mercredi 27 août 2025

Bayrou et Macron doivent partir.

 



François Bayrou: 74 ans, rentre en politique en 1974 dans différents cabinets ministériels, élu député en 1986, ministre depuis 1993, candidat à l'élection présidentielle depuis 2002, s'est toujours opposé aux candidats de la droite républicaine lors des élections présidentielles sans soutenir ceux de gauche, a permis l'élection d'Emmanuel Macron, a été son ministre, a largement influencé ses différentes politiques depuis 2017, puis l'a forcé à devenir son premier ministre. Depuis 50 ans qu'il navigue dans les sphères du pouvoir on peut raisonnablement penser qu'il a joué un rôle dans la situation dans laquelle nous sommes et on aurait pu lui faire crédit d'un sursaut de lucidité s'il avait pu un tant soit peu commencer de rétablir la situation de la France dans son dernier poste. Ses propositions budgétaires sont mauvaises car elles n'entament en rien les dépenses de fonctionnement de l'Etat qui sont les principales sources de rétablissement budgétaires de la France.

La France croule sous les agences, organisations d’Etat consommant des crédits sans apporter aucune richesse à la France ni à ceux qui qui ont à faire à elles et pour être cohérent il faut aussi supprimer deux tiers des réglementations qui justifient le rôle de ces agences, il faut redonner de la liberté à ceux qui travaillent, de la liberté aux français.

C'est cette politique que nous avons mis en œuvre en 2015 lors de notre élection à la Région Auvergne-Rhône-Alpes sous la présidence de Laurent Wauquiez, la Région est à l'échelle d'un petit pays, telle l’Irlande, la Belgique ou la Suisse et nous avons prouvé aujourd'hui que cela pouvait marcher. François Bayrou fait aveu d'impuissance, il n'est pas utile de perdre davantage de temps, il faut qu'il parte, ses 44 milliards d'économies sont un traitement homéopathique pour traiter un cancer.

La classe politique nationale n’a pas prit la mesure du problème et par peur du soulèvement des minorités attisées par les partis extrémistes, sont tétanisés face aux actions à mettre en place. Ils sous-estiment l’immense majorité qui a soif de la mise en œuvre de mesures économiques radicales.

Et jusque dans l’Etat il faut redonner aux professionnels le pouvoir, c’est aux médecins à diriger les hôpitaux par exemple et il faut supprimer le corpus administratif qui les entoure.

Si nous voulons trouver les ressorts du rétablissement il faudra aussi qu'Emmanuel Macron parte. Il est responsable de la situation dans laquelle nous sommes, il a même empiré la situation dans laquelle il a trouvé la France, cela me gêne car c'est contraire à la constitution du Général Degaulle à laquelle je suis très attaché, cela créé un précédent, mais dès 2017 j'avais prédit (et écrit) ce que nous vivons aujourd'hui, sous peine d'être mis sous tutelle par les instances financières internationales, il faut redonner la voix au peuple pour des élections présidentielles et générales.

Emmanuel Macron est le pur fruit d’une élite formée à administrer la France dans l’esprit du Général Degaulle, mais pas à la gouverner. Comme pour l’armée je suis pour interdire l’accession à des mandats politiques, sauf démission après une période obligatoire minimum, des grands commis de l’Etat, on ne peut être juge et partie.

Je m'élève fortement contre le fait que cette situation soit la faute des Français, elle est le résultat de la médiocrité des mêmes hommes politiques au pouvoir depuis 40 ans et le résultat systématique d'un vote par défaut des Français à chaque élection.

L’accession de Macron au pouvoir suprême n’a servi qu’à faire monter les partis extrémistes et populistes, gouverner au centre n’est pas l’esprit de la Ve république, c’est là qu’on voit qu’on peut être instruit et faire de mauvaises analyses basiques.

Je suis favorable au cumul des mandats dans le temps en contrepartie d'un allègement du cumul des mandats par fonction, ce qui permettra par force un renouvellement plus rapide des générations d'hommes politiques d'expérience, un quota maximum de représentation des fonctionnaires ou assimilés au parlement et une ouverture forte à la société civile, homme ou femme politique n'est pas une profession!. Je pense qu'il faut redonner la parole à ceux qui travaillent, ceux qui enrichissent la France et à ceux qui aiment leur pays.

vendredi 8 août 2025

Les agriculteurs, ces koulaks modernes

 


Quand l’actualité s’entrechoque et ressert les plats de l’histoire contemporaine.

Qui a entendu parler des koulaks ? Certainement pas les deux millions de signataires de la pétition contre la loi Duplomb, dont la culture générale s’arrête à TikTok ou Instagram, seules sources de leur apprentissage historique, auxquelles ils font toute confiance pour avaler les influences et les fausses idées servant l’idéologie décroissante.

Les koulaks, ces paysans russes exterminés après la révolution de 1917, avaient pour la plupart le « défaut » d’être propriétaires d’une ou quelques vaches, d’un peu de basse-cour et de quelques lopins de terre, dont ils tiraient, au prix d’heures infinies de labeur, quelques revenus et l’avantage de nourrir le reste de la population. En résumé : d’affreux capitalistes.

Ainsi, au nom du socialisme et de la collectivisation, ils furent expropriés et, pour les plus réticents, tués avec leur famille. Ils devinrent les boucs émissaires d’une société pauvre qui voyait en eux une honteuse richesse. Ceux qui avaient fui les campagnes pour grossir les villes formèrent une classe prolétaire nourrissant une jalousie qui mena à la révolution.

Politiquement, et bien que le vote ne soit pas une pratique courante à l’époque, les koulaks étaient plutôt des gens fidèles à la religion chrétienne et qui auraient pu voter à droite.

Entre 1928 et 1937, l’URSS procéda à la « dékoulakisation » afin de construire d’immenses kolkhozes collectifs. Il s’ensuivit des famines à répétition, dont la plus violente en 1932, particulièrement en Ukraine, qui reste le grenier à blé de l’Europe.

Les historiens ont bien documenté toute la puissance néfaste d’une politique dogmatique, déconnectée de la réalité économique.

L’agriculture française est en train de subir les mêmes effets, pour les mêmes raisons. La  battaille contre la loi Duplomb et tout ce qui l’entoure sont un excellent révélateur d’une idéologie décroissante qui s’acharne sur une profession — une population — ayant encore une fois le désavantage de posséder du capital et de voter majoritairement à droite, comme l’attestent les récentes élections professionnelles.

Le problème est très loin d’être agricole, scientifique ou environnemental. Les forces de gauche radicale se moquent éperdument de ces aspects. Ce qui compte à leurs yeux, c’est la destruction de notre société, car, selon elles, l’homme est néfaste à la planète et doit disparaître. Semer le chaos en prenant fait et cause pour l’islamisme en est un moyen ; exploiter le marché de la peur et taper sur les agriculteurs, très minoritaires et votant à droite, surtout avec le ventre plein, est une tâche facile.

Pourtant, cette agriculture n’a cessé d’accompagner l’augmentation de la population en la nourrissant toujours mieux, tout en lui permettant d’allonger sa durée de vie. Tout ce qu’on ne pourra plus produire en France, au fur et à mesure de la restriction des moyens techniques, sera toujours produit ailleurs, par des agriculteurs du bout du monde. Ni l’environnement ni notre santé n’en sortiront gagnants.

Pire encore : tous les produits interdits petit à petit aux agriculteurs professionnels formés restent en vente libre pour les particuliers. C’est là la caricature d’un acharnement : supprimer des outils aux professionnels agricoles tout en gardant le bénéfice de leur efficacité pour le confort personnel, surtout en ville. C’est exactement comme si l’on interdisait l’utilisation du clavier d’un ordinateur pour des raisons professionnelles, en faisant peur sur sa nocivité pour la santé, tout en permettant son usage à titre personnel pour surfer sur les réseaux sociaux.

Petit à petit, les agriculteurs disparaissent, surtout dans les zones difficiles à exploiter. Ainsi, dans les régions défavorisées, l’agriculture recule, l’activité de production disparaît, les cultures gourmandes en temps et en peine sont supprimées, le pastoralisme est abandonné au profit du loup — totem environnemental —, les désherbants sont interdits, et des « réserves naturelles » sont créées. En réalité, ce sont des sanctuaires où la faune animale est prioritaire sur l’activité humaine.

Il en résulte ce que l’on vient de voir dans l’Aude : des incendies gigantesques, incontrôlables, favorisés par la végétation sèche prête à s’embraser à la moindre étincelle, aggravés par le dérèglement climatique. S’ensuivront inondations et coulées de boue, faute de cultures ou de nature entretenue pour retenir les pluies.

L’extrême gauche, toujours prompte à se saisir de toute cause pour faire peur, utilisera alors le prétexte du dérèglement climatique pour expliquer aussi bien les incendies que les inondations, en prônant encore moins d’activité humaine, jusqu’à prouver, par un malthusianisme exacerbé, que l’homme doit disparaître. Elle tempêtera également contre les fermetures d’usines, conséquences de la destruction des filières agricoles, sans voir le rapport de cause à effet. La stratégie reste identique : faire peur et dénoncer toujours, en accusant l’homme et son système d’exploiter les ressources naturelles.

Les agriculteurs sont les koulaks d’aujourd’hui. Les méthodes d’extermination sont moins brutales : on ne les tue pas, on ne les enferme pas, mais on les laisse dépérir à petit feu, se suicider, on leur retire leurs moyens de production, et donc leurs revenus. Ils sont devenus les boucs émissaires d’une société qui masque ses contradictions et sa schizophrénie derrière la stigmatisation d’une minorité laborieuse.

Lors de la prochaine famine — qui viendra inévitablement —, on se souviendra qu’avant les écologistes au ventre plein, il y avait des agriculteurs, des koulaks… et que tous mangeaient à leur faim.

dimanche 27 juillet 2025

Comment ne pas être en colère face à la manipulation à grande échelle autour de la pétition contre la loi Duplomb ?

 



Sur la forme, je connais très bien Laurent Duplomb, un agriculteur bien réel de la Haute-Loire, fils d’ouvrier, qui s’est construit tout seul, comme ceux que l’extrême gauche voudrait imposer à s’installer. Sauf que lui, c’est grâce à la FNSEA qu’il a réussi à faire prospérer son exploitation, qui aujourd’hui compte quatre exploitants familiaux. L’extrême gauche dit qu’il faut installer un million d’agriculteurs, mais il y a la place ! Qu’ils viennent, il y a des milliers de fermes à reprendre ! Mais qui acceptera de travailler 80 heures par semaine pour ne pas dépasser le SMIC ? Et je ne parle même pas de leur promotion de la « petite exploitation », où il faudrait travailler à la main, le dos courbé, comme au XIXe siècle. Tous ceux qui ont fait ce choix, aucun n’a tenu jusqu’à la retraite, ils ont tous jeté l’éponge avant.

Sur le fond, l’extrême gauche n’a pas permis le débat de la fameuse loi Duplomb à l’Assemblée nationale en la bloquant par des milliers d’amendements, et s’est empressée, à la sortie, de monter cette pétition, enrôlant de pauvres personnes peu informées, sans jugement ni culture scientifique, dans le seul but de semer le chaos.

Oui, la gauche et l’extrême gauche, que le « en même temps » de Macron a laissé exploser, ne cherchent que le chaos. Tout est prétexte à déstabiliser la République : cela passe par la violence, la désinformation, le prosélytisme, l’adhésion à des thèses mortifères telles que l’islamisme ou le fascisme. Rien n’a plus de valeur à leurs yeux que la vengeance d’une classe minoritaire sur toutes les autres. Et quoi de mieux que d’importer des guerres de religion lointaines avec leurs symboles, quoi de mieux que d’importer des immigrés sans instruction en leur offrant tout ce qu’il faut pour vivre, avec pour seul remerciement le vote pour ceux qui prônent la décroissance et le malthusianisme.

Je le répète, dans cette pétition, tous les arguments sont faux et ne servent qu’à monter les gens les uns contre les autres, à jouer sur leur peur et leur ignorance, leur faisant avaler n’importe quelle absurdité dont ils sont victimes malgré eux. Comment, avec un peu de bon sens, ne pas comprendre que l’épandage de quelques grammes d’insecticides biodégradables sur un hectare (10 000 m²) est bien moins dangereux que des litres d’insecticides vaporisés dans une pièce fermée de 15 m², respirés à pleins poumons par toute la famille ? Et pourtant, ces mêmes personnes signeront la pétition tout en respirant ces insecticides, ceux appliqués sur leurs animaux de compagnie, tout en consommant des médicaments dont la toxicité est mille fois plus élevée que l’épandage agricole. Car oui, les médicaments sont des pesticides ! Le terme « pesticide » vient de l’anglais et signifie « détruire les pestes ». Les pestes sont les maladies, celles des animaux comme des végétaux, et les médicaments sont là pour détruire ces pestes, donc ce sont des pesticides. D’ailleurs, pour lutter contre le cancer, ils sont complétés par des rayonnements issus du nucléaire, revenant aux travaux de Pierre et Marie Curie.

Mais l’extrême gauche et les écologistes s’en fichent, bien aidés par un bon nombre de journalistes incultes ou complices, véreux pour certains, dans le seul but de propager le chaos qui fait vendre du papier ou des minutes de publicité à la télévision.

Ils vont jusqu’à enrôler des chefs de restaurants proposant des menus très cancérigènes (friture, sel, poivre…), naturellement avec un bilan carbone déplorable, là aussi manipulés par un chef breton militant écologiste.

Ces extrémistes avancent comme seul argument que des alternatives existent, sans jamais prouver leur efficacité, telles que la permaculture ou l’agriculture biologique, qui s’effondrent en ce moment faute de débouchés à cause de prix trop élevés. Ils passent aussi sous silence l’utilisation de pesticides en agriculture biologique, comme la bouillie bordelaise, issue d’une réaction entre cuivre et acide chlorhydrique, ou le spinosad, un insecticide très toxique pour la faune, en particulier les abeilles. Oui, parce que les insectes mangent aussi les cultures bio !

Mais il existe bien sûr une vraie alternative : ne plus rien produire et importer notre alimentation sans se soucier des règles de production. Quand on sait que l’atrazine est toujours autorisée sur tout le continent américain alors qu’elle est interdite en Europe depuis 1997 ! C’est la même chose pour le fipronil, les hormones bovines et tant d’autres substances.

L’énergie pour lutter contre tout cela tend à diminuer, les hommes politiques fuient leurs responsabilités, l’école parfois gangrenée par le militantisme et le syndicalisme rémunéré diffuse la désinformation et tronque la vérité dans le seul but de propager, là aussi, le chaos. Quoi de mieux que d’inculquer à nos enfants des contre-vérités, ou de commencer à déformer leur façon de penser, pour en faire de bons révolutionnaires ?

Notre civilisation est en train de chuter, les bras solides viennent à manquer pour lutter, l’inversion des valeurs fait loi, la vengeance des extrêmes prospère dans le but de la détruire. Le socialisme a montré son imposture et son échec économique ; il ne reste que l’anarchie, qui n’a pas été essayée, peu importe si cela sera pire après. Seul compte le dogme destructeur.

La décroissance, le malthusianisme, l’anarchie, le chaos : désormais, seul compte la destruction du système, pour répondre aux thèses les plus violentes, affirmant que l’homme est néfaste à la planète et doit disparaître.

lundi 14 juillet 2025

Face à l'inversion des valeurs, ce 14 juillet un sursaut?

 

Il y a déjà plusieurs mois je dénonçais la crise sociétale dans laquelle notre pays s’enfonce et sans doute une partie de l’Europe avec.

Les partis extrêmes poussent à la radicalité, mais bien pire encore nous subissons une terrible inversion des valeurs qui font que le mal devient la référence et le bien une digression.

Voici quelques exemples d’actualité qui démontrent comment notre société part à la dérive.

Moscovici, premier président de la cour des comptes qui fait la morale à qui veut l’entendre sur l’état déplorable des finances de notre pays, des efforts que nous devrions faire, bien installé avec salaire exorbitant et cumul de retraites, alors qu’il a lui-même contribué considérablement à l’état dans lequel se trouve notre pays lorsqu’il était ministre socialiste des comptes publics, conseiller de plusieurs ministres et commissaire européen.

Bruno Lemaire élevé au grade d’officier de la légion d’honneur, sans doute pour avoir contribué comme ministre des finances à l’augmentation de la dette française de 1000 milliards d’Euros.  

Andy Kerbrat ce député LFI prit par la police en train d’acheter avec ses indemnités de député de la drogue à un mineur dans un métro parisien pour aller s’envoyer en l’air dans une partouze entre hommes qui fait le tour des plateaux TV pour reporter la faute sur la société qui n’arrive pas à le soigner de sa dépendance à la drogue.

La mère de Nahel, ce jeune mineur de 17 ans multirécidiviste tué par un policier lors d’un refus d’obtempérer après une course poursuite au volant d’un bolide volé dans les rues de la banlieue parisienne où il a manqué à plusieurs reprises de tuer des familles sur les voies publiques, qui voudrait la peine de mort pour le policier alors qu’elle avoue elle-même avoir pris couramment avec son fils des produits stupéfiants.

Les écologistes qui kidnappent les causes écologistes dans le seul but du marchand de peur afin d’imposer la décroissance à tous ceux qui voudraient essayer de s’en sortir par le progrès et le travail.

La CNDA, cette instance technocratique qui accorde à tous les gazaouis qui le souhaiteraient le statut de réfugiés en France alors qu’aucun pays arabe et musulman ne veut d’eux, ces soutiens au Hamas qui pour beaucoup ont participé au pogrom du 7 octobre 2023 et prêts à importer le terrorisme sur notre sol.

Tous ces députés LFI, dealers, fichés S, maris violents repris de justice, pédophiles qui paradent sur les rangs de l’Assemblée Nationale.

Rima Hassan cette député européenne LFI dont le père était dans l’armée de Bachar El Assad, française qui se dit bien plus attachée à la Palestine et à l’Algérie qu’à la France et qui modifie le tableau de Delacroix où on voit une Marianne aux seins nus guidant le peuple vers la liberté en y ajoutant un drapeau palestinien, comme une injure à la France.

Le droit des étrangers à bénéficier des soins et des aides sociales gratuitement alors qu’un français moyen non seulement paie des impôts mais n’a jamais la totalité de la gratuite des soins.

L’assistanat permanent de ceux qui abusent de notre système social au dépend de ceux qui travaillent dur pour payer cet assistanat en se privant parfois pour faire vivre leur famille.

Et plus près de nous ces permanents syndicalistes de gauche, payés par nos impôts pour organiser le chaos et les manifestations sur tout ce qui n’agrée pas leur philosophie de pensée, notamment la culture, parce toute culture qui n’est pas de gauche n’est pas de la culture.

Nous payons dans cette inversion des valeurs, l’arrivée de Mitterrand en 1981 et toute la lâcheté de ceux qui lui ont succédé les uns après les autres à ne pas différencier le bien du mal.

Je crains que cela ne puisse se résoudre par les urnes, je sens la colère monter, contre cette classe politique incapable de résoudre les problème, pire qui souvent l’aggrave.

La politique est impuissante, trop faible, trop lâche pour imposer les mesures qui s’imposent, la seule volonté de ne pas faire vague bloque toute action, pétrifie les actions, le courage manque, est absent dans toutes les décisions qui s’imposent.

Les gouvernements successifs ont laissé s’instiller une pensée pour laquelle distinguer le mal du bien est devenu disruptif, s’affaiblissant eux-mêmes, se privant de montrer la voie à suivre en laissant le tout permis, même le pire, être la norme.

Le policier condamné et le voleur en liberté, l’étranger imposant sa culture et le résidant sommé de l’accepter, le député fauteur de troubles s’affranchissant des lois tandis que l’honnête citoyen contraint de les respecter, l’assisté vivant mieux que le travailleur, ne peuvent qu’emmener à des réactions violentes dont la maitrise sera impossible puisque celle-ci ne sera plus une valeur cardinale.

C’est le symptôme même de la décadence, les signes annonciateurs de la fin d’une civilisation et comme toute fin ne pourra se faire que dans la douleur et la violence.

Alors… en ce jour de notre fête nationale, un sursaut ?

jeudi 8 mai 2025

Mon discours à l'occasion du 80e anniversaire de la victoire de la seconde guerre mondiale

 


Discours du 8 mai 2025

 

Cérémonie commémorative du 80ème anniversaire de la victoire du 8 mai 1945

 

Mesdames, Messieurs, 

      Il y a 80 ans, jour pour jour, la France et les Alliés l’emportaient sur l’Allemagne nazie après la capitulation totale du Troisième Reich. Le 8 mai 1945, la reddition de l’armée Allemande était signée, mettant fin aux combats partout en Europe, et clôturant alors l’une des périodes les plus sombres de notre Histoire. C’est cette date qui nous réunit aujourd’hui, comme chaque année, pour rendre hommage aux millions de victimes de la Seconde Guerre Mondiale dont de nombreux Saint-Pourcinois. 

      Du 8 mai 1945 à aujourd’hui, en l’espace de 80 ans, l’humanité a été confrontée à d’innombrable drames et conflits. Mais aucun d’eux n’aura jamais été plus violent, plus sanglant, plus effroyable et plus meurtrier que la Seconde Guerre Mondiale. Cette guerre totale a causé des dizaines de millions de victimes civiles et militaires dans le monde, prises au piège entre les combats et les bombardements ou broyées durant l’occupation allemande, japonaise et italienne. En France, ce sont près de 600 000 françaises et français qui ont péris entre 1939 et 1945, victimes des combats, de la déportation, de la torture ou de la famine. 

      Célébrer la victoire du 8 mai 1945, s’est rendre hommage à toutes ces victimes de la guerre et des massacres du nazisme, mais aussi à toutes les personnes qui se sont battues pour ramener la paix en Europe. Des résistants et soldats des forces alliées, qui ne sont autres que des hommes et des femmes de tous les jours ayant pris les armes pour défendre et sauver la liberté. N’oublions pas leur courage et leur dévouement. 

      Pourtant, 80 ans plus tard, que dire de notre société actuelle et du monde dans lequel nous vivons. Sur tous les continents, des conflits font rages et ne cessent de menacer la stabilité de l’Europe tout entière. Les guerres en Ukraine ou au Proche-Orient, toujours plus violentes et sanguinaires, continuent de causer leurs milliers de morts, de blessés et de déplacés. Et partout ailleurs, dans tous les pays, des leaders extrémistes et belliqueux émergent et mettent en péril chaque jour un peu plus la paix dans le Monde. 

      Mais surtout, les maux et idéologies qui ont conduit à la Seconde Guerre Mondiale sont aujourd’hui profondément ancrés en Europe et dans notre pays. L’antisémitisme est même devenu une des lignes politiques de l’extrême gauche au service de l’islamisme, proliférant grâce à la connivence électorale de la gauche tout entière, menaçant les fondements même de notre démocratie. Ces menaces, moins visibles mais tout aussi dangereuses que les bombes et les armes, mettent en périls notre République, tant qu’il en est encore temps réveillez-vous ! 

En ce jour, il est donc de notre devoir de continuer à faire vivre les principes de la démocratie, ces mêmes principes qui ont été sauvés il y a 80 ans. Combattons le fascisme, l’antisémitisme, les extrêmes et toutes les formes de haines entre les hommes pour faire en sorte qu’aucun citoyen français ne connaisse la guerre, ni aujourd’hui, ni demain. 

Vive la Paix, Vive la République, Vive la France !

 

dimanche 27 avril 2025

Mon discours à l'occasion de la journée nationale du souvenir des victimes et héros de la déportation

 


 

Mesdames et messieurs, 

Georges Politzer, Jacques Solomon, Hélène Solomon-Langevin, Marcel Rayman, Henri Krasucki, sont tous des femmes et des hommes célèbres militants au sein du Parti Communiste Français et/ou cadre à la CGT ayant été déportés dans les camps de Auschwitz puis Buchenwald. 

Comment Serge Klarsfeld célèbre pour ses traques envers les anciens nazis ayant joué un rôle dans la déportation des juifs durant la seconde guerre mondiale peut-il ouvertement dire que le RN et l’extrême droite protègent aujourd’hui mieux les juifs que l’extrême gauche ?

Comment le PCF et la gauche tout entière peut-elle s’associer et cautionner dans les urnes des candidats de l’extrême gauche appartenant à un parti multipliant les déclarations antisémites pour faire le lit de l’islamisme ?

Comment 80 ans après les horreurs dont nous portons le souvenir aujourd’hui, certains peuvent-ils réchauffer les plats rances des boucs émissaires et nous les resservir pour capter un électorat enclin à la destruction des mécréants, qu’ils soient juifs, chrétiens, athées, laïcs, femmes, journalistes ou simples citoyens ? 

Faut-il donc sans cesse que l’histoire se répète avec toujours une doctrine ou une religion dont le suffixe en isme, fanatisme, fondamentalisme, totalitarisme, n’aurait pour seul but l’éradication des diversités ?

Faut-il donc que les militants renient leur passé, leur histoire et leurs figures historiques pour favoriser l’inverse même de ce qui a fait leur genèse ?

Faut-il que la nonchalance, l’ignorance voire la complaisance sur de petits arrangements électoraux permettent aux idées les plus sombres de revenir par la porte de service du calcul politique ?

Les extrêmes, tous les extrêmes n’ont semé que guerres et génocides de peuples entiers, souvent par leurs propres dirigeants sans mansuétude aucune.

Il faut donc combattre tous ceux qui aujourd’hui et demain favorisent la montée des extrêmes directement et même pire indirectement par un consensus aussi impuissant que consentant. 

Les déportés dont nous avons cité les noms tout à l’heure doivent à tout jamais nous rappeler jusque dans nos décisions quotidiennes, jusque dans nos votes et nos orientations politiques, qu’ils ont été la vengeance et le fruit de l’horreur et que nous ne devons jamais oublier pourquoi ils ont été déportés et pour la plupart jamais revenus.

Merci de votre présence aujourd’hui, mais surtout je vous encourage à être dès à présent des résistants, des résistants contre les idées, les paroles et les actes de tous ceux qui veulent imposer par-dessus la démocratie et notre république, les « ismes » de leurs causes abjectes.

 

Vive la République, Vive la France !