoles ont été marqués par le système coopératif, que ce soit la production bien sur, mais aussi la banque avec le Crédit Agricole Mutuel et la protection sociale des agriculteurs avec la Mutualité Sociale Agricole.
Quel constat peut on faire en France du système près de 65 plus tard ?
D’abord qu’il a permit aux agriculteurs français de gagner en productivité comme aucun secteur économique ne l’a fait. Ensuite que certaines de ces coopératives sont devenues des entreprises fleurons de l’économie française. Et qu’enfin devenues tellement importantes que le pouvoir des agriculteurs a complètement échappé aux mains des directeurs très instruits.
C’est le cas du Crédit Agricole, qui pour faire plus moderne a abandonné le mot mutuel dans son nom, et dans lequel les conseils d’administration composés d’agriculteurs n’ont plus aucun pouvoir. Les directeurs ont même osé faire une S.A à côté échappant au pouvoir de la caisse fédérale. Le malheur c’est que tout cela s’est fait avec les parts sociales des agriculteurs, c’est à dire les capitaux propres de la banque, qui n’a jamais été rémunéré durant 50 ans…
En résumé un coopérateur au Crédit Agricole a souvent beaucoup de capital social, mais aucun pouvoir de décision.
Cela a été aussi le cas de très grands groupes laitiers qui sont devenus des SA, puis rachetés par des groupes privés.
Pourquoi en est on arrivé là ? Car trop peu d’agriculteurs se sont investis dans le fonctionnement de leur coopérative, beaucoup ont même mis en concurrence leur coopérative avec des sociétés privées, trop peu ont exercé leur pouvoir de censure lors des assemblées générales, et beaucoup trop ont fait confiance aux directeurs « beaucoup plus instruits… »
Quelques exceptions existent encore tels Limagrain, Champagne Céréales, ou des coopératives viticoles. Mais la plupart ne jouent plus leur rôle fondateur peser pour mieux rémunérer les agriculteurs sociétaires.
Certaines coopératives proposent même des services à moins bon marché que le secteur privé ; navrant !
Alors tout est il perdu ? Je crois que non ! En effet tant que ces coopératives existent au moins sur le papier, il est possible de faire jouer pleinement son rôle aux sociétaires, et que là où le pouvoir semble perdu les assemblées générales reprennent le pouvoir. Les assemblées générales nécessaires aux modifications statutaires doivent rassembler 2 tiers des voix des sociétaires il est donc possible de bloquer la machine.
Et je crois que nous aurons demain plus que jamais besoin de donner un nouveau souffle au système coopératif, c’est une chance pour se regrouper face à la grande distribution ou toutes les entreprises achetant ou fournissant l’agriculture.
Les agriculteurs de moins en moins nombreux doivent pouvoir peser dans le monde économique en se regroupant davantage et en espérant un retour économique plus important.
Notre bon sens paysan a été galvaudé dans un spot publicitaire, il nous faut l’affirmer et ne plus avoir peur de poser les questions qui dérangent, et ne plus accepter ce qui nous est présenté comme une évidence. La confiance que nous portons à nos conseils d’administration n’interdit pas le contrôle et la compréhension des sujets. La coopération nous appartient, nous devons décider ce que nous voulons en faire.

mardi 7 décembre 2010

Concert de Ste Cécile


Dimanche 12 décembre à 15h concert de Ste Cécile par l'Harmonie de St Pourçain salle Jean Reynaud.