vendredi 31 décembre 2010

Voeux!


Je fais le vœux que :
-Les hommes politiques nationaux ne pratiquent plus la langue de bois
-Que les partis politiques pensent à l’interet général
-Que les écologistes pensent qu’ils n’ont pas le monopole du sujet et qu’il n’est pas politique
-Que les climatologues cessent de nous faire peur avec tantôt le réchauffement, tantôt le refroidissement de la planète dans le but de financer leurs études
-Que tous les élus locaux prennent leurs responsabilités dans la gestion de leurs collectivités
-Que ceux qui occupent des responsabilités pensent d’abord à ceux qui les ont élu avant de sauver leur place
-Que les spéculateurs en tout genre cesse de se faire de l’argent sur la misère et la faim dans le monde
-Que Dieu punisse ceux qui se servent de la religion comme arme de guerre
-Que les français arrêtent de penser qu’ils sont le centre du monde
-Que tous nos compatriotes se mettent au travail
-Que les citoyens arrêtent de penser que l’Etat leur doit tout
-Que les syndicalistes de la SNCF cessent de nous prendre en otage lors de grèves qui ne les concernent même pas
-Que nous acceptions plus souvent de nous remettre en cause
-Que les enseignants pensent d’abord aux enfants et acceptent les réformes nécessaires
-Que nous soyons tous plus solidaires, plus généreux et moins égoïstes
-Que nous soyons davantage à nous impliquer bénévolement pour les autres
-Que…
Je fais sans doute là des vœux pour un siècle…

vendredi 24 décembre 2010

En vrac!


Il neige en hiver ! c’est vrai qu’à force de nous rabâcher que la terre se réchauffe, on prend très mal le fait de devoir supporter 5cm de neige et se couvrir pour supporter le froid.
D’ailleurs vous aurez remarqué cette année que la presse parle de la neige comme une catastrophe nationale que le gouvernement est incapable de combattre, et on ne parle plus des SDF qui grelottent de froid dans les grandes villes. Les petits désagréments personnels prennent vite le dessus dans l’importance du quotidien…
Quoiqu’il en soit, tous ces oiseaux de malheur qui font de l’écologisme leur fond de commerce, et ne cessent de faire des voix sur notre peur et notre culpabilisation en seront pour leurs frais !

La Chine continue à faire ses emplettes sur le marché de la dette des pays fragiles. Après avoir prit une très grosse part de la dette des USA, elle confirme son interet pour l’Europe. Il y a eu la dette de la Grèce, il y a maintenant la dette du Portugal. Cinq milliards de la dette Portugaise pourraient ainsi tomber dans l’escarcelle des fonds de placement Chinois. A quand le tour de l’Espagne et de la France ?
Certes les Chinois gagnent de l’argent, et ils auraient tord de ne pas le dépenser. Les Chinois en travaillant 70h par semaine, peuvent bien se payer un petit cadeau de temps en temps, avec du petit personnel travaillant 35h par semaine…

Les Assemblées générales de la FNSEA03 se suivent à un rythme élevé dans tous les cantons, afin de valider les élus qui siègeront à la FNSEA après notre adhésion en mars prochain.C’est l’occasion de discussions sur le contexte agricole départemental et national, et aussi de mettre en forme de manière statutaire la création des syndicats cantonaux, et de leurs représentants. Ainsi nous finaliserons la création complète et régulière de la FNSEA03 lors de notre congrès départemental le 20 janvier prochain.

mardi 21 décembre 2010

Edifiant!

Voici un article du journal Le Monde d'hier.
Malgré la chute du mur de Berlin ce système existe toujours en Europe et le pire c'est que certains chez nous seraient prêts à nous faire adhérer à cela:

Minsk, Petrovicie, Smolievitcha Envoyé spécialDirigiste et étatisée, l'économie de la Biélorussie, tenue d'une main de fer par Alexandre Loukachenko depuis 1994, semble figée. Jusqu'à quand ?


Un jour, Sergueï Khromchenko a vu la tour Eiffel. De loin. Il était passé aux portes de Paris, au volant d'un poids lourd. Dans les années 1990, il possédait sa propre société de transport, dont il a dû se séparer. Depuis six ans, il a intégré le noyau élémentaire de l'économie biélorusse : le kolkhoze. Prononcer ce simple nom renvoie aux temps soviétiques, aux plans quinquennaux, aux structures collectives qui permettaient de vivoter sans jamais se soucier de la qualité du travail. La Biélorussie en est toujours là. Elle a réélu à la tête de l'Etat, dimanche 19 décembre, Alexandre Loukachenko. Un ancien directeur de kolkhoze.
Sergueï Khromchenko est le directeur adjoint de celui de Petrovicie, à 30 km de Minsk. Courte distance, mais autre monde, loin des vitrines de la capitale. Près de 230 personnes travaillent au kolkhoze, pour un salaire moyen de 200 dollars. Le blé est vendu à Minsk, le lait à Mogiliev.
On a approché Sergueï avec une piètre ruse, pour surmonter l'appréhension classique face à un journaliste étranger : " On nous a dit que votre kolkhoze fonctionnait bien... " Stupéfaction. " Qui vous a dit cette bêtise ? Tout est en mauvais état et ça ne date pas de mon arrivée. Les prix de l'essence et des pièces de rechange sont trop élevés. Mais surtout, la mentalité kolkhozienne n'a pas changé depuis trente ans. En résumé, "ça ne m'appartient pas donc je m'en fous". " Ici comme ailleurs, des objectifs de production sont fixés par l'administration locale. Sinon, pas de primes aux méritants. Tout le monde s'en moque.
En Biélorussie, le secteur privé représente moins de 25 % de l'activité économique. Et encore : de nombreuses sociétés sont dirigées indirectement par des fonctionnaires. " Tous les grands business appartiennent à quelqu'un au sommet, c'est une forme de capitalisme bureaucratique dans lequel les fonctionnaires sont intéressés par la préservation du régime ", affirme le politologue Andreï Liakhouch.
Cette vampirisation de l'économie n'est guère aisée à décrypter pour les observateurs, comme le souligne un diplomate européen. " L'administration présidentielle gère un Etat dans l'Etat, en contrôlant directement des entreprises, des hôtels, des restaurants. Tout cela est totalement sous-évalué par les analystes qui annoncent toujours une crise à venir ", estime M. Liakhouch.
La crise, Youri Toumakha en a pâti en 2009. Cet entrepreneur énergique de 58 ans dirige Dorelektramach, qui construit des équipements pour tracteurs et des trolleybus. Située dans le village de Smolievitcha, à 20 km de Minsk, l'entreprise privée emploie 436 personnes et gagne de l'argent (près de 1 million d'euros en 2010).
M. Toumakha a réussi seul, sans aide de l'Etat. Il en est fier. Mais il vote Loukachenko. On s'étonne. " Je le fais au nom de la stabilité, explique-t-il. Il y a une bonne dynamique. Les choses s'améliorent, les impôts se simplifient. Mieux vaut une évolution qu'une révolution. " L'entrepreneur se félicite de " la préservation de la culture industrielle biélorusse ", et assure qu'il est maître chez lui. Comme il emploie plus de 300 salariés, il a dû accepter de désigner un adjoint chargé de l'idéologie : " On n'a fait que rallonger l'intitulé de sa carte de visite, ça ne change rien ! "
Tout le monde ne partage pas sa bonhomie. Viktor Khomiarchouk, par exemple. Il a fondé une des premières sociétés d'assurances en Biélorussie, dès la chute de l'Union soviétique. La société était en plein boom jusqu'à l'arrivée au pouvoir de M. Loukachenko, en 1994. Au tournant des années 2000, l'Etat a décidé de mettre la main sur l'assurance automobile.
Les sociétés privées ne représentent plus que 14 % du secteur, contre 70 % en 2000. " On a assisté à une nationalisation de l'assurance, soit par une prise de contrôle directe, soit par l'interdiction d'intervenir dans certains domaines, explique M. Khomiarchouk, qui est aussi le vice-président de l'Union des entrepreneurs. Cette expérimentation extraordinairement idiote n'a donné aucun résultat. "
Une des raisons pour lesquelles le système subsiste est le souci qu'a le régime du " contrat social ", comme on dit à Minsk. Les pensions de retraite sont payées à l'heure ; les écoles et les soins médicaux restent de qualité. Début décembre, le président a instauré la gratuité des transports pour les étudiants. Ici, l'Etat contrôle tout, notamment les prix : le pain, les produits laitiers, les fruits et légumes, la viande de base, la vodka, l'essence, les transports, etc.
" Notre système est dirigiste, très peu efficace, note l'économiste Leonid Zlotnikov. On a créé l'apparence d'une société florissante, mais la croissance dont se vantait le pouvoir dans les années 2000 n'a pas existé. Les statistiques ont été multipliées par deux artificiellement. " A cela s'est ajoutée l'aide russe, sous toutes ses formes.
Au lieu d'investir dans la modernisation des outils industriels, le régime biélorusse a utilisé cet argent pour assurer les dépenses sociales et soutenir des entreprises publiques à la dérive. Un des exemples fameux est l'usine de montres, à Minsk, dont la société suisse Franck Muller vient de racheter 52 % des parts.
Nous avons voulu vérifier auprès du directeur s'il était vrai que les stocks d'invendus représentaient plusieurs années de production (vingt-huit mois exactement, fin 2008, selon M. Zlotnikov). La direction nous a renvoyés vers le ministère de l'industrie qui nous a renvoyés vers l'administration présidentielle, qui nous a renvoyés vers le ministère de l'industrie, qui nous a fait savoir que l'usine ne jugeait pas le moment opportun pour une interview. " Vous comprenez, les élections... "
Piotr Smolar
© Le Monde

samedi 18 décembre 2010

Hausse du revenu des agriculteurs


Le revenu des agriculteurs a augmenté de 66% en 2010 suivant les chiffres annoncés par l’INSEE.
Ma première réaction est de dire tant mieux !
Tant mieux car il ne faut pas oublier la baisse cumulée des deux dernières années de 46% et tant mieux car le revenu des agriculteurs reste en moyenne inférieur de 15% à la moyenne des revenus des français, alors il n’est pas un mal que ceux qui travaillent deux fois 35h par semaine puisse enfin mieux vivre de leur métier.
Mais cette hausse de 66% veut juste dire que désormais le revenu moyen des agriculteurs se situe à 24400€ par an soit 2033€ par mois et ramené à l’heure cela ne fait pas tant que ça, et je ne parle pas des capitaux qui sont très importants sur une ferme et qui ne sont pas rémunérés.
Mais cette hausse brutale cache comme d’habitude de fortes disparités entre les productions et si certains gagnent mieux d’autres continuent à perdre autant. Je veux avoir une pensée pour les éleveurs de porcs qui malgré une demande importante voient leurs prix d’achat pressurés par les transformateurs et la grande distribution. Il y aura sous peu plus d’éleveurs de porcs dans notre région, en France il restera la Bretagne et nous mangerons bientôt que du porc d’importation.
Outre cette bonne nouvelle, ces amplitudes entre les années ne permettent pas au métier d’agriculteur d’avoir une vision à long terme, et comment faire des prévisions pour investir et se moderniser avec un revenu oscillant entre –34% une année et +66% l’année suivante ? Comment favoriser l’installation des jeunes et prévoir les premières années toujours les plus difficiles, avec de telles différences ?
Est il possible de dire aux créanciers que le remboursement des emprunts ne se fera que les bonnes années ?Il est grand tant que ceux qui nous gouvernent pensent à plus de régulation, la PAC est faite pour cela, à condition qu’une réelle volonté politique et même de société soit de garder des agriculteurs en leur permettant de vivre de leur métier et non des aides publiques.

lundi 13 décembre 2010

Coopération agricole


La coopération agricole date de 1947. Ce sont nos grands-parents qui à la sortie de la guerre ont créé ce système très particulier qui est basé sur le principe de se rassembler entre agriculteurs afin de mettre en commun des moyens de production, d’approvisionnement et de commercialisation.
C’est un système français qui a été reprit dans la plupart des pays du monde ayant une agriculture pesant dans l’économie nationale.
La coopération est la démocratie par essence puisque sa gestion est basée sur le principe d’un homme une voix, quel que soit le chiffre d’affaire fait avec elle.
Il ne faut pas confondre ce principe avec le collectivisme de l’URSS où pendant longtemps on nous présentait les Kolkhozes comme des coopératives… Dans ces dernières les agriculteurs étaient des employés sans aucun pouvoir décision pour eux-mêmes.
Le but des coopératives est de se regrouper et très clairement d’économiser sur les charges et les prix de vente en offrant face à l’offre ou la demande un poids économique capable de négocier.
Tous les secteurs agricoles ont été marqués par le système coopératif, que ce soit la production bien sur, mais aussi la banque avec le Crédit Agricole Mutuel et la protection sociale des agriculteurs avec la Mutualité Sociale Agricole.
Quel constat peut on faire en France du système près de 65 plus tard ?
D’abord qu’il a permit aux agriculteurs français de gagner en productivité comme aucun secteur économique ne l’a fait. Ensuite que certaines de ces coopératives sont devenues des entreprises fleurons de l’économie française. Et qu’enfin devenues tellement importantes que le pouvoir des agriculteurs a complètement échappé aux mains des directeurs très instruits.
C’est le cas du Crédit Agricole, qui pour faire plus moderne a abandonné le mot mutuel dans son nom, et dans lequel les conseils d’administration composés d’agriculteurs n’ont plus aucun pouvoir. Les directeurs ont même osé faire une S.A à côté échappant au pouvoir de la caisse fédérale. Le malheur c’est que tout cela s’est fait avec les parts sociales des agriculteurs, c’est à dire les capitaux propres de la banque, qui n’a jamais été rémunéré durant 50 ans…
En résumé un coopérateur au Crédit Agricole a souvent beaucoup de capital social, mais aucun pouvoir de décision.
Cela a été aussi le cas de très grands groupes laitiers qui sont devenus des SA, puis rachetés par des groupes privés.
Pourquoi en est on arrivé là ? Car trop peu d’agriculteurs se sont investis dans le fonctionnement de leur coopérative, beaucoup ont même mis en concurrence leur coopérative avec des sociétés privées, trop peu ont exercé leur pouvoir de censure lors des assemblées générales, et beaucoup trop ont fait confiance aux directeurs « beaucoup plus instruits… »
Quelques exceptions existent encore tels Limagrain, Champagne Céréales, ou des coopératives viticoles. Mais la plupart ne jouent plus leur rôle fondateur peser pour mieux rémunérer les agriculteurs sociétaires.
Certaines coopératives proposent même des services à moins bon marché que le secteur privé ; navrant !
Alors tout est il perdu ? Je crois que non ! En effet tant que ces coopératives existent au moins sur le papier, il est possible de faire jouer pleinement son rôle aux sociétaires, et que là où le pouvoir semble perdu les assemblées générales reprennent le pouvoir. Les assemblées générales nécessaires aux modifications statutaires doivent rassembler 2 tiers des voix des sociétaires il est donc possible de bloquer la machine.
Et je crois que nous aurons demain plus que jamais besoin de donner un nouveau souffle au système coopératif, c’est une chance pour se regrouper face à la grande distribution ou toutes les entreprises achetant ou fournissant l’agriculture.
Les agriculteurs de moins en moins nombreux doivent pouvoir peser dans le monde économique en se regroupant davantage et en espérant un retour économique plus important.
Notre bon sens paysan a été galvaudé dans un spot publicitaire, il nous faut l’affirmer et ne plus avoir peur de poser les questions qui dérangent, et ne plus accepter ce qui nous est présenté comme une évidence. La confiance que nous portons à nos conseils d’administration n’interdit pas le contrôle et la compréhension des sujets. La coopération nous appartient, nous devons décider ce que nous voulons en faire.

mardi 7 décembre 2010

Concert de Ste Cécile


Dimanche 12 décembre à 15h concert de Ste Cécile par l'Harmonie de St Pourçain salle Jean Reynaud.

mardi 30 novembre 2010

C'est le réchauffement climatique!


De la neige en Bretagne jusque sur la plage…
De la neige en Espagne, au Portugal…
De la neige en France un peu partout au 30 novembre…
-30°C en Pologne…

Qu’on en finisse avec tous ces marchands de peur qui prédisent le réchauffement climatique pour se justifier d’exister ! Tous ces scientifiques qui grâce à ces études sur le réchauffement climatique mobilisent des montants financiers énormes venant des riches fondations des sociétés les plus polluantes de la planète désireuses de se racheter une conduite en finançant les universités !
Tous ces écologistes à la petite semaine qui font de l’écologie un dogme, une religion ou des partis politiques en quête d’élection !
Ces animateurs TV, ces artistes bien pensant, toujours prompts à donner de leur personne médiatiquement autant pour défendre la cause que de se montrer pour exister !Tous ceux qui n’ont pas compris que la nature ne répond à aucun désir, ni volonté, ni prédiction de l’homme, seuls les paysans connaissent bien ses caprices et depuis la nuit des temps s’adaptent à elle !!

vendredi 26 novembre 2010

Nicolas Sarkozy dans l'Allier


Je faisais donc partie des 4 agriculteurs responsables professionnels invités par la présidence de la république pour accompagner Louis Salle lors de la visite de Nicolas Sarkozy sur son exploitation.
Nous avons accueilli le Président à sa descente de voiture, l’avons accompagné lors de la visite et avons tenté de discuter avec lui et les ministres l’accompagnant, Bruno Lemaire ministre de l’agriculture, Brice Hortefeux ministre de l’intérieur, le ministre des collectivités territoriales Philippe Richert.
La visite s’est déroulée très rapidement, mais outre ce fait, c’est surtout la présence d’une nuée de journalistes ou photographes qui empêchent toute relation avec le Président et les ministres. Ils forment autour de lui un cercle compact, bousculant, négligeant notre présence, mais prêts à saisir la moindre parole qui pourrait contredire le président. Même à la limite ces journalistes cachaient à l’illustre visiteur l’objet même de sa visite ou l’agriculteur le recevant.
Heureusement les personnes chargées de sa sécurité ou le préfet tentaient souvent de resserrer les liens entre les agriculteurs et le Président.
Il est impossible dans ces conditions de tenter toute discussion de fond sur des sujets agricoles, par manque de temps et de proximité. Tout juste avons nous pu glisser des notes écrites aux ministres ou à leurs conseillers.
Sur le fond, le Président semble avoir une parfaite connaissance des sujets, sans doute ses conseillers l’ont ils briefé avant, mais il connaît parfaitement les problèmes et annonce des solutions qui sont souvent celles proposées par la profession.
Lors de la table ronde qui s’en est suivie, il a très bien démontré qu’il pouvait parler sur tous les sujets, et sans notes devant lui. Il répond directement et précisément aux questions des intervenants, parfois avec humour, mais sans oublier qu’il est un chef politique représentant d’une famille politique.
Je ne vais pas aborder là tous les sujets qu’il a traité, mais ils sont souvent empreints de bons sens, et réalistes. Les solutions ou les perspectives d’avenir sont intéressantes voir alléchantes, il serait par contre bien que ce ne soit pas de simples paroles, fussent elles publiques, mais des annonces d’actes concrets qui puissent se réaliser rapidement.
Le Président semble apprécier à sa juste valeur le poids économique de l’agriculture et nous a paru déterminé à ne pas céder lors des différentes négociations, que ce soit au niveau européen ou mondial.
Il reconnaît de même un rôle d’occupation du territoire et de maintien du tissu rural à une grande partie de la population, travailleuse, et soucieuse de l’effort collectif.
En conclusion une visite de bonne tenue, avec un président au fait de la réalité, proposant des solutions, mais malheureusement sans pouvoir dialoguer, même lorsque les conditions pourraient s’y prêter, faut de temps et perturbé par des journalistes avides de la photo, de la petite phrase, du scoop qui occupera le journal de 13h ou de 20h.
Je voudrais retenir une phrase de Nicolas Sarkozy, « mes conseillers me pressent, mais moi j’aime prendre le temps de discuter avec vous ! » Alors M.le Président, revenez seul et avec du temps, et nous discuterons de tous les sujets, vous en sortirez plus forts et plus convaincu de défendre nos interet.

jeudi 18 novembre 2010

Vive la grève!


Merci Monsieur THIBAULT de la CGT

Merci la société Total...
Pour votre "franchise"
Pour avoir " emmerdé" le peuple qui travaille
Voila la vérité sur le blocage des Raffineries..
Savez vous que chaque syndicaliste de chez TOTAL a droit à 17 jours de grèves par an, oui mais 17 jours rémunérés...
Calculez chers lecteurs. Ils ont tenu 18 jours et donc perdu une journée de salaire.. mais celle-ci sera compensée par le fond social (les quêtes)
Bien sur que le Gouvernement ne disait rien et s'employait a dire que le mouvement allait se terminer...
De plus l'augmentation du prix du litre , justifié par un surcout du transport ne tient pas la route et a permis à Total, comme aux gros distributeurs de s'en mettre plein les poches..
Elle est belle l'unité syndicale... est-ce que les médias auront le courage d'en parler ??
Bien sur que non, le syndicat du livre majoritaire (CGT) mettra son veto..
Ma pensée va surtout à tout ceux qui ont fait grève sans être payés...

lundi 15 novembre 2010

Sarkozy démissionne!


Ce n'est pas de moi, mais j'ai trouvé cela intéressant et vrai pour certaines choses:


Françaises, Français, mes chers compatriotes, Lorsque je fais Le bilan du temps écoulé, que je passe en revue tous les événements qui se sont produits et les transformations que j’ai tenté d’apporter à notre société depuis mon élection (je vous rappelle que c’est vous qui m’avez élu en mai 2007), je me dis que les Français sont d’éternels insatisfaits et que quoi qu’on fasse, Il y a toujours 50 % de mécontents, Le reste n’étant pas heureux non plus. Même si j’ai parfois un peu dérapé, j’ai voulu que notre pays entre dans la modernité. Alors, Carla et moi avons décidé de vous offrir Le plus beau cadeau que vous semblez appeler de tous vos vœux. Je vous présente ici ma démission de Président de la République française et j’ai décidé de partir au bout du monde avec Carla et toute ma petite famille, avec notre «bling bling» qui vous fait tellement rigoler, ma Breitling à 58000 euros, et tout Le reste… Je vais vendre mon magnifique appartement de Neuilly-sur-Seine que vous aimeriez bien posséder, et je vais vivre avec l’argent qu’il me rapportera, ainsi qu’avec les retraites que je vais toucher de toutes mes précédentes fonctions... Enfin... Tant que les caisses pourront payer. Nous bronzerons nos corps de riches sur les yachts de Vincent (Bolloré), nous irons visiter à nouveau les pyramides en compagnie de notre ami Le roi du Maroc, et surtout vous arrêterez de nous casser les bonbons avec vos éternelles jérémiades. Je n’aurai plus à m’occuper de tous ces connards d’étudiants encapuchonnés, qui pensent à la retraite avant de penser à travailler, et qui sont toujours prêts à casser du CRS, et le ministre de l’éducation, quel qu'il soit. Je n’aurai plus à serrer la main de tous ces guignols de syndicalistes de merde qui font chier tous les français avec leurs grèves à répétition, malgré leurs seulement 7% de représentativité, malgré les très gras salaires de syndicalistes qu'ils encaissent, et qui croient avoir la solution à tous les problèmes actuels en appliquant à la France les principes qui ont mené l'URSS à sa perte, et son peuple à la famine et la misère, et qui refusent de participer, au nom d’un sectarisme archaïque, au nom d'avantages acquis et pour beaucoup obsolètes, et qui contribuent à appauvrir un peu plus le pays. Je ne verrai plus les tronches de cake des socialistes toujours prêts à défendre les sans-abris, mais qui eux, les pauvres, habitent Place des Vosges et dans le septième arrondissement, qui défendent la diversité et Le multiculturalisme, mais qui envoient leurs enfants dans des écoles d'élites ou les seuls musulmans sont les rejetons d'ambassadeurs et d'hommes d'Etats. Je n’aurai plus à m’emmerder avec des diplomates chinois constipés par leur riz mélaminé, ni avec des islamistes barbus qui détruisent les églises dans leurs pays pendant qu'ils réclament des mosquées chez nous, qui sont assez cons pour se faire sauter au nom de l'Islam et d'un prophète, dont Ataturk disait que " l'Islam est la théologie absurde d'un bédouin immoral ". Fini, de me laisser emmerder par tous ces "penseurs" qui veulent faire croire aux français que notre pays est une dictature, un pays où la police est prête à casser de l’immigré, et qui ne sont pas foutus de voir que si les immigrés ne semblent pas être pressé de retourner chez eux, c'est parce que là bas, la police les massacreraient pour de bon, s'ils osaient brûler une seule voiture. Fini de me laisser emmerder par ceux qui prétendent que la déferlante du tiers monde est une chance pour la France, mais qui gueulent que les flics ne sont jamais là quand on a besoin d'eux, dès qu’un arabe touche à leur bagnole ou pique Le portable de leur fils. Fini, les grèves de la SNCF et de la RATP, déclenchées par des mecs qui sont chouchoutés comme s'ils fourraient encore du charbon dans des locomotives à vapeur, qui font un caca nerveux dès qu'on leur demande une minute de travail supplémentaire, payée double en plus, mais qui voyagent gratuitement sur toutes les lignes, toute l’année, et même pendant les vacances. Bon débarras de ces fonctionnaires qui fonctionnent à l'envers et qui trouvent le moyen, en étant deux fois plus nombreux par habitant qu'aux Etats-Unis ou qu'en Allemagne, sans parler du Japon, de fournir un service trois fois plus mauvais. Terminé, les journalistes qui passent leur temps à critiquer mon train de vie, et qui voudraient bien avoir Le même, et qui sont tout heureux quand je les emmène se balader aux quatre coins du monde, aux frais du contribuable. Ras le bol de ces bras cassés de l'équipe de France qui se prend pour le nombril du monde, qui crache sur la France en coulisse, et qui n'est même pas foutue de gagner des matchs pour justifier des énormes salaires qu'on leur sert. Alors je pars et je vous laisse dans la merde que vous avez vous-mêmes créée. Débrouillez vous avec Aubry, avec la CGT, avec le Parti Communiste aux mains ensanglantées de plus cent millions de morts et qu'on n'ose même pas interdire, avec la Fédération des Parents d’Elèves qui s'intéresse plus à défendre l'idéologie gauchiste, les enseignants, que leurs propres enfants, avec le nucléaire qui pourtant nous sauve un peu de la panade, avec les heures sup. que vous avez volées parce que pendant les heures payées vous avez tiré au flanc, avec le chômage qui incite à tout, sauf à retrouver du travail, avec la retraite à 55 ans, avec le sida, EDF GDF, le Dalaï-Lama, BHL et Fabius, et tant pis pour Canteloup et Ruquier. Arrangez-vous avec la hausse du pétrole qui va bientôt repartir, avec la récession, la vraie, qui n'est pas prête de se terminer, tandis que des pays moins cons que vous sont en plein boum économique. Vous qui avez voulu être plus malins que les autres, qui avez cru que vous alliez pouvoir placer votre argent mieux que votre voisin de palier, et qui, aujourd’hui demandez à l’Etat de prendre en charge vos pertes en les déduisant de vos impôts. Quand est ce que vous comprendrez que l'Etat, c'est pas votre> maman ? Demandez aux socialistes, demandez à Ségolène Royal, Madame «je-sais-tout-sur-tout-et-vous-offrirai-la-belle-vie-si-vous-votez-pour-m oi» et son «Désir d’Avenir», définitivement embourbé dans un passé sans espoir. Réclamez lui, au maire de Paris dit "Bertrand l’embrayage", qu'il libère la profession de chauffeur de taxis, et qu'on puisse enfin trouver des taxis à tous les coins de rue, à toute heure du jour et de la nuit, et pour cinq euros la course, comme à New York ou à Berlin, puisqu'il a rendu les routes impraticables. Demandez qu'il supprime cet escroquerie obligatoire qu'est le service à 15% dans les cafés et les restaurants, quand on vous sert avec la soupe à la grimace. Demandez leur de vous faire travailler moins pour gagner plus, car on dirait bien que vous n'avez pas encore compris que les trente cinq heures, elles vous ont gravement appauvri, et que nos concurrents s'en frottent encore les mains. Demandez leur de rétablir un peu de démocratie dans notre horrible pays, demandez leur de combler vos fins de mois difficiles, et de vous payer vos prochaines vacances en Guadeloupe (tiens ! je les avais oubliés les> assistés des DOM-TOM). Demandez leur par la même occasion de prendre leur argent aux riches pour le donner aux pauvres - que vous êtes forcément - alors que vous voudriez bien devenir riches. Et quand les riches seront pauvres et qu'ils ne sauront plus à qui prendre l'argent, moi je serai L.O.I.N et H.E.U.R.E.U.X, sans vous bien sûr, qui avez souhaité mon départ avec tant de ferveur. Mes chers compatriotes, je vous laisse à vos grèves pour la retraite, à vos fantasmes d'enfants gâtés qui ridiculisent la France (vous me direz, depuis la coupe du monde, on est les champions du ridicule). Je vous souhaite l’avenir de merde que vous avez bien cherché, et que vous êtes en train d’atteindre. Carla et moi vous em…..brassons. Par Jean-Patrick Grumberg -

vendredi 12 novembre 2010

La Chine


En ce moment les chefs d’états des 20 pays les plus puissants de la planète se réunissent en Corée du Sud pour un sommet axé essentiellement sur la résorption des problèmes économiques mondiaux.
Les objectifs des discussions sont principalement de fixer des règles économiques au niveau des échanges entre pays tant des matières premières ou produits manufacturés que monétaires.
En corollaire les discussions portent aussi sur la différence de valeur des différentes monnaies pouvant impacter sérieusement la valeur des échanges. En très simple lorsqu’on vend 1 airbus aux chinois s’ils le payent en euros, avec ces euros vous pouvez acheter pour la même valeur d’autre chose, du pétrole par exemple, car l’euro reste stable. Mais s’ils vous le payent en yuan, vous ne pouvez presque rien acheter avec cette monnaie car personne hors la Chine n’accepte cette monnaie, et en plus dans un délai très court le yuan peut perdre la moitié de sa valeur. En effet la Chine fabrique à profusion de la monnaie afin justement de payer peu cher ce qu’elle achète. C’est un peu le principe de la « monnaie de singe »…
Par contre la Chine achète la dette des pays occidentaux et principalement les USA en dollars ! Ce qui lui permet de toucher des interets colossaux et surtout de tenir l’économie de ces pays.
Quand on sait de plus que désormais la Chine possède à elle seule 20% de la puissance de la recherche mondiale, on entrevoit très clairement que ce pays possède tous les atouts pour tenir demain l’économie mondiale dans sa main.
Par contre la Chine est absolument dépendante en matière alimentaire et sa volonté d’acheter directement des pans de pays entiers pour produire et nourrir sa population met là en avant son talon d’achille.
Il est grand temps que notre petite Europe toute remplie de certitudes, et d’orgueil en matière économique et sociale se rendent compte que demain nous devrons nous plier aux volontés économiques de la Chine et de l’Asie et il faut s’attendre à beaucoup de désillusions et remettre en cause beaucoup d’acquis sociaux que nous ne pourrons plus nous payer !
Par contre l’agriculture a de beaux jours devant elle, si tant est que le pouvoir politique en fasse un réel atout et s’en serve de force de frappe en matière d’exportation, en s’appuyant sur des agriculteurs dont les acquis sociaux sont loin d’être une priorité.La Chine nous tient économiquement, nous pouvons modérer ses ardeurs par la faim !

mardi 9 novembre 2010

Blocage des abattoirs.


Nous bloquons les abattoirs du groupe Bigard depuis hier et particulièrement pour ce qui nous concerne celui de Villefranche d’Allier.
Pourquoi cette action ? Très simplement parce que le prix de la viande bovine et particulièrement le steak haché a augmenté de 40% sur 15 ans dans les rayons des supermarchés tandis qu’il reste au niveau de 1995 pour les éleveurs !
La transparence des prix s’arrête aux portes des abatteurs et particulièrement à celles de M.Bigard le numéro de la viande en France.
Ainsi entre le producteur et le consommateur existe un no man land économique où rien n’est transparent mais par contre les acteurs font des profits considérables.
Aujourd’hui avec la hausse des matières premières les éleveurs ne peuvent plus tenir, et sont étranglés par les charges.
En moyenne le kilo de viande est payé au producteur 2,90€. Regardez le prix que vous payez votre viande…
Ce phénomène est d’autant plus injuste du fait que la consommation de la viande en France est forte, que les prix payés aux producteurs dans les pays du reste de l’Europe et particulièrement l’Italie sont sensiblement plus élevés qu’en France, et que les pays traditionnellement exportateurs de viande (Brésil, Argentine…) sont en forte diminution.
Le mécanisme est donc évident que les abatteurs, les transformateurs et la grande distribution augmentent leurs marges au dépend des agriculteurs et des consommateurs.
Dans un article du Monde d’hier Michel Edouard Leclerc explique qu’en 2011 les prix ne peuvent qu’augmenter dus à la hausse des matières premières. Il se fou de nous ! Il le fait avec une indécence outrageuse quand on sait que justement les prix au producteur n’augmentent pas.
Dans cette action il faut que le consommateur aide le producteur, aussi le boycottage des marques du groupe Bigard est devenu un acte civique pour sauver l’élevage français. Charal est la principale marque du groupe Bigard, alors achetez autre chose et surtout vérifiez bien que la viande vienne de France. Vous ne la payerez pas plus cher.

mercredi 3 novembre 2010

Mon combat quotidien...


-En 2010 après Jésus-Christ, Dieu visite Noé et lui dit:
- Une fois encore, la terre est devenue invivable et
surpeuplée. Construis une arche et rassemble un couple
de chaque être vivant ainsi que quelques bons humains.
Dans six mois, j'envoie la pluie durant quarante jours
et quarante nuits, et je détruis tout !!!
Six mois plus tard, Dieu retourne visiter Noé et ne voit
qu'une ébauche de construction navale.
- Mais, Noé, tu n'as pratiquement rien fait ! Demain il
commence à pleuvoir!
- Pardonne-moi, Tout Puissant,
j'ai fait tout mon possible mais les temps ont changé:
- J'ai essayé de bâtir l'arche mais il faut un permis de
construire et l'inspecteur me fait des ennuis au sujet du système
d'alarme anti-incendie.
- Mes voisins ont créé une association parce que la
construction de l'échafaudage dans ma cour viole le règlement de
copropriété et obstrue-leur vue. J'ai dû recourir à un
conciliateur pour arriver à un accord.
- L'Urbanisme m'a obligé à réaliser une étude de
faisabilité et à déposer un mémoire sur les coûts des
travaux nécessaires pour transporter l'arche jusqu'à la
mer. Pas moyen de leur faire comprendre que la mer
allait venir jusqu'à nous. Ils ont refusé de me croire.
- La coupe du bois de construction navale s'est heurtée
aux multiples Associations pour La Protection de
l'Environnement sous le triple motif que je contribuais
à la déforestation, que mon autorisation donnée par les
Eaux et Forêts n'avait pas de valeur aux yeux du
Ministère de l'environnement, et que cela détruisait
l'habitat de plusieurs espèces animales. J'ai pourtant
expliqué qu'il s'agissait, au contraire de préserver ces
espèces, rien n'y a fait.
- J'avais à peine commencé à rassembler les couples
d'animaux que la SPA et WWF me sont tombés sur le dos pour acte de
cruauté envers les animaux parce que je les soustrayais
contre leur gré à leur milieu naturel et que je les
enfermais dans des pièces trop exiguës.
- Ensuite, l'agence gouvernementale pour le
Développement Durable a exigé une étude de l'impact sur l'environnement de ce
Fameux déluge.
- Dans le même temps, je me débattais avec le Ministère
du Travail qui me reprochait de violer la législation en
utilisant des travailleurs bénévoles. Je les avais
embauchés car les Syndicats m'avaient interdit
d'employer mes propres fils, disant que je ne devais
employer que des travailleurs hautement qualifiés et,
dans tous les cas, syndiqués.
- Enfin le Fisc a saisi tous mes avoirs, prétextant que
je me préparais à fuir illégalement le pays tandis que
les Douanes menaçaient de m'assigner devant les
tribunaux pour "tentative de franchissement de frontière
en possession d'espèces protégées ou reconnues comme
dangereuses". Aussi, pardonne-moi, Tout Puissant, mais j'ai manqué de
persévérance et j'ai abandonné ce projet.
Aussitôt les nuages se sont dissipés, un arc-en-ciel est apparu et le Soleil a lui.- Mais tu renonces à détruire le monde ? demanda Noé.
- Inutile, répondit Dieu, l'administration s'en charge..!

dimanche 31 octobre 2010

Retraites




Intéressant non ?


C'est pas forcément lisible mais j'ai fais ce que je pouvais...

Il faut en gros retenir qu'un médecin recevra en retraite environ ce qu'il a cotisé mais un professeur des collèges recevra presque 4 fois ce qu'il a cotisé et un cheminot presque 6 fois...et un agriculteur 1,3 fois....
A quand tous égaux devant la retraite???


Je vous laisse commenter...

jeudi 28 octobre 2010

Article du Monde 28/10/2010

28 octobre 2010
Danger Chaussée fatale
Les élus des communes traversées par la route Centre Europe Atlantique ont la hantise d'être réveillés en pleine nuit pour aller constater les dégâts. PASCAL LAFAY POUR " LE MONDE "
Classée parmi les axes plus dangereux de France, la route Centre Europe Atlantique est le théâtre de nombreux accidents mortels sur le tronçon qui traverse l'Allier. Les habitants évitent cette route, les pompiers déplorent l'inaction des politiques... qui se renvoient la balle


L'accalmie n'aura duré qu'un mois et demi. Lundi 18 octobre, après un été particulièrement meurtrier, le sang a de nouveau coulé, dans l'Allier, sur la route Centre Europe Atlantique (RCEA). Près de Montluçon, le passager d'une fourgonnette a été tué après un choc violent contre un semi-remorque. Ce décès porte à 15, dont 4 enfants, le nombre de victimes depuis le début de l'année sur le tronçon départemental de cette route absolument " hors norme ".
Classée parmi les quatre axes les plus " dangereux " du pays lors du Grenelle de l'environnement, la RCEA détient, dans l'Allier, un taux de mortalité cinq fois plus élevé que le reste du réseau national. Ces dix dernières années, 77 personnes y ont trouvé la mort. En ce week-end de la Toussaint, traditionnellement meurtrier sur les routes de France, un dispositif exceptionnel, avec la présence d'un hélicoptère et de gendarmes réservistes appelés en renfort, va être déployé tout au long de l'itinéraire.
Ce qui choque le plus dans la description des accidents qui s'y succèdent n'est pas seulement leur violence - la plupart sont des collisions frontales - mais leur scénario quasi immuable : les victimes sont presque exclusivement des conducteurs en transit dans l'Allier, département central que l'on traverse après avoir effectué plusieurs centaines de kilomètres : Vendéen se rendant dans l'Ain, famille du Doubs " descendant " dans le Sud-Ouest, immigré portugais retournant en Allemagne...
Atteint de somnolence, l'automobiliste quitte généralement de lui-même son axe de conduite pour s'encastrer dans un véhicule sur la voie opposée. Bidirectionnelle (à deux voies) sur 70 % du tracé qui va de Molinet (à l'est du département) à Montmarault (à l'ouest, où la RCEA rejoint l'A71), la route a tout du piège fatal avec ses courbes sans visibilité, ses accotements étroits réduisant toute manoeuvre et son absence de barrière de sécurité entre les deux sens de circulation.
Quant à ses quelques aires de repos, leur vétusté n'invite guère à les fréquenter. " Les gens qui arrivent ici alors qu'ils ont deux ou trois heures de volant derrière eux ignorent qu'ils vont devoir se fader des dizaines de kilomètres sans pouvoir s'arrêter. Livrés à eux-mêmes, ils finissent par s'endormir ", décrit Jean-Paul Luminet, le directeur des équipements au conseil général de l'Allier.
Un facteur ajoute au risque d'assoupissement, voire de nervosité des conducteurs : la cohabitation avec un nombre vertigineux de camions. Sur certaines parties, les poids lourds représentent près d'un véhicule sur deux. Originaires pour la plupart des pays de l'Est, ils empruntent cette route parce qu'elle présente le double avantage d'être directe, géométriquement, sur le chemin menant vers la péninsule ibérique, et gratuite, ce qui n'est pas rien en ces temps de ralentissement économique.
La crise n'explique pas tout cependant. Le péché originel de la RCEA est aussi d'être une route transversale et d'avoir été créée, dans les années 1960, par des élus locaux soucieux de développer touristiquement leur région. Trait d'union entre la façade Atlantique et le sillon rhodanien, l'axe n'a jamais reçu les faveurs ni les crédits de son gestionnaire - l'Etat - trop occupé par le développement des autoroutes et des nationales Paris-province. Ces dix dernières années, son trafic a pourtant augmenté de 30 %, pour atteindre jusqu'à 15 000 véhicules par jour.
Or, son retard structurel est bien la cause des tragédies qui s'y jouent : " Les accidents mortels sur la RCEA ne sont dus ni à des excès de vitesse ni à une consommation d'alcool ou de stupéfiants, mais bien à des pertes de vigilance ", reconnaît le préfet de l'Allier, Pierre Monzani, complétant des propos antérieurs assez mal vécus sur place, dans lesquels il appelait à " la responsabilisation " des usagers pour qu'ils " maîtrisent leur fatigue ". " Bien sûr qu'on doit faire preuve de prudence sur cette route comme sur toutes les routes, mais c'est bien l'infrastructure qui est en cause ici ", lui objecte le président du conseil général, Jean-Paul Dufrègne (PCF) pour qui cette route " est d'un autre temps : le Moyen Age ".
Ceux qui en ont le plus conscience sont probablement les habitants de l'Allier. Ce n'est pas un hasard si très peu figurent parmi les victimes recensées : " Nous assistons à des stratégies d'évitement de la part des populations environnantes, qui préfèrent emprunter des routes départementales plutôt que de s'aventurer dans ce couloir de la mort ", indique Jean-Paul Luminet, au conseil général. " Moi, c'est bien simple : je ne la prends jamais, raconte Frédéric Verdier, un plombier chauffagiste de Moulins. Les gens du coin ont tous une anecdote à raconter sur la RCEA : untel a dû freiner devant un véhicule faisant demi-tour sur la chaussée, tel autre s'est retrouvé à trois véhicules sur deux voies... Cela m'est arrivé d'ailleurs. Depuis, j'ai la trouille. "
Un autre sentiment, mélange de colère et de résignation, s'est également enraciné au fil des années dans les plaines du Bourbonnais. Notamment au sein des élus des communes traversées, dont la hantise est d'être réveillés en pleine nuit pour aller constater les dégâts : " J'ai ramassé trois morts de la même famille en avril. Le conducteur était parti de Metz à 23 heures et il s'est encastré dans un camion en arrivant sur ma commune. De tous mes mandats, cet accident est l'événement qui m'a le plus marqué, confie, la voix tordue par l'émotion, Guy Charmetant, le maire de Montbeugny (650 habitants). Depuis 1979, j'entends dire que la RCEA va passer en 2 x 2 voies. Les gens sont blasés. On en a tous marre. "
Eux aussi en ont ras le bol et ne s'en cachent plus : les sapeurs-pompiers volontaires. " Quand on doit aller sur la RCEA, on sait que ce ne sera pas beau à voir ", maugrée l'un d'eux, sous couvert d'anonymat. " La vocation de pompier volontaire est de sauver des vies, pas de constater les échecs des pouvoirs publics, abonde Christophe Gardien, un viticulteur de Besson (800 habitants), où il dirige bénévolement le Centre de première intervention. Quand il y a un choc frontal, ce n'est pas de la fatalité. Si un conducteur s'endort, c'est qu'il y a une raison. Les politiques feraient bien de monter avec nous dans le camion rouge une fois de temps en temps. "
Après plusieurs décennies d'immobilisme, les " politiques " en question ont, semble-t-il, décidé de passer à l'action. En mars 2009, le secrétaire d'Etat aux transports, Dominique Bussereau, a proposé la " mise en concession " de la RCEA sur les départements de l'Allier et de Saône-et-Loire. L'idée : faire faire les travaux - d'un montant de 1 milliard d'euros (l'Etat apportant 350 millions) - par un groupe privé, avec pour objectif une mise à niveau totale à 2 x 2 voies en 2018. En contrepartie, le futur concessionnaire se rémunérerait en installant des péages.
Etonnamment, ce projet de privatisation a les faveurs du président communiste du conseil général : " Je pourrais me murer derrière mes certitudes et dire que c'est à l'Etat de pallier ses manques, explique Jean-Paul Dufrègne. Mais je pressens qu'on en a pour vingt ou trente ans si on laisse le Plan de modernisation des itinéraires (PDMI) régler cette question. D'ici là, le nombre de morts aura crevé tous les plafonds. " Le conseil général conditionne toutefois son soutien à deux impératifs : la gratuité des péages pour les habitants de l'Allier et le maintien de l'ensemble des échangeurs existants.
Sauf qu'un obstacle de taille se dresse au milieu du chemin : l'opposition d'Arnaud Montebourg, le président (socialiste) du conseil général de Saône-et-Loire. Selon lui, les contribuables de son département ont déjà suffisamment payé, via les impôts locaux et nationaux, les aménagements effectués sur la RCEA ces dernières années. Et risquent de payer encore si, en cas de péage, un certain nombre de camions décident de se rabattre sur les routes départementales de Saône-et-Loire, qu'il faudrait alors remettre à niveau.
Alors que le débat public va débuter, cette discorde interdépartementale n'arrive pas au meilleur moment. Empêchera-t-elle le projet de voir le jour ? " Le drame de cette route est que tout le monde s'en renvoie la responsabilité. Depuis des décennies, c'est toujours à l'"autre" de "faire", déplore Daniel Thévenin, le président d'une association de familles de victimes de la circulation. A ce rythme, ce sont des calvaires et non des bornes qu'il faudrait installer au bord de la RCEA. "
Pour l'heure, ce sont des panneaux en quatre langues (français, anglais, espagnol et allemand) qui ont été dressés le long de l'axe, à l'initiative du préfet Monzani : " Perte de vigilance, risque de collision. " Des barrettes sonores ont également été installées au milieu de la chaussée, ainsi que des revêtements granuleux et autres balises axiales. Le but ? Stimuler l'attention de l'usager. Et le réveiller, si besoin. La gendarmerie a implanté deux radars supplémentaires et densifié la présence humaine sur place - plus dans un but de prévention que de répression.
Ironie de l'histoire, la RCEA est peut-être la seule route de France où n'est pas verbalisé le fait d'alerter les automobilistes d'en face de la présence de la maréchaussée. " Tant mieux si les gens font des appels de phare en voyant "du bleu" - des gendarmes - et rendent plus attentifs les autres conducteurs, explique Patrick Martzinek, le colonel du groupement de gendarmerie départementale. Tout ce qui peut contribuer à faire qu'on sorte en vie de cet axe est une bonne chose. "
Frédéric Potet
© Le Monde

dimanche 24 octobre 2010

L'eau


L’eau sera sans nul doute l’enjeu des siècles à venir, et son utilisation devra être le défi majeur de notre humanité.
Tandis que quelques pauvres bougres dépensent leur énergie en France et seulement en France contre le rallongement de la durée du temps de travail, d’autres hommes dans le monde réfléchissent sur le thème de l’eau dans le monde notamment au sein de la FAO et de l’ONU.
L’eau sera un enjeu quantitatif et qualitatif.
Quantitatif dans les régions arides tel le moyen orient, ce qui est pour une très large part de responsabilité dans les conflits régionaux, et l’Afrique dont l’homme accentue la désertification par la surexploitation des ressources naturelles comme notamment le bois.
Mais d’autres régions ne sont pas à l’abri de difficultés majeures, tels les USA dont une nappe des plus gigantesque au monde, l’équivalent de la surface de la France sur des dizaines de mètres de profondeur, la nappe Ogallala, a servi à la prospérité de l’agriculture de pas moins de 8 états qui arrive à épuisement replaçant le désert là où il était auparavant.
Qualitatif dans les régions occidentales et asiatiques, qui par l’industrialisation, la consommation des biens d’équipement, la médicalisation à outrance et le besoin de nourriture bon marché salissent et polluent les ressources naturellement présentes.
Alors bien sur l’eau ne manque pas sur terre puisque 97% de la surface de la terre en est recouverte, mais elle est aussi à 85% salée…
Cet enjeu nécessitera une prise de conscience de l’humanité et des prises de mesures parfois impopulaires. Sur la quantité il faudra inévitablement passer par des économies drastiques surtout dans les régions où elle manque, et pour faire face à l’augmentation de population, l’utilisation des plantes génétiquement modifiées résistantes à la sécheresse. Cela passera aussi par le stockage lors des périodes de pluies. En effet à l’échelle de la planète l’eau ne disparaît pas, simplement elle se déplace en quantité plus ou moins importante ce qui créé inondations ou sécheresse.
Du point de vue qualitatif la conscience est maintenant acquise à toutes les mesures évitant la pollution, mais aussi à la dépollution. Il faudra sans doute aussi penser à la désalinisation de l’eau.
Dans tous les cas l’utilisation de l’eau va coûter plus cher, beaucoup plus cher, il faut s’y préparer, en avoir conscience et savoir demain faire des choix. L’eau est essentielle à la vie et tant d’autres choses bien plus onéreuses et bien moins nécessaires ne le sont pas !

samedi 16 octobre 2010

Quand les lycéens manifestent...


Je me souviens en 1986, j’étais étudiant au Lycée Agricole de Marmilhat dans le Puy de Dôme, l’année de la réforme des lycées instituée par le ministre d’alors, Devaquet.
Cette réforme ne concernait en rien, mais absolument rien les lycées agricoles qui dépendaient du ministère de l’agriculture.
Tous les lycées de Clermont Ferrand étaient bloqués par les lycéens et je me souviens très bien la venue de lycéens de ces lycées bloqués venir nous haranguer pour aller manifester avec eux. Je me souviens très bien aussi que certains profs du lycée agricole stoppaient leurs cours pour nous expliquer l’enjeu de cette réforme et nous inciter à aller manifester solidairement avec ceux de Clermont .
Je me souviens de cette AG improvisée dans la cour du lycée tous assis par terre où les profs de notre lycée bien marqués syndicalement appuyés par les profs des établissements bloqués et les lycéens venus de Clermont, nous inciter à bloquer notre établissement et venir avec eux manifester.
Notre chef d’établissement étant alors « encadré » afin qu’il ne puisse dire quoique ce soit.
Notre réaction a été de faire grève, mais en bon fils de paysans, en rentrant travailler chez nous…
Sur le moment c’était marrant, mais quelques années après je me suis rendu compte de l’odieuse manipulation dont nous avons été l’objet par des syndicalistes lycéens ou enseignants de gauche. J’en veux toujours à ces profs de notre lycée de nous avoir entraîné là dedans.
Alors lorsqu’aujourd’hui les lycéens se défendent et avec eux les syndicalistes d’aucune manipulation, je sais très bien comment cela se passe.Lycéens avant de manifester contre la réforme des retraites, pensez d’abord à votre bac, car de toute façon pour vous mathématiquement la retraite est à 71 ans. Vous aurez encore tout le loisir de manifester !!

dimanche 10 octobre 2010

Je bosse!


Maintenant que le Gymnase Joseph Vincent (ex-NDV) et la plateforme du même nom sont terminés, nous allons rentrer dans les choses sérieuses du côté de la rénovation de la STEP en attendant l’étude de reconstruction du marché couvert, espace Louis Dumas.
Mais il ne faut pas croire que seuls les « gros dossiers » nous occupent. C’est presque chaque jour des décisions à prendre sur tous les sujets de travaux et d’urbanisme, comme les permis de construire, les certificats d’urbanisme ou l’assainissement, la réfection des voies et réseaux, l’entretien des bâtiments etc…
Il y a l’urgence à traiter rapidement dans le budget imparti et puis les dossiers de longue haleine, sur lesquels les études et l’instruction avancent chaque semaine en complétant petit à petit.
Le gymnase et la plateforme sécurisée semblent correspondre au besoin que nous avions déterminés.
C’est un dossier dont la genèse remonte à 2005, lorsque nous avons proposé à l’association qui gère l’immobilier de l’école Notre Dame des Victoires de nous céder gratuitement une parcelle de terrain et le gymnase moyennant sa remise aux normes pour leur utilisation durant le temps scolaire. L’ensemble se chiffre à près d’un million d’Euros, et la plateforme est l’issue d’un gros travail de conception de la sécurisation de sorties des écoles.
Le gymnase lui aussi a fait l’objet d’un gros travail de rénovation et d’agrandissement qui pourra offrir aux associations sportives communales un espace supplémentaire d’exercice en dehors du temps scolaire.
Le dossier de la rénovation de la station d’épuration est un dossier très lourd sur lequel nous travaillons depuis des mois et dont les travaux se feront en 2011. Nous savons maintenant que l’investissement approchera 3 millions d’Euros, l’incidence sera donc très forte en matière de hausse de la taxe d’assainissement, la réflexion et les études sont donc importantes afin de ne pas faire d’erreur tout en étant visionnaire afin qu’une fois les travaux terminés nous soyons en phase avec la réglementation pour longtemps.
Bien sur nous n’oublions pas la réfection de voies en mauvais état, qui se refont années après années, ainsi près de 200.000€ vont être investis d’ici la fin de l’année sur différents quartiers de la ville.Si vous en doutiez les élus travaillent…

lundi 4 octobre 2010

Un élu exemplaire


Je voudrais juste tirer un coup de chapeau à un collègue et néanmoins ami.
André Bidaud a cessé son activité de boucher sur Chantelle en prenant la peine d’installer un jeune à sa place en association avec son frère, et il continuera de leur donner un coup de main.
Il a pour cela prévu son départ et fait la transition sur 7 ans avec un certain nombre d’avantages pour le jeune qui s’avère être un excellent professionnel.
En plus cela permet de conserver une boucherie d’une excellente qualité à Chantelle.
Je suis d’autant plus admiratif qu’André n’a jamais mélangé son activité et ses responsabilités. Il a toujours refusé de soumissionner aux marchés publics locaux, et n’a jamais voulu travailler au Château de la Motte comme traiteur pour ne rien mélanger, et qu’on puisse l’accuser de tirer avantage de ses responsabilités.
Et il a même souvent dépanné beaucoup d’associations et de collectivités gratuitement.
André est élu, soucieux de ses responsabilités et grand travailleur de ses dossiers.
On crache trop souvent sur les élus, il faut aussi de temps en temps reconnaître ceux qui sont intègres et honnêtes et qui exercent leurs responsabilités dans le sens de l’interet général et non de l’interet particulier. Chapeau Dédé !

lundi 27 septembre 2010

FNSEA03


Le Conseil Général de l'Allier à majorité communiste a organisé récemment une réunion entre "les syndicats de progrès" du département. A savoir étaient présents ou représentés, la FDSEA, le MODEF, la Confédération Paysanne, et Gérard Etien (au titre du SEMA?).

Le but était de créer une intersyndicale entre tous afin de se rassembler pour des actions communes et se mettre en mouvement pour préparer les élections à la Chambre d'Agriculture de 2013.

Est il vraiment opportun de penser à cette échéance maintenant?

Est il de bon augure que la politique s'immisce une fois de plus dans le syndicalisme agricole?

Je laisse juges mes lecteurs et les agriculteurs du département.

Conseil communautaire


En conseil communautaire jeudi nous avons passé un certain nombre de points à l’ordre du jour, deux ont attiré particulièrement mon attention.
Celui du Pole d’Excellence Rurale est une très bonne initiative. En effet cette procédure un peu particulière a le don de regrouper un certain nombre d’initiatives sur un domaine donné et de percevoir des subventions qui peuvent être importantes de la part de l’Etat et l’Europe.
Le thème choisi est plus particulièrement celui de la vigne et du vin, et accompagnera sans doute bien le passage en AOC.
Tous les porteurs de projets peuvent remplir des fiches afin de composer un mémoire et une fois présenté au service de l’Etat, ce dernier choisira les fiches qu’il souhaite accompagner.
Cela va du tourisme, de la gastronomie ou des soins autour du vin, jusqu’à l’équipement en matériel des vignerons.
Il faudra par contre un maximum de projets collectifs ou allant dans le sens de l’interet collectif.
Un autre point par contre m’a fortement déplu. Nous avons passé la vente d’une maison en zone industrielle du Pont Panay, qu’il était plus que nécessaire de vendre, 125.000€.
Le problème est que nous l’avions acheté il y a 3 ou 4 ans 220.000€…. Je m’étais d’ailleurs abstenu lors du passage de l’achat en conseil communautaire.
C’est ce qu’on appelle du gaspillage d’argent public, et je ne le supporte pas, je n’ai pas été élu pour cela !

mercredi 22 septembre 2010

FNSEA03


L’assemblée générale de mercredi dernier a donc élu le conseil d’administration au complet, et ce dernier a élu son bureau.
C’est donc une FNSEA03 en ordre de marche qui désormais peut travailler et se battre sur les dossiers agricoles.
Je suis déçu par le refus de travailler avec nous de la part de la FDSEA et du SEMA.
J’avais proposé à Bruno Vif moyennant sa cotisation au nouveau syndicat de garder sa place à la FNB et d’ouvrir quelques places à des agriculteurs de son choix au conseil d’administration. Je n’ai jamais eu de réponse…
Pour le SEMA, Gerard Etien le président a tout fait pour faire échouer le rapprochement. Il a fallu deux votes du SEMA pour partager les pour et contre, mais Gérard Etien a mis sa démission dans la balance en cas d’adhésion du SEMA à la FNSEA03.
Gérard Etien pour des raisons personnelles a décidé de n’avoir comme objectif que les prochaines élections à la chambre d’agriculture en en prenant le leadership évidemment.
Pour se faire il tente par le biais de son syndicat très spécialisé de fédérer des syndicats aussi antagonistes que le Modef ou la Coordination Rurale, bon courage !
Le président du SEMA a un problème d’égo, il avait tenté lors des dernières élections à la chambre d’agriculture et alors qu’il était bien placé sur notre liste, de manœuvrer avec quelques-uns uns pour prendre la présidence à Jean-Marie Lesage, heureusement sans succès, et s’il a claqué la porte quelques mois plus tard c’est qu’il lui était difficile de supporter quelqu’un au-dessus de lui.
De la même façon lorsque j’ai été élu à la présidence de l’UDSEA, j’ai appris qu’il avait négocié dans mon dos, pour qu’il prenne la présidence à ma place, le problème était qu’il n’était même pas adhérent… Pas facile d’être président d’un organisme dont on est pas adhérent…
Aussi aujourd’hui il tente par tous les moyens de réunir une base syndicale faite de tout ce qu’il peut trouver avec le seul but d’être en opposition à la FNSEA03 et la majorité à la chambre d’agriculture.
Après avoir longtemps été le supporter d’Yves Simon, il est aujourd’hui dans les petits papiers du Conseil Général et de sa majorité communiste…
Ce qui est dommage dans cette affaire c’est qu’il prenne en otage le syndicat moutonnier départemental à des fins personnelles et qu’à terme ne pourra que difficilement faire le grand écart entre une représentation nationale affiliée à la FNSEA et des syndicats tous opposés à la centrale nationale.
Pour ce qui est des Jeunes Agriculteurs, ils doivent se prononcer demain en conseil d’administration et je leur ai fais là aussi des propositions honnêtes. En effet nos deux structures sont intimement liées par des statuts de réciprocité, mais au-delà je leur ai proposé des places au conseil d’administration et au bureau, et à son président une place de vice-président dans la Chambre Syndicale que je vais mettre en place.
Je souhaite qu’ils prennent la décision de raison, sinon là encore nous serons obligés de recréer un syndicat jeune adhérent aux JA national. De plus n’étant pas représentatif depuis les dernières élections à la chambre d’agriculture ils perdraient tous les sièges que l’UDSEA leur a accordé pour siéger dans les différentes instances départementales. En clair ils disparaissent du paysage syndical départemental à terme.
Je sais qu’ils reçoivent une forte pression de la part de certains partis politiques, et des « anciens » dont certains ne sont même plus agriculteurs, auront ils le courage et la maturité pour s’affranchir et prendre leur destin en main ? Réponse vendredi.
J’aurai encore à résoudre le problème les sections des fermiers métayers et des retraités, mais à chaque jour suffit sa peine.Mais d’ici la fin de l’année la FNSEA03 se sera imposé comme LE grand syndicat départemental.

lundi 13 septembre 2010

AG constitutive le 15/09


Nous allons constituer officiellement notre nouveau syndicat en confirmant les élus des cantons et voter pour tous ceux qui feront partie du conseil d’administration et des différentes sections.
Depuis 2 mois j’ai eu de très nombreux contacts avec plusieurs responsables agricoles ayant eu ou ayant encore des liens avec la FNSEA, dans un but de rassemblement et d’unité.
Je ne pense pas à ce jour que tout ce que j’espérais sera possible, mais sans doute en partie et nous verrons cela mercredi.
En particulier j’espère beaucoup arriver à tisser les liens forts avec les Jeunes Agriculteurs.
Leur président m’a invité hier pour la première fois à leur festival de l’agriculture, et j’ai été bien reçu avec de très bons contacts.
Nous devons pouvoir travailler ensemble et leur donner un sérieux coup de main dans l’organisation de leurs manifestations qui apporte beaucoup à toute l’agriculture du département.
A ce même festival par contre un certain nombre « d’anciens » ont appelé à l’unité aussi…derrière Emile Guillaumin ! Je ne savais pas que c’était le futur président de la FNSEA (sic) Certes il ne faut pas renier son passé, mais avoir comme référence syndicale un agriculteur né il y a plus d’un siècle et demi ne permet pas d’entrevoir l’agriculture de l’avenir.Je vous invite donc très nombreux à venir au théâtre municipal à 18h à St Pourçain.

mardi 7 septembre 2010

Jour de grève!


A en croire la presse toute la France est en grève contre la réforme des retraites.
Je ne viendrai pas sur le fond de l’affaire, si ce n’est que pour ma part j’espère prendre ma retraite le plus tard possible, ce sera la preuve de mon interet pour ce que je fais, et le signe de ma bonne santé. De plus il y a bien longtemps que j’ai commencé à cotiser pour ma retraite par le biais de retraites complémentaires, mais je n’ai pas ni de Iphone ni d’écran plat chez moi…c’est un choix…
Mais il ne faudrait tout de même pas oublier qu’en ce jour de grève générale selon la presse, 96% des français actifs sont au travail aujourd’hui !!!
Et personne n’en parle…

jeudi 2 septembre 2010

Le GIEC pas si impartial que ça...


Un rapport récent du Conseil Interacadémique (IAC en anglais) Britannique met en exergue un fonctionnement « lacunaire » du GIEC à tous les niveaux du traitement des sources à la communication, en passant par la prise en compte des opinions scientifiques divergentes, la prévention et le règlement des conflits d'intérêts, la transparence sur les données factuelles retenues, etc.

L’IAC est la quintessence de la science mondiale, dont le rapport émane de douze scientifiques dont deux font partie du GIEC et un autre sera consulté lors de la création du 5e rapport du GIEC.

L’IAC appelle à une réforme radicale du fonctionnement du GIEC, et notamment invite les experts à s’en tenir à l’aspect scientifique du climat en laissant de côté l’aspect politique. Le rapport met en évidence un mélange des genres où les scientifiques émettent des avis et recommandations qui appartiennent aux politiques. Les sages dénoncent aussi la partialité de certains membres du GIEC pouvant être juges et parties dans plusieurs organisations, notamment sources de financement pour le GIEC.

Cette douche froide de la part d’un conseil scientifique de réputation mondiale, doit amener à plus de réflexion tous ceux qui ne voyant que par le GIEC, d’écoute moins unanime de celui-ci et surtout un fonctionnement moins dogmatique de cet organisme.

Claude Allègre aurait il raison ?

mardi 31 août 2010

35h en 1 mois


Un livre écrit par une employée du Conseil Régional d’Aquitaine fait un tabac. Cette employée qui vient de subir une mise à pied de 4 mois par son employeur dénonce dans ce pamphlet le manque de productivité des fonctionnaires territoriaux, voir même l’inactivité de certains.
Mon expérience d’élu local m’amène à côtoyer un grand nombre de fonctionnaires à tous les niveaux de responsabilité.
En tout premier je veux confirmer qu’il existe un bien trop grand nombre de collectivités territoriales qui se partagent toutes les mêmes compétences et donc emploient beaucoup de fonctionnaires pour faire la même chose et souvent peu de chose, car les compétences fixées par les lois ne sont souvent dévouées qu’à une seule de ces collectivités. Dans un domaine que je connais bien, l’agriculture, seule l’Europe a cette compétence. Comment se fait il que la Région et le Département s’en occupent et donc paient des fonctionnaires pour faire fonctionner les services qui s’en occupent ? Voilà beaucoup trop de fonctionnaires inutiles qui s’occupent tous de la même chose.
En second je peux dire que d’une manière générale les fonctionnaires ont plutôt une bonne conscience professionnelle et s’attachent de faire correctement leur travail.
Cependant je constate que plus le niveau hiérarchique est élevé, plus la productivité et la masse de travail sont conséquente. Je ne connais pas un seul directeur des services qui quitte son travail à l’heure, faute de ne pas avoir pu tout régler dans la journée et qui profite de la veillée et du téléphone muet pour travailler sur des dossiers compliqués.
Ensuite plus on descend dans les grades et plus on s’attache à « bien respecter » les horaires de travail partant du fait que « ce n’est pas parce que j’en ferai plus que je serai mieux payé… » En effet le système de rémunération est très encadré et les niveaux les plus faibles sont souvent mal payés et surtout les élus n’ont aucune possibilité de récompenser de manière significative un agent qui travaille bien.
Et puis il y a un nombre d’agents très occupés par la machine à café ou la cigarette que la loi oblige désormais à fumer en dehors de l’enceinte publique, et dont l’usage représente une grosse part de l’emploi du temps.
Je passe bien sûr, sur les quelques agents, heureusement pas nombreux, qui ont usé de tous les stratagèmes possibles pour devenir fonctionnaires, et qui une fois dans la place et titulaires n’ont qu’un seul objectif se reposer du week-end, en visant le prochain, les congés, la retraite, et qui sont incollable sur tous les avantages liés à leur statut.
Mais de temps en temps on trouve un agent qui ne s’occupe pas de son grade, et qui travaille beaucoup et consciencieusement et dont son seul but et de satisfaire la population et son employeur. Celui-là est à préserver et à récompenser du mieux possible dans les limites du cadre de la loi. Mais les élus ne sont jamais dupes et savent très bien faire la part des choses, et les recrutements se font désormais davantage sur le besoin à satisfaire et la compétence des agents par leurs qualifications.
Une fois que les collectivités inutiles auront disparues, et que le remplacement des départs en retraite n’aura pas été systématique mais répondant à un réel besoin, je suis sur qu’on peut éliminer un tiers de fonctionnaires et alléger d’autant les budgets des collectivités et les impôts qui servent à équilibrer les budgets. Un peu plus de souplesse laissée à l’employeur sur la rémunération des agents serait aussi le bienvenu. Mais les élus français auront ils le courage d’une telle réforme et d’un tel changement de mentalité ? Pour ma part j’y suis prêt et là où je siège, je m’efforce d’appliquer cette politique, et de faire en sorte que tous les fonctionnaires soient employés à 100% de leur temps, avec un maximum de productivité, et surtout qu’ils trouvent un intérêt et une justification dans leur tâche.

samedi 21 août 2010

immigration


Depuis plusieurs jours le gouvernement applique une politique ferme en matière d’immigration notamment vis à vis des populations Roms.
C’est l’occasion pour tous les partis de l’ultra-gauche et des associations de tous poils ayant le cœur sur la main mais si possible avec l’argent des contribuables, de s’offusquer du manque de morale du gouvernement actuel.
Déjà en 2007 lors de l’élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de la république, la création d’un ministère de l’immigration avait été l’occasion d’un tollé de la part de toutes les associations si prompts à défendre la veuve et l’orphelin.
On ne peut pas passer sous silence que la France était quasiment le seul pays démocratique au monde à ne pas être doté d’un tel ministère.
Des pays très démocratiques comme le Canada, l’Australie, l’Allemagne, l’Espagne, les USA… ont tous un ministère intitulé comme traitant de l’immigration !
Ensuite la façon dont est traitée l’immigration en France est loin d’être si contraignante que dans les mêmes pays cités plus haut.
Essayez de rester quelques jours au Canada, aux USA ou en Australie sans justification de résidence dans ces pays Si vous êtes contrôlés en infraction vous êtes immédiatement reconduits dans votre pays, et à vos frais !
Les discours des dirigeants des autres pays sont d’ailleurs très clairs et même affichés sur les sites Internet de tous ces pays. Ils veulent une immigration choisie et régulée !
Les hommes politiques de ces pays quelles que soient leurs tendances politiques déclarent tous ouvertement que l’immigration clandestine doit être combattue et sévèrement réprimée, et la population semble adhérer à leurs discours puisqu’ils sont élus.
L’immigration en France ne doit pas être ni un tabou, ni le fond de commerce des partis extrémistes de droite ou de gauche. La politique d’immigration doit pouvoir être débattue sereinement et surtout avoir des règles qui une fois adoptées doivent être appliquées. Le droit de l’Homme c’est aussi le respect des droits et devoirs votés démocratiquement. Tous les citoyens français qui veulent enfreindre, fronder ou soutenir ceux qui ne respectent pas la loi, si ils n’ont pu faire changer la loi, doivent être punis. Nous vivons dans des pays démocratiques où les lois sont promulguées au nom du peuple.Et par conséquent les lois sur l’immigration en France doivent êtres respectées comme toutes les autres lois.

samedi 14 août 2010

précision!


Puisqu'à mon grand regret cela se sait, je dois rectifier les choses.

J'ai été honoré d'une décoration nationale. Je remercie de sa gentillesse la personne qui m'a proposé à cette nomination, mais pour beaucoup de raisons personnelles j'ai refusé cette nomination.

La seule raison parmis beaucoup plus intimes, que je puisse dévoiler est que je juge que je n'ai rien mérité pour avoir celà, et que surtout on ne mérite rien à 40 ans, tout reste à prouver.

Ainsi je remercie par avance tous ceux qui voudront bien s'abstenir de me féliciter, et de respecter mon intime conviction et ma liberté de jugement sur moi-même.

mardi 3 août 2010

STOP, STOP ET STOP!!!


Le prix du blé a considérablement augmenté ces derniers jours qu’on commence déjà dans les médias à nous expliquer que le pain et les denrées alimentaires liées à cette matière première va augmenter.
Alors je dis STOP !
En effet en 2008 le prix du blé avait augmenté aussi et de manière plus importante encore puisque à l’heure actuelle il n’a pas encore atteint le plus haut niveau de 2008, il est encore 15% inférieur à cette même période.
Hors en 2008 le pain avait beaucoup augmenté en prenant comme prétexte l’augmentation du cours des céréales.
Mais en 2009 et 2010 ce même prix avait chuté de moitié !!! Et je n’ai vu ni entendu nulle part que le prix des denrées lié au blé avait baissé de la même sorte !
Ensuite le prix du blé représente 2% du prix du pain soit sur une baguette à 85cts d’€ 1,7 cts d’€. Donc si le prix du blé double, ce qui n’est pas le cas, il peut expliquer au maximum une augmentation de 1,7 cts d’€ et pas plus !
Enfin les meuniers et transformateurs du blé alimentaire ont souvent 2 à 3 mois de stocks physiques et se sont positionnés sur au moins 6 mois en matière de prix ce qui veut dire qu’il travaillent tous à l’heure actuelle sur une base du prix du blé moitié du cours actuel !
Et pour finir les pâtes alimentaires sont faites avec du blé dur, à l’inverse du pain qui est fait avec du blé tendre, et le blé dur lui n’augmente pas de façon significative en ce moment car il n’est pas sur le même marché de production.
Donc à ce jour rien, absolument rien ne peut justifier une augmentation du prix du pain, encore moins des pâtes ou tout autre produit alimentaire lié à la production du blé.Tout ce qui peut être dit justifiant une augmentation est de l’intox et je dis STOP !

lundi 26 juillet 2010

Savez vous ce qu'est le spread?


Le spread c’est la différence entre le taux d’interet demandé à l’état allemand quand il emprunte et le même taux quand l’état français fait de même.
Ce taux était identique jusqu’à il y a trois mois, et depuis il varie avec une différence de près de 0,5% en défaveur de la France. En clair la France paie désormais plus cher que l’Allemagne quand ils empruntent. Et si la France paie plus cher c’est tout simplement que la dette française fait désormais davantage peur que celle allemande, et que la France est moins bien notée sur les places financières.
Outre le fait que la France paie désormais sa dette plus chère, c’est aussi le signe que la dette française est de moins bonne qualité que celle allemande. La France s’endette beaucoup pour des dépenses de fonctionnement, des salaires de fonctionnaires, de l’administration, des aides sociales et du soutien à l’économie, tandis que l’Allemagne finance avec sa dette de l’investissement.
Tous les matins depuis trois mois un petit nombre de personnes très hauts placées, membres du gouvernement, de la présidence de la république, des banques, de la banque de France, se téléphonent pour se tenir au courant et surtout tout mettre en œuvre pour que cette différence ne s’accroisse pas, sinon ce serait la panique.
C’est dire qu’une politique d’austérité en France sera indispensable pour rétablir une dette moins conséquente et cela va passer inévitablement par des sacrifices énormes.
La différence aussi entre l’Allemagne et la France, c’est que la première bénéficie d’une croissance importante due à la préservation de son industrie principalement à l’export sur les marchés asiatiques en pleine expansion, tandis que la France mise davantage sur le secteur tertiaire (assurances, banques, informatique, tourisme) peu exportable.
Une chance pour booster la croissance sera sans doute l’agriculture et l’agroalimentaire. En effet c’est le seul secteur économique à ce jour bénéficiaire à l’export ! Il faut donc plus que jamais favoriser l’agriculture, lui mettre le moins de contraintes possibles et en faire une force pour le redressement de notre pays.

lundi 19 juillet 2010

en mode moisson!


Comme tous les ans à cette époque, je retrouverai mon blog au gré de la météo.

samedi 10 juillet 2010

Nous vivons trop à crédits!


Voici quelques chiffres qui peuvent faire tourner la tête, mais surtout qui reflètent une crise grave en prévision.
Les pays du G20 qui représentent 85% du PIB mondial vont augmenter leurs déficits budgétaires en 2010 de 2500 milliards de $, soit le double par rapport à 2007 et 2008 pour s’établir à 5000 milliards de $ !
La demande totale des pays va s’établir à 6300 milliards de $.
Le problème est que les banques centrales des pays occidentaux ne peuvent plus faire face à un tel niveau d’emprunt, et ce sont donc les banques privées ou les banques centrales des pays émergeants qui vont permettre cet alourdissement de la dette des pays dits développés.
Mais ces pays émergeants tels la Chine ou les pays producteurs de pétrole, choisiront leurs débiteurs et ont déjà fait savoir que les pays de la zone euro peu fiables ne seraient pas couverts.
Ainsi tout comme pour la Grèce, ce sont les autres pays plus fiables qui s’endetteront pour prêter de l’argent aux pays moins fiables, en risquant de devenir à leur tour surendettés.
Nous sommes en train d’assister à une gigantesque partie de cavalerie bancaire, nous mettant à la merci des pays créditeurs à qui demain nous ne pourrons plus refuser non seulement d’honorer nos dettes, mais plus encore de céder nos technologies en monnaie de remboursement. Nous en avons le plus bel exemple avec l’accord d’Airbus Industrie et la Chine qui accepte dans un premier temps d’acheter des avions moyennant que ces derniers soient à terme fabriqués chez eux.
En occident nous bénéficions d’un niveau de vie élevé par rapport au reste du monde. Cela risque de ne durer qu’un temps, car demain couverts de dettes, et privés de l’exploitation des technologies innovantes nous deviendrons rapidement des pays sous-développés au service de ceux qui aujourd’hui sont avides de rattraper notre niveau de vie.
Il faudra bien un jour rembourser ces milliards de dette, au prix de quels renoncements, de quels retours sur nos acquis sociaux, de quels sacrifices ?Gardons nous bien en prévision de temps difficiles à venir, de donner la moindre leçon de morale à quelques autres pays de la planète, ils pourraient nous le faire payer très cher !