Chirac lors de la campagne électorale de 1995 avait parlé
de fracture sociale pour expliquer les difficultés économiques d’alors.
A la veille de 2023 nous sommes à la veille d’un tsunami économique
et social qui peut aller jusqu’au pire, pour la France et une grande partie du
monde occidental.
Ceux qui veulent trouver des raisons simples pointeront
du doigt le conflit russo-ukrainien.
La vérité est bien plus complexe et remonte à beaucoup
plus d’années en arrière.
Nous allons subir 30 ans de déshérence politique, c’est-à-dire
de politiques de non-décisions dans des domaines cruciaux, vitaux pour l’économie
de notre pays.
30 ans que nos gouvernants politiques s’attachent à
interpréter la surchauffe du thermomètre, à camoufler les conséquences plutôt
que de chercher à réduire la source de chaleur.
30 ans que la dépense publique vient au secours de toutes
les conséquences plutôt que d’investir solidement dans la résorption des causes.
Le dérèglement climatique n’est qu’un épiphénomène dans
ce paysage dramatique, qui ne vient qu’exacerber les tensions bien plus
fondamentales.
Tout cela parce que notre civilisation comme toutes
celles qui nous ont précédées ont besoin d’un ou plusieurs dieux et que les
religions sont venues comme toujours défier et assourdir la science.
Le dérèglement climatique qui doit une bonne part au
cycle de la terre, même s’il est incontestable que l’homme y prend sa part,
peut très facilement, mais très facilement se régler par des mesures dont la science
a les clés.
L’épisode du COVID en est l’exemple le plus criant avec
des vaccins découverts et administrés en 1 an par des nouvelles technologies, à
ce jour la faim ou la grippe saisonnière tuent bien plus que le COVID, ont évité
une épidémie mondiale et nous n’en retenons que les éléments de langage des
complotistes sur quelques effets secondaires, alors que la science nous a sauvé.
Les OGM en 1992 ont été le révélateur de cette science
conspuée, on a préféré laisser la place à des prêtres sacrifiant des offrandes
sur l’autel de la démagogie et de la croyance.
La crise de la vache folle en 1996 devait tuer des
millions de personnes, ils se comptent sur les doigts d’une main et par la
faute de l’action humaine.
Le nucléaire devait rayer la population mondiale de la
terre, depuis 60 ans un seul accident en 1986 une faute humaine, Fukushima n’ayant
fait aucun mort.
Les pestes ou intoxications alimentaires du moyen âge très
naturelles tuaient faute de la connaissance des médicaments quand ce n’était
pas la famine, l’élévation de l’espérance de vie a commencé grâce à la science
pour passer de 30 ans à 90 ans.
Depuis les années 2000, tout ce qui fait le progrès pour
l’homme sur terre est devenu l’objet de méfiances, de combats religieux, l’évangile
prônant la décroissance et le malthusianisme.
Aucun homme ayant des fonctions politiques n’ose aujourd’hui
porter une parole différente, opposée s’appuyant sur la recherche, l’innovation,
l’éducation et la transmissions du savoir.
L’école, l’université ne sont devenues qu’un clan
corporatiste sclérosé par ses propres acquis au dépend de la transmission du
savoir, parfois portant le discours de la religion décroissante, courbant le
dos face à la médiocrité transmise par eux-mêmes aux enfants devenus parents, s’éloignant
irrémédiablement des réalités du travail et de l’économie.
L’assistanat social a pris le pas sur le goût du travail,
de la récompense par l’effort, faisant croire que tout est dû et que toute difficulté
n’a de solution que par la solidarité de ceux qui continuent à payer mais qui
deviennent de moins en moins nombreux et même minoritaires.
Le phénomène des gilets jaunes a commencé par le ras le
bol de petits artisans et entrepreneurs individuels ne comptant pas leurs
heures au travail, avant d’être repris par les extrémistes de tous poils qui ne
voient la solution que par la violence.
L’assistanat social est devenu une industrie lourde, un
secteur économique à part entière ayant ses propres services, jusqu’à se
mesurer en % du PIB, c’est dire, gangrenant l’économie du travail en créant des
réseaux d’activités parallèles, illicites mais très rémunérateurs, attirant
tous les pauvres du monde entier emmenant avec eux leurs religions et leurs
traditions, devenant de fait un poids électoral favorisant le cercle devenu vicieux
de l’assistanat.
Le gouvernement en place plus que d’autres est l’apothéose
de ce sytème, achetant la paix sociale à coup de chèques sur tous les problèmes
sans indiquer qu’ils seront sans provision à terme mais, qui finiront par se
payer très cher.
Les religions ancestrales cohabitent et se mêlent désormais
avec les religions modernes dédiées à la protection de l’environnement et la
décroissance dans des combats hétéroclites ayant tous la même volonté de la
destruction de notre civilisation occidentale.
Des pays pauvres produisent et nous font parvenir les
drogues les plus dures, des pays riches nous occupent avec des esclaves sportifs
millionnaires animant les stades jusque sur nos écrans de télévision, que les
moins aisés et les plus nombreux de chez nous consomment telles des parts de
rêve payées par les aides sociales distribuées grassement, ces pays cachant derrière
leur religion qu’ils nous imposent.
Les prêcheurs de l’apocalypse environnementale tiennent
par la peur tous les autres et parfois les mêmes, sur le fondement que l’homme
détruit la planète et qu’il est néfaste à la vie sur terre.
La prise d’otage de l’Airbus par le GIA en 1996, les attentats
du Bataclan, les faucheurs d’OGM, l’attentat de Nice ou les destructeurs des
bassines dans les Deux-Sèvres ont tous exactement l’objectif commun de notre
destruction ou notre avilissement, même si les prétextes sont différents,
toujours par la violence.
Nous avons abandonné notre économie car nous avons abandonné
la science qui nous permettait de rester pionniers, imaginatifs et créateurs de
richesses au profit d’autres peuples ayant cette soif à notre place, ceux-ci
deviennent la tête et le cœur sur notre planète, en se souciant bien peu des
religions environnementales et nous relarguant au rôle d’orifice permettant
tous les exutoires.
Le COVID, la guerre en Europe, ne sont que de petites
conséquences collatérales à notre laisser faire, par peur, par crainte du pire
mais surtout, surtout par un manque de courage énorme de ceux à même de prendre
des décisions pour guider les autres.
Depuis 30 ans la démocratie vole comme une feuille morte,
que le vent des religions porte au gré des scrutins.
Je pense qu’hélas le point de non-retour est atteint, nul
n’acceptera désormais chez nous de revenir à peiner, forcer, pour assurer son
avenir, celui de ses enfants, préférant la facilité des accompagnements du « quoi
qu’il en coûte » appliqués dans tous les domaines.
Janvier par la
hausse généralisée des coûts de l’énergie qui a subit les affres de la religion
environnementale, va être le début d’une période terrible. Aucune économie structurée
n’est capable en quelques semaines, quelques mois d’absorber des augmentations
dépassant les 500%.
Nous avons abandonné une énergie propre, décarbonée,
durable en puisant en son sein son bénéfice par des taxes, pour financer de l’énergie
couteuse, carbonée, intermittente et avec une durée de vie moins longue que
celle d’un homme, la religion environnementale ayant pris le dessus pour le
pire de ce dernier.
Il existe des solutions de dernière minute, très peu,
faibles, mais qui méritent d’être tentées en redonnant le pouvoir à l’échelon
le plus local possible dans le but de reconstruire par la base l’essentiel pour
exister, dans toutes les crises c’est l’échelon local qui a fait face et plutôt
avec réussite. Le contact des élus avec la population dont ils sont issus, le
monde associatif sont la seule chance pour remettre tout en ordre. C’est donc à
ce niveau qu’il faut donner le maximum de marges de manœuvres s’appuyant sur
des hommes et des femmes fiables, ayant l’envie et le dynamisme de sortir de cette
situation, sinon comme les Egyptiens, les Grecs ou les Romains notre
civilisation s’éteindra au profit d’une autre, peut être est-ce le cycle normal,
ce sera alors aux historiens d’écrire nos pages, leur chance sera d’avoir en
possession des hiéroglyphes lisibles de nos nombreuses pages de réseaux
sociaux ayant exacerbé tous les extrêmes
de la nature humaine.
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