Hier après midi fut une belle journée pour les amis de l’eau…
Certes c’est sans doute un peu ironique. Quoiqu’il en soit j’ai passé mon après midi d’hier à parcourir la commune, en campagne et en ville afin de constater les dégâts occasionnés par près de 140 mm en 24h et de 40 à 60 mm en 20 minutes hier à 14h.
Les pompiers et les services techniques assurent encore un travail conséquent pour aider les personnes en difficulté et réparer sommairement à l’approche du week-end les dégâts.
Une telle quantité d’eau est impossible d’être absorbée ni par les infrastructures créées par l’homme ni par la nature elle même. Ainsi de toute part des débordements de fossés, des torrents de boue, des ravinements de chaussées en campagne, et la saturation complète des réseaux d’eau pluviale en ville.
Il eut fallu pour absorber de tels débits d’eau que les réseaux soit 5 à 10 fois plus gros, ce qui est matériellement impossible.
En outre ces inondations mettent en exergue les points délicats par nature ou par malfaçon. Ainsi par exemple nombre de riverains devant faire leur affaire des eaux pluviales par infiltration sur leur terrain, se sont raccordés « sauvagement » au tout à l’égout générant ainsi des eaux parasites dans les réseaux qui ne devraient pas exister, augmentant le problème. Autre exemple, des particuliers ayant des maisons mal-construites par des maçons un peu indélicats n’ayant pas pris les bonnes cotes ou s’apercevant une fois la maison construite que le réseau public était de niveau au dessus des réseaux de la maison, voient en cas d’orage l’eau pluviale de toute une rue refouler chez eux, créant une inondation.
Chaque année la municipalité essaye avec le moyen de ses finances, de réduire les « points noirs » afin de réparer ce qui est du domaine de la commune. Mais la municipalité ne peut rien contre de tels orages et contre l’incivisme de ceux qui raccordent le pluvial au tout à l’égout lorsque c’est interdit.
Dans la dernière révision du PLU j’ai fais modifier des articles afin que dans les zones résidentielles pavillonnaires les constructions de maisons prennent en charge sur leur terrain les eaux pluviales. De même dans les zones industrielles l’obligation d’évacuer les eaux pluviales par bassin d’infiltration. C’est sans doute unique en France, mais c’est lors d’événements comme celui-ci qu’on se rend compte de l’utilité de telles mesures. Ainsi à terme seul le centre ville ne devrait plus, par obligation, être le seul quartier à évacuer les eaux pluviales par les réseaux collectifs.Mais néanmoins je reste conscient que la municipalité doit continuer à entretenir ses réseaux tant en campagne qu’en ville, par une affectation chaque année de crédits importants.
Certes c’est sans doute un peu ironique. Quoiqu’il en soit j’ai passé mon après midi d’hier à parcourir la commune, en campagne et en ville afin de constater les dégâts occasionnés par près de 140 mm en 24h et de 40 à 60 mm en 20 minutes hier à 14h.
Les pompiers et les services techniques assurent encore un travail conséquent pour aider les personnes en difficulté et réparer sommairement à l’approche du week-end les dégâts.
Une telle quantité d’eau est impossible d’être absorbée ni par les infrastructures créées par l’homme ni par la nature elle même. Ainsi de toute part des débordements de fossés, des torrents de boue, des ravinements de chaussées en campagne, et la saturation complète des réseaux d’eau pluviale en ville.
Il eut fallu pour absorber de tels débits d’eau que les réseaux soit 5 à 10 fois plus gros, ce qui est matériellement impossible.
En outre ces inondations mettent en exergue les points délicats par nature ou par malfaçon. Ainsi par exemple nombre de riverains devant faire leur affaire des eaux pluviales par infiltration sur leur terrain, se sont raccordés « sauvagement » au tout à l’égout générant ainsi des eaux parasites dans les réseaux qui ne devraient pas exister, augmentant le problème. Autre exemple, des particuliers ayant des maisons mal-construites par des maçons un peu indélicats n’ayant pas pris les bonnes cotes ou s’apercevant une fois la maison construite que le réseau public était de niveau au dessus des réseaux de la maison, voient en cas d’orage l’eau pluviale de toute une rue refouler chez eux, créant une inondation.
Chaque année la municipalité essaye avec le moyen de ses finances, de réduire les « points noirs » afin de réparer ce qui est du domaine de la commune. Mais la municipalité ne peut rien contre de tels orages et contre l’incivisme de ceux qui raccordent le pluvial au tout à l’égout lorsque c’est interdit.
Dans la dernière révision du PLU j’ai fais modifier des articles afin que dans les zones résidentielles pavillonnaires les constructions de maisons prennent en charge sur leur terrain les eaux pluviales. De même dans les zones industrielles l’obligation d’évacuer les eaux pluviales par bassin d’infiltration. C’est sans doute unique en France, mais c’est lors d’événements comme celui-ci qu’on se rend compte de l’utilité de telles mesures. Ainsi à terme seul le centre ville ne devrait plus, par obligation, être le seul quartier à évacuer les eaux pluviales par les réseaux collectifs.Mais néanmoins je reste conscient que la municipalité doit continuer à entretenir ses réseaux tant en campagne qu’en ville, par une affectation chaque année de crédits importants.
9 commentaires:
Oui que d'eau! Et plutôt que de faire toutes vos conneries vous feriez mieux de résoudre les problèmes et faire en sorte que cela ne se reproduise plus.
Merci M.Ferrand d'être venu nous voir hier. Ca change pas grand chose, mais au moins on sait qu'on a votre soutien.
oui d'ailleurs y a bien que lui qui étais sur le terrain...
tous anonyme...
et au 1er anonyme : qui peut empêcher les pluies diluviennes ???
La nature garde, même si cela nous créé des problèmes, ses droits. Et on peut toujours essayer de la contrarier, quand elle a décidé de tout ravager elle ne s'en prive pas. Les personnes qui vivent de la terre ne le savent que trop bien.
L'exposé de Manu est clair et argumenté. Il prend en compte les paramètres du domaine du possible, et il n'hésite pas à prendre de sages décisions au niveau du PLU, ce qui n'est malheureusement pas le cas dans toutes les communes...
On pourrait aussi parler de l'imperméabilisation des sols par l'urbanisation qui empêche toute cette pluie de pénétrer... bâtiment, goudron... etc.
Mais avec de telles quantités d'eau en si peu de temps, il n'y a malheureusement pas grand chose à faire ! Et la municipalité de St Pourçain n'est pas "Superman".
Encore une fois, arrêtons de toujours demander plus à la société !!! Voyons ce que l'on peut faire chacun à son niveau...
Au premier anonyme,
vous demandez à Emmanuel de résoudre les problèmes.Oui d'accord mais quels problèmes?
Si cela concerne les inondations,il y a sans doute des inperfections,des malfaçons ou un entretien parfois defectueux de la part de la municipalité.
Une simple question à résoudre:60 mm de précipitations en 20 mn sur une superficie betonnée ou goudronée comme la ville de ST Pourçain ...de quel diamètre de tuyaux d'évacuation faudrait-il disposer pour tout avaler en simultané. J'attends votre réponse! Un indice,introuvable dans le commerce.
D'autre part si vous avez une solution miracle pour empécher ce type de déluge n'hesitez pas à nous le faire savoir.
Le premier anonyme devrait avoir le courage de se faire connaître pour des tas de raisons . Il semble être en mesure de prévoir et de dompter la nature et les éléments naturels . Ce n'est pas possible d'être si...
La sioule a débordé d'autres fois mais (peut-être) n'était-il pas né . Je suis sûr qu'il a été secourir ou réconforter les gens dans le besoin AVANT DE FAIRE LUI-MEME CE QU'IL FAUT POUR QUE CELA NE SE REPRODUISE PLUS....
Ce n'est pas possible de diffuser de telles bêtises...
ET MERCI A TOUS CEUX QUI ONT TRAVAILLE POUR SECOURIR
ANONYME , faites vous connaître, vous avez un niveau de connaissances techniques et météo qui semble dépasser la moyenne.???
MONTREZ VOUS AU MOINS SUR LE TERRAIN . MERCI
moi je pense que le premier anonyme n'a pas fait son commentaire ( ou au moins pas en totalité ) dans le sens de la maitrise des abats d'eau diluviens mais plutot dans le sens qu'il y des choix de priorité faits dans les décisions municipales qui ne sont pas mais alors vraiment pas judicieux!!!surtout en cette période de crise!!
il semble effectivement un peu plus prioritaire de trouver les moyens financiers de résoudre les problèmes du réseau d'assainissement et tout ce qui en découle plutot que de s'obstiner sur l'ile aux loisirs!!
mais j'interprete peut etre mal...en tout cas, c'est ma vision des choses.
Le déluge et une municipalité BAYROU (l'arrivite)...qu'est-ce qui nous tombe sur la tête...
Tant pis pour nous ; A la prochaine nous réfléchirons plus.
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