Nous savons désormais que les élections sénatoriales
auront lieu le 28 septembre. En effet ce vote lui au moins ne sera pas gêné par
la réforme territoriale. C’est un vote qui ne concernera pas la population
puisqu’il est à suffrage indirect c'est-à-dire que ce sont les grands électeurs
qui se retrouveront à la préfecture ce matin de septembre pour le premier tour
et l’après-midi pour le second.
Les grands électeurs sont des conseillers municipaux, des
conseillers généraux, des conseillers régionaux et les parlementaires.
Ce sera donc pour l’Allier 928 conseillers municipaux qui
éliront les sénateurs, le vote étant obligatoire, un électeur doit se justifier
en cas d’impossibilité pour laisser la place à un suppléant. L'élection de ceux-ci aura lieu dans tout le département le 20 juin prochain, on pourra alors décerner une tendance sur les chances des candidats à droite et à gauche.
Pour y avoir participé déjà 3 fois je peux affirmer que
c’est épique le jour du vote du fait de la concentration de tous les électeurs
dans une même salle à l’abri du public et au désespoir des journalistes.
La campagne de dernière minute par les candidats et les
consignes de vote ne respectent pas toujours les partis politiques.
Il y a bien sûr la campagne préalable ou les candidats
font le tour de toutes les mairies pour s’attirer les faveurs de ceux qu’ils
devront représenter.
Et dans l’Allier, département rural si il en est, ce sont
par tradition des sénateurs du milieu rural qui sont souvent élus afin de bien
représenter cette masse d’électeurs au contact des problèmes des petites ville
des campagnes. Si les députés seront dorénavant sans doute toujours issus des
villes où se trouvent le plus grand nombre d’électeurs, surtout dans l’Allier
avec ses trois grandes villes, les sénateurs devront représenter justement les
problèmes autres que ceux des grandes villes.
En coulisse les préparatifs commencent et si Gérard
Dériot et Mireille Schurch seront sans doute candidats à leur réélection
d’autres préparent leur candidatures.
Gérard Dériot a lui clairement annoncé la couleur en se
démettant de son mandat de conseiller général afin de respecter par avance la
loi sur le cumul des mandats. Il lui faudra sans doute s’associer un candidat d’une
petite ville et Bernard Coulon pourrait bien être celui-là, fort de sa réussite
du développement économique de la communauté de communes de St Pourçain et des opérations à
répercussions départementales comme le tour de France ou la semaine fédérale de
cyclotourisme et serait le digne successeur de Bernard Barraux, fort d’un très
bon résultat en 2008 au premier tour.
A droite ces deux candidats auront sans nul doute le
soutien du monde rural qu’ils représentent bien.
D’autres à droite se laisseront tenter comme Yves Simon ou
Pierre-André Périssol et s’entendront ils avant les élections ou attendront ils
le premier tour pour se départager ?
A gauche outre Mireille Schurch, Jean-Paul Dufrègne
semble ne pas être intéressé, Alain Denizot retentera t’il son essai de 2008 ou
laissera t’il Jean Mallot au chômage depuis le départ de Jean-Marc Ayrault du
gouvernement porter le flambeau difficile du parti socialiste ? On
parle aussi de Dominique Bidet président des maires ruraux et qui en cas de
réforme des cantons serait en position inconfortable sur le sien, mais aussi
de Jacques De Chabannes PRG qui après ses brillantes élections sur le canton de
Lapalisse pourrait être candidat d’un secteur Est du département souvent
oublié.
L’été sera chaud, sans doute par le soleil mais aussi par
les tractations entre candidats et une campagne qui se fera en période de vacances
qui ne rendra pas facile la tâche des candidats n’ayant pas déjà un rayonnement
départemental.
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