Notre pays tourne le dos à la science et notre société
finira par mourir par la dépendance à ceux qui ont compris ce que le progrès
pouvait apporter à l’humanité et notre planète.
Lorsqu’ils font l’actualité les sujets scientifiques sont désormais prodigués sur les plateaux de télévision et les médias en général, mais comme il n’est plus possible d’écouter ou de lire une intervention ou un texte qui dure plus de 3mn, les explications scientifiques sont désormais réduites à 140 signes.
Comment expliquer en un tweet ou un post ce qu’il a fallu à nos scientifiques plusieurs années et parfois plusieurs milliers de pages pour expliquer une découverte.
Notre pays qui a été l’inventeur des plus grandes découvertes
scientifiques dont le vaccin, qui a su à la sortie de la guerre se reconstruire
sur et par la science, aujourd’hui doute de sa propre recherche.
La crise du COVID est le summum de cette démonstration.
Sur les plateaux de télévision ont été invités, certes quelques experts
médicaux, mais mélangés à des stars du foot, de cinéma, du show business, des peoples pour
résumer, en leur demandant de s’exprimer sur le sujet. Pire certaines émissions
ou pages de quotidiens donnèrent plus de place à l’expression de tous ceux qui
n’y connaissaient rien sur le sujet et qui malheureusement influencèrent l’opinion
publique et en cascade les décisions de nos hommes politiques nationaux,
incapables de faire la différence entre l’opinion, le ressenti et les faits
prouvés scientifiquement.
En agriculture nous connaissons bien cela et tout a
débuté dans les années 90 avec la découverte des OGM. Dès lors que la presse a
préféré donner la parole à tous ceux qui n’y connaissaient rien plutôt qu’aux
scientifiques, la messe a été dite.
Les OGM, le nucléaire, la vaccination, le glyphosate
autant de réussites scientifiques avérées et largement utilisées dans
tous les pays de la planète et remis en cause seulement en France et parfois en
Europe. Ce sont le parfait exemple de ce qui est bon, non pas parce qu’un tel
ou une telle l’a décidé, mais parce que la science l’a prouvé ! La presse
a pris le parti de démolir ces preuves, pour faire le buzz, par avidité de
vendre toujours plus de pages de publicités et de favoriser tous groupes qui
vendent de la peur pour être élus en mettant en exergue à chaque fois le 1% du
contre-exemple plutôt que les 99% qui prouvent le raisonnement scientifique. Le
parti pris de ne faire parler que le seul scientifique qui dit l’inverse plutôt
que la centaine qui prouve le bien fondé des découvertes scientifiques. La
volonté de détruire parce que ça fait parler, plutôt que de construire en
silence. Le cas Séralini est le plus bel
exemple, ce chercheur démontre par des méthodes fallacieuses la dangerosité des
OGM, il est le seul au monde, la presse titre et tire des millions de pages sur
ce chercheur qui sera désavoué ensuite, par la totalité de ses confrères et la
presse scientifique, mais jamais repris par ceux qui l’ont mis en avant, ce
sera le silence médiatique sur le rétablissement de la vérité.
Le scandale du glyphosate, ce produit alliant le meilleur
couple efficacité-risque pris pour cible juste parce qu’au départ un avocat
américain véreux a voulu faire chanter Monsanto pour des millions de Dollars en
prenant le prétexte non avéré de sa dangerosité cautionné par quelques
scientifiques corrompus et de milliers de documents falsifiés. Dans la réalité
aucun chercheur n’a prouvé sa dangerosité c’est même le contraire, mais le
politique s’écrase par populisme et sa substitution sera pire en matière de
toxicité et bien plus onéreuse.
La dernière étude Agrican qui établit le taux des cancers
chez l’homme révèle que les agriculteurs qui sont les plus gros utilisateurs de
produits phytosanitaires ont 25% de cancers en moins que le reste de la
population, vous l’avez vu en gros titre cela ?
Cependant le bio qui est une vulgaire tromperie alimentaire
et sanitaire est poussé par des groupes bien inspirés et bien rémunérés par les
distributeurs qui font fortune dessus en clivant les différents types d’alimentation.
Au moyen âge, tout le monde mangeait bio, le résultat était des famines et des
intoxications alimentaires, depuis le XXe siècle la durée de vie n’a cessé de s’accroitre et
l’alimentation toujours plus saine. Les plus grosses intoxications alimentaires
de ces dernières années l’ont été sur la consommation de produits bio et
particulièrement par des facteurs mis en évidence par la science il y a des
dizaines d’années en ayant trouvé le remède par l’application de produit
phytosanitaires, le E-coli juste comme exemple. Demain les intoxications
alimentaires sur le bio viendront par les mycotoxines hautement cancérigènes.
Le politique au pouvoir par lâcheté, par manque de
courage d’expliquer quitte à être à contre-courant, ne cesse de baisser systématiquement
la culotte devant tous ces groupes minoritaires, allant jusqu’à désavouer les
chercheurs qu’il paye.
Un autre exemple sont les conventions citoyennes favorisées
par nos gouvernants qui regroupent des centaines de gens sur des sujets éminemment
techniques et scientifiques alors qu’ils ne portent pas sur eux le moindre
gramme de culture scientifique. Et c’est comme cela que le veule politique suit
les recommandations sur des pratiques très techniques ou scientifiques de ces
quidams plutôt que de ceux qui ont mis des dizaines d’années et des millions d’Euros
à élaborer des découvertes qui ont révolutionné le monde.
Ces mêmes quidams qui n’hésitent pas à engouffrer des
millions de tonnes de médicaments issus de la recherche médicale, tous plus toxiques les uns que les autres
pour eux-mêmes et pour la nature dans laquelle ils rejettent leurs excréments
pollués en faisant la leçon sur l’écologie.
Emmanuelle Charpentier, française, qui en novembre
dernier est faite Nobel d’une découverte scientifique majeure sur le découpage
de l’ADN, la plus haute distinction en matière scientifique, mais dont les
travaux se sont déroulés hors de France et la découverte sera valorisée hors de
France parce que des groupes de pressions n’y connaissant strictement rien, ont
décidé pour vendre un peu de peur, que le principe des découvertes dans ce
domaine était mauvais pour la santé en France. On rejoint là le sujet des OGM dont jamais
aucun scientifique n’a pu prouver leur nocivité.
Le professeur Montagnier en son temps, découvreur du SIDA
avait dû s’expatrier aux USA pour poursuivre ses travaux car c’était impossible
en France.
Les partis écologistes, ils ne sont pas les seuls, sont
en train de détruire notre culture scientifique et notre potentiel de
découverte pourtant sur un sujet qui est la base même de toutes sciences. On
retrouve dans ces partis l’agglomération des complotistes, de ceux qui doutent
de la science et même qui la remettent en cause, par dogme, par religion, sans
preuve, par populisme et comme cela fait du buzz la presse accoure pour leur
donner la parole et faire par conséquent l’opinion.
Le nucléaire dont on est sûr désormais qu’il est le
producteur d’énergie le plus puissant, le plus propre et sur lequel on a le
plus de recul technique a été et reste encore le dogme des écologistes pour son
abolition, au profit d’énergies renouvelables dont on ne sait encore presque
rien et qui vont poser de graves problèmes écologiques dans les années à venir
par un recyclage des matériaux pire que les déchets nucléaires. Sait-on que
pour 2m3 de biogaz produit, 1m3 devient du biométhane utilisable et 1m3 de CO2
rejeté dans l’atmosphère ?
A l’école la science est devenue la cinquième roue du
char, il est donc tout à fait normal et logique que les journalistes et les citoyens
n’aient aucune culture scientifique pour se faire une opinion.
Allez juste un gros mot qui me passe par la tête, qui
sait ce qu’est une mitochondrie ? C’est pourtant la base de la vie, mais
amusez vous à faire un micro-trottoir pour avoir des réponses.
Sans une rapide prise de conscience notre pays finira
dépendant de tous les autres dans tous les domaines et la seule chose que nous
maitrisons parfaitement ce sont les embrouilles administratives créées par des
millions de fonctionnaires et de lois qui empêchent tout progrès, mais qui ne s’exportent
pas…et comme cela nous coûte de l’argent, nous en mourrons.