Le vent tourne en matière d’environnement et des signes
encourageants dans le sens de notre combat voient le jour.
Les agriculteurs et d’une manière générale les ruraux
sont de plus en plus sensibles à notre discours en matière de défense de l’environnement
qui nécessite qu’on combatte les dogmes au profit de mesures pragmatiques où l’homme
garde toute sa place.
Les élus locaux rejoignent ce combat des agriculteurs
contre les fonctionnaires zélés qui ne savent parler d’environnement que par la
sanction et l’application brutale de la loi. Même les élus nationaux
comprennent nos actions et commencent à reconnaître que les lois votées vont
trop loin et qu’il faut sans doute penser à les réviser. Nos gouvernants, et
les fonctionnaires de Bruxelles reconnaissent aussi que des normes ubuesques et
déniées de tout sens de la réalité sont en vigueur et qu’il faut les revoir
pour coller au plus près de la réalité, c’est le cas par exemple des teneurs en
nitrates dans l’eau qui on le sait n’ont aucune action néfaste sur l’environnement
en deça de seuils très importants. De très nombreux contacts sont noués dans ce
sens en ce moment.
Les journalistes se font de plus en plus les porte-parole d’une écologie où l’homme doit être présent et prennent conscience de
la caricature portée depuis longtemps par des extrêmistes de l’environnement
dont ce sujet est un fonds de commerce électoral comme d’autres ont celui de l’immigration.
Les évènements récents comme le barrage de Sivens, les
inondations dans le sud de la France ramènent proche de nos idées la population
toute entière, celle qui vote, celle des citoyens qui se rendent compte souvent
à leur dépend qu’on leur raconte des mensonges taxés d’écologisme depuis plus
de 20 ans et que pour pouvoir continuer simplement à vivre sur notre planète il
faut certes protéger la nature mais aussi la dompter et nous protéger de ses
excès que ce soit la sécheresse ou les excès d’eau.
Les agriculteurs que nous sommes au contact quotidien de
la nature commençons à retrouver notre crédibilité comme spécialistes de
celle-ci aux dépends de ceux qui la voudrait bucolique du haut de leurs tours de
verre climatisées dans les grandes agglomérations.
Le procès dont j’ai été la victime, bien au contraire de
me faire passer pour un dangereux malfaiteur a déclenché un élan de solidarité
et de sympathie dont je ne réalise pas encore tant il s’étend bien au-delà du
seul monde agricole.
C’est sans doute ce qui est le plus important, avoir la
masse de la population acquise à notre cause, et ce n’est pas le rendu de trois
juges et d’une dizaine d’agents fonctionnaires qui pourra arrêter ce changement important dans
les mentalités de nos concitoyens en matière d’environnement.
Sur ce courant porteur nous allons créer très
prochainement une association de protection de l’environnement qui va fédérer
les agriculteurs, des élus, des chercheurs et surtout tous ceux qui veulent s’engager
pour une autre écologie, celle qui fait la même place à l’homme qu’à la faune
ou la flore et qui sera capable de porter ces idées dans toutes les instances
où il se discutera de protection de l’environnement afin de faire changer des
lois qui combattent la place de l’homme dans son environnement.
2 commentaires:
M. Ferrand, je conçois totalement cette position qui est très intéressant. Certes ils existent nombres de paradoxes dans cette legislation parfois extrême mais n'a-t-elle pas été créée suite à des extrêmes inverses? Alors oui aujourd'hui chacun d'entre nous a évolué (et heureusement) et oui il est temps de faire bouger un peu cette legislation que l'on applique parfois sans aucune pédagogie (et c'est bien là que la bât blesse)!
Par ailleurs autant j'abonde dans votre sens pour dire qu'il faut prendre en considération les populations et autres activités mais on ne peut pas dompter la nature partout et n'oublions pas aussi que nous payons certaines erreurs d'aménagement du passé. Il ne faut pas non plus oublié ce paramètre et n'oublions pas d'en parler non plus.
Alors certes il est temps de repenser la legislation mais aussi de repenser, là où cela est possible, certains aménagement qui prouvent aujourd'hui certaines erreurs du passé que l'on peut réparer! Après tout ne serait-ce pas une preuve d'intelligence que de réparer ses erreurs?
Ces actions combinées permettraient d'éviter de nouvelles erreurs, et de grosses dépenses liées aux réparations des erreurs passées !
A bon entendeur...
PS: je ne sais si c'est une boutade ou une realité mais une association de protection de la nature alternative à celles (trop militantes) existantes dans lesquelles les citoyens ne se reconnaissent pas forcément...j'attends de voir cela avec le plus grand intérêt
bonjour ,excellente idée cette association .je suis partant .comme tous les ans,nous avons planté avec mon père ,une vingtaine d'arbres (fruitiers,frènes);alors les ayatollahs et inquisiteurs verts ,je les emm...
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