Je suis pour un service minimum dans les écoles les jours de grève. Mais pas forcément pour les mêmes raisons qui animent le gouvernement. Certes le problème de la garde des enfants est un réel problème et je me mets à la place des parents qui doivent user d’imagination pour faire face à une désorganisation de leur journée de travail.
Mais surtout je suis convaincu de ce service minimum, en relation avec le statut des personnels enseignants de l’éducation nationale. En effet jamais personne ne les a obligé à rentrer dans cette profession et c’est par choix, pour certains pas toujours dénué d’arrières pensées, que ces personnes sont fonctionnaires de l’éducation nationale. Et quand je dis fonctionnaire, j’insiste ! En effet un fonctionnaire n’est pas là pour discuter du bien fondé ou non de telle ou telle réforme, il n’est pas là pour mettre ou démettre tel ou tel ministre, il n’est pas là pour discuter du nombre de personnes nécessaires au fonctionnement. Il est là pour travailler sous les ordres d’une hiérarchie dont le plus haut niveau est le gouvernement et fixe les orientations. Et user à répétition du droit de grève pour de tels motifs est inconcevable. Si les enseignants veulent faire grève pour des raisons ayant trait à leur statut ou leur rémunération, alors je dis oui. Mais pour toute autre raison, surtout celle de la vision politique de l’enseignement je dis non ! Les visions politiques appartiennent aux hommes politiques, eux-mêmes sanctionnés par le vote démocratique.
D’autant plus que les personnels de l’éducation nationale, par de telles actions, sabotent leur propre outils de travail. Et chaque jour de grève renforce le poids de l’éducation privée, soit par les écoles privées soit par le soutien scolaire privé.
Tous les chiffres le montrent, nous avons en France par rapport à l'Europe le plus de budget par élève, le plus d’enseignants par élève, mais nous avons aussi les plus mauvais résultats scolaires par élève !
Et il faudra aussi résoudre un jour ce fait qui est que 23.000 enseignants sur 210.000 ne voient jamais d’élèves et 3.800 pour décharge syndicale. Alors pour toutes ces raisons, et parce que j’ai la volonté de sauver NOS écoles dans NOS communes je souhaite ce service minimum. Et je soutiens Bernard Coulon dans sa volonté de trouver une solution à ce problème à St Pourçain, mais qui semble peiner à imposer une voie à la totalité de son entourage.
Mais surtout je suis convaincu de ce service minimum, en relation avec le statut des personnels enseignants de l’éducation nationale. En effet jamais personne ne les a obligé à rentrer dans cette profession et c’est par choix, pour certains pas toujours dénué d’arrières pensées, que ces personnes sont fonctionnaires de l’éducation nationale. Et quand je dis fonctionnaire, j’insiste ! En effet un fonctionnaire n’est pas là pour discuter du bien fondé ou non de telle ou telle réforme, il n’est pas là pour mettre ou démettre tel ou tel ministre, il n’est pas là pour discuter du nombre de personnes nécessaires au fonctionnement. Il est là pour travailler sous les ordres d’une hiérarchie dont le plus haut niveau est le gouvernement et fixe les orientations. Et user à répétition du droit de grève pour de tels motifs est inconcevable. Si les enseignants veulent faire grève pour des raisons ayant trait à leur statut ou leur rémunération, alors je dis oui. Mais pour toute autre raison, surtout celle de la vision politique de l’enseignement je dis non ! Les visions politiques appartiennent aux hommes politiques, eux-mêmes sanctionnés par le vote démocratique.
D’autant plus que les personnels de l’éducation nationale, par de telles actions, sabotent leur propre outils de travail. Et chaque jour de grève renforce le poids de l’éducation privée, soit par les écoles privées soit par le soutien scolaire privé.
Tous les chiffres le montrent, nous avons en France par rapport à l'Europe le plus de budget par élève, le plus d’enseignants par élève, mais nous avons aussi les plus mauvais résultats scolaires par élève !
Et il faudra aussi résoudre un jour ce fait qui est que 23.000 enseignants sur 210.000 ne voient jamais d’élèves et 3.800 pour décharge syndicale. Alors pour toutes ces raisons, et parce que j’ai la volonté de sauver NOS écoles dans NOS communes je souhaite ce service minimum. Et je soutiens Bernard Coulon dans sa volonté de trouver une solution à ce problème à St Pourçain, mais qui semble peiner à imposer une voie à la totalité de son entourage.
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