François Fillon l’avait dit en 2008 « je suis à la tête
d’un état en faillite ». Alors que penser lorsque six ans plus tard la
dette atteint 2000 milliards d’Euros, que le taux de chômage atteint des
sommets et que tous les indicateurs économiques à force d’être au rouge depuis
si longtemps ont explosé.
L’état socialiste en place depuis 2012 n’a fait qu’aggraver
les choses par une conduite économique du pays à l’inverse de ce qu’il aurait
fallu faire, appliquant les vieilles règles du socialisme des années 80
dogmatiques et désuètes.
Après avoir rincé les citoyens français par des hausses
d’impôts tout azimut à un tel point que les rentrées fiscales se sont éteintes
naturellement, un revirement dans la politique vient de s’opérer entreprenant
enfin les économies si nécessaires au rétablissement de l’économie nationale.
Cela pourrait être enfin une bonne voie, sauf que les
économies au lieu de se faire sur le fonctionnement propre de l’Etat se fait
pour une grande part sur la baisse des dotations aux collectivités tout en
transférant encore plus de compétences, comme l’aménagement des rythmes
scolaires. La manœuvre est simple et très politicienne : l’état socialiste
diminue les dotations aux collectivités qui sont majoritairement à droite
depuis mars dernier afin que celles-ci si elles veulent garder toutes leurs
actions augmenteront les impôts. La baisse sera de 3,7 milliards par an soit
plus de 11 milliards sur la période 2015-2017 soit en moyenne une baisse de 2%
par an.
Pour la commune de St Pourçain qui a un budget de
fonctionnement de 5,3 millions d’Euros cela signifie une baisse des recettes de
110.000€ par an soit 330.000€ sur les trois ans à venir, sachant que pour 2014
la baisse a été de 50.000€ sans s’y attendre.
Les choses sont très claires, pour maintenir un budget
constant il faudra augmenter les impôts ou faire des économies considérables ou
les deux.
La reprise en régie de l’assainissement est la première
mesure significative en matière d’économies, mais sera loin de suffire.
La mutualisation entre communes notamment au sein de la
communauté de communes existante ou future avec l’éventuel rapprochement
d’autres communes ou communautés de communes sera aussi un passage obligé,
d’une part car l’Etat favorisera financièrement ces démarches mais d’autre part
car ce sera des moyens d’économiser à plusieurs.
Le budget 2015 et ceux à venir seront très difficiles à
faire et demanderont beaucoup de courage aux élus dans leurs choix et
inévitablement aura un impact sur la population.
La langue de bois ne sert à rien en la matière et il faut se
préparer à des moments difficiles, surtout qu’à la grande différence avec
l’Etat c’est que pour une collectivité il est impossible de financer le
fonctionnement par l’emprunt ou même voter un budget en déficit.
Il serait tellement plus agréable pour les élus de pouvoir
dire « ne vous inquiétez pas tout va bien, on continue comme avant on ne
touche à rien…. »
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