mercredi 27 août 2025

Bayrou et Macron doivent partir.

 



François Bayrou: 74 ans, rentre en politique en 1974 dans différents cabinets ministériels, élu député en 1986, ministre depuis 1993, candidat à l'élection présidentielle depuis 2002, s'est toujours opposé aux candidats de la droite républicaine lors des élections présidentielles sans soutenir ceux de gauche, a permis l'élection d'Emmanuel Macron, a été son ministre, a largement influencé ses différentes politiques depuis 2017, puis l'a forcé à devenir son premier ministre. Depuis 50 ans qu'il navigue dans les sphères du pouvoir on peut raisonnablement penser qu'il a joué un rôle dans la situation dans laquelle nous sommes et on aurait pu lui faire crédit d'un sursaut de lucidité s'il avait pu un tant soit peu commencer de rétablir la situation de la France dans son dernier poste. Ses propositions budgétaires sont mauvaises car elles n'entament en rien les dépenses de fonctionnement de l'Etat qui sont les principales sources de rétablissement budgétaires de la France.

La France croule sous les agences, organisations d’Etat consommant des crédits sans apporter aucune richesse à la France ni à ceux qui qui ont à faire à elles et pour être cohérent il faut aussi supprimer deux tiers des réglementations qui justifient le rôle de ces agences, il faut redonner de la liberté à ceux qui travaillent, de la liberté aux français.

C'est cette politique que nous avons mis en œuvre en 2015 lors de notre élection à la Région Auvergne-Rhône-Alpes sous la présidence de Laurent Wauquiez, la Région est à l'échelle d'un petit pays, telle l’Irlande, la Belgique ou la Suisse et nous avons prouvé aujourd'hui que cela pouvait marcher. François Bayrou fait aveu d'impuissance, il n'est pas utile de perdre davantage de temps, il faut qu'il parte, ses 44 milliards d'économies sont un traitement homéopathique pour traiter un cancer.

La classe politique nationale n’a pas prit la mesure du problème et par peur du soulèvement des minorités attisées par les partis extrémistes, sont tétanisés face aux actions à mettre en place. Ils sous-estiment l’immense majorité qui a soif de la mise en œuvre de mesures économiques radicales.

Et jusque dans l’Etat il faut redonner aux professionnels le pouvoir, c’est aux médecins à diriger les hôpitaux par exemple et il faut supprimer le corpus administratif qui les entoure.

Si nous voulons trouver les ressorts du rétablissement il faudra aussi qu'Emmanuel Macron parte. Il est responsable de la situation dans laquelle nous sommes, il a même empiré la situation dans laquelle il a trouvé la France, cela me gêne car c'est contraire à la constitution du Général Degaulle à laquelle je suis très attaché, cela créé un précédent, mais dès 2017 j'avais prédit (et écrit) ce que nous vivons aujourd'hui, sous peine d'être mis sous tutelle par les instances financières internationales, il faut redonner la voix au peuple pour des élections présidentielles et générales.

Emmanuel Macron est le pur fruit d’une élite formée à administrer la France dans l’esprit du Général Degaulle, mais pas à la gouverner. Comme pour l’armée je suis pour interdire l’accession à des mandats politiques, sauf démission après une période obligatoire minimum, des grands commis de l’Etat, on ne peut être juge et partie.

Je m'élève fortement contre le fait que cette situation soit la faute des Français, elle est le résultat de la médiocrité des mêmes hommes politiques au pouvoir depuis 40 ans et le résultat systématique d'un vote par défaut des Français à chaque élection.

L’accession de Macron au pouvoir suprême n’a servi qu’à faire monter les partis extrémistes et populistes, gouverner au centre n’est pas l’esprit de la Ve république, c’est là qu’on voit qu’on peut être instruit et faire de mauvaises analyses basiques.

Je suis favorable au cumul des mandats dans le temps en contrepartie d'un allègement du cumul des mandats par fonction, ce qui permettra par force un renouvellement plus rapide des générations d'hommes politiques d'expérience, un quota maximum de représentation des fonctionnaires ou assimilés au parlement et une ouverture forte à la société civile, homme ou femme politique n'est pas une profession!. Je pense qu'il faut redonner la parole à ceux qui travaillent, ceux qui enrichissent la France et à ceux qui aiment leur pays.

vendredi 8 août 2025

Les agriculteurs, ces koulaks modernes

 


Quand l’actualité s’entrechoque et ressert les plats de l’histoire contemporaine.

Qui a entendu parler des koulaks ? Certainement pas les deux millions de signataires de la pétition contre la loi Duplomb, dont la culture générale s’arrête à TikTok ou Instagram, seules sources de leur apprentissage historique, auxquelles ils font toute confiance pour avaler les influences et les fausses idées servant l’idéologie décroissante.

Les koulaks, ces paysans russes exterminés après la révolution de 1917, avaient pour la plupart le « défaut » d’être propriétaires d’une ou quelques vaches, d’un peu de basse-cour et de quelques lopins de terre, dont ils tiraient, au prix d’heures infinies de labeur, quelques revenus et l’avantage de nourrir le reste de la population. En résumé : d’affreux capitalistes.

Ainsi, au nom du socialisme et de la collectivisation, ils furent expropriés et, pour les plus réticents, tués avec leur famille. Ils devinrent les boucs émissaires d’une société pauvre qui voyait en eux une honteuse richesse. Ceux qui avaient fui les campagnes pour grossir les villes formèrent une classe prolétaire nourrissant une jalousie qui mena à la révolution.

Politiquement, et bien que le vote ne soit pas une pratique courante à l’époque, les koulaks étaient plutôt des gens fidèles à la religion chrétienne et qui auraient pu voter à droite.

Entre 1928 et 1937, l’URSS procéda à la « dékoulakisation » afin de construire d’immenses kolkhozes collectifs. Il s’ensuivit des famines à répétition, dont la plus violente en 1932, particulièrement en Ukraine, qui reste le grenier à blé de l’Europe.

Les historiens ont bien documenté toute la puissance néfaste d’une politique dogmatique, déconnectée de la réalité économique.

L’agriculture française est en train de subir les mêmes effets, pour les mêmes raisons. La  battaille contre la loi Duplomb et tout ce qui l’entoure sont un excellent révélateur d’une idéologie décroissante qui s’acharne sur une profession — une population — ayant encore une fois le désavantage de posséder du capital et de voter majoritairement à droite, comme l’attestent les récentes élections professionnelles.

Le problème est très loin d’être agricole, scientifique ou environnemental. Les forces de gauche radicale se moquent éperdument de ces aspects. Ce qui compte à leurs yeux, c’est la destruction de notre société, car, selon elles, l’homme est néfaste à la planète et doit disparaître. Semer le chaos en prenant fait et cause pour l’islamisme en est un moyen ; exploiter le marché de la peur et taper sur les agriculteurs, très minoritaires et votant à droite, surtout avec le ventre plein, est une tâche facile.

Pourtant, cette agriculture n’a cessé d’accompagner l’augmentation de la population en la nourrissant toujours mieux, tout en lui permettant d’allonger sa durée de vie. Tout ce qu’on ne pourra plus produire en France, au fur et à mesure de la restriction des moyens techniques, sera toujours produit ailleurs, par des agriculteurs du bout du monde. Ni l’environnement ni notre santé n’en sortiront gagnants.

Pire encore : tous les produits interdits petit à petit aux agriculteurs professionnels formés restent en vente libre pour les particuliers. C’est là la caricature d’un acharnement : supprimer des outils aux professionnels agricoles tout en gardant le bénéfice de leur efficacité pour le confort personnel, surtout en ville. C’est exactement comme si l’on interdisait l’utilisation du clavier d’un ordinateur pour des raisons professionnelles, en faisant peur sur sa nocivité pour la santé, tout en permettant son usage à titre personnel pour surfer sur les réseaux sociaux.

Petit à petit, les agriculteurs disparaissent, surtout dans les zones difficiles à exploiter. Ainsi, dans les régions défavorisées, l’agriculture recule, l’activité de production disparaît, les cultures gourmandes en temps et en peine sont supprimées, le pastoralisme est abandonné au profit du loup — totem environnemental —, les désherbants sont interdits, et des « réserves naturelles » sont créées. En réalité, ce sont des sanctuaires où la faune animale est prioritaire sur l’activité humaine.

Il en résulte ce que l’on vient de voir dans l’Aude : des incendies gigantesques, incontrôlables, favorisés par la végétation sèche prête à s’embraser à la moindre étincelle, aggravés par le dérèglement climatique. S’ensuivront inondations et coulées de boue, faute de cultures ou de nature entretenue pour retenir les pluies.

L’extrême gauche, toujours prompte à se saisir de toute cause pour faire peur, utilisera alors le prétexte du dérèglement climatique pour expliquer aussi bien les incendies que les inondations, en prônant encore moins d’activité humaine, jusqu’à prouver, par un malthusianisme exacerbé, que l’homme doit disparaître. Elle tempêtera également contre les fermetures d’usines, conséquences de la destruction des filières agricoles, sans voir le rapport de cause à effet. La stratégie reste identique : faire peur et dénoncer toujours, en accusant l’homme et son système d’exploiter les ressources naturelles.

Les agriculteurs sont les koulaks d’aujourd’hui. Les méthodes d’extermination sont moins brutales : on ne les tue pas, on ne les enferme pas, mais on les laisse dépérir à petit feu, se suicider, on leur retire leurs moyens de production, et donc leurs revenus. Ils sont devenus les boucs émissaires d’une société qui masque ses contradictions et sa schizophrénie derrière la stigmatisation d’une minorité laborieuse.

Lors de la prochaine famine — qui viendra inévitablement —, on se souviendra qu’avant les écologistes au ventre plein, il y avait des agriculteurs, des koulaks… et que tous mangeaient à leur faim.

dimanche 27 juillet 2025

Comment ne pas être en colère face à la manipulation à grande échelle autour de la pétition contre la loi Duplomb ?

 



Sur la forme, je connais très bien Laurent Duplomb, un agriculteur bien réel de la Haute-Loire, fils d’ouvrier, qui s’est construit tout seul, comme ceux que l’extrême gauche voudrait imposer à s’installer. Sauf que lui, c’est grâce à la FNSEA qu’il a réussi à faire prospérer son exploitation, qui aujourd’hui compte quatre exploitants familiaux. L’extrême gauche dit qu’il faut installer un million d’agriculteurs, mais il y a la place ! Qu’ils viennent, il y a des milliers de fermes à reprendre ! Mais qui acceptera de travailler 80 heures par semaine pour ne pas dépasser le SMIC ? Et je ne parle même pas de leur promotion de la « petite exploitation », où il faudrait travailler à la main, le dos courbé, comme au XIXe siècle. Tous ceux qui ont fait ce choix, aucun n’a tenu jusqu’à la retraite, ils ont tous jeté l’éponge avant.

Sur le fond, l’extrême gauche n’a pas permis le débat de la fameuse loi Duplomb à l’Assemblée nationale en la bloquant par des milliers d’amendements, et s’est empressée, à la sortie, de monter cette pétition, enrôlant de pauvres personnes peu informées, sans jugement ni culture scientifique, dans le seul but de semer le chaos.

Oui, la gauche et l’extrême gauche, que le « en même temps » de Macron a laissé exploser, ne cherchent que le chaos. Tout est prétexte à déstabiliser la République : cela passe par la violence, la désinformation, le prosélytisme, l’adhésion à des thèses mortifères telles que l’islamisme ou le fascisme. Rien n’a plus de valeur à leurs yeux que la vengeance d’une classe minoritaire sur toutes les autres. Et quoi de mieux que d’importer des guerres de religion lointaines avec leurs symboles, quoi de mieux que d’importer des immigrés sans instruction en leur offrant tout ce qu’il faut pour vivre, avec pour seul remerciement le vote pour ceux qui prônent la décroissance et le malthusianisme.

Je le répète, dans cette pétition, tous les arguments sont faux et ne servent qu’à monter les gens les uns contre les autres, à jouer sur leur peur et leur ignorance, leur faisant avaler n’importe quelle absurdité dont ils sont victimes malgré eux. Comment, avec un peu de bon sens, ne pas comprendre que l’épandage de quelques grammes d’insecticides biodégradables sur un hectare (10 000 m²) est bien moins dangereux que des litres d’insecticides vaporisés dans une pièce fermée de 15 m², respirés à pleins poumons par toute la famille ? Et pourtant, ces mêmes personnes signeront la pétition tout en respirant ces insecticides, ceux appliqués sur leurs animaux de compagnie, tout en consommant des médicaments dont la toxicité est mille fois plus élevée que l’épandage agricole. Car oui, les médicaments sont des pesticides ! Le terme « pesticide » vient de l’anglais et signifie « détruire les pestes ». Les pestes sont les maladies, celles des animaux comme des végétaux, et les médicaments sont là pour détruire ces pestes, donc ce sont des pesticides. D’ailleurs, pour lutter contre le cancer, ils sont complétés par des rayonnements issus du nucléaire, revenant aux travaux de Pierre et Marie Curie.

Mais l’extrême gauche et les écologistes s’en fichent, bien aidés par un bon nombre de journalistes incultes ou complices, véreux pour certains, dans le seul but de propager le chaos qui fait vendre du papier ou des minutes de publicité à la télévision.

Ils vont jusqu’à enrôler des chefs de restaurants proposant des menus très cancérigènes (friture, sel, poivre…), naturellement avec un bilan carbone déplorable, là aussi manipulés par un chef breton militant écologiste.

Ces extrémistes avancent comme seul argument que des alternatives existent, sans jamais prouver leur efficacité, telles que la permaculture ou l’agriculture biologique, qui s’effondrent en ce moment faute de débouchés à cause de prix trop élevés. Ils passent aussi sous silence l’utilisation de pesticides en agriculture biologique, comme la bouillie bordelaise, issue d’une réaction entre cuivre et acide chlorhydrique, ou le spinosad, un insecticide très toxique pour la faune, en particulier les abeilles. Oui, parce que les insectes mangent aussi les cultures bio !

Mais il existe bien sûr une vraie alternative : ne plus rien produire et importer notre alimentation sans se soucier des règles de production. Quand on sait que l’atrazine est toujours autorisée sur tout le continent américain alors qu’elle est interdite en Europe depuis 1997 ! C’est la même chose pour le fipronil, les hormones bovines et tant d’autres substances.

L’énergie pour lutter contre tout cela tend à diminuer, les hommes politiques fuient leurs responsabilités, l’école parfois gangrenée par le militantisme et le syndicalisme rémunéré diffuse la désinformation et tronque la vérité dans le seul but de propager, là aussi, le chaos. Quoi de mieux que d’inculquer à nos enfants des contre-vérités, ou de commencer à déformer leur façon de penser, pour en faire de bons révolutionnaires ?

Notre civilisation est en train de chuter, les bras solides viennent à manquer pour lutter, l’inversion des valeurs fait loi, la vengeance des extrêmes prospère dans le but de la détruire. Le socialisme a montré son imposture et son échec économique ; il ne reste que l’anarchie, qui n’a pas été essayée, peu importe si cela sera pire après. Seul compte le dogme destructeur.

La décroissance, le malthusianisme, l’anarchie, le chaos : désormais, seul compte la destruction du système, pour répondre aux thèses les plus violentes, affirmant que l’homme est néfaste à la planète et doit disparaître.

lundi 14 juillet 2025

Face à l'inversion des valeurs, ce 14 juillet un sursaut?

 

Il y a déjà plusieurs mois je dénonçais la crise sociétale dans laquelle notre pays s’enfonce et sans doute une partie de l’Europe avec.

Les partis extrêmes poussent à la radicalité, mais bien pire encore nous subissons une terrible inversion des valeurs qui font que le mal devient la référence et le bien une digression.

Voici quelques exemples d’actualité qui démontrent comment notre société part à la dérive.

Moscovici, premier président de la cour des comptes qui fait la morale à qui veut l’entendre sur l’état déplorable des finances de notre pays, des efforts que nous devrions faire, bien installé avec salaire exorbitant et cumul de retraites, alors qu’il a lui-même contribué considérablement à l’état dans lequel se trouve notre pays lorsqu’il était ministre socialiste des comptes publics, conseiller de plusieurs ministres et commissaire européen.

Bruno Lemaire élevé au grade d’officier de la légion d’honneur, sans doute pour avoir contribué comme ministre des finances à l’augmentation de la dette française de 1000 milliards d’Euros.  

Andy Kerbrat ce député LFI prit par la police en train d’acheter avec ses indemnités de député de la drogue à un mineur dans un métro parisien pour aller s’envoyer en l’air dans une partouze entre hommes qui fait le tour des plateaux TV pour reporter la faute sur la société qui n’arrive pas à le soigner de sa dépendance à la drogue.

La mère de Nahel, ce jeune mineur de 17 ans multirécidiviste tué par un policier lors d’un refus d’obtempérer après une course poursuite au volant d’un bolide volé dans les rues de la banlieue parisienne où il a manqué à plusieurs reprises de tuer des familles sur les voies publiques, qui voudrait la peine de mort pour le policier alors qu’elle avoue elle-même avoir pris couramment avec son fils des produits stupéfiants.

Les écologistes qui kidnappent les causes écologistes dans le seul but du marchand de peur afin d’imposer la décroissance à tous ceux qui voudraient essayer de s’en sortir par le progrès et le travail.

La CNDA, cette instance technocratique qui accorde à tous les gazaouis qui le souhaiteraient le statut de réfugiés en France alors qu’aucun pays arabe et musulman ne veut d’eux, ces soutiens au Hamas qui pour beaucoup ont participé au pogrom du 7 octobre 2023 et prêts à importer le terrorisme sur notre sol.

Tous ces députés LFI, dealers, fichés S, maris violents repris de justice, pédophiles qui paradent sur les rangs de l’Assemblée Nationale.

Rima Hassan cette député européenne LFI dont le père était dans l’armée de Bachar El Assad, française qui se dit bien plus attachée à la Palestine et à l’Algérie qu’à la France et qui modifie le tableau de Delacroix où on voit une Marianne aux seins nus guidant le peuple vers la liberté en y ajoutant un drapeau palestinien, comme une injure à la France.

Le droit des étrangers à bénéficier des soins et des aides sociales gratuitement alors qu’un français moyen non seulement paie des impôts mais n’a jamais la totalité de la gratuite des soins.

L’assistanat permanent de ceux qui abusent de notre système social au dépend de ceux qui travaillent dur pour payer cet assistanat en se privant parfois pour faire vivre leur famille.

Et plus près de nous ces permanents syndicalistes de gauche, payés par nos impôts pour organiser le chaos et les manifestations sur tout ce qui n’agrée pas leur philosophie de pensée, notamment la culture, parce toute culture qui n’est pas de gauche n’est pas de la culture.

Nous payons dans cette inversion des valeurs, l’arrivée de Mitterrand en 1981 et toute la lâcheté de ceux qui lui ont succédé les uns après les autres à ne pas différencier le bien du mal.

Je crains que cela ne puisse se résoudre par les urnes, je sens la colère monter, contre cette classe politique incapable de résoudre les problème, pire qui souvent l’aggrave.

La politique est impuissante, trop faible, trop lâche pour imposer les mesures qui s’imposent, la seule volonté de ne pas faire vague bloque toute action, pétrifie les actions, le courage manque, est absent dans toutes les décisions qui s’imposent.

Les gouvernements successifs ont laissé s’instiller une pensée pour laquelle distinguer le mal du bien est devenu disruptif, s’affaiblissant eux-mêmes, se privant de montrer la voie à suivre en laissant le tout permis, même le pire, être la norme.

Le policier condamné et le voleur en liberté, l’étranger imposant sa culture et le résidant sommé de l’accepter, le député fauteur de troubles s’affranchissant des lois tandis que l’honnête citoyen contraint de les respecter, l’assisté vivant mieux que le travailleur, ne peuvent qu’emmener à des réactions violentes dont la maitrise sera impossible puisque celle-ci ne sera plus une valeur cardinale.

C’est le symptôme même de la décadence, les signes annonciateurs de la fin d’une civilisation et comme toute fin ne pourra se faire que dans la douleur et la violence.

Alors… en ce jour de notre fête nationale, un sursaut ?

jeudi 8 mai 2025

Mon discours à l'occasion du 80e anniversaire de la victoire de la seconde guerre mondiale

 


Discours du 8 mai 2025

 

Cérémonie commémorative du 80ème anniversaire de la victoire du 8 mai 1945

 

Mesdames, Messieurs, 

      Il y a 80 ans, jour pour jour, la France et les Alliés l’emportaient sur l’Allemagne nazie après la capitulation totale du Troisième Reich. Le 8 mai 1945, la reddition de l’armée Allemande était signée, mettant fin aux combats partout en Europe, et clôturant alors l’une des périodes les plus sombres de notre Histoire. C’est cette date qui nous réunit aujourd’hui, comme chaque année, pour rendre hommage aux millions de victimes de la Seconde Guerre Mondiale dont de nombreux Saint-Pourcinois. 

      Du 8 mai 1945 à aujourd’hui, en l’espace de 80 ans, l’humanité a été confrontée à d’innombrable drames et conflits. Mais aucun d’eux n’aura jamais été plus violent, plus sanglant, plus effroyable et plus meurtrier que la Seconde Guerre Mondiale. Cette guerre totale a causé des dizaines de millions de victimes civiles et militaires dans le monde, prises au piège entre les combats et les bombardements ou broyées durant l’occupation allemande, japonaise et italienne. En France, ce sont près de 600 000 françaises et français qui ont péris entre 1939 et 1945, victimes des combats, de la déportation, de la torture ou de la famine. 

      Célébrer la victoire du 8 mai 1945, s’est rendre hommage à toutes ces victimes de la guerre et des massacres du nazisme, mais aussi à toutes les personnes qui se sont battues pour ramener la paix en Europe. Des résistants et soldats des forces alliées, qui ne sont autres que des hommes et des femmes de tous les jours ayant pris les armes pour défendre et sauver la liberté. N’oublions pas leur courage et leur dévouement. 

      Pourtant, 80 ans plus tard, que dire de notre société actuelle et du monde dans lequel nous vivons. Sur tous les continents, des conflits font rages et ne cessent de menacer la stabilité de l’Europe tout entière. Les guerres en Ukraine ou au Proche-Orient, toujours plus violentes et sanguinaires, continuent de causer leurs milliers de morts, de blessés et de déplacés. Et partout ailleurs, dans tous les pays, des leaders extrémistes et belliqueux émergent et mettent en péril chaque jour un peu plus la paix dans le Monde. 

      Mais surtout, les maux et idéologies qui ont conduit à la Seconde Guerre Mondiale sont aujourd’hui profondément ancrés en Europe et dans notre pays. L’antisémitisme est même devenu une des lignes politiques de l’extrême gauche au service de l’islamisme, proliférant grâce à la connivence électorale de la gauche tout entière, menaçant les fondements même de notre démocratie. Ces menaces, moins visibles mais tout aussi dangereuses que les bombes et les armes, mettent en périls notre République, tant qu’il en est encore temps réveillez-vous ! 

En ce jour, il est donc de notre devoir de continuer à faire vivre les principes de la démocratie, ces mêmes principes qui ont été sauvés il y a 80 ans. Combattons le fascisme, l’antisémitisme, les extrêmes et toutes les formes de haines entre les hommes pour faire en sorte qu’aucun citoyen français ne connaisse la guerre, ni aujourd’hui, ni demain. 

Vive la Paix, Vive la République, Vive la France !

 

dimanche 27 avril 2025

Mon discours à l'occasion de la journée nationale du souvenir des victimes et héros de la déportation

 


 

Mesdames et messieurs, 

Georges Politzer, Jacques Solomon, Hélène Solomon-Langevin, Marcel Rayman, Henri Krasucki, sont tous des femmes et des hommes célèbres militants au sein du Parti Communiste Français et/ou cadre à la CGT ayant été déportés dans les camps de Auschwitz puis Buchenwald. 

Comment Serge Klarsfeld célèbre pour ses traques envers les anciens nazis ayant joué un rôle dans la déportation des juifs durant la seconde guerre mondiale peut-il ouvertement dire que le RN et l’extrême droite protègent aujourd’hui mieux les juifs que l’extrême gauche ?

Comment le PCF et la gauche tout entière peut-elle s’associer et cautionner dans les urnes des candidats de l’extrême gauche appartenant à un parti multipliant les déclarations antisémites pour faire le lit de l’islamisme ?

Comment 80 ans après les horreurs dont nous portons le souvenir aujourd’hui, certains peuvent-ils réchauffer les plats rances des boucs émissaires et nous les resservir pour capter un électorat enclin à la destruction des mécréants, qu’ils soient juifs, chrétiens, athées, laïcs, femmes, journalistes ou simples citoyens ? 

Faut-il donc sans cesse que l’histoire se répète avec toujours une doctrine ou une religion dont le suffixe en isme, fanatisme, fondamentalisme, totalitarisme, n’aurait pour seul but l’éradication des diversités ?

Faut-il donc que les militants renient leur passé, leur histoire et leurs figures historiques pour favoriser l’inverse même de ce qui a fait leur genèse ?

Faut-il que la nonchalance, l’ignorance voire la complaisance sur de petits arrangements électoraux permettent aux idées les plus sombres de revenir par la porte de service du calcul politique ?

Les extrêmes, tous les extrêmes n’ont semé que guerres et génocides de peuples entiers, souvent par leurs propres dirigeants sans mansuétude aucune.

Il faut donc combattre tous ceux qui aujourd’hui et demain favorisent la montée des extrêmes directement et même pire indirectement par un consensus aussi impuissant que consentant. 

Les déportés dont nous avons cité les noms tout à l’heure doivent à tout jamais nous rappeler jusque dans nos décisions quotidiennes, jusque dans nos votes et nos orientations politiques, qu’ils ont été la vengeance et le fruit de l’horreur et que nous ne devons jamais oublier pourquoi ils ont été déportés et pour la plupart jamais revenus.

Merci de votre présence aujourd’hui, mais surtout je vous encourage à être dès à présent des résistants, des résistants contre les idées, les paroles et les actes de tous ceux qui veulent imposer par-dessus la démocratie et notre république, les « ismes » de leurs causes abjectes.

 

Vive la République, Vive la France !

samedi 1 mars 2025

L'OFB s'en est une fois de plus pris à moi!

 


Le 31 août 2023, alors que j'étais avec Fabrice Pannekoucke dans le Cantal pour signer le plan de filière viande, l'OFB organisait une "opération coup de poing" sur mon exploitation, accompagnée de deux journalistes du journal Le Monde.

Ils ont constaté le fonctionnement d'un appareil d'irrigation sur l’un de mes champs à 10h40, alors que l'arrêté préfectoral interdisait toute irrigation sur le bassin versant de l'Allier à partir de 10h.

L’OFB a engagé une procédure contre moi-même, mon associé et mon ouvrier, tous trois membres du GAEC de la Sioule.

Au terme de la procédure, l’affaire a été classée par le parquet de Cusset « sans suite ».

Et pour cause :

  • L’eau d’irrigation provenait de la Sioule, qui n’était pas concernée par l’arrêté préfectoral.

En outre :

  • L’arrêté préfectoral ne concernait pas la commune de Saint-Pourçain-sur-Sioule.
  • L’arrêté 2143/2023 ne faisait aucune mention de l’arrêté 1034/2023 du 11 avril 2023, portant homologation du plan de répartition des prélèvements d’eau pour l’irrigation en 2023, sur lequel pourtant il s’appuyait.

Ainsi, l’irrigation constatée était tout à fait légale !

Néanmoins,

Les inspecteurs Duché et Tamian étaient accompagnés de journalistes du journal Le Monde, cités dans l'article, à qui ils ont révélé mon identité et ma fonction de maire, le jour de l’infraction supposée, c’est-à-dire le 31 août 2023, alors même que je n’étais pas présent. Il ne leur était pas possible de vérifier les faits tels que décrits dans l’article, puisque mon audition n’a eu lieu que le 7 novembre 2023.

Je cite l’article du Monde en date du 11 septembre 2023 :

« Vérification faite, cette parcelle est bel et bien concernée par l’arrêté préfectoral. L’exploitant risque un classement sans suite, un rappel à la loi ou bien une amende de 7 500 € maximum, voire le double en cas de récidive. Il s’agit d’un élu, maire de sa commune. Le constat des agents est aussitôt transmis au procureur. »

Je considère qu’il s’agit là d’un cas de diffamation tel que défini à l’article 29 de la loi du 29 juillet 1881, confirmé par la Cour d’Appel de Versailles, qui précise dans son arrêté :

« Les faits allégués ou imputés doivent être suffisamment précis pour que la diffamation soit caractérisée, mais la personne doit elle aussi être identifiée ou du moins identifiable. »

En outre, il s’agit d’un cas de diffamation publique aggravée, proférée contre un élu local.

Je considère également que le secret de l’enquête a été bafoué, comme le précise l’article 11 du Code de procédure pénale. Les inspecteurs de l’environnement n’avaient pas à divulguer les faits et les auteurs présumés en l’absence de toute preuve vérifiable et de débat contradictoire, comme le stipule l’article 434-7-2 du Code pénal.

Les inspecteurs Duché et Tamian ont enfreint le secret professionnel auquel ils sont astreints dans le cadre des enquêtes et relevés d’infractions et ont divulgué des informations confidentielles.

Nous sommes bien au cœur de l’actualité, et comme le dit très bien l’article, une « opération coup de poing »... Un coup de poing qu’auraient bien aimé asséner les agents de l’OFB à l’élu local que je suis, conseiller régional Auvergne-Rhône-Alpes, proche de Fabrice Pannekoucke et Laurent Wauquiez.

Les inspecteurs de l’environnement Patrick Duché et Loïc Tamian se sont introduits dans le corps de ferme où se situe mon habitation, sans mandat de justice et en l’absence de toute personne habilitée à les autoriser, ce qu’interdit la loi et la jurisprudence.

Ils ont parcouru à pied l’ensemble du corps de ferme et ses bâtiments, ainsi qu’une parcelle appartenant à la SARL Sioule-Biogaz, qui n’a aucune vocation agricole, et ce, malgré le fait que le corps de ferme et la SARL Sioule-Biogaz soient parfaitement identifiés depuis la voie publique par des panneaux indicateurs.

L'OFB ne cesse de harceler le monde agricole, et mieux encore s'il s'agit d’élus locaux de droite, livrant à la presse des constatations présumées coupables sans même vérifier la légalité des pratiques ! L'OFB est devenue une police politique militante plus qu’un organisme dédié à l’environnement !


mardi 25 février 2025

Au revoir Monsieur Lejeune

 


C'est avec une profonde émotion que je rends hommage à Camille Lejeune, disparu le 22 février dernier à l’âge de 90 ans. Son nom restera à jamais associé à l’histoire de Saint-Pourçain, une ville qu’il a contribué à façonner avec engagement et passion.

Adjoint au maire dès 1989 auprès de Jean Reynaud, puis premier adjoint de 1995 à 2008 aux côtés de Bernard Coulon, il a joué un rôle majeur dans le développement de la commune, notamment en supervisant les travaux municipaux et la gestion du centre technique. Son investissement dépassait le cadre municipal, puisqu’il œuvra également à l’échelle communautaire, toujours guidé par son sens du devoir et son attachement à l’intérêt général.

Homme de terrain et de convictions, Camille Lejeune a aussi marqué le monde associatif et sportif. Ancien joueur du club de rugby riomois, il a été le fondateur du club de rugby de Saint-Pourçain, offrant ainsi à de nombreuses générations la possibilité de partager sa passion. Président fondateur du club de sport et dressage canin, il a su transmettre son amour des animaux et du sport à travers un engagement sans faille.

Entrepreneur visionnaire, il a fondé en 1968, aux côtés de son épouse Colette, la société des transports Lejeune, spécialisée dans les déménagements et transports de meubles. Une entreprise qui, durant près de 50 ans, a su s’imposer comme une référence. Son implication dans le secteur lui a valu d’être Président départemental et régional de la FNTR, témoignant de son influence et de son expertise dans le domaine du transport.

Titulaire du Mérite National, Camille Lejeune était un homme de caractère, à la fois rigoureux et profondément humain. Derrière une carapace rugueuse, il cachait un cœur immense, une générosité sans faille et un humour marqué par une mauvaise foi légendaire, qui faisait le bonheur de ses amis et de ses proches.

La vie l’a durement éprouvé en 2014, lorsqu’il a perdu sa fille, son gendre et ses petits-enfants dans le drame du crash aérien d’Air Algérie. Malgré cette tragédie, il a continué à avancer avec courage et dignité.

Aujourd’hui, Saint-Pourçain perd un bâtisseur, un meneur et un ami fidèle. Son souvenir restera vivant dans nos cœurs, dans les rues qu’il a contribué à embellir, dans les clubs qu’il a fondés et dans les valeurs qu’il a transmises.

Il rejoint désormais Colette qui l’a précédé pour se retrouver au-delà avec sa famille qu’il aimait tant.

Au revoir Camille, et merci pour tout.

mercredi 22 janvier 2025

Le discours de mes voeux à la population

 

Salutations

Mesdames et messieurs,

A St Pourçain pas de 49.3, pas de dissolution, pas de coups d’éclats au conseil municipal, la démocratie s’exerce tranquillement, sereinement loin du brouhaha médiatique et des combats des courants extrémistes tous plus hideux les uns que les autres. 

Quel triste spectacle depuis 2021, les élections présidentielles puis législatives et pire encore depuis la dissolution du 9 juin 2024.

Les gouvernements français successifs sont comme des canards sans tête qui continuent à courir sans savoir où ils vont, rejetés par chaque obstacle qu’ils rencontrent.

Des années d’errances budgétaires, aggravées par Emmanuel Macron ces 7 dernières années, la crise du COVID n’explique et n’excuse pas tout, les autres pays ont subi la même crise, mais ont su reprendre rapidement le chemin de la raison.

Le plus douloureux à entendre c’est quand des responsables politiques nationaux accusent les collectivités locales d’accentuer la dette publique.

En premier lieu, et sans vouloir vous donner un cours de comptabilité publique, vous devez savoir qu’une collectivité locale, commune, com-com, département, région, syndicat de communes etc... a l’obligation d’équilibrer son budget sans déficit.

En second lieu, si les collectivités locales peuvent financer leurs investissements grâce à l’emprunt, grâce à de l’endettement, en aucun cas elles ne peuvent financer du fonctionnement, les salaires, l’électricité, les fournitures par l’emprunt.

L’Etat aujourd’hui finance la totalité de ses budgets par l’emprunt, venant même à emprunter pour payer les intérêts de la dette.

En troisième lieu, l’INSEE nous dit que la dette des collectivités est passée de 32% en 1980 à 8% en 2023. Une baisse de 24% sur 43 ans et cette baisse continue.

Vous avez tous en tête la dette nationale d’un peu plus de 3400 milliards d’Euros, l’ensemble des collectivités représentent dans cette dette 250 milliards, seulement 7,5% de la dette nationale.

Mais je le répète ces 250 milliards sont en totalité voués à l’investissement, c’est-à-dire à la modernisation des collectivités, les lycées, les collèges, les écoles, les trains l’entretien du patrimoine et en totalité budgété avec un plan de remboursement auprès des banques qui ne manqueraient pas d’un rappel à l’ordre en cas de défaut de remboursement.

Ces milliards sont ce qui fait fonctionner la France, ceux qui passent commande auprès des entreprises, ceux qui créent des emplois.

Pour la commune de St Pourçain l’endettement est de 800€/hab, l’annuité est de l’ordre de 120€/hab, dont 75€/hab de capital et une charge financière représentant moins de 4% des charges totales de fonctionnement. Notre ratio de désendettement est de 4 ans, celui de l’Etat ne se chiffre même plus.

C’est bien entendu grâce à 8 années d’investissements pour la commune d’environ 1,5M€/an sans avoir contractualisé de nouveaux emprunts et donc un désendettement constant.   

Il faut par contre être juste sur le fait que l’Etat, même si les sommes diminuent, continue à subventionner les collectivités et donc le fait par de l’emprunt. En revanche l’Etat doit continuer à honorer ses dépenses de compensation de transfert de compétences au fur et à mesure des lois de décentralisation. En clair l’Etat s’est déchargé de certaines compétences aux collectivités, dont les communes, et doit reverser les sommes correspondant à ces compétences transférées et ce n’est pas de la dette supplémentaire car le plus souvent les collectivités gèrent mieux que l’Etat et fait faire des économies à l’Etat car les dotations sont rarement réactualisées de l’inflation.

Ce qui coûte de plus en plus cher et là de fait encore une fois par la faute de ceux qui nous gouvernent, ce sont l’explosion des normes, j’y reviendrai beaucoup dans mon discours.

C’est évidemment valable pour les collectivités, mais cela l’est aussi pour les entreprises et les particuliers.

Dans l’actualité, la loi ZFE (zone à faibles émissions) va obliger à chaque automobiliste qui voudra entrer dans les villes concernées à avoir une voiture de critère 1, c’est-à-dire que par exemple une voiture neuve type Ferrari ou Porsche neuves pourront entrer, tandis que les twingo ou 208 d’avant 2009 devront rester hors de ces villes.  Les gueux n’ont plus le droit d’entrer en ville sauf à changer pour une voiture récente.

C’est le cas aussi pour les logements ou les classes les plus socialement défavorisées devront coucher dehors plutôt que dans un appartement classé F ou G.

Je carricature à peine et cet abattement de normes jusqu’à la discrimination sociale dont la plupart ont une cause de politique écologiste dogmatique poussant à la décroissance.  

Mais quels sont les députés qui ont pu voter de telles aberrations ? 

Je vais revenir au contexte plus local et vous donnerai d’autres exemples, néanmoins vous l’avez compris nous sommes tributaires pour une bonne part des évolutions à venir de nos finances nationales.

Toutes les collectivités étant impactées, les subventions risquent d’être moins généreuses et par voie de conséquence risquent de retarder les investissements à prévoir.

Heureusement les finances de notre commune sont saines, bien au-delà des moyennes des communes de même taille, avec des marges de manœuvre possibles plus importantes s’il fallait les mobiliser.

Quand je vois la valse des gouvernements, dignes des conseils de la 4e république et les difficultés que nous avons à mener les projets sur un temps qui nécessite des mois voire des années, encore une fois je ne vois pas comment notre pays pourra se sortir du marasme actuel avec une telle volatilité politique.  

Oui il faut du temps pour mener à bien des projets conséquents, oui une décision politique a besoin de temps pour arriver à sa conclusion. 

Je tiens à saluer tous ceux qui autour de moi, dans une concorde laborieuse, franche et efficace œuvre chaque jour et chacun dans son domaine à la conduite des réalisations, celles du quotidien comme celles au long cours.

Ce sont bien sûr les adjoints qui m’entourent avec qui nous restons en permanence en contact et au minimum deux à trois heures toutes les semaines tous ensemble.

Ce sont les membres du conseil municipal qui valident les grandes orientations et plus particulièrement ceux de la majorité qui participent activement à la vision que nous devons donner demain à St Pourçain. Je salue aussi les conseillers municipaux de l’opposition avec qui bien sûr nous ne pouvons être d’accord sur tout, mais qui votent à 90% les délibérations que nous proposons.

Et ce sont aussi bien sûr les personnels de notre commune qui dans un esprit de loyauté envers le service public et de conscience professionnels s’activent au quotidien chacun à leur poste et suivant leurs responsabilités à la mise en œuvre des politiques publiques au service des St Pourcinois.

J’associe aussi à ce stade les homologues élus et agents de la communauté de communes dans leurs rôles et fonctions similaires des compétences exercées pour le compte ou en complément de celles de la commune.

Que tous en soient grandement félicités et remerciés et je crois qu’on peut les applaudir. 

Je le disais c’est le temps qui est nécessaire à la réalisation des projets les plus ambitieux.

Le renouvellement de la toiture du service technique et son adjonction de panneaux photovoltaïques pour rendre la commune quasiment autonome en consommation électrique est un sujet qui occupe élus et techniciens depuis 18 mois sans qu’à ce stade nous ayons l’ombre, sans jeu de mot, d’une solution.

Enlever 2000m² de toiture amiantée et renforcer une charpente est devenue quelque chose que nos entreprises savent faire sur la méthode, mais qu’aucune ne veut prendre le risque d’effectuer.

Nous sommes exactement dans le même cas qu’un maire qui laisse envaser un fossé car il prendrait trop de risques au regard de la réglementation à le curer.

Les bureaux d’études, les entreprises regardent, viennent voir les bâtiments mais se désistent devant les difficultés qu’ils sont à peu près sûr de rencontrer.

Oui nous trouverons une solution, mais sans doute avec un coût qui dépassera les seuils de rentabilité de la production électrique.

C’est là qu’on voit qu’il vaut mieux construire du neuf que de réhabiliter ce qui existe. L’excès de normes condamne l’existant, les toitures amiantes, les vieilles voitures, les appartements non isolés au profit de la construction ou de l’acquisition du neuf. Alors que la consommation du foncier agricole est devenue un problème de souveraineté alimentaire, les normes incitent encore et toujours à prendre sur ce foncier. 

Autre exemple la cession de l’ancienne usine SAGEM à Paluet, que nous avons laissé partir et bien contents, pour une somme dérisoire à des entrepreneurs courageux qui parce qu’ils font les travaux par eux-mêmes pourront tout de même valoriser cette friche en une future salle de jeux pour les jeunes et les moins jeunes.

Les services des domaines de l’Etat n’ont pas manqué de nous reprocher de le quasi-donner, certes, c’est une surface conséquente en pleine ville. Mais il est très clair que sans cette solution, le coût de dépollution étant tellement prohibitif que la seule autre solution était de laisser pourrir l’ensemble avec un avenir certain mais non maîtrisable. 

J’ai d’autres exemples et je ne veux pas vous assommer, mais nous avons des cas de surcoût de 2000%

Comment peut-on expliquer une telle exagération des normes, comment des parlementaires peuvent-ils voter des réglementations aussi ubuesques et déconnectées de la réalité ? C’est là le résultat de 40 ans de décharge des responsabilités par ceux qui nous gouvernent, le risque 0, le principe de précaution, la déconnexion des réalités du terrain, protéger et éviter d’augmenter le coût de la santé.

La réalité c’est que malgré toutes ces précautions prises, notre système de santé est à la dérive et n’a jamais été si mal en point.

Je vais vous livrer un scoop : on finira tous par mourir, on sera sans doute tous guéris, incapables de ne plus rien faire et en bonne santé, mais on finira tout de même par mourir.   

Je sais que pour la plupart vous êtes confrontés aux mêmes difficultés normatives, mais imaginez que pour une collectivité c’est très souvent multiplié par 100.

La lenteur que parfois vous pouvez regretter dans l’avancée des projets est à 90% due à toutes ces normes à respecter et la surenchère des coûts qu’elles impliquent.

Je pourrais rajouter la lourdeur des marchés publics qui découragent les entreprises à répondre.

L’exemple le plus frappant et qui nous éclate à la figure est d’avoir pu restaurer la cathédrale de Paris en 5 ans par le simple fait d’une loi spéciale exonérant de toutes les normes et réglementations en vigueur.

Ainsi donc encore une fois, et tant mieux pour la cathédrale de Paris, il y a cet abîme entre Paris où tout est prioritaire et la province qui peut bien continuer de subir tous les excès normatifs.  

Dans le même temps il nous aura fallu 20 ans pour remonter l’orgue de notre église, je vous laisse apprécier par vous-même la comparaison. 

Oui je pense que bien au-delà des batailles politiques qui secouent la France actuellement, c’est davantage vers la simplification et la suppression de toutes ces agences, ces administrations qui passent leur temps à débiter des textes qui freinent les énergies et les volontés de tous ceux qui travaillent et qui ont envie d’améliorer leur quotidien et ceux de leurs compatriotes.

J’ai toujours été pour le cumul des mandats, député-maire, sénateur-maire permettrait par leur expérience d’éviter une bonne part de ces monstruosités et remettrait sans doute un peu de calme à l’Assemblée Nationale. 

Les travaux de l’école Berthelot vont aussi débuter cette année, mais avec une année de retard là encore par l’obligation d’études couteuses afin de justifier le bien fondé des travaux et de la protection de leur mise en œuvre.

Je ne peux pas là non plus m’éviter de m’exaspérer des normes et obligations autour des sanitaires, dans les écoles et du nombre de wc à prévoir en fonction des effectifs. Dans le cas des travaux de l’école berthelot ce sera 25% du coût total des travaux. Qui accepterait lors de la réfection d’une maison que les wc représentent 1/4 du coût des travaux ? 200.000€ pour refaire en totalité ces sanitaires. 

Et lorsque je vais à Paris dans les grandes administrations ou les ministères qui décident de toutes ces normes, je constate un seul wc pour plus de 100 personnes hommes, femmes, PMR tous confondus. Ils nous imposent ce qu’ils ne s’appliquent pas eux-mêmes. 

Je vous assure que nous dépensons une énergie sans faille à la réalisation de tous les projets auxquels tiennent les St Pourcinois, mais croyez bien que c’est un combat quotidien et que l’aboutissement parfois de petites réalisations est la victoire de grandes batailles. 

Nous continuons avec la même détermination à vouloir créer des logements sur St Pourçain, en centre-ville où avec notre partenaire Allier-Habitat nous rencontrons de grandes difficultés avec l’architecte des bâtiments de France.  Sur le quartier Paluet désormais que les travaux sont terminés, mais hélas là aussi les réglementations et les aides financières ont changé entre le début et la fin des travaux sur la création de logements neufs, ce qui nous amène à penser que la seule solution est de ne rien attendre de notre entourage et de réaliser par nous-même. Nous ne voulons pas créer des logements juste dans le seul but de la création, mais simplement parce que l’activité économique s’est développée, des emplois créés et qu’il faut obligatoirement les accompagner par des logements disponibles.

Nous étudions donc la possibilité de créer une société immobilière municipale, dont le but sera de construire des logements en appelant à nos côtés, des investisseurs, des banques, des particuliers dans un but de placement financier dont la municipalité serait le garant de ces fonds. J’aurai dans les semaines qui viennent l’occasion de faire une communication particulière sur ce sujet.

C’est là notre force de bonne gestion des finances communales et je veux insister sur ce point qui pour certains le voient comme un trophée inutile. Une bonne gestion, un excédent budgétaire, c’est une force de frappe considérable dans la volonté politique et les réalisations pour notre ville.

Quand vous devez attendre des financeurs pour réaliser, vous êtes à leur merci, vous êtes comme la feuille balloté par le vent de leurs décisions et au final vous finissez par tomber.

Oui la bonne gestion n’est pas le fruit du hasard, ce sont des décisions qui permettent une très grande liberté d’action, la liberté d’appliquer des volontés, une vision politique pour le développement de la ville.

Oui la constitution d’un budget ce sont des choix, des équilibres à trouver, une rigueur, une répartition équitable des dépenses et des économies à faire. Je rappelle dans ce sens que nous demandons aux utilisateurs des équipements municipaux d’être attentif aux économies d’énergie. Quand à 23h30 je suis obligé d’aller éteindre un gymnase resté allumé depuis 20h sans utilisateurs ce n’est pas normal. 

Heureusement il est parfois des moments heureux, comme cette fin d’année 2024 qui a vu devenir opérationnelle la maison des associations.

Il est nécessaire de faire encore quelques ajustements mais notre volonté est que cette maison soit un lieu de rencontre entre générations, entre diversité d’actions, tout a été pensé pour que les gens se croisent, se rencontrent, que la convivialité se fasse pour que les gens se parlent. Nous offrons aux associations un lieu central et unique pour renforcer le lien social entre tous, nous avons des idées pour que dans les espaces restant la jeunesse y trouve aussi une place importante et nous travaillons sur des projets en lien avec les modes de communication, j’y reviens un peu plus loin. 

Nous consacrons aussi beaucoup de temps et d’argent à l’entretien du patrimoine, les salles, les équipements sportifs, les voiries, les grands projets structurants ne doivent pas pénaliser l’existant dans les services qu’il rend à chacun d’entre vous dans ses activités personnelles et professionnelles.

Il y a aussi des projets sur la table et 2025 va être une année de construction pour St Pourçain 2030.

Nous avons commencé d’adapter le PLU pour le mettre en conformité avec les évolutions passées mais aussi pour l’adapter aux volontés politiques de développement économique.

Les plans du faubourg de Paris sont tirés, mais la tâche maintenant est de construire un plan de financement.

L’étude sur la transformation de la cour des Moines est lancée et va passer très prochainement dans la phase active de programmation avec tous ceux que cela peut intéresser.

Fin 2025 un vrai programme sera prêt à être mis en œuvre par ceux qui seront élus en mars 2026 et qui pourront le reprendre ou non. 

A ce propos le journal local durant 15mn dans sa version numérique a titré que je ne me représenterai pas en 2026. Il est bien mieux informé que moi et rassurez-vous viendra le temps des décisions que je ne manquerai pas de vous faire savoir. 

Dans les projets qui vont se concrétiser, c’est la continuité du développement économique au niveau communautaire, des entreprises arrivent ou s’agrandissent, parce que le terreau ici est fertile. C’est en moyenne 150 emplois par an créés sur notre com-com et la mine de lithium à Echassières sera j’en suis sûr un vrai coup de boost pour tout notre territoire, il nous faudra être réactif pour saisir toutes les opportunités. Dans le rayon de St Pourçain l’impact sera fort au niveau de la sous-traitance dont nous devrons favoriser les implantations, dans le PLU nous travaillons à créer de nouvelles réserves foncières. 

Mais il faudra penser à occuper son temps libre, à se détendre et le maître d’œuvre de la piscine qui sera couverte est choisi, il n’a plus qu’à travailler. Nous avons réussi à nous mettre d’accord avec les services de l’Etat, que je remercie, pour admettre que les équipements sportifs et de loisir sans hébergement pouvaient être aménagés et agrandis lorsqu’ils existaient en zone inondable. Donc la piscine restera là où elle est mais sera agrandie, rénovée et le bassin principal couvert l’hiver et découvert l’été.

Là aussi c’est plus de 5 ans d’études, des discussions avec les services de l’Etat et des batailles avec les bureaux d’étude qui ne voulant pas respecter la volonté politique ont du se succéder.

Les plans du centre de loisirs sont sortis et nous passons au dossier de consultation des entreprises pour une mise en activité en 2026. Il sera implanté en face la com-com dans les anciens jardins EDF juste de l’autre côté du complexe sportif de la Moutte. 

Nous travaillons avec détermination sur le projet santé autour de Marie-Laval. Ce projet ne se limite pas à la seule rénovation du bâtiment historique. HCB va y construire un EPHAD de plus de 150 places, mais aussi des services médicaux en lien avec la maison de santé.

Nous avons à cœur de rénover le bâtiment historique et la communauté de communes a lancé une étude programmation qui a abouti début janvier. Nous savons désormais à quelle utilité pourra servir ce bâtiment. Ce seront des services médicaux et paramédicaux qui n’existent pas ou plus sur notre secteur. Ce sera un cabinet de radiologie, un laboratoire d’analyse, diverses spécialisations complémentaires de la maison de santé, sans doute des logements type résidence sénior etc…

C’est un vaste projet, plus de 20M€ au total qui seront investis sur cet espace, ce sera unique dans le département, c’est l’occasion de créer un vrai 4e pôle santé dans notre département, évidemment tous les financements ne sont pas acquis et c’est désormais notre tâche nous les élus d’arriver à boucler un plan global de financement.

Même si l’hélismur est souvent la dernière pierre à l’édifice d’un pôle de santé, grâce au Département et à l’Etat il est là 6 mois de l’année, j’espère le plus vite possible toute l’année et nous aurons tout en main pour la réussite sur le long terme, là aussi il faudra du temps, la continuité politique, les connaissances des rouages et des hommes est essentielle pour mener à terme de tels projets. 

Comme tous les ans et c’est là assez unique, je recevais en mairie les forces de sécurité pour un échange de vœux mardi dernier. La sécurité si elle est la responsabilité du maire, seul ne peut rien faire. Il peut s’appuyer sur les policiers municipaux, un réseau de caméras désormais opérationnelles, qui ensemble assurent la sécurité du quotidien, mais sans la gendarmerie, la justice, les pompiers et la protection civile un maire est impuissant, le maire n’a aucun pouvoir hiérarchique sur ces services. C’est pour cela que nous avons signé récemment une convention entre l’Etat représenté par Mme le Préfet, le procureur de Cusset et moi-même pour conforter l’unicité des pouvoirs en matière de sécurité. Nous entretenons des liens forts avec le SDIS et sa déclinaison locale toute comme avec la protection civile. Il est important qu’avec tous ces acteurs, nous parlions et nous agissions en parfaite harmonie et que nous soutenions ceux qui le font en plus comme volontaire pris sur leur temps libre et leur vie familiale. Ils sont les garants de notre savoir vivre ensemble dans les bons moments comme dans les mauvais. 

Des trentenaires reviennent de plus en plus travailler et habiter sur St Pourçain et les communes aux alentours. Ils le font bien souvent en ayant eu des expériences professionnelles assez loin et se rendent compte qu’au final que ce qu’ils cherchent dans leur vie personnelle ou professionnelle se trouve ici.

Nous avons donc une responsabilité forte à intéresser notre jeunesse, à l’éduquer, la former et lui donner toutes les chances et l’envie pour exprimer son talent sur notre territoire. 

En lien avec la communauté de communes et le centre social La Magic nous avons commencé à constituer un petit groupe créateur des buts auxquels ces jeunes aspirent.

Les nouveaux locaux de la maison des associations ou ceux libérés derrière La Poste doivent pouvoir leur permettre de se retrouver pour de nouvelles activités. Les jeunes sont très friands des nouveaux modes de communication, il faut donc les accompagner, leur faire comprendre les limites mais aussi leur donner la possibilité de s’exprimer.

La radio et la presse écrite restent la base de l’apprentissage pour communiquer sérieusement et au travers de Radio-Coquelicot et du nouveau magazine Agadon, avec ces professionnels il y a moyen de donner à des jeunes un mode d’occupation utile et intelligent, des contacts sont pris pour avancer sur des projets dans ce sens charge ensuite de les accompagner sur tous les modes modernes de communication, au milieu d’autres idées que nous favoriserons. Le conseil municipal jeune est une première pierre à cet édifice et je félicite les conseillers municipaux ainsi que ceux qui les encadrent pour leurs propositions constructives et bien davantage pour accepter cette initiation à la vie publique. 

Vous le savez à St Pourçain il se passe toujours quelque chose et nous avons vécu de grands moments en 2024.  Le critérium du Dauphiné durant deux jours sur notre secteur, les jeux olympiques communautaires et la venue de David Douillet, le triathlon de la Sioule, Vin scène, le festival et gourmand, le marché de Noël.

Tout cumulé ce sont des milliers de visiteurs qui sont venus parfois de très loin pour assister à ces évènements.

Ce sont des vitrines dont les St Pourcinois peuvent être fiers ! Fiers parce que ces évènements ont eu lieu grâce à eux, grâce aux bénévoles, grâce à tous ceux qui ont donné du temps. Mais les St Pourcinois peuvent être fiers aussi parce que tous ces gens venus de l’extérieurs sont généreux en compliments sur notre ville et même si quelques St Pourcinois grincheux, toujours les mêmes trouvent à redire sur d’ailleurs tous les sujets, c’est l’œil extérieur qui a le plus de valeur, c’est lui le plus objectif, le plus neutre. 

Alors comme vous êtes venus pour écouter mes vœux, je fais le vœu de l’espoir, j’ai beaucoup d’espoir car je crois que le rétablissement de notre pays viendra de la base ; des associations, des collectivités, des communes, le bon sens est là, nous savons travailler tous ensemble et nous collectons plus de réussites que d’échecs.

Je fais le vœu que le rétablissement national passe le temps d’un mandat non plus par l’Assemblée nationale devenue une carricature de la démocratie, mais par la constitution d’un conseil des maires auquel on donnerait le pouvoir législatif et exécutif. 

Je lance ici, devant vous, l’appel de St Pourçain, d’un grand sursaut républicain qui passe par la constitution d’un conseil des élus locaux chargés de gouverner la France !

Je laisse à chacun apprécier derrière cet appel la dose d’humour ou de sérieux qu’il constitue. 

Notre milieu associatif est dense, les bénévoles sont nombreux mais pas assez encore, c’est à nous, à vous de convaincre dans votre entourage des amis, des collègues, des connaissances de participer à la vie locale. Si vous êtes venus et nombreux ce soir c’est parce que la vie locale vous intéresse, ce que les romains appelaient la vie de la cité.

Il y a forcément des activités pour vous et vos amis et il y a forcément un poste d’administrateur dans une association.

Le conseil municipal seul ne peut rien, mais il doit être le catalyseur des initiatives et nous revendiquons ce rôle, nous l’assumons, à vous de rattraper la balle au bond.

C’est l’occasion de remercier et d’encourager toutes celles et ceux impliqués dans la vie associative, nous sommes devant vous pour vous entrainer, nous sommes à côté de vous pour vous soutenir et nous sommes derrière vous pour vous pousser s’il en était besoin.

Alors je fais ce vœu de prise de conscience collective et d’entrainement de tous à quelque niveau qu’il soit pour une grande dynamique autour des acteurs connus et à venir.

Pour paraphraser John Kennedy, ne demandez pas ce que St Pourçain peut faire pour vous, mais ce que vous pouvez tous faire pour St Pourçain.

J’aurais pu encore vous parler de bien des choses, mais la réalité locale s’arrête toujours face au mur de la convivialité, c’est ce qui fait notre force, c’est ce qui fait notre atout, et à St Pourçain la convivialité c’est notre vin et ce qui l’entoure, je ne veux donc pas vous en priver plus longtemps. 

Il me reste à vous souhaiter une bonne année 2025 pleine de santé, l’envie de vous battre, l’envie de vous battre pour St Pourçain afin de gagner les batailles que nous livrons ensemble, bonne année à vous à vos familles et à tous ceux qui vous sont chers !

 Je vous remercie