Nous venons d’assister avec la crise grecque à ce que la
politique fait de pire.
Un premier ministre d’extrême gauche élu sur un programme
de remise en cause totale du principe de remboursement de la dette de son pays
et qui promet à son peuple que non seulement ce pays ne remboursera rien mais
qu’au contraire l’Europe continuera de payer pour que perdurent les avantages
sociaux et fiscaux.
Il vient devant les responsables européens, c'est-à-dire les
chefs d’états des autres pays européens, en leur demandant d’appliquer à son
bénéfice le programme sur lequel il a été élu.
L’Europe évidement lui refuse toute aide et toute
continuité de partenariat sans continuer et affirmer les réformes commencées
par ses prédécesseurs.
Comme un gamin en crise d’adolescence, il retourne devant
ceux qui l’ont élu en leur demandant par référendum d’appuyer ses demandes et
de refuser les propositions de l’Europe, avec immédiatement une crise dans son
pays qui se met en défaut de paiement.
Vient à la rescousse notre bon président français qui
veut sauver les meubles en pure tactique politicienne intérieure afin d’attirer
vers lui les bons sentiments de ses propres électeurs de gauche qu’il trahit
dans tous les sens depuis son élection.
Au terme d’âpres négociations le résultat tombe et il est
pire pour la Grèce qu’au début des négociations, renforçant son obligation de
réformes et faisant manger son chapeau à son premier ministre l’obligeant à
réformer bien au-delà de ce qu’avaient prévu ses prédécesseurs et dont son
élection en était la contestation, trahissant au passage le référendum et ses
électeurs qu’il voulait comme appui dans ses négociations.
Ainsi désormais la Grèce est mise sous tutelle de ses
créanciers aidée en cela par notre bon président français qui n’a fait qu’empirer
les conséquences de la négociations, incapable de s’opposer à la force des
états créanciers imposant involontairement à la Grèce ce dont il est incapable
d’appliquer dans son propre pays.
Une conclusion à tout cela : en premier on finit
toujours par rembourser ses dettes et vouloir reporter la faute sur les
créanciers ne paye pas.
En second la gauche ne sait que dépenser et payer à
crédit en ne voulant jamais s’imposer de réformes.
Et en troisième l’humiliation des états comme la Grèce
aujourd’hui ne peut que réveiller le nationalisme et la volonté de revanche
souvent par la violence.
Que tous ceux qui gèrent des états, des régions, des
départements ou des collectivités s’inspirent bien de ce que vient de vivre la
Grèce en construisant leur budget, le citoyen contribuable finit toujours par
payer les erreurs de gestion.
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