mardi 11 septembre 2018
lundi 13 août 2018
Le glyphosate ou le procès de Galilée.
Cette histoire de glyphosate que le gouvernement veut
absolument interdire renchérit tout récemment par le procès gagné contre
Monsanto sur ce thème par un jardinier a le don de m’énerver quelque-peu.
On est sur ce sujet dans la pure folie politique
médiatique sans tenir compte aucunement de la science.
En effet 9 agences sur 10 ont déclaré le glyphosate inoffensif
pour la santé humaine et une seule (le CIRC) l’a déclaré potentiellement
cancérigène au même titre que le sel de cuisine, la charcuterie ou n’importe
quels et nombreux produits de la vie courante. Depuis d’ailleurs cette agence s’est
rétractée pour le classer inoffensif mais personne n’en tient compte bien sûr.
Voilà qu’un procès condamne Monsanto non pas pour la
dangerosité de son produit, qui d’ailleurs ne l’est pas, mais parce qu’il n’est
pas marqué sur l’étiquette que si on ne l’utilise pas correctement il y a
danger. Je n’ai encore jamais lu sur le manuel de ma voiture que si je fonçais
dans un mur avec, elle était dangereuse et que si par hasard j’en sortais
vivant je pourrais attaquer Peugeot pour ne pas m’avoir prévenu, c’est à peu
près pareil.
Avec ce procès, voilà qu’on interprète que le glyphosate
est cancérigène alors que ce n’est pas du tout le rendu du tribunal, j’ai un
peu l’impression de revenir au XVIe siècle lorsque Galilée a été condamné parce
qu’il affirmait scientifiquement que la terre tournait autour du soleil contre
l’avis majoritaire de tous ! Relisez l’histoire de Galilée tout y est, les
dénonciations, les procès, les contrattaques scientifiques en vain, les
parutions écrites et enfin la condamnation politique, à l’époque c’est l’église
catholique qui tenait le pouvoir, pour avoir contredit les saintes écritures
comme aujourd’hui l’utilisation du glyphosate contredit le Principe de
Précaution érigé en écriture biblique, je veux dire constitutionnelle.
Voilà un produit universel qui n’est pas classé par la
science plus dangereux que le sucre ou l’eau qu’on interdit comme un totem
arraché à une puissance maléfique.
Regardez sur le site de l’ANSES appelé ephy.anses.fr qui
classe tous les produits phytosanitaires,
voilà le classement du glyphosate :
R53 : Peut entraîner des effets néfastes à long terme pour
L'environnement aquatique
Voilà sa seule
phase de risque.
Maintenant le cuivre largement utilisé en agriculture biologique :
Xn
: Nocif
- N : Dangereux pour l'environnement
- R22
: Nocif en
cas d'ingestion
- R38
: Irritant
pour la peau
- R41
: Risque de
lésions oculaires graves
- R50/53
: Très
toxique pour les organismes aquatiques, peut entraîner des effets néfastes
à long terme pour l'environnement aquatique.
Voilà je n’invente rien tout est vérifiable et c’est public
et je pourrais vous prendre comme cela des centaines de substances diverses et
pour certaines de la vie courante.
Mais le pire c’est qu’on va interdire l’utilisation du
glyphosate pour la seule France avec une utilisation en interculture c’est-à-dire
entre deux cultures, donc jamais sur une culture qui sera récoltée, et on va
continuer d’importer 98% de notre besoin en protéines par le soja d’Amérique,
OGM traité directement en pleine culture par ce glyphosate. Je ne parle
même pas du colza canadien ou de la moutarde canadienne qui subit le même sort
et qui produit 100% de la moutarde que nous consommons en France.
Alors si on interdit le glyphosate ou on ne trouve pas d’alternative
chimique qu’est ce qui va se passer ? Et bien soit on reprendra le travail
du sol mécanique à raison de plusieurs passages d’outils et de tracteurs avec
la consommation de gasoil et l’émission de gaz à effet de serre ou on emploiera
des produits comme le 2,4D toujours autorisé et qui a servit durant la guerre
du Vietnam dans l’agent orange mélangé à du dicamba autorisé en 1967 classé à
risque. Voilà un bon cocktail chimique efficace, guère plus cher que le
glyphosate mais tellement plus toxique.
Ensuite on nous dit : « mais on n’a rien contre
vous les agriculteurs on veut juste vous emmener à une agriculture qui se passe
de pesticide et donc plus naturelle ».
Moi je réponds deux choses : la première êtes vous prêts
à payer 40% plus chère votre alimentation pour compenser la perte de rendement
ou le coût de distorsion économique avec les pays qui utilisent du glyphosate ?
y compris dans la restauration collective qui tirent les prix vers le bas ?
Et la deuxième est mais vous êtes où tous ces gens qui veulent
nous dicter notre façon de faire alors qu’il y a 50 ans vous avez déserté les petites
fermes familiales, la campagne et la nature si parfaite ? pourquoi vous
avez fui cette campagne où un agriculteur gagne 350€/mois pour 70h de travail
par semaine pour aller vivre en ville et nous demander une alimentation à pas
cher ? Pourquoi vous n’êtes pas restés croupir dans les petites fermes
mais tellement bucoliques à vos yeux ? Pourquoi plutôt que nous faire la morale
vous ne revenez pas reprendre des fermes pour nous montrer comment on peut bien
vivre en bio, en permaculture ou autres façons si naturelles et si prometteuses
pour faire fortune ?
J’ai été 5 ans en école d’agriculture, je suis
régulièrement des formations, j’ai mon certiphyto que j’ai obtenu après 2 jours
de formation aux produits phytosanitaires, je lis des revues techniques et
scientifiques, je fais des expérimentations tous les ans avec des nouveaux
produits et nouvelles façons de faire.
La France a la
meilleure alimentation du monde et la plus saine au point que les étrangers viennent
en France pour notre gastronomie ! Et vous croyez que cette gastronomie
elle pousse sur le champ de Mars ??
Alors foutez nous la paix !! et faites-nous
confiance !!
Mais surtout si un jour vous deviez avoir faim vous qui
nous donnez des leçons dans les villes, oubliez-nous et ne venez pas nous
chercher comme en 1945 pour vous donner à manger !! Nous ne serons plus là
et vous demanderez aux américains, aux russes ou aux chinois qui utilisent les
OGM, le glyphosate et tant d’autres produits de vous donner à manger !
dimanche 22 juillet 2018
Macron 1 an après....
Tous ces jours le temps m’a manqué pour venir écrire ici
quelques mots.
Mais les longues heures de moissonneuse ou de tracteur
permettent la réflexion et depuis quelques jours je construisais dans ma tête
un texte sur le 1 an de pouvoir du nouveau président de la république et de la
nouvelle majorité parlementaire élus au juin 2017. Je ne pensais pas que l’affaire
Benalla viendrait si bien appuyer ma réflexion.
En réalité je voulais juste éclairer l’électeur sur l’exercice
du pouvoir à tous les niveaux en m’appuyant sur des exemples en cours dont
celui national.
Je n’épiloguerai pas sur l’affaire qui fait toutes les
unes de la presse depuis 3 jours et avec plus de relativité je veux confirmer
ce que je prédisais et écrivais (on peut relire mes articles précédents) avant
les élections nationales dernières.
Nous avons en réalité à la tête du pays un petit groupe d’hommes,
constitués essentiellement d’Enarques, d’une même caste au service de puissances
dont celles de l’argent. Une poignée d’hommes dirigent notre pays pour des intérêts
bien différents de ceux de la France en faisant apparaître à grands frais de
communication un esprit national.
La majorité constituée de députés « Internet »
sont tous pour la plupart des godillots aux ordres n’ayant pas un soupçon de
liberté ni en acte ni en parole, n’étant même pas écoutés.
Je le vis très nettement au sein de notre assemblée
régionale où des députés macronistes y siégeant ne font que répéter en assemblée
des éléments de langage dictés depuis Paris, le comique les poussant jusqu’à
lire un texte parfois avec peu de rapport du sujet abordé à Lyon. Un bon tiers
des députés macronistes ne siègent pas à l’Assemblée Nationale et les textes de
loi sont adoptés avec moins de 100 députés présents en comptant ceux de l’opposition.
Dans mes responsabilités régionales je côtoie parfois
avec mansuétude des fonctionnaires d’Etat loyaux et bons serviteurs
complétement désemparés par le manque d’information, d’instruction et je ne
parle même pas des financements qui n’arrivent pas, le ministère de l’agriculture
est à la dérive.
L’assemblée des régions de France, l’assemblée des
départements de France avec à sa tête le macro-compatible Bussereau, l’association
des maires de France ont toutes claqué la porte des discussions avec l’Etat, du
jamais vu.
Tout est dirigé par Macron et quelques hommes autour de
lui faute de pouvoir s’appuyer sur une majorité expérimentée, un parti qui n’existe
que dans sa permanence parisienne sans aucun relai local, bref le pouvoir exacerbé
de la Ve république à l’Elysée.
1 an, 1 an et il en reste 4 à vivre alors qu’aucune
réforme d’assainissement de la dette nationale n’a été entreprise créant un
déficit budgétaire qui galope à la hausse, ne profitant même pas du peu de
croissance mondiale comme tous les autres pays d’Europe.
Exercer le pouvoir pour défendre l’intérêt d’un petit
groupe d’hommes richissimes, exercer le pouvoir sans projet de réforme en profondeur
de l’Etat, exercer le pouvoir pour exercer le pouvoir n’a que peu de sens. Combien
de ministres du gouvernement actuel avaient déjà exercé auparavant cette
responsabilité et même combien avaient été élus ? Même pas le président lui-même…
Vouloir tout balayer, vouloir tout changer, faire du
dégagisme dans une démocratie sans respecter le renouvellement normal par les
générations est des plus dangereux.
L’exercice du pouvoir quel que soit le niveau a besoin d’expérience,
de renouvellement collant au changement de génération tout en respectant la
répartition de celles-ci au sein de la société.
L’exercice du pouvoir est un équilibre, un compromis basé
sur des hommes révélant leurs qualités dont seule la démocratie en reste le juge.
La politique a besoin de clivages, d’idées tranchées, de
caps et de directions fortes autour de projets concrets et mesurables dont les
orientations sont très souvent de gros navires à faire changer leur cap avec du
temps.
Macron comme tous ceux qui seraient tentés de faire
croire au miracle du changement par le vide ou par la nouveauté comme on
présente un nouveau produit en tête de gondole, ne feront que toujours duper
les électeurs.
Ces derniers devront plus que jamais juger les candidats
sur leurs actions politiques, sur leurs qualités et leurs défauts à défendre la
cause publique, sur leur solidité à défendre les idées sur lesquelles ils ont
exercé un mandat, à ne pas croire que demain on rasera gratis.
La démocratie moderne est entrecoupée de séquence de 5 à
6 ans suivant les mandats, le temps est à la fois assez long et assez court
pour permettre le changement comme la pérennité des actions dans la continuité
républicaine.
Tous les changements brutaux ont amené les extrêmes au
pouvoir, gageons pour notre pays que cela ne vienne jamais, j’avais prévenu
avant les élections j’ai de plus en plus peur que cela ne vienne pour finir.
jeudi 24 mai 2018
Des nouvelles de Sioule-Biogaz
Je ne vous ai pas donné de nouvelles de Sioule-Biogaz
depuis longtemps mais en voici et plutôt bonnes.
Si je me suis abstenu aussi longtemps c’est que
contrairement à tout ce qu’on pourrait penser les énergies renouvelables
dérangent beaucoup de monde et si nous avons réussi à faire fonctionner notre
unité et non sans mal, c’est après s’être battu contre vents et marées.
Nous avons perdu notre procès contre l’assurance de
Méthajade (MMA) pour l’explosion de la cuve pour deux raisons essentielles, la
première est que bien que nous ayons payé un contrat d’assurance Tous Risques
Chantier et Tous Risques Montages et Essais à Méthajade, son patron Frédéric
Delesquen a bien empoché la prime mais ne s’est jamais réassuré derrière donc
pas assuré, nous avons essayé de faire marcher la responsabilité civile de
Méthajade, mais comme celle-ci a déposé le bilan cette assurance ne pouvait pas
marcher.
La deuxième raison est que l’expertise qui a été
diligentée par le tribunal a un rendu très médiocre. L’expertise faite par Emmanuel Adler de la société
Aconsult a été d’une légèreté remarquable sur le sujet. Un rapport en l’état de
12 pages dont seulement 4 pour répondre au tribunal sur un sujet aussi
complexe, sans aucune mention ni description des organes de sécurité, sans même la fiche technique du constructeur des cuves, nous demandant en plus des 4000€ alloués, 6000€ supplémentaires pour
s’adjoindre un sapiteur financier alors que ce travail fait partie de sa
mission de base désignée par l’ordonnance du tribunal et que nous n'avons évidemment pas donné suite à cette demande.
Pour sa plaidoirie, la partie adverse à court d’argument n’a rien trouvé de mieux que de reprendre des passages entiers des articles sur mon blog et de se demander si l’accident n’était pas intentionnel d’où ce silence depuis des mois.
Il est évident que sur la base d’un rapport sans intérêt,
sans conclusion, sans chiffrage financier le tribunal ne pouvait que nous
débouter.
Après avoir trouvé un accord de sortie avec Air-Liquide
nous avons pris contact avec PRODEVAL pour construire un nouveau purificateur
en remplacement qui correspondait davantage à la particularité de la
méthanisation voie discontinue et qui pouvait inclure notre brevet de
récupération du CO2 pour l’inertage des garages, étapes essentielles dans le
fonctionnement de ce type de méthanisation pour produire du biométhane.
Durant la phase d’élaboration technique du nouveau
purificateur et sa construction, nous avons tout réhabilité la partie
méthanisation. Nous avons redimensionné la partie aspersion du percolât avec du
matériel d’irrigation surdimensionné, revu la partie air, compresseur et vannes
pneumatiques et changé les portes qui viennent désormais de Pologne, des portes
très simples, sans joint gonflant. Tout
l’automatisme a été entièrement reconstruit après une analyse fonctionnelle,
avec des fonctions inédites dans la souplesse et la sécurisation de
l’exploitation qui permet des commandes pouvant modifier le fonctionnement en
cours d’exploitation et donc rectifier la production de gaz, assisté par une
instrumentation sur les différents réseaux, tout est quasiment mesurable et
paramétrable. Un grand travail de qualité grâce à la société APIWATT.
Depuis janvier PRODEVAL a installé le purificateur, le 22
février l’injection commerciale commençait en constante progression pour
arriver à des pics de production dépassant les calculs théoriques à plus de
700Nm3 par jour, même si celle-ci reste fluctuante à un niveau plutôt élevé
permettant d’assurer désormais la rentabilité de l’installation.
Nous avons sorti beaucoup de résultats et de conclusions
sur l’exploitation de la méthanisation et le paramétrage du purificateur en
collaboration avec les équipes de PRODEVAL très à l’écoute avec des techniciens
très compétents et réactifs et avons vraiment un purificateur paramétré à notre
main, performant qui suit la production de biogaz. L’air et donc l’azote, est
toujours l’ennemi de la qualité, il faut absolument aucune entrée d’air, ce qui
peut être acceptable en cogénération mais impossible en production de
biométhane. Une défaillance d’un simple joint peut faire monter le taux d’azote
à 3% ou plus et rendre impropre à la commercialisation le biométhane, et comme
tout fonctionne en dépression l’étanchéité est la clé de tout d’où l’importance
de notre système d’injection de CO2 qui outre les fonctions d’inertage maintien
la pression en cas de chute trop forte. Les
meilleures productions de biogaz sont lorsque les garages sont en dépression
donc leur étancheité est primordiale ou modifiable. Nous avons mesuré que des
garages en pression pouvaient produire de 20 à 30% de moins que des garages en
dépression, c’est normal la pression et la saturation en biogaz inhibe la
production de gaz, alors que la dépression la favorise.
L’inertage au CO2 dès la fermeture des portes après
remplissage chasse l’air et permet une atmosphère anaérobie immédiate.
Au passage notre inertage au CO2 en phase finale de vie
des garages est très sécurisant et c’est une folie de chasser le biogaz avec un
fort pourcentage de méthane avant ouverture avec de l’air, le pouvoir explosif
est alors très fort, 5 à 15% de méthane avec de l’air possède un pouvoir
explosif, il y aura un jour un accident
par une simple étincelle d’un ventilateur, de l’électricité statique dans l’air
ou autres pouvoirs d’explosion.
En revanche le poste d’injection de GRDF est toujours la
galère et très, trop souvent nous ne pouvons injecter à cause de la défaillance
de cet équipement que nous louons par obligation fort cher. Dans la première
période de production avant le changement de purificateur, nous avions eu des
problèmes de compteur, d’odorisation, de mesure et d’analyses, heureusement
nous pouvions avoir accès au poste et avons résolu bien des problèmes nous-mêmes.
Mais désormais l’entrée est interdite ce qui fait qu’en cas de panne de courant
par exemple il faut faire venir un technicien de Clermont (70km) pour appuyer
sur un bouton et c’est nous qui lui disons lequel. Mais nous avons toujours des
problèmes avec le chromatographe qui analyse le gaz et on nous avait dit qu’il
n’y avait pas plus précis et fiable et nous voyons surtout qu’il n’y a pas plus
capricieux, peu fiable tant dans son fonctionnement que dans ses analyses. Nous
avons 3 séries d’analyseurs en ligne en amont qui disent tous pareil et bien le
chromatographe lui, en donne une différente et bien sûr si elle n’est pas bonne
ferme la vanne. Cet appareil est sensible au chaud, au froid, aux vibrations,
nous en sommes au deuxième remplacement total et au moins à la quatrième carte
électronique. L’odorisation fonctionne quand elle y pense et régulièrement il
faut changer une pompe ou régler le dosage. Et bien entendu les pannes sont
souvent le vendredi ce qui fait des réparations le lundi ou le mardi suivant
car les réparations c’est bien sûr en jours ouvrables.
Et puis toujours ce combat avec GRDF sur le manque de
souplesse des normes d’injection. Leur raisonnement est entièrement basé sur le
gaz fossile sans tenir compte que la méthanisation est une activité vivante et
donc aléatoire tant sur la quantité que sur la qualité. Dès que le gaz descend
en dessous d’un dixième de la norme la vanne d’injection se ferme. Cela oblige
donc à mettre une purification démesurée et donc très couteuse alors qu’une simple
souplesse ferait baisser le coût de l’ensemble de 20 à 30% et pourrait
multiplier les projets surtout agricoles. Mais la politique de GRDF c’est des
gros projets très couteux afin de respecter la norme ! la norme c’est pire
que les écritures saintes, même si à côté de cela 98% du gaz consommé en France
est importé et qui ne respecte pas cette norme. Je reste persuadé que les
petits projets agricoles sont possibles et rentables si on assouplit les normes
et qu’on tient compte du pouvoir de dilution dans le réseau.
On nous oblige à respecter toutes les normes pour une
production de 30Nm3/h injectée alors qu’à 200 mètres de nous une usine en
consomme 2000Nm3/h ! C’est complètement fou et ubuesque.
Mais en respectant la norme tout le monde est couvert même
si ça ne sert à rien, GRDF, la DREAL, la CRE, tous ces gens dans les bureaux ne
prennent aucun risque alors que nous faisons tourner l’unité 24h/24, 7j/7 et
que nous avons investi 1,7M€.
Au passage le Crédit-Agricole Centre-France a toujours
été un partenaire fiable dans nos malheurs, patient sur les remboursements, à
notre écoute et même de bons conseils.
En conclusion nous sommes arrivés à faire fonctionner la
seule et unique unité de méthanisation en voie discontinue en France pour de
l’injection de biométhane de manière rentable en accumulant une expertise et
une somme de renseignements sur le fonctionnement de la méthanisation et de la
purification avec la collaboration efficace de gens compétents, à notre écoute
et capables de transposer techniquement notre vision du fonctionnement. Il
reste beaucoup encore à apprendre notamment sur le fonctionnement biologique de
la méthanisation, nous continuons l’expérimentation pour améliorer notre niveau
de production, des améliorations sur la partie technique seraient à apporter,
mais le manque de financement nous limite et nous verrons dans le temps celles
qui seront possibles.
lundi 21 mai 2018
C'est l'histoire du gentil avion libérateur des moustiques et du vilain agriculteur destructeur de la biodiversité.
Le 16 mai j’ai vu avec effarement un reportage au journal
de 20H de TF1 sur la destruction des moustiques dans le département de l’Hérault
par épandage aérien de milliers de litres d’insecticides.
On y voit donc un avion déversant un pesticide sur des
zones humides et des agents avec des quads injectant directement dans l’eau cet
insecticide.
Je suis d’autant plus stupéfait qu’en matière agricole l’épandage
aérien est interdit depuis 5 ans, que les agriculteurs doivent respecter des
distances de pulvérisation avec tout point d’eau et que tous les cours d’eau
doivent avoir une bande enherbée d’au moins 5 mètres.
Je me dis on devient complètement fou !!
On retire de plus en plus aux agriculteurs l’usage des
insecticides par voie foliaire, on interdit l’enrobage de la semence enfouie
sous terre avec quelques grammes de produit et on balance des milliers de litres
juste pour protéger les touristes.
Dans un cas on interdit l’usage des produits par des
professionnels formés et dotés d’un certificat pour l’usage des produits dans
le but de protéger les cultures et donc notre nourriture, et dans un autre cas
on détruit toute la faune à grand coup d’insecticide pour protéger les
touristes.
En clair ce qui compte c’est se reposer et s’amuser même
si c’est au prix d’importations de nourriture
provenant de très loin protégée avec des produits
interdits sur notre sol mais qu’on ne voit pas.
A-t-on idée de la destruction et l’empoisonnement des
zones ayant reçu ces épandages ? se préoccupent on des abeilles ? des
batraciens ? des poissons ? de tous ces insectes détruits ce qui va
dérégler la chaine alimentaire ? Mais comment peut on présenter dans ce reportage
un gentil avion détruisant les moustiques avec le déversement de son
insecticide et dans un autre reportage le vilain agriculteur tuant tout avec
son pulvérisateur sans savoir ce qu’il applique vraiment ??
Ceci-dit on a interdit le Gaucho, le Régent ou le Cruiser
comme traitement de semence utilisé par enrobage et donc enfouis sous terre par
les agriculteurs qui sont des professionnels pour le laisser en vente libre
dans les animaleries pour application sur chiens et chats. Ainsi donc toute la
petite famille peut appliquer les petites fioles qui représentent l’équivalent
de dizaines d’hectares traités, sur le chien et le chat en respirant bien les
vapeurs et surtout en le caressant bien après avec des mains qui finiront dans
la bouche.
Que dire aussi des diffuseurs d’insecticides ou des
bombes aérosols largement utilisés dès que les beaux jours reviennent dans les
pièces fermées où il fait bon respirer ces insecticides diffusés à des doses qu’on
oserait pas user en agriculture. Il n’y a qu’à voir la pauvre bête se tortiller
par terre une fois qu’elle en a respiré pour bien comprendre que ça peut faire
beaucoup de bien à nos poumons.
Alors j’adore quand on me dit ou que j’écoute que le bio
au moins on n’utilise pas de pesticides. Je suis sûr même que ceux qui vont le
défendre seront ceux qui iront en vacances là où a eu lieu l’épandage par avion
et qui iront acheter au petit producteur local bio ses bons produits largement
aspergés par les vents ayant transporté les insecticides épandus par l’avion.
Et puis même là où il n’y a pas d’épandage aérien il faut
savoir que la France a demandé la dérogation à la commission de Bruxelles pour
90 pesticides à utiliser en agriculture biologique, rien que ça il suffit d’aller
sur le site E-phy du ministère de l’agriculture pour avoir la liste. L’utilisation du cuivre nécessaire en agriculture
biologique est un métal lourd hautement toxique pour l’homme et encore pire
pour la nature. Il n’y a qu’à voir les parcelles de vigne arrachées avec leur sol
nu où rien ne pousse durant des années. Vu que la TGAP (taxe générale sur les
activités polluantes) est payée au poids, ce sont désormais les agriculteurs
biologiques qui très souvent paient les plus grosses sommes. Alors que l’utilisation
des pesticides se stabilisent en agriculture conventionnelle elle explose en
agriculture biologique. C’est normal puisque la surface augmente tout comme la
pression des maladies ou insectes qui sont de moins en moins détruits par l’agriculture
conventionnelle. Quand on sait que le BT (Bacillus Thuringiensis) est largement
utilisé en bio alors qu’il a été le déclencheur de la guerre contre les OGM, que
l’huile de pétrole (oui vous lisez bien…) est permise alors qu’elle est retirée
de l’agriculture conventionnelle depuis 15 ans, le soufre (cause des pluies
acides) est un élément fondamental du bio, la deltaméthrine insecticide
puissant etc…etc….
On est devenu complètement fou, il faut faire plaisir aux
bobos des villes le ventre plein avant tout, les pesticides sont bons ou
mauvais suivant que vous soyez piqués par un moustique ou non !
mardi 8 mai 2018
Mon discours à l'occasion de la cérémonie du 8 mai 1945
Nous célébrons ce jour par
cette cérémonie patriotique dédiée à la dernière guerre en Europe de l’ouest,
73 ans de paix sur notre sol.
J’aurais pu comme souvent à
cette occasion vous dire que nous célébrons la victoire de la France et de ses
alliés sur l’occupant nazi, mais je préfère positiver et dire que depuis cette
date symbolique du 8 mai, car vous le savez la reddition allemande a eu lieu en
réalité le 7 mai, nous vivons en paix sur notre sol.
Nous vivons en paix car à
ce jour officiellement aucun pays ne nous a déclaré la guerre et que l’Europe
est devenue une unité politique, certes légère, mais au moins aucun pays en son
sein ne pense à prévaloir sur son voisin, l’envahir ou discuter ses frontières.
Nous vivons dans une paix
fragile. A notre porte et même plus loin la guerre fait rage, parfois
ouvertement et parfois sans le dire.
C’est le cas de la
frontière entre la Russie et l’Ukraine, la Syrie, l’Irak, le Kurdistan, le Yémen,
le Soudan mais c’est aussi de manière induite et pernicieuse une guerre larvée
sans frontière et partout à la fois.
Cette guerre faite de
terrorisme qui attaque sans armée, sans plan de bataille, sans corps constitué
officiellement, partout et nulle part à la fois.
73 années de paix mais pas
forcément 73 ans en paix.
Cet armistice signé entre
ennemis ayant des généraux à leur tête il y a 73 ans, ne pourra jamais être
transposé à une fin du terrorisme car cette guerre est celle des faibles, des
lâches des sans repères voués à un fanatisme devenu un choix parce
qu’invisible.
Le terrorisme sera
toujours l’arme des extrémistes, des antidémocrates, de ceux pour qui la
république n’est qu’un arrangement entre hommes, de ceux qui pensent que le
débat public n’est qu’une compromission.
Nous vivons sans doute la
période de paix la plus longue de l’histoire de notre pays sur notre sol
métropolitain.
Nous vivons en paix grâce
à l’union des peuples, grâce à l’unité de ceux qui, sur tous les continents ont
combattu l’extrémisme, parce que les exactions ne payent jamais et ne font
qu’enrichir le terreau du ressentiment.
Alors j’ai envie de vous
remercier tous.
Vous les musiciens qui
mettez l’éclat et faites entendre la musique de la paix.
Vous les pompiers, les
secouristes qui par votre action apportez la paix sur les corps et les âmes
meurtris,
Vous les gendarmes et
policiers qui faites régner l’ordre pour le maintien de la paix,
Vous les autorités militaires
et religieuses garantes de notre paix physique et spirituelle,
Vous mes collègues du
conseil municipal qui symbolisez que la paix passe par la démocratie, Vous les
portes drapeaux, les anciens combattants qui témoignez que la paix gagne sur la guerre,
Vous les écoliers et vos maîtres qui savez que
la paix s’apprend
Et vous toutes et tous qui
êtes ici ensemble pour témoigner de ce besoin de paix et de cette célébration
de cet effort dans son maintien chaque jour.
Merci d’être là en ce 8
mai 2018 pour célébrer la paix, celle payée par le sang de ceux tombés en son
nom, qui ne savaient sans doute pas en livrant bataille que ce serait pour si
longtemps, leur effort jusque dans la mort vaut bien qu’on leur rende hommage
en ce jour et qu’on prenne un peu de notre temps pour leur mémoire.
Vive la république, vive
la France.
lundi 7 mai 2018
dimanche 29 avril 2018
Nous sommes à la veille d'un Tchernobyl alimentaire
Avant hier la commission de Bruxelles a interdit
3 produits à base de substances néonicotinoides sous la pression des
environnementalistes.
Loin de moi l’envie de défendre des produits qui
pourraient être toxiques pour certaines utilisations.
Ces produits vont être interdits notamment sur
la betterave à sucre qui les protègent de tas d’insectes nuisibles, comme les
pucerons, les charançons, la teigne et qui ces derniers propagent notamment des
virus pouvant détruire complètement les cultures.
A-t-on déjà vu des betteraves à sucre en fleur ???
Et donc a-t-on vu une abeille butiner une betterave à sucre ??
Le risque
pour les abeilles est donc nul.
-En revanche le risque de destruction des
cultures est bien réel cela permettra au Brésil ou d’autres pays de nous
envoyer du sucre provenant de la betterave ou de la canne à sucre traités à
grands coups de pesticides hautement toxiques et interdit chez nous.
-Le gouvernement décide de favoriser l’utilisation
du bioéthanol E85 dans les voitures, mais sans production de betteraves ce sera
impossible à moins de l’importer, comme c’est prévu dans l’accord du MERCOSUR.
- A savoir en outre que les produits désormais
interdits étaient appliqués sur la semence et enfouis pour un risque 0 dans l’atmosphère
et pour réduire les doses en quelques grammes par hectares.
On devra donc pour remplacer et si on ne veut
pas que les cultures soient détruites, employer des insecticides par
application foliaires, en litres par hectares, bien plus dangereux pour tous
les insectes mais cependant autorisés.
-Le grand public pourra continuer d’acheter ces néonicotinoïdes en vente libre pour traiter les chiens et chats à des doses
transposées en grandes cultures en hectolitres par hectares, avec toute la famille
caressant le chien ou le chat après traitement diffusant ainsi les produits
directement sur le corps.
-On ne diminuera pas plus la mort des abeilles, dont
la raison est bien davantage le varroa cet acarien tueur d’abeille ou la
maltraitance des apiculteurs amateurs qui ne savent pas élever des abeilles
comme on élève des animaux, en leur donnant à manger l’hiver, en changeant les
ruches, en désinfectant les installations. Les abeilles meurent aussi du pollen
de l’ambroisie, toxique et que seul le glyphosate peut combattre activement.
Les associations environnementalistes célèbrent
ces interdictions comme une grande victoire de la même façon qu’on interdirait
tous les progrès de la science en médecine comme la vaccination (je sais hélas
les mêmes sont contre la vaccination...) les traitements contre le cancer ou
autres traitements permettant de soigner les hommes. On célèbre la science sauf
quand elle va à l’encontre des dogmes qui deviennent plus forts. On est à la veille de dangers sanitaires
humains portés par des insectes (moustiques…) qui jusque-là étaient contenus
notamment par les insecticides agricoles et on épandra alors comme l’été
dernier des insecticides interdits depuis 20 ans par hélicoptères sur les zones
contaminées et habitées.
Les entreprises étrangères rachètent des pans
entiers de notre industrie agroalimentaire pour importer les process ou les
produits comme étant les plus sûrs du monde sanitairement, le secteur de l’agriculture
et de l’agroalimentaire est un des seuls secteurs excédentaires pour notre
commerce extérieur et capable de faire rentrer des devises pour combler le
déficit abyssal de la France et on le détruit petit à petit en remettant en
cause tous les progrès de la science. On demande à l’UNESCO de reconnaitre
notre gastronomie au patrimoine de l’humanité, cette même gastronomie produite
depuis plus de 40 ans comme la plus riche du monde.
Le ministre Nicolas Hulot préfère dire bonne
chance que bon appétit lorsqu’il se met à table, injuriant par là même ceux qui
font des centaines de kilomètres pour venir goûter la richesse et la diversité de
notre alimentation produite par nos agriculteurs.
Pendant ce temps là et alors que les
agriculteurs de notre pays croulent sous les contraintes en tout genre dont administratives
pour avoir le droit de travailler, peinent à se sortir un revenu ou se
suicident en silence, on autorise quelques illuminés dans une ZAD à exploiter en
toute illégalité et en remplissant le recto d'une seule feuille A4, des terres où devait
se construire un aéroport.
Le gouvernement veut promouvoir l’agriculture
biologique mais ne sait pas où trouver les millions d’Euros qui manquent pour
compenser aux agriculteurs le manque de revenu que les consommateurs ne veulent
pas payer pour un produit bio plus cher qu’un produit conventionnel.
Les pays du monde entier qui le peuvent développent
leur agriculture avec une croissance à deux chiffres, sur tous les continents
et parfois dans des déserts (Ukraine, Russie, Chine, Brésil Arabie-Saoudite,
Tunisie, Afrique septentrionale…) trouvant là une source de richesse et un
besoin vital pour leur population.
En Europe et plus particulièrement en France on
détruit notre agriculture, on la guide sur des rails de la décroissance pour
faire plaisir à quelques bobos parisiens, important à bas prix l’alimentation de
masse produite à des milliers de kilomètres traités par des produits devenus
interdits chez nous, au nom de dogme du ventre plein et d’une agriculture du
passé idyllique que pourtant le plus grand nombre a fui en conspuant ceux qui
avaient le courage et la passion de continuer à en vivre avec le soucis de nourrir
au mieux les déserteurs des campagnes devenus bobos des villes.
Quand le balancier reviendra il sera trop tard
et comme le nuage de Tchernobyl, l’alimentation mondiale irradiée de pesticides dangereux et interdits chez nous ne s’arrêtera pas aux
frontières de la France avec les mêmes répercussions sur notre santé et pire
notre souveraineté alimentaire.
dimanche 8 avril 2018
mardi 20 mars 2018
Molécules, perturbateurs endocriniens, pesticides, pollution des villes ou des campagnes?
J’avais promis de livrer quelques résultats d’analyses
des micropolluants et perturbateurs endocriniens (PE) traités par la station d’épuration
de St Pourçain la seule à posséder un traitement tertiaire en activité réelle.
En effet la municipalité a construit cette station
connaissant la charge polluante de notre ville en ayant pour but qu’aucun rejet
de nature humaine retourne dans le milieu naturel, les boues de station étant
incinérées l’objectif est complètement atteint.
Ainsi je vais livrer quelques données d’analyses qui vont
permettre à tous de mesurer la performance de la station et de son traitement
des micropolluants, mais surtout de transposer à toutes les autres stations
françaises qui elles ne les traitent pas et ainsi de bien mesurer la pollution humaine
et les rejets dans le milieu naturel. Au passage une démonstration qu’il n’y a
pas que l’agriculture qui pollue et parfois même bien moins car la pollution sortant
d’une station étant concentrée sur un seul point.
Ces analyses ont été faites en 2012 avant la construction,
2015 et 2017, désormais nous en ferons chaque année. Ces analyses portent sur
une très grande quantité de molécules, je n’en ressortirai que celles les plus
significatives ou dangereuses. C’est le laboratoire départemental de l’Allier
qui a fait les prélèvements et les analyses. Bien entendu ces analyses sont
propriétés de la ville de St Pourçain.
Molécules
|
2012
|
2015
|
2017
|
||||||
En µg/L
|
Entrée
|
Sortie Clarif
|
Sortie
|
Entrée
|
Sortie Clarif
|
Sortie
|
Entrée
|
Sortie Clarif
|
Sortie
|
AMPA
|
3,3
|
3,10
|
2,10
|
1,93
|
6,47
|
2,37
|
3,84
|
||
Bisphénol A
|
< 0,5
|
< 0,5
|
0,89
|
0,11
|
0,28
|
< 0,02
|
< 0,02
|
< 0,02
|
|
Ibuprofène
|
1,7
|
0,25
|
3,48
|
< 0,05
|
< 0,05
|
0,3
|
< 0,1
|
< 0,1
|
|
Carbémazépine
|
0,05
|
0,064
|
1,57
|
1,54
|
0,23
|
0,24
|
2,19
|
0,019
|
|
Benzotriazole
|
1,2
|
1,3
|
2,85
|
0,89
|
0,33
|
1,6
|
1,7
|
0,2
|
|
atenolol
|
0,52
|
0,99
|
2,75
|
0,15
|
< 0,05
|
0,268
|
0,298
|
0,014
|
|
Diclofenac
|
0,37
|
0,28
|
2,55
|
0,81
|
0,12
|
0,15
|
0,95
|
0,01
|
|
Clarithromycine
|
< 1
|
< 1
|
0,30
|
0,14
|
< 0,05
|
< 0,05
|
0,108
|
< 0,05
|
|
Furosemide
|
0,43
|
0,77
|
< 0,02
|
||||||
Androstérone
|
0,35
|
0,30
|
< 0,25
|
||||||
Caféïne
|
0,71
|
0,39
|
< 0,02
|
||||||
cotinine
|
0,563
|
0,043
|
0,011
|
||||||
Paracetamol
|
4,85
|
0,43
|
0,10
|
||||||
Paraxanthine
|
9,07
|
0,16
|
< 0,05
|
||||||
Valsartan
|
0,7
|
0,5
|
< 0,1
|
||||||
Metformine
|
200
|
< 1
|
< 1
|
Il faut bien comprendre dans ce tableau que la « sortie »
veut dire après traitement tertiaire qui détruit les molécules, s’il n’y avait
pas ce traitement ou les stations qui n’en sont pas équipées, c’est la « sortie
clarif » qui veut dire sortie après le clarificateur qui rejette dans le
milieu naturel.
Il y a beaucoup plus d’analyses en 2017 car nous
avons décidé de faire porter les analyses sur plus de 300 molécules depuis
cette date.
A noter que l’AMPA est issue de la dégradation du glyphosate
mais ici c’est davantage la dégradation des lessives, car il n’y a pas ou peu d’épandage
de glyphosate en ville et c’est désormais interdit.
On voit aussi très bien que le passage en station pour
certaines molécules reconcentre la matière active et il est tout à fait
probable sans traitement tertiaire d’avoir plus de pollution en sortie qu’en
entrée.
Ces analyses ne sont pas inclues dans un protocole scientifique
établi, mais elles sont le reflet au moment de l’analyse de la vie normale de
tous les jours sans choisir particulièrement de jour mais en évitant que ce
soit par temps sec ou de grosses pluviométries et des conséquences de l’activité
humaine sur notre environnement. Nous
continuerons chaque année de faire ces analyses pour étoffer notre banque de
données.
La conclusion est vraiment de démontrer que l’activité
humaine pollue avec parfois des produits dangereux, que certains comme les
médicaments pour le cœur ou le diabète sont difficilement inévitables, qu’il
convient donc d’avoir des traitements éliminant le rejet en milieu naturel
surtout quand dans le cas d’une station le rejet est sur un seul point avec une
dilution plus ou moins faible.
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