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mercredi 30 décembre 2009
dimanche 27 décembre 2009
Le centre de gravité du monde se déplace en Orient
Demain l’occident sera une partie du monde en voie de développement.
En effet si nous continuons à appliquer dans les années à venir les mêmes critères économiques que ceux que nous utilisons depuis la sortie de la dernière guerre mondiale, le développement économique, l’élévation du niveau de vie et la richesse par habitant, nous ferons bientôt partie du deuxième tiers, devant le troisième représenté par l’Afrique, et derrière le premier représenté par l’Orient.
L’Asie et l’Europe centrale seront demain les régions les plus fertiles en innovation, production et élévation du niveau de vie, ces régions seront nos usines et notre garde manger.
Tout d’abord l’Asie sera la partie la plus peuplée de la planète, la Chine et l’Inde sortent du moyen age grâce à une main d’œuvre corvéable qui fait leur richesse et qui demain dominera le monde par l’innovation technologique.
Aujourd’hui la Chine assure une croissance de 8,5% tandis que la zone Euro accuse une baisse de 4%. La Chine a dépassé tous les pays en matière de PIB sauf les USA qu’elle talonne, et a ainsi constitué une réserve financière de 2.273 milliards de Dollars !
La Chine a pu constituer ces réserves grâce à la commercialisation de produits manufacturés dont elle est le leader mondial aujourd’hui. La Chine est leader mondial dans : les ampoules basses consommation ; les jouets ; le textile ; le fer et l’acier, aidée par l’Inde ; le cuir ; l’électroménager ; le matériel informatique, en sous-traitance ; les appareils photos numériques ; le ciment ; la céramique ; l’aspirine ; les vitamines ; les conteneurs ; le granit ; l’ail ; le tabac ; les chaussures ; les pianos ….etc…mais aussi et on le sait moins : les batteries pour voitures électriques ; les téléphones portables ; les téléviseurs haute technologie ; les éoliennes et les panneaux solaires !
Dire aujourd’hui que la Chine finance la dette des pays occidentaux est un euphémisme, mais bien au-delà grâce à ses réserves elle finance sa recherche et son développement scientifique.
Déjà la Chine rachète des compagnies automobiles en faillite (Hummer, Volvo…) pour demain devenir le leader de l’automobile de qualité, mais bien au delà financer une recherche spatiale qui devrait lui permettre d’aller explorer la lune 5 ans avant les USA. Sa recherche met au point des avions qui technologiquement dépasseront les Airbus ou Boeing avant 2020. Ce n’est pas une surprise puisque ses universités deviennent les meilleures du monde et attirent par des moyens financiers et facilités en tout genre les meilleurs professeurs du monde, quand en même temps en France on se pose la question de l’indépendance de nos universités…
La Chine finance aussi les biotechnologies, et si en 1995 sa part du PIB dans la recherche était de 0,57% elle est passée en 2005 à 1,3% et est aujourd’hui à plus de 2%. En 2003 trois cent entreprises employaient 40.000 personnes, aujourd’hui 4000 entreprises sont concentrées dans 50 parcs destinés aux biotechnologies. Sa recherche est segmentée pour 59% en faveur du médical, 37% en faveur de l’agriculture et 4% pour l’industrie.
Pour la première fois en décembre 2009 un cancer du cerveau appelé gliome, pourrait être éliminé par une équipe médicale de recherche chinoise grâce à un nouveau traitement basé sur l’emploi de cellules souches.
De même en décembre 2009 la Chine vient d’autoriser la commercialisation du premier riz OGM dix ans après l’autorisation du coton qui aujourd’hui est produit pour 80% sous forme OGM en Chine.
La Chine expérimente 180 espèces végétales transgéniques, dont le blé, le maïs, le peuplier le poivron, la tomate, etc… avec sa propre recherche nationale ou en joint-venture avec des sociétés souvent occidentales.
Ce pays a comprit que pour nourrir ses 1,3 milliards d’habitants soit 20% de la population mondiale, en ayant seulement 7% des terres arables de la planète, il lui faudrait miser sur le progrès génétique.
Mais pour autant la Chine ne renonce pas exploiter des terres bien au delà de ses frontières, notamment en achetant des pans entiers de pays en Afrique ou en signant des accords avec les pays du centre de l’Europe. C’est dans ce sens que la Chine et la Russie ont signé des accords d’exploitation de terres en extrême orient russe dans la république autonome de Birobidjan, a seulement 2000km de Pékin. Des contrats de plus de 3,5 milliards de dollars viennent d’être signés entre les deux pays par des banques de développement notamment agricole.
La Chine lorgne aussi du côté de l’Ukraine pays dont l’agriculture est sous-exploitée mais possédant deux ports en eau profonde et non loin de ses frontières par la mer.
L’Europe centrale dispose aujourd’hui de millions d’hectares incultes mais avec un potentiel des plus élevés de la planète avec les fameux tchernozioms. Des sociétés agro-industrielles telles Agrogénération, Sintal, Black Earth Farming, possèdent chacune plus de 200.000 hectares en Ukraine ou en Russie et ce n’est là qu’un petit échantillon de ce qui tend à se développer par l’introduction de capitaux étrangers dans l’économie agricole de ces deux pays. Des sociétés à capitaux étrangers ou nationaux investissent dans des terres, des infrastructures, des stockages, du transport pour demain nourrir la planète grâce au potentiel des terres, des biotechnologies mais surtout de l’eau qui ne manque pas dans ces régions.
La Russie produit à ce jour près de 50 millions de tonnes de céréales mais pourrait doubler avec des moyens de production moderne et devenir ainsi le premier pays producteur mondial de céréales. Associé à l’Ukraine et le Kazakhstan, la Russie souhaite constituer un pôle de commercialisation de céréales qui dominerait le monde et sans peine pourrait faire le prix du commerce mondial de blé.
On le voit bien, demain l’avenir de notre planète, son développement et sa capacité à faire vivre tous ceux qui auront la chance de naître, passera par l’Orient. Le centre de gravité du progrès se déplacera inévitablement là où le soleil se lève. Il en ira aussi des progrès technologiques en matière de préservation de l’environnement, et si aujourd’hui il est impensable de demander à des peuples qui rejoignent notre niveau de vie de ralentir leurs progrès source de pollution, ce sont eux qui trouveront les solutions pour faire cohabiter élévation du niveau de vie et préservation de l’environnement. Ils en auront les moyens, et tellement plus nombreux que nous ce sera leur voie de survie.
En effet si nous continuons à appliquer dans les années à venir les mêmes critères économiques que ceux que nous utilisons depuis la sortie de la dernière guerre mondiale, le développement économique, l’élévation du niveau de vie et la richesse par habitant, nous ferons bientôt partie du deuxième tiers, devant le troisième représenté par l’Afrique, et derrière le premier représenté par l’Orient.
L’Asie et l’Europe centrale seront demain les régions les plus fertiles en innovation, production et élévation du niveau de vie, ces régions seront nos usines et notre garde manger.
Tout d’abord l’Asie sera la partie la plus peuplée de la planète, la Chine et l’Inde sortent du moyen age grâce à une main d’œuvre corvéable qui fait leur richesse et qui demain dominera le monde par l’innovation technologique.
Aujourd’hui la Chine assure une croissance de 8,5% tandis que la zone Euro accuse une baisse de 4%. La Chine a dépassé tous les pays en matière de PIB sauf les USA qu’elle talonne, et a ainsi constitué une réserve financière de 2.273 milliards de Dollars !
La Chine a pu constituer ces réserves grâce à la commercialisation de produits manufacturés dont elle est le leader mondial aujourd’hui. La Chine est leader mondial dans : les ampoules basses consommation ; les jouets ; le textile ; le fer et l’acier, aidée par l’Inde ; le cuir ; l’électroménager ; le matériel informatique, en sous-traitance ; les appareils photos numériques ; le ciment ; la céramique ; l’aspirine ; les vitamines ; les conteneurs ; le granit ; l’ail ; le tabac ; les chaussures ; les pianos ….etc…mais aussi et on le sait moins : les batteries pour voitures électriques ; les téléphones portables ; les téléviseurs haute technologie ; les éoliennes et les panneaux solaires !
Dire aujourd’hui que la Chine finance la dette des pays occidentaux est un euphémisme, mais bien au-delà grâce à ses réserves elle finance sa recherche et son développement scientifique.
Déjà la Chine rachète des compagnies automobiles en faillite (Hummer, Volvo…) pour demain devenir le leader de l’automobile de qualité, mais bien au delà financer une recherche spatiale qui devrait lui permettre d’aller explorer la lune 5 ans avant les USA. Sa recherche met au point des avions qui technologiquement dépasseront les Airbus ou Boeing avant 2020. Ce n’est pas une surprise puisque ses universités deviennent les meilleures du monde et attirent par des moyens financiers et facilités en tout genre les meilleurs professeurs du monde, quand en même temps en France on se pose la question de l’indépendance de nos universités…
La Chine finance aussi les biotechnologies, et si en 1995 sa part du PIB dans la recherche était de 0,57% elle est passée en 2005 à 1,3% et est aujourd’hui à plus de 2%. En 2003 trois cent entreprises employaient 40.000 personnes, aujourd’hui 4000 entreprises sont concentrées dans 50 parcs destinés aux biotechnologies. Sa recherche est segmentée pour 59% en faveur du médical, 37% en faveur de l’agriculture et 4% pour l’industrie.
Pour la première fois en décembre 2009 un cancer du cerveau appelé gliome, pourrait être éliminé par une équipe médicale de recherche chinoise grâce à un nouveau traitement basé sur l’emploi de cellules souches.
De même en décembre 2009 la Chine vient d’autoriser la commercialisation du premier riz OGM dix ans après l’autorisation du coton qui aujourd’hui est produit pour 80% sous forme OGM en Chine.
La Chine expérimente 180 espèces végétales transgéniques, dont le blé, le maïs, le peuplier le poivron, la tomate, etc… avec sa propre recherche nationale ou en joint-venture avec des sociétés souvent occidentales.
Ce pays a comprit que pour nourrir ses 1,3 milliards d’habitants soit 20% de la population mondiale, en ayant seulement 7% des terres arables de la planète, il lui faudrait miser sur le progrès génétique.
Mais pour autant la Chine ne renonce pas exploiter des terres bien au delà de ses frontières, notamment en achetant des pans entiers de pays en Afrique ou en signant des accords avec les pays du centre de l’Europe. C’est dans ce sens que la Chine et la Russie ont signé des accords d’exploitation de terres en extrême orient russe dans la république autonome de Birobidjan, a seulement 2000km de Pékin. Des contrats de plus de 3,5 milliards de dollars viennent d’être signés entre les deux pays par des banques de développement notamment agricole.
La Chine lorgne aussi du côté de l’Ukraine pays dont l’agriculture est sous-exploitée mais possédant deux ports en eau profonde et non loin de ses frontières par la mer.
L’Europe centrale dispose aujourd’hui de millions d’hectares incultes mais avec un potentiel des plus élevés de la planète avec les fameux tchernozioms. Des sociétés agro-industrielles telles Agrogénération, Sintal, Black Earth Farming, possèdent chacune plus de 200.000 hectares en Ukraine ou en Russie et ce n’est là qu’un petit échantillon de ce qui tend à se développer par l’introduction de capitaux étrangers dans l’économie agricole de ces deux pays. Des sociétés à capitaux étrangers ou nationaux investissent dans des terres, des infrastructures, des stockages, du transport pour demain nourrir la planète grâce au potentiel des terres, des biotechnologies mais surtout de l’eau qui ne manque pas dans ces régions.
La Russie produit à ce jour près de 50 millions de tonnes de céréales mais pourrait doubler avec des moyens de production moderne et devenir ainsi le premier pays producteur mondial de céréales. Associé à l’Ukraine et le Kazakhstan, la Russie souhaite constituer un pôle de commercialisation de céréales qui dominerait le monde et sans peine pourrait faire le prix du commerce mondial de blé.
On le voit bien, demain l’avenir de notre planète, son développement et sa capacité à faire vivre tous ceux qui auront la chance de naître, passera par l’Orient. Le centre de gravité du progrès se déplacera inévitablement là où le soleil se lève. Il en ira aussi des progrès technologiques en matière de préservation de l’environnement, et si aujourd’hui il est impensable de demander à des peuples qui rejoignent notre niveau de vie de ralentir leurs progrès source de pollution, ce sont eux qui trouveront les solutions pour faire cohabiter élévation du niveau de vie et préservation de l’environnement. Ils en auront les moyens, et tellement plus nombreux que nous ce sera leur voie de survie.
vendredi 25 décembre 2009
lundi 21 décembre 2009
vendredi 18 décembre 2009
Faites le savoir!
La grande distribution
vous trompe,étrangle ses fournisseurs,saigne les agriculteurs
Prix payé à l'éleveur de porcs: 1,10 € du kilo
Perte subie par l'éleveur de porcs: 0,30 € du kilo
………
………..
Prix payé par la grande distribution
à l'abatteur transformateur : 2 € du kilo
………
………..
Prix que vous payez, vous, consommateur : 6,40 € du kilo
Pendant que l’éleveur perd 0,30 € du kilo
la grande distribution a une marge de 4,40 €
sur le même kilo de porcs
vous trompe,étrangle ses fournisseurs,saigne les agriculteurs
Prix payé à l'éleveur de porcs: 1,10 € du kilo
Perte subie par l'éleveur de porcs: 0,30 € du kilo
………
………..
Prix payé par la grande distribution
à l'abatteur transformateur : 2 € du kilo
………
………..
Prix que vous payez, vous, consommateur : 6,40 € du kilo
Pendant que l’éleveur perd 0,30 € du kilo
la grande distribution a une marge de 4,40 €
sur le même kilo de porcs
mercredi 16 décembre 2009
Budget en trompe l'oeil (2)
Comme je vous l’avais dis le 21 octobre dernier, le Conseil Régional d’Auvergne ne consommera pas, une fois encore, les crédits qu’il a pourtant budgété sur l’année 2009.
Madame Thevenon-Durantin, Vice-Présidente du Conseil Régional en charge de l’agriculture avait commenté mon article en déclarant que le budget agricole se consomme très souvent en fin d’année.
Nous sommes la fin d’année et nous avons les chiffres définitifs, je vous les livre donc par grand chapitre :
Installation : voté :1.329.352€ dépensé : 669.653€
Diversification : voté 600.000€ dépensé : 342.340€
Conseil aux agriculteurs : voté : 160.000€ dépensé 280.000€
Emploi salarié : voté : 300.000€ dépensé : 69.670€
Bâtiments et investissements éleveurs : voté : 3.333.617€ dépensé : 2.362.917€
Charte porcine : voté : 303.886€ dépensé : 0€
Agriculture biologique : voté : 700.000€ dépensé : 782.121€
Contrat de valorisation et de qualité : voté : 1.816.905€ dépensé : 663.304€
Manifestation et promotion : voté : 300.000€ dépensé : 138.250€
Projets exemplaires d’agriculture : voté : 450.000€ dépensé : 35.000€
Gestion de l’eau : voté : 450.000€ dépensé : 0€
Etudes : voté : 110.000€ dépensé : 10.000€
Total voté : 10.797.931€ dépensé : 5.557.622€
A ce jour donc le budget agricole est dépensé à 51,46%
La Vice-Présidente du Conseil Régional avait raison le budget se consomme bien en fin d’année… enfin 28% de plus qu’au mois d’octobre…les chiffres parlent d’eux-mêmes
Hormis l’agriculture biologique qui consomme son chapitre à 111%, fidèle à la volonté politique de ce Conseil Régional vert-gaucho, l’agriculture conventionnelle est la laissée pour compte de ce budget.
Si on retire le chapitre de l’agriculture biologique le budget n’est consommé qu’à 47,29% pour l’agriculture conventionnelle qui est pratiquée par plus de 90% des agriculteurs de la région. C’est ce qu’on appelle un budget qui colle à la réalité…
Nous constaterons tous la vraie volonté du Conseil Régional et de sa majorité d’aider les agriculteurs en cette période ou ces derniers perdent 50% de leur revenu !!
Madame Thevenon-Durantin, Vice-Présidente du Conseil Régional en charge de l’agriculture avait commenté mon article en déclarant que le budget agricole se consomme très souvent en fin d’année.
Nous sommes la fin d’année et nous avons les chiffres définitifs, je vous les livre donc par grand chapitre :
Installation : voté :1.329.352€ dépensé : 669.653€
Diversification : voté 600.000€ dépensé : 342.340€
Conseil aux agriculteurs : voté : 160.000€ dépensé 280.000€
Emploi salarié : voté : 300.000€ dépensé : 69.670€
Bâtiments et investissements éleveurs : voté : 3.333.617€ dépensé : 2.362.917€
Charte porcine : voté : 303.886€ dépensé : 0€
Agriculture biologique : voté : 700.000€ dépensé : 782.121€
Contrat de valorisation et de qualité : voté : 1.816.905€ dépensé : 663.304€
Manifestation et promotion : voté : 300.000€ dépensé : 138.250€
Projets exemplaires d’agriculture : voté : 450.000€ dépensé : 35.000€
Gestion de l’eau : voté : 450.000€ dépensé : 0€
Etudes : voté : 110.000€ dépensé : 10.000€
Total voté : 10.797.931€ dépensé : 5.557.622€
A ce jour donc le budget agricole est dépensé à 51,46%
La Vice-Présidente du Conseil Régional avait raison le budget se consomme bien en fin d’année… enfin 28% de plus qu’au mois d’octobre…les chiffres parlent d’eux-mêmes
Hormis l’agriculture biologique qui consomme son chapitre à 111%, fidèle à la volonté politique de ce Conseil Régional vert-gaucho, l’agriculture conventionnelle est la laissée pour compte de ce budget.
Si on retire le chapitre de l’agriculture biologique le budget n’est consommé qu’à 47,29% pour l’agriculture conventionnelle qui est pratiquée par plus de 90% des agriculteurs de la région. C’est ce qu’on appelle un budget qui colle à la réalité…
Nous constaterons tous la vraie volonté du Conseil Régional et de sa majorité d’aider les agriculteurs en cette période ou ces derniers perdent 50% de leur revenu !!
mardi 1 décembre 2009
Honteux!!
Encore une fois la commission européenne accepte un maïs américain modifié, le mir 604, avec une autorisation de 10 ans pour l'alimentation et la transformation de produits alimentaires.
Et pendant ce temps l'Europe n'accepte toujours pas que les agriculteurs européens en produisent....
Vous en mangez tous les jours c'est sur!!!!!!
dimanche 29 novembre 2009
Week-end Musical
C'est un week-end très musical que nous venons de vivre. Samedi soir concert de l'Harmonie Commentryenne dans l'église de Commentry qui avait invité pour cette occasion l'Harmonie de St Pourçain, et c'est dans une église bondée par près de 300 personnes ainsi qu'un parterre de personnalités tels le député de la circonscription, les conseillers généraux du canton et de ceux limitrophes, le maire et son conseil municipal et les maires des communes environnantes que les deux orchestres chacun leur tour puis ensemble ont interprêté des oeuvres variées et difficiles.
Dimanche concert avec l'Orchestre d'Harmonie de Vichy à l'Opéra rempli par plus de 1000 personnes pour écouter deux concertos de piano accompagnés par l'orchestre ainsi qu'une symphonie de James Barnes qui ont ravi le public averti vichyssois.
Prochain concert, celui de l'Harmonie de St Pourçain le 12 décembre en l'église Ste Croix pour fêter à son tour Ste Cécile la patronne des musiciens devant je l'espère aussi une église pleine de mélomanes.
mercredi 25 novembre 2009
Seront nous trop nombreux?
Depuis quelques mois des articles de fond de la part d’organisations mondiales ou de personnes réputées sérieuses m’inquiètent.
En effet tous ces articles ont un point commun, ils mettent en avant le fait que l’accroissement de la population sur notre planète est un danger pour la planète elle même et l’humanité tout entière.
Bien sur il y a les malthusianistes qui prônent la régulation naturelle par les épidémies, les famines ou autres guerres afin de contenir la population mondiale.
Il y a aussi les partisans de la décroissance, souvent proches des courants altermondialistes ou écologistes radicaux, qui mettent en priorité la protection de l’environnement comme point crucial et expliquant que l’homme est un anachronisme de la nature, ou encore d’autres extrémistes divers et variés.
Des noms qui ne vous diront rien, donc je ne les citerai pas, de personnes qualifiées ou dont les paroles pèsent dans le concert mondial, faisant partie d’organisations telles l’ONU, la FAO, le FMI ou des organisations moins connues, expriment des doutes sur le sujet, même si ces personnes parlent à titre personnel et d’experts et jamais au titre de l’organisation qu’ils représentent.
Néanmoins les paroles de ces gens pèsent et renforcent les positions des courants extrêmes prônant la régulation de la population.
Mon avis est que l’accroissement de la population en tant que tel n’est pas un problème pour plusieurs raisons. Ce qui risque par contre de poser problème c’est la répartition de cette population sur la planète. En effet la nourriture et l’eau sont réparties inégalement sur notre globe et ce sont les pays qui en ont le moins qui voient accroître leur population le plus. Ceci lié corrélativement à la répartition des richesses, et par voie de conséquence l’accès à l’éducation qui est à mon sens la seule possibilité de parer à ces inégalités et de faire varier la répartition géographique. Ainsi donc les moyens qui seront investis dans l’éducation joueront un grand rôle dans cette répartition et favoriseront la maîtrise du développement et la création de richesses.
Outre ces facteurs je suis optimiste sur l’accroissement de la population. En effet l’augmentation du niveau de vie des parties les plus peuplées de la planète amène de ce fait les populations à l’éducation et au raisonnement de la natalité, de l’amélioration des soins, du raisonnement de l’alimentation ainsi que le remplacement de l’homme par la machine dans les tâches les plus pénibles et donc la diminution du besoin en calories.
La FAO annonce que la planète peut nourrir jusqu’à 12 milliards d’humains et nous n’en sommes qu’à 6,7 milliards, il y a donc de la marge.
Et puis à ceux qui restent persuadés que nous serons bientôt trop nombreux je réponds que la science n’a pas dit son dernier mot et qu’elle est capable de résoudre quasiment tous les problèmes de notre planète à la condition qu’on veuille bien lui faire confiance et la laisser expérimenter.
L’intelligence de l’homme, sa capacité à s’adapter et à trouver des solutions, grâce à l’éducation et la recherche doit permettre à l’humanité toute entière de continuer son développement dans l’harmonie la plus complète.
En effet tous ces articles ont un point commun, ils mettent en avant le fait que l’accroissement de la population sur notre planète est un danger pour la planète elle même et l’humanité tout entière.
Bien sur il y a les malthusianistes qui prônent la régulation naturelle par les épidémies, les famines ou autres guerres afin de contenir la population mondiale.
Il y a aussi les partisans de la décroissance, souvent proches des courants altermondialistes ou écologistes radicaux, qui mettent en priorité la protection de l’environnement comme point crucial et expliquant que l’homme est un anachronisme de la nature, ou encore d’autres extrémistes divers et variés.
Des noms qui ne vous diront rien, donc je ne les citerai pas, de personnes qualifiées ou dont les paroles pèsent dans le concert mondial, faisant partie d’organisations telles l’ONU, la FAO, le FMI ou des organisations moins connues, expriment des doutes sur le sujet, même si ces personnes parlent à titre personnel et d’experts et jamais au titre de l’organisation qu’ils représentent.
Néanmoins les paroles de ces gens pèsent et renforcent les positions des courants extrêmes prônant la régulation de la population.
Mon avis est que l’accroissement de la population en tant que tel n’est pas un problème pour plusieurs raisons. Ce qui risque par contre de poser problème c’est la répartition de cette population sur la planète. En effet la nourriture et l’eau sont réparties inégalement sur notre globe et ce sont les pays qui en ont le moins qui voient accroître leur population le plus. Ceci lié corrélativement à la répartition des richesses, et par voie de conséquence l’accès à l’éducation qui est à mon sens la seule possibilité de parer à ces inégalités et de faire varier la répartition géographique. Ainsi donc les moyens qui seront investis dans l’éducation joueront un grand rôle dans cette répartition et favoriseront la maîtrise du développement et la création de richesses.
Outre ces facteurs je suis optimiste sur l’accroissement de la population. En effet l’augmentation du niveau de vie des parties les plus peuplées de la planète amène de ce fait les populations à l’éducation et au raisonnement de la natalité, de l’amélioration des soins, du raisonnement de l’alimentation ainsi que le remplacement de l’homme par la machine dans les tâches les plus pénibles et donc la diminution du besoin en calories.
La FAO annonce que la planète peut nourrir jusqu’à 12 milliards d’humains et nous n’en sommes qu’à 6,7 milliards, il y a donc de la marge.
Et puis à ceux qui restent persuadés que nous serons bientôt trop nombreux je réponds que la science n’a pas dit son dernier mot et qu’elle est capable de résoudre quasiment tous les problèmes de notre planète à la condition qu’on veuille bien lui faire confiance et la laisser expérimenter.
L’intelligence de l’homme, sa capacité à s’adapter et à trouver des solutions, grâce à l’éducation et la recherche doit permettre à l’humanité toute entière de continuer son développement dans l’harmonie la plus complète.
samedi 14 novembre 2009
Fusion Limagrain Domagri (2)
Le 28 mai dernier j’écrivais un post sur la fusion Limagrain Domagri, et je vous disais que j’en réécrirai un plus tard. Outre le fait que ce post a attiré beaucoup de commentaires, que je remercie d’enrichir le débat, nous sommes à la veille des assemblées de section et je trouve le moment opportun pour donner mon avis.
C’est sans doute un peu prétentieux de ma part, mais après tout c’est mon blog, issu d’une formation Limagrain qui nous a instruit pour en faire et s’en servir, et les dirigeants de Limagrain et Domagri s’étant largement exprimés dans la presse locale et nationale sur le sujet je n’enfreins donc aucun secret.
Limagrain tient une place toute particulière sur mon exploitation puisque 80% de l’assolement hors prairie est en contrat Limagrain, et pour une très grosse part en semence. De plus c’est un attachement sentimental, presque passionnel, à cet outil que des gens avant nous ont réussi à construire, une fabuleuse coopérative, partie de rien en 1942, hissée au 4e rang mondial des semenciers, dont le pouvoir très démocratique reste aux mains des agriculteurs de Limagne, dont j’en suis adhérent et dans laquelle je mets tout mon cœur et mon travail pour participer maintenant à la continuité de cette histoire humaine.
Mon handicap étant de me trouver sur l’exploitation la plus au Nord du périmètre de la coopérative, je suis éloigné de tout et bien sur des discussions qui peuvent se faire au gré des rencontres chez les différents fournisseurs. Toutefois je m’attache à rester le mieux informé possible.
Ce projet de fusion appelle chez moi plusieurs réflexions et surtout beaucoup de questions dont j’espère avoir les réponses lors des assemblées de section.
Ma première réflexion est qu’effectivement il est nécessaire de créer un pôle coopératif régional auvergnat fédérant l’agriculture de notre région.
La seconde est que les semenciers ne doivent pas perdre le pouvoir sur une coopérative qui pourrait faire partie de ce pôle mais dont la principale activité est la semence, je veux parler de Limagrain.
La troisième est que nous avons eu des réunions d’information sur le sujet mais jamais un vrai débat entre les adhérents de Limagrain, les propositions étant bien arrêtées par le conseil d’administration, ce qui pourrait provoquer les adhérents de Limagrain à voter « oui » ou « non » à la fusion in fine, comme seul moyen d’expression.
La quatrième est que le revenu de mon exploitation dépend de manière vitale à la pérennité de la production de semence en Limagne et des dividendes produits par les filiales du groupe, surtout avec la fluctuation des cours des matières premières agricoles et la diminution programmée des aides européennes.
La cinquième est que la presse annonce la fusion faîte, ( numéro du journal Agrodistribution de novembre) sans tenir compte de l’avis des adhérents qui n’ont pas encore ratifié le projet.
La sixième est que toute la puissance de Limagrain et le poids financier que représente cette coopérative s’est construit au fil des ans grâce à la semence et aux producteurs de maïs semence qui n’ont cessé et ne cessent d’investir dans leur coopérative.
La septième est que le Président de Limagrain, Pierre Pagesse, est agriculteur, grand président, visionnaire d’un charisme international, qui a su hisser Limagrain là où il est dans le paysage semencier et économique mondial, pour lequel j’ai un immense respect et qui inspire la confiance.
Aussi ces réflexions appellent chez moi plusieurs questions :
Si Pierre Pagesse a su conduire le navire d’une main de maître depuis toutes ces années qu’en adviendra t’il après son départ dans trois ans, et surtout après la fusion avec 21 administrateurs dont une bonne part ne seront pas semenciers ? La gestion de la future coopérative ne sera t’elle pas l’objet de conflits internes entre semenciers, non semenciers, céréaliculteurs, éleveurs ? Pourquoi dans le remplacement d’un administrateur semencier à la prochaine assemblée générale on commence par nous proposer un non-semencier ?
En cas de fusion est-ce que la priorité sera toujours les investissements dans les outils semenciers au niveau local, national et international ?
Si la fusion se fait comment se fera la répartition des dividendes de 600 agriculteurs aujourd’hui à 4000 demain ? Est-ce que les contrats de semence seront partagés entre tous les adhérents de la nouvelle structure? (Il semble qu’un administrateur de Domagri ait dit que ce serait possible) Que représenteront les 450 semenciers de Limagrain au sein des 3500 exploitations ? La production de semence ne deviendra t’elle pas marginale?
Quelle est l’assurance statutaire que dans les futures assemblées générales, et malgré la règle mathématique un homme = une voix, les semenciers bien que représentant le poids économique le plus important, ne perdent pas le pouvoir au sein de la future structure ?
Quel nombre de délégués seront des semenciers au sein des 64 délégués représentant 4000 agriculteurs ?
Pourquoi ne pas faire un rapprochement progressif dans le temps entre toutes les structures coopératives auvergnates par des alliances dans des outils communs sans perdre chacune ses particularités ? N’y a t’il pas d’autres solutions que la fusion pour travailler ensemble sans que chacun perde son identité et le cœur de son métier?
L’idée de cette fusion entre Limagrain et Domagri a commencé il y a un an, n’est ce pas un peu précipité pour une telle modification du paysage coopératif auvergnat ?
Est-ce que la fusion apportera un plus aux adhérents de Limagrain ?
Toutes ces questions m’inquiètent et à ce jour sont sans réponse. Est il donc possible de donner un accord à la fusion sans réponse sérieuse à ces questions ? Faut il refuser la fusion pour se donner plus de temps ?
Chaque adhérent, je pense doit être capable d’apprécier l’impact de la fusion sur son exploitation en mieux ou en moins bien, et la force de notre coopérative est la démocratie.
A chacun de saisir son destin et à voter en son âme et conscience pour orienter la politique de la coopérative Limagrain.
C’est sans doute un peu prétentieux de ma part, mais après tout c’est mon blog, issu d’une formation Limagrain qui nous a instruit pour en faire et s’en servir, et les dirigeants de Limagrain et Domagri s’étant largement exprimés dans la presse locale et nationale sur le sujet je n’enfreins donc aucun secret.
Limagrain tient une place toute particulière sur mon exploitation puisque 80% de l’assolement hors prairie est en contrat Limagrain, et pour une très grosse part en semence. De plus c’est un attachement sentimental, presque passionnel, à cet outil que des gens avant nous ont réussi à construire, une fabuleuse coopérative, partie de rien en 1942, hissée au 4e rang mondial des semenciers, dont le pouvoir très démocratique reste aux mains des agriculteurs de Limagne, dont j’en suis adhérent et dans laquelle je mets tout mon cœur et mon travail pour participer maintenant à la continuité de cette histoire humaine.
Mon handicap étant de me trouver sur l’exploitation la plus au Nord du périmètre de la coopérative, je suis éloigné de tout et bien sur des discussions qui peuvent se faire au gré des rencontres chez les différents fournisseurs. Toutefois je m’attache à rester le mieux informé possible.
Ce projet de fusion appelle chez moi plusieurs réflexions et surtout beaucoup de questions dont j’espère avoir les réponses lors des assemblées de section.
Ma première réflexion est qu’effectivement il est nécessaire de créer un pôle coopératif régional auvergnat fédérant l’agriculture de notre région.
La seconde est que les semenciers ne doivent pas perdre le pouvoir sur une coopérative qui pourrait faire partie de ce pôle mais dont la principale activité est la semence, je veux parler de Limagrain.
La troisième est que nous avons eu des réunions d’information sur le sujet mais jamais un vrai débat entre les adhérents de Limagrain, les propositions étant bien arrêtées par le conseil d’administration, ce qui pourrait provoquer les adhérents de Limagrain à voter « oui » ou « non » à la fusion in fine, comme seul moyen d’expression.
La quatrième est que le revenu de mon exploitation dépend de manière vitale à la pérennité de la production de semence en Limagne et des dividendes produits par les filiales du groupe, surtout avec la fluctuation des cours des matières premières agricoles et la diminution programmée des aides européennes.
La cinquième est que la presse annonce la fusion faîte, ( numéro du journal Agrodistribution de novembre) sans tenir compte de l’avis des adhérents qui n’ont pas encore ratifié le projet.
La sixième est que toute la puissance de Limagrain et le poids financier que représente cette coopérative s’est construit au fil des ans grâce à la semence et aux producteurs de maïs semence qui n’ont cessé et ne cessent d’investir dans leur coopérative.
La septième est que le Président de Limagrain, Pierre Pagesse, est agriculteur, grand président, visionnaire d’un charisme international, qui a su hisser Limagrain là où il est dans le paysage semencier et économique mondial, pour lequel j’ai un immense respect et qui inspire la confiance.
Aussi ces réflexions appellent chez moi plusieurs questions :
Si Pierre Pagesse a su conduire le navire d’une main de maître depuis toutes ces années qu’en adviendra t’il après son départ dans trois ans, et surtout après la fusion avec 21 administrateurs dont une bonne part ne seront pas semenciers ? La gestion de la future coopérative ne sera t’elle pas l’objet de conflits internes entre semenciers, non semenciers, céréaliculteurs, éleveurs ? Pourquoi dans le remplacement d’un administrateur semencier à la prochaine assemblée générale on commence par nous proposer un non-semencier ?
En cas de fusion est-ce que la priorité sera toujours les investissements dans les outils semenciers au niveau local, national et international ?
Si la fusion se fait comment se fera la répartition des dividendes de 600 agriculteurs aujourd’hui à 4000 demain ? Est-ce que les contrats de semence seront partagés entre tous les adhérents de la nouvelle structure? (Il semble qu’un administrateur de Domagri ait dit que ce serait possible) Que représenteront les 450 semenciers de Limagrain au sein des 3500 exploitations ? La production de semence ne deviendra t’elle pas marginale?
Quelle est l’assurance statutaire que dans les futures assemblées générales, et malgré la règle mathématique un homme = une voix, les semenciers bien que représentant le poids économique le plus important, ne perdent pas le pouvoir au sein de la future structure ?
Quel nombre de délégués seront des semenciers au sein des 64 délégués représentant 4000 agriculteurs ?
Pourquoi ne pas faire un rapprochement progressif dans le temps entre toutes les structures coopératives auvergnates par des alliances dans des outils communs sans perdre chacune ses particularités ? N’y a t’il pas d’autres solutions que la fusion pour travailler ensemble sans que chacun perde son identité et le cœur de son métier?
L’idée de cette fusion entre Limagrain et Domagri a commencé il y a un an, n’est ce pas un peu précipité pour une telle modification du paysage coopératif auvergnat ?
Est-ce que la fusion apportera un plus aux adhérents de Limagrain ?
Toutes ces questions m’inquiètent et à ce jour sont sans réponse. Est il donc possible de donner un accord à la fusion sans réponse sérieuse à ces questions ? Faut il refuser la fusion pour se donner plus de temps ?
Chaque adhérent, je pense doit être capable d’apprécier l’impact de la fusion sur son exploitation en mieux ou en moins bien, et la force de notre coopérative est la démocratie.
A chacun de saisir son destin et à voter en son âme et conscience pour orienter la politique de la coopérative Limagrain.
dimanche 1 novembre 2009
L'hypocrise continue!
Malgré les discours des hommes politiques, les campagnes électorales favorisant l’émergence des partis écologistes, et sur le soi-disant avis des consommateurs sur du refus de consommer des aliments à base de cultures OGM, les produits des cultures modifiées vont continuer à être importés en Europe.
En effet la commission européenne vient d’autoriser pour 10 ans l’importation de 3 variétés de maïs OGM à destination de la consommation animale et la transformation alimentaire, mais interdites en cultures en Europe.
Cela attire deux réflexions de ma part. La première est que les distorsions vont continuer en permettant d’importer du maïs OGM de pays tiers, et donc produits à bien moindre coût qu’en Europe, pendant qu’on continue à interdire la culture des ces même maïs en Europe. Donc on va continuer à faire manger à nos animaux des millions de tonnes de ces maïs ainsi que de les incorporer dans des préparations alimentaires (mayonnaises, condiments, plats cuisinés…) et par conséquent continuer, nous humains, à en consommer directement ou indirectement comme cela se fait depuis plus de 10 ans.
Ainsi à part brimer les agriculteurs européens et leur mettre un poids de plus à la jambe, rien n’empêche de consommer des OGM, c’est pourtant là le principal arguments des anti-OGM.
Ma deuxième réflexion est qu’il est impossible lors de la récolte du maïs de différencier en lots traçables par variétés de maïs, et surtout aux USA où la traçabilité n’existe pas, et où toutes les variétés produites sont OGM. Ainsi à moins d’analyses fortes onéreuses, il sera impossible dans les importations de savoir si ce sont bien les variétés autorisées qui rentreront par pleins bateaux en Europe. Et par voie de conséquence sous couvert de ces trois variétés autorisées, se sont toutes les variétés produites OGM ou non qui pourront être importées, mettant nulles et sans effet les analyses d’innocuité sur les variétés autorisées. Un véritable cheval de Troie !
Il me semble qu’une forte proportion de députés écologistes ont été élus lors des dernières élections européennes, et le premier d’entre eux, le leader de la contestation des OGM, José Bové, devenu Vice-président de la commission agricole au parlement européen, rien que ça.
Si tout cela n’est pas la preuve que les OGM sont un combat politique et dogmatique alors je n’y comprends plus rien. José Bové et ses amis, élus sur le combat de l’environnement et de l’opposition aux cultures OGM, cautionnant la décision favorable de l’exécutif européen sur l’importation des cultures OGM !
Je le répète à longueurs de post sur ce blog, les OGM ne sont que le prétexte à un combat politique sans fondement scientifique. Le seul argument étant d’agiter des chiffons rouges pour faire peur et faire croire qu’une fois élus le problème se résoudra.
D’ailleurs sur ce sujet le silence de José Bové est assourdissant !
En effet la commission européenne vient d’autoriser pour 10 ans l’importation de 3 variétés de maïs OGM à destination de la consommation animale et la transformation alimentaire, mais interdites en cultures en Europe.
Cela attire deux réflexions de ma part. La première est que les distorsions vont continuer en permettant d’importer du maïs OGM de pays tiers, et donc produits à bien moindre coût qu’en Europe, pendant qu’on continue à interdire la culture des ces même maïs en Europe. Donc on va continuer à faire manger à nos animaux des millions de tonnes de ces maïs ainsi que de les incorporer dans des préparations alimentaires (mayonnaises, condiments, plats cuisinés…) et par conséquent continuer, nous humains, à en consommer directement ou indirectement comme cela se fait depuis plus de 10 ans.
Ainsi à part brimer les agriculteurs européens et leur mettre un poids de plus à la jambe, rien n’empêche de consommer des OGM, c’est pourtant là le principal arguments des anti-OGM.
Ma deuxième réflexion est qu’il est impossible lors de la récolte du maïs de différencier en lots traçables par variétés de maïs, et surtout aux USA où la traçabilité n’existe pas, et où toutes les variétés produites sont OGM. Ainsi à moins d’analyses fortes onéreuses, il sera impossible dans les importations de savoir si ce sont bien les variétés autorisées qui rentreront par pleins bateaux en Europe. Et par voie de conséquence sous couvert de ces trois variétés autorisées, se sont toutes les variétés produites OGM ou non qui pourront être importées, mettant nulles et sans effet les analyses d’innocuité sur les variétés autorisées. Un véritable cheval de Troie !
Il me semble qu’une forte proportion de députés écologistes ont été élus lors des dernières élections européennes, et le premier d’entre eux, le leader de la contestation des OGM, José Bové, devenu Vice-président de la commission agricole au parlement européen, rien que ça.
Si tout cela n’est pas la preuve que les OGM sont un combat politique et dogmatique alors je n’y comprends plus rien. José Bové et ses amis, élus sur le combat de l’environnement et de l’opposition aux cultures OGM, cautionnant la décision favorable de l’exécutif européen sur l’importation des cultures OGM !
Je le répète à longueurs de post sur ce blog, les OGM ne sont que le prétexte à un combat politique sans fondement scientifique. Le seul argument étant d’agiter des chiffons rouges pour faire peur et faire croire qu’une fois élus le problème se résoudra.
D’ailleurs sur ce sujet le silence de José Bové est assourdissant !
mercredi 21 octobre 2009
Budget en trompe l'oeil
Voici l'utilisation du budget agricole du Conseil Régional d'Auvergne:
Installation: voté: 1.329.352€ dépensé: 386.699€
Diversification: voté: 600.000€ dépensé: 286.190€
Conseil aux agriculteurs: voté: 160.000€ dépensé: 0€
Emploi salarié: voté: 300.000€ dépensé: 59.040€
Bâtiments et investissements éleveurs: voté: 3.333.617€ dépensé: 1.260.329€
CUMA: voté: 550.303€ dépensé: 202.667€
Charte porcine: voté: 303.886€ dépensé: 0€
Agriculture biologique: voté 700.000€ dépensé: 105.580€
Contrat de valorisation et de qualité: voté: 1.8169.05€ dépensé: 47.420€
Manifestation et promotion: voté: 300.000€ dépensé : 87.750€
Projets exemplaires d'agriculture durable: voté: 450.000€ dépensé: 35.000€
Gestion de l'eau: voté: 450.000€ dépensé 0€
Etudes: voté: 110.000€ dépensé: 10.000€
Total: Voté: 10.797.931€ dépensé: 2.480.675€
Ce constat est au 21 septembre 2009. Le budget voté est consommé à 23%.... Alors faut il croire que sur les 3 mois qui restent les élus de cette collectivité vont engager 77% restant? Ou alors est-ce un budget d'affichage?
Il est très facile d'inscrire de grosses sommes sur des lignes dont on sait qu'elles ne seront pas dépensées...
Pendant ce temps là les agriculteurs auvergnats cumulent les difficultés financières sans que le Conseil Régional dédaigne vouloir les aider....normal il n'y a pas de lignes budgétaires pour ça....
lundi 19 octobre 2009
On ne nous dit pas tout....
dimanche 18 octobre 2009
Le jour où la Chine nous nourrira...
Il ne tardera pas à ce que la Chine mais plus globalement l’Asie nourrira la planète, d’ailleurs comme elle fera tourner l’économie mondiale toute entière.
Les Chinois viennent d’acheter à la firme américaine Général Motors la marque Hummer. Quel symbole que cette acquisition ! Le Hummer c’est cette voiture blindée tout terrain qui équipe l’armée des USA dans tous les conflits sur la planète, Irak, Afghanistan entre autres. Cette voiture pur symbole de l’Amérique patriotique, le symbole des années Bush père et fils, cette voiture symbole des Républicains qui lorsqu’elle est vendue dans le civil peut avoir comme option une arme de poing…Après une telle acquisition, on mesure mieux le potentiel économique Chinois et Asiatique. N’a t’on pas vendu, nous Européens, quelques centaines d’Airbus sous la condition qu’ils soient fabriqués en Chine ?
Cela démontre la future hégémonie de la Chine sur l’économie planétaire, ce pays dernier descendant du marxisme maoïste.
Mais plus grave à mon sens sera la main mise de la Chine et l’Asie sur l’alimentation mondiale, et ces pays savent de quoi il s’agit eux qui doivent nourrir les deux tiers de la population mondiale.
La FAO a indiqué très récemment dans un rapport que les 9 milliards probables d’êtres humains peuvent être nourris à condition de remettre en culture des terres en friches, de maîtriser l’eau, et de profiter de l’avancée des progrès en biotechnologie. Sur ces trois sujets l’Asie est en avance sur le reste du monde. En effet les pays asiatiques investissent des milliards dans l’agriculture africaine en achetant des pans entiers de pays moyennent des aménagements infrastructurels, mais en n’oubliant jamais de rester maîtres de la production à la commercialisation des matières premières agricoles. La maîtrise de l’eau est le passage obligé dans ces pays africains, mais aussi en Asie toute entière.
En ce qui concerne les biotechnologies l’Asie investit presque autant que les USA, bien qu’il ne soit pas très facile de connaître les montants exacts. Pour donner un ordre de grandeur les USA investissent, fonds privés et publics confondus, 1200 millions de dollars, l’Europe 250 millions de dollars et l’Asie 1000 millions de dollars.
On le voit bien la bataille de l’alimentation se jouera entre les deux mastodontes que sont les USA et l’Asie, sans d’ailleurs le cacher, leurs responsables politiques n’ont pas peur de l’affirmer en public lors de conférences très officielles, en insistant sur l’importance de l’arme alimentaire. Il est vrai qu’ils n’ont pas la chance d’avoir José Bové pour leur préparer une de ses actions surprises.
La plus belle démonstration en est que l’Inde vient d’homologuer pour la consommation humaine une aubergine OGM ! Simple détail me direz vous ? Un détail de 9 millions de tonnes d’aubergines, un quart de la production mondiale, un des légumes les plus consommés en Inde, mais aussi destinés à l’exportation….
La marche en avant continue puisque c’est la deuxième plante OGM destinée à l’alimentation humaine directe après le riz. Et c’est un secret de polichinelle que de savoir que tant d’autres plantes sont en préparation pour résister aux prédateurs et s’adapter aux conditions pédoclimatiques. Les grandes entreprises françaises sont d’ailleurs présentes en Asie pour leur développement des biotechnologies devenu impossible en Europe.
D’ici 20 ans à la même vitesse que les textiles puis les nouvelles technologies produites en Asie ont envahit l’occident, l’alimentation humaine sera aux mains directement ou indirectement des capitaux asiatiques.
Le jour où la Chine nous nourrira….
Les Chinois viennent d’acheter à la firme américaine Général Motors la marque Hummer. Quel symbole que cette acquisition ! Le Hummer c’est cette voiture blindée tout terrain qui équipe l’armée des USA dans tous les conflits sur la planète, Irak, Afghanistan entre autres. Cette voiture pur symbole de l’Amérique patriotique, le symbole des années Bush père et fils, cette voiture symbole des Républicains qui lorsqu’elle est vendue dans le civil peut avoir comme option une arme de poing…Après une telle acquisition, on mesure mieux le potentiel économique Chinois et Asiatique. N’a t’on pas vendu, nous Européens, quelques centaines d’Airbus sous la condition qu’ils soient fabriqués en Chine ?
Cela démontre la future hégémonie de la Chine sur l’économie planétaire, ce pays dernier descendant du marxisme maoïste.
Mais plus grave à mon sens sera la main mise de la Chine et l’Asie sur l’alimentation mondiale, et ces pays savent de quoi il s’agit eux qui doivent nourrir les deux tiers de la population mondiale.
La FAO a indiqué très récemment dans un rapport que les 9 milliards probables d’êtres humains peuvent être nourris à condition de remettre en culture des terres en friches, de maîtriser l’eau, et de profiter de l’avancée des progrès en biotechnologie. Sur ces trois sujets l’Asie est en avance sur le reste du monde. En effet les pays asiatiques investissent des milliards dans l’agriculture africaine en achetant des pans entiers de pays moyennent des aménagements infrastructurels, mais en n’oubliant jamais de rester maîtres de la production à la commercialisation des matières premières agricoles. La maîtrise de l’eau est le passage obligé dans ces pays africains, mais aussi en Asie toute entière.
En ce qui concerne les biotechnologies l’Asie investit presque autant que les USA, bien qu’il ne soit pas très facile de connaître les montants exacts. Pour donner un ordre de grandeur les USA investissent, fonds privés et publics confondus, 1200 millions de dollars, l’Europe 250 millions de dollars et l’Asie 1000 millions de dollars.
On le voit bien la bataille de l’alimentation se jouera entre les deux mastodontes que sont les USA et l’Asie, sans d’ailleurs le cacher, leurs responsables politiques n’ont pas peur de l’affirmer en public lors de conférences très officielles, en insistant sur l’importance de l’arme alimentaire. Il est vrai qu’ils n’ont pas la chance d’avoir José Bové pour leur préparer une de ses actions surprises.
La plus belle démonstration en est que l’Inde vient d’homologuer pour la consommation humaine une aubergine OGM ! Simple détail me direz vous ? Un détail de 9 millions de tonnes d’aubergines, un quart de la production mondiale, un des légumes les plus consommés en Inde, mais aussi destinés à l’exportation….
La marche en avant continue puisque c’est la deuxième plante OGM destinée à l’alimentation humaine directe après le riz. Et c’est un secret de polichinelle que de savoir que tant d’autres plantes sont en préparation pour résister aux prédateurs et s’adapter aux conditions pédoclimatiques. Les grandes entreprises françaises sont d’ailleurs présentes en Asie pour leur développement des biotechnologies devenu impossible en Europe.
D’ici 20 ans à la même vitesse que les textiles puis les nouvelles technologies produites en Asie ont envahit l’occident, l’alimentation humaine sera aux mains directement ou indirectement des capitaux asiatiques.
Le jour où la Chine nous nourrira….
lundi 12 octobre 2009
Abeille mon amie
Vous souvenez vous du brouhaha médiatique en 1997-98 au sujet du Gaucho, cet insecticide qui tuait les abeilles d’après bon nombre d’apiculteurs mais surtout des associations écologistes toujours à l’affût de la destruction de l’agriculture conventionnelle.
Que n’a t’on pas entendu sur le sujet, ces pauvres abeilles détruites par les méchants agriculteurs et surtout les firmes pharmaceutiques qui empoisonnaient la nature.
Les agriculteurs et leurs fournisseurs ont eut beau se défendre et prouver que l’insecticide n’était pas néfaste aux abeilles, et que sa condition d’emploi était la plus respectueuse qui soit, rien n’y a fait, et bien sur le pouvoir politique toujours très courageux a donné raison aux sirènes de la rue.
Dix après que le produit incriminé fut interdit à la vente il se trouve que les abeilles meurent toujours et même en plus grand nombre, d’ailleurs dans des pays où jamais le Gaucho n’a été employé. Une petite parenthèse au passage : la matière active du Gaucho est toujours en vente libre dans les jardineries et dans les pharmacies comme insecticide des plantes ou des animaux de compagnie.
Le congrès mondial des apiculteurs « apimondia » qui s’est tenu à Montpellier du 15 au 20 septembre dernier, réunissant plus de 10.000 professionnels de l’apiculture et les scientifiques concernés par la question, a donné des résultats sur le sujet plus que mitigés.
En effet la disparition des abeilles serait due à des causes multifactorielles, dont les insecticides en serait une des causes, pas la plus importante, sans faire de distinction entre les traitements de semence (Gaucho…) et insecticides par pulvérisation.
Le taux de perte atteint 30% sur le continent nord Américain et jusqu’à 80% au moyen orient.
Il s’avère que la raison principale de ces destructions d’essaim est le Varroa destructor qui est un parasite tueur des abeilles. Une autre raison est le Nosema ceranae un champignon microscopique. Un virus serait aussi en cause mais l’action des hommes n’est pas pour rien dans ces destructions. En effet certains apiculteurs peu scrupuleux combattent les parasites de l’abeille avec des insecticides et surtout afin d’avoir une meilleure productivité achètent des reines sur un marché devenu mondial, mais sans souci de l’adaptation des abeilles au contexte local. Enfin la diminution du nombre de plantes cultivées peut accroître la faiblesse des abeilles par une production de pollen pas assez diversifiée, et peu riche en éléments nourricier.
On le voit, nous sommes très loin du ravage annoncé du traitement de semence par le Gaucho.
Mais le discrédit lancé sur ce procédé est maintenant bien ancré dans la mémoire collective, et les associations environnementalistes, par la peur ont réussi leur coup médiatique.
Dommage, car ce procédé était le plus respectueux des abeilles, qu’il a été remplacé par des insecticides par pulvérisation qui eux sont nocifs en fonction du stade d’application.
Encore une fois les écologistes associés à la presse n’avait qu’une envie défendre une certaine idée de l’environnement, juste en faisant peur pour gagner à eux un électorat un peu dupe.
Que n’a t’on pas entendu sur le sujet, ces pauvres abeilles détruites par les méchants agriculteurs et surtout les firmes pharmaceutiques qui empoisonnaient la nature.
Les agriculteurs et leurs fournisseurs ont eut beau se défendre et prouver que l’insecticide n’était pas néfaste aux abeilles, et que sa condition d’emploi était la plus respectueuse qui soit, rien n’y a fait, et bien sur le pouvoir politique toujours très courageux a donné raison aux sirènes de la rue.
Dix après que le produit incriminé fut interdit à la vente il se trouve que les abeilles meurent toujours et même en plus grand nombre, d’ailleurs dans des pays où jamais le Gaucho n’a été employé. Une petite parenthèse au passage : la matière active du Gaucho est toujours en vente libre dans les jardineries et dans les pharmacies comme insecticide des plantes ou des animaux de compagnie.
Le congrès mondial des apiculteurs « apimondia » qui s’est tenu à Montpellier du 15 au 20 septembre dernier, réunissant plus de 10.000 professionnels de l’apiculture et les scientifiques concernés par la question, a donné des résultats sur le sujet plus que mitigés.
En effet la disparition des abeilles serait due à des causes multifactorielles, dont les insecticides en serait une des causes, pas la plus importante, sans faire de distinction entre les traitements de semence (Gaucho…) et insecticides par pulvérisation.
Le taux de perte atteint 30% sur le continent nord Américain et jusqu’à 80% au moyen orient.
Il s’avère que la raison principale de ces destructions d’essaim est le Varroa destructor qui est un parasite tueur des abeilles. Une autre raison est le Nosema ceranae un champignon microscopique. Un virus serait aussi en cause mais l’action des hommes n’est pas pour rien dans ces destructions. En effet certains apiculteurs peu scrupuleux combattent les parasites de l’abeille avec des insecticides et surtout afin d’avoir une meilleure productivité achètent des reines sur un marché devenu mondial, mais sans souci de l’adaptation des abeilles au contexte local. Enfin la diminution du nombre de plantes cultivées peut accroître la faiblesse des abeilles par une production de pollen pas assez diversifiée, et peu riche en éléments nourricier.
On le voit, nous sommes très loin du ravage annoncé du traitement de semence par le Gaucho.
Mais le discrédit lancé sur ce procédé est maintenant bien ancré dans la mémoire collective, et les associations environnementalistes, par la peur ont réussi leur coup médiatique.
Dommage, car ce procédé était le plus respectueux des abeilles, qu’il a été remplacé par des insecticides par pulvérisation qui eux sont nocifs en fonction du stade d’application.
Encore une fois les écologistes associés à la presse n’avait qu’une envie défendre une certaine idée de l’environnement, juste en faisant peur pour gagner à eux un électorat un peu dupe.
On ne nous dit pas tout....
Le ministère de l'écologie a demandé récemment à l'ADEME de faire un rapport sur les biocarburants. Bien sur comme toute bonne agence ministérielle celle-ci a confié l'étude a un cabinet spécialisé qui a rendu un rapport très complet et exhaustif.
Le journal Le Monde s'est procuré le rapport et en fait une synthése dans un article intitulé "Certains biocarburants sont à peine verts". Là on craint le pire. Après avoir longuement dicerté sur la forme et le contexte des biocarburants dans le monde et en Europe on apprend tout de même en fin d'article que: "Le rapport livre, par ailleurs, le bilan le plus exhaustif jamais réalisé de tous les biocarburants utilisés en France. De très grandes disparités se confirment. En haut du panier, on trouve l'éthanol de canne à sucre qui émet 90 % de moins de gaz à effet de serre que l'essence et mobilise environ 80 % d'énergie pour sa production. Viennent ensuite les bioéthanol issus du maïs, du blé, de la betterave et les biodiesel produits à partir de tournesol, de colza, de soja au bilan qualifié de correct. Ils assurent, selon le rapport, un gain en termes d'émissions de 60 % à 80 % par rapport aux énergies fossiles et des économies d'énergies dans le processus de fabrication de 50 % à 80 %.
En revanche, la filière ETBE (ethyl-tertio-buthyl-ether) issue d'éthanol de betterave, de blé, de maïs présente des gains énergétiques d'à peine 20 %. Or, après le biodiesel de colza, il s'agit de la filière la plus développée en France."
Le journal Le Monde s'est procuré le rapport et en fait une synthése dans un article intitulé "Certains biocarburants sont à peine verts". Là on craint le pire. Après avoir longuement dicerté sur la forme et le contexte des biocarburants dans le monde et en Europe on apprend tout de même en fin d'article que: "Le rapport livre, par ailleurs, le bilan le plus exhaustif jamais réalisé de tous les biocarburants utilisés en France. De très grandes disparités se confirment. En haut du panier, on trouve l'éthanol de canne à sucre qui émet 90 % de moins de gaz à effet de serre que l'essence et mobilise environ 80 % d'énergie pour sa production. Viennent ensuite les bioéthanol issus du maïs, du blé, de la betterave et les biodiesel produits à partir de tournesol, de colza, de soja au bilan qualifié de correct. Ils assurent, selon le rapport, un gain en termes d'émissions de 60 % à 80 % par rapport aux énergies fossiles et des économies d'énergies dans le processus de fabrication de 50 % à 80 %.
En revanche, la filière ETBE (ethyl-tertio-buthyl-ether) issue d'éthanol de betterave, de blé, de maïs présente des gains énergétiques d'à peine 20 %. Or, après le biodiesel de colza, il s'agit de la filière la plus développée en France."
Je vous laisse juge du contenu de l'article en rapport avec le titre....
dimanche 11 octobre 2009
Ecologie tu me coûtes....
Est-ce que lorsque vous payez vos impôts ou votre facture d’eau, vous savez combien du total est destiné à la protection de l’environnement ? Et surtout êtes vous prêt à payer davantage pour cette cause ?
La réponse à la première question est souvent non et à la seconde un oui timide.
Toutefois ce oui timide risque de vous coûter très cher dans les années à venir et pas forcément de façon justifiée.
De plus les élections dont le mode se fait par listes encourage à toujours plus d’écologie, ce mode d’élection encourageant la popularité de minorités défendant l’écologie qui ne verraient pas le jour dans un système majoritaire. La preuve en est des élections européennes et régionales en liste au contraire des élections législatives ou municipales de façon majoritaire. Ainsi sont élus à des fonctions de conseillers ou de députés européens des personnes qui n’ont souvent aucune expérience d’élu local, dont leurs plus grandes qualités sont celles d’appartenir à un parti minoritaire et de défendre souvent par dogme une idéologie environnementale.
Mais ces conseillers ou députés disposent une fois élus de réels pouvoirs et notamment financiers.
Pour siéger dans le Schéma d’Aménagement et de Gestion de l’Eau des rivières Sioule et Allier j’en mesure pleinement les conséquences.
Ces deux rivières disposent d’un diagnostic globalement positif, surtout la Sioule, mais les représentants du Conseil Régional, élus écologistes, s’évertuent à chercher la petite bête pour aller vers le moins possible d’implication de l’homme sur ces rivières, qui je le rappelle en passant ont permis depuis des siècles le développement de l’homme dans notre région.
Et le Conseil Régional n’y va pas de main morte du point de vue financier pour soutenir des actions environnementales. Ainsi sur la rivière Allier, un superbe document en papier glacé, pas très écologique, décris les quelques 80 millions d’Euros consacrés à diverses actions en faveur de l’environnement, dont la majorité sont de « la parlote » entre gens du même monde sur le sujet. Juste un petit exemple pour bien comprendre : Action 1.1 séminaire d’échange entre élus et techniciens, pour la bagatelle de ….250.000€ ! Projet de coopération avec d’autres grands bassins versants d’Europe…..1.300.000€ ! Action 22: Réalisation d'un itinéraire véloroutes et voies vertes "rivière Allier"....9.000.000€, du délire!! Et je vous passe les études, appels à projets, élaborations, coordinations, soutiens, promotions à coup de millions d’Euros. D’ailleurs ce document est consultable sur le site du Conseil régional.
Mais par contre absolument rien sur l’aide aux communes pour l’assainissement dont l’étude des SAGE montrent que c’est le véritable problème des deux rivières. La réhabilitation des stations d’épuration ou l’aide à l’assainissement individuel ne fait pas partie des priorités des écologistes du Conseil Régional. Normal ces mêmes personnes n’ont jamais géré une commune et le gros problème, notamment financier, que représente l’assainissement.
L’abaissement des normes en tout genre fera payer dans les années à venir le prix de l’eau toujours plus cher. Exemple : l’eau potable vendue par le syndicat Sioule et Bouble depuis des années sur une petite partie de l’Allier et du Puy de Dôme, et auparavant puisée dans chaque puit des habitations de la région, contient à l’état naturel de l’arsenic en quantité négligeable. Cet arsenic est à forte dose un poison et à faible dose un médicament anti-cancéreux. L’abaissement des normes de potabilité de cet élément dans l’eau induit à ce syndicat la création d’une usine fort coûteuse qui se répercutera sur le prix de l’eau. Outre que l’abaissement de cette norme est purement une idée politique environnementaliste européenne elle coûtera donc fort cher à l’usager qui est aussi contribuable mais néanmoins électeur plein de contradiction. Faut il argumenter davantage avec les ordures ménagères dont les normes ont considérablement fait s’envoler les redevances ?
La protection de l’environnement à un coût, encore fut il employé à bon escient de manière efficace.
Alors quand vous voterez prochainement, imaginez que c’est un billet en Euros que vous glissez dans l’urne et en fonction des partis et de leur politique environnementale jaugez de la valeur de ce billet, vous réfléchirez sans doute davantage à votre vote.
La réponse à la première question est souvent non et à la seconde un oui timide.
Toutefois ce oui timide risque de vous coûter très cher dans les années à venir et pas forcément de façon justifiée.
De plus les élections dont le mode se fait par listes encourage à toujours plus d’écologie, ce mode d’élection encourageant la popularité de minorités défendant l’écologie qui ne verraient pas le jour dans un système majoritaire. La preuve en est des élections européennes et régionales en liste au contraire des élections législatives ou municipales de façon majoritaire. Ainsi sont élus à des fonctions de conseillers ou de députés européens des personnes qui n’ont souvent aucune expérience d’élu local, dont leurs plus grandes qualités sont celles d’appartenir à un parti minoritaire et de défendre souvent par dogme une idéologie environnementale.
Mais ces conseillers ou députés disposent une fois élus de réels pouvoirs et notamment financiers.
Pour siéger dans le Schéma d’Aménagement et de Gestion de l’Eau des rivières Sioule et Allier j’en mesure pleinement les conséquences.
Ces deux rivières disposent d’un diagnostic globalement positif, surtout la Sioule, mais les représentants du Conseil Régional, élus écologistes, s’évertuent à chercher la petite bête pour aller vers le moins possible d’implication de l’homme sur ces rivières, qui je le rappelle en passant ont permis depuis des siècles le développement de l’homme dans notre région.
Et le Conseil Régional n’y va pas de main morte du point de vue financier pour soutenir des actions environnementales. Ainsi sur la rivière Allier, un superbe document en papier glacé, pas très écologique, décris les quelques 80 millions d’Euros consacrés à diverses actions en faveur de l’environnement, dont la majorité sont de « la parlote » entre gens du même monde sur le sujet. Juste un petit exemple pour bien comprendre : Action 1.1 séminaire d’échange entre élus et techniciens, pour la bagatelle de ….250.000€ ! Projet de coopération avec d’autres grands bassins versants d’Europe…..1.300.000€ ! Action 22: Réalisation d'un itinéraire véloroutes et voies vertes "rivière Allier"....9.000.000€, du délire!! Et je vous passe les études, appels à projets, élaborations, coordinations, soutiens, promotions à coup de millions d’Euros. D’ailleurs ce document est consultable sur le site du Conseil régional.
Mais par contre absolument rien sur l’aide aux communes pour l’assainissement dont l’étude des SAGE montrent que c’est le véritable problème des deux rivières. La réhabilitation des stations d’épuration ou l’aide à l’assainissement individuel ne fait pas partie des priorités des écologistes du Conseil Régional. Normal ces mêmes personnes n’ont jamais géré une commune et le gros problème, notamment financier, que représente l’assainissement.
L’abaissement des normes en tout genre fera payer dans les années à venir le prix de l’eau toujours plus cher. Exemple : l’eau potable vendue par le syndicat Sioule et Bouble depuis des années sur une petite partie de l’Allier et du Puy de Dôme, et auparavant puisée dans chaque puit des habitations de la région, contient à l’état naturel de l’arsenic en quantité négligeable. Cet arsenic est à forte dose un poison et à faible dose un médicament anti-cancéreux. L’abaissement des normes de potabilité de cet élément dans l’eau induit à ce syndicat la création d’une usine fort coûteuse qui se répercutera sur le prix de l’eau. Outre que l’abaissement de cette norme est purement une idée politique environnementaliste européenne elle coûtera donc fort cher à l’usager qui est aussi contribuable mais néanmoins électeur plein de contradiction. Faut il argumenter davantage avec les ordures ménagères dont les normes ont considérablement fait s’envoler les redevances ?
La protection de l’environnement à un coût, encore fut il employé à bon escient de manière efficace.
Alors quand vous voterez prochainement, imaginez que c’est un billet en Euros que vous glissez dans l’urne et en fonction des partis et de leur politique environnementale jaugez de la valeur de ce billet, vous réfléchirez sans doute davantage à votre vote.
samedi 3 octobre 2009
Votation et contradictions.
Ce matin en rentrant dans ma mairie je tombe sur une urne. Je regarde et m’aperçois que cette urne est disposée pour la « votation » sur le statut de La Poste organisée par tout un tas de partis et d’organisations de gauche. Je ne pouvais d’ailleurs pas me tromper vu que deux membres de la CGT attendaient le client pour le faire voter. Au premier abord j’ai trouvé que l’urne était tenue d’une partialité exemplaire, puisque une seule tendance était présente. En allant un peu plus loin dans la démarche je trouve un tract expliquant tous les méfaits que ce changement de statut allait provoquer dans ce noble établissement en insistant très lourdement sur une privatisation rampante. Et pour finir je saisi un bulletin de vote qui ne laisse pas de doute, car intitulé « êtes vous pour la privatisation de La Poste ? » avec deux cases oui et non.
Il est évident que présenté comme cela revient à demander à quelqu’un de malade « voulez vous guérir ? »
La démarche semble donc bien orientée et nul besoin d’attendre le dépouillement de cette votation pour connaître le résultat. D’ailleurs dans la réalité seuls les sympathisants des mouvements organisateurs votent.
Je ne porterai pas d’avis sur ce changement de statut de La Poste, mais sur quelques contradictions bien françaises.
Les gouvernements quels qu’ils soient ont favorisé par milliards le développement des communications numériques. Notre Conseil Général à présidence communiste continue par centaine de milliers d’Euros ce développement technologique et s’en fait même une gloire.
Je pose une question comment concilier maintient du service public physique avec développement d’Internet ?? Car manifestement il y a substitution du service public physique par un service public numérique. Aujourd’hui tout peut se faire grâce à Internet, virement bancaire, achat de tout produit ou service, envoi de courrier électronique, paiement des impôts, et le comble c’est que La Poste a mis un service d’achat de timbres postaux en ligne où il suffit de mettre l’enveloppe dans l’imprimante et qu’elle ressorte avec un timbre postal pour le même prix que celui qu’on va chercher à La Poste en économisant du temps, des kilomètres et donc des frais. C’est bien La Poste qui a inventé ce service, et une poste à capitaux 100% publics !
Aujourd’hui La Poste d’ailleurs fait tout bien plus que d’acheminer du courrier. Si vous vous rendez dans un bureau de poste, vous trouverez à vendre des CD, des DVD, des cartes postales ou évènementielles, du vin, des livres, des produits régionaux,et bien sur un service bancaire. Si bien que si vous vous rendez à La Poste pour acheter un malheureux timbres à 0,56€ qui est le travail originel de La Poste, vous risquez d’attendre 20 minutes devant tel client qui vient acheter un objet cité précédemment, tel autre qui viendra payer une facture EDF ou encore tel autre qui vient bénéficier d’un service bancaire que d’ailleurs toute l’assistance peut écouter dans les moindres détails.
La réponse fatale des organisateurs est « les personnes âgées n’ont pas Internet ». Je réponds qu’au contraire beaucoup de personnes âgées se servent d’Internet, et nombreuses sont les associations bénévoles qui forment ces mêmes personnes à Internet. Mon grand-père est décédé à plus de 80 ans et il se servait d’Internet. Je connais nombre de personnes ayant plus de 70 ans se servant d’Internet. Certes ce n’est pas encore la majorité, mais d’ici quelques années toutes les personnes devenues âgées sauront se servir de ce procédé technologique, car ayant travaillé avec.
Chaque personne peut aujourd’hui recevoir son journal chaque matin sur son écran, le lire, le classer et sans prendre aucune place. Et à une époque où on parle écologie, ce journal ne nécessite aucun arbre pour faire du papier, pas d’encre, et aucune énergie fossile du début de son élaboration jusqu’à son destinataire. Et en plus l’abonnement par Internet est moins cher que celui en papier.
Les courriels remplacent désormais les courriers postaux de plus en plus et ont l’avantage d’être immédiats et de ne subir aucune grève du tri postal.
Alors il faudra sans doute toujours un facteur pour distribuer un peu de courrier, mais je fais le pari que dans une génération 80% du courrier aura disparu.
Il faudra donc que La Poste s’adapte et à tous ceux qui défendent le service public comme un acquis venu du siècle dernier, je leur dis de réfléchir à d’autres modèles de services publics. Des services tels que le développe notre communauté de commune comme le transport à la demande, l’aide au maintient à domicile, l'aide à la création de maisons médicales, l’accompagnement des personnes âgées dans leurs formalités administratives etc… Il y a des milliers d’emplois à créer dans ces services qui combleront plus que largement les emplois potentiellement supprimés à La Poste, et ce seront de vrais services publics de proximité.
Mais les organisations de gauche ont comprit une chose : ces services là ne seront plus le creuset de leurs militants et activistes, et donc ce sera une perte d’influence et d’électeurs.
Voilà la vraie raison de l’hostilité au changement de statut de La Poste, la perte d’un organisme ou les syndicats de gauche avaient tous pouvoirs !
Il est évident que présenté comme cela revient à demander à quelqu’un de malade « voulez vous guérir ? »
La démarche semble donc bien orientée et nul besoin d’attendre le dépouillement de cette votation pour connaître le résultat. D’ailleurs dans la réalité seuls les sympathisants des mouvements organisateurs votent.
Je ne porterai pas d’avis sur ce changement de statut de La Poste, mais sur quelques contradictions bien françaises.
Les gouvernements quels qu’ils soient ont favorisé par milliards le développement des communications numériques. Notre Conseil Général à présidence communiste continue par centaine de milliers d’Euros ce développement technologique et s’en fait même une gloire.
Je pose une question comment concilier maintient du service public physique avec développement d’Internet ?? Car manifestement il y a substitution du service public physique par un service public numérique. Aujourd’hui tout peut se faire grâce à Internet, virement bancaire, achat de tout produit ou service, envoi de courrier électronique, paiement des impôts, et le comble c’est que La Poste a mis un service d’achat de timbres postaux en ligne où il suffit de mettre l’enveloppe dans l’imprimante et qu’elle ressorte avec un timbre postal pour le même prix que celui qu’on va chercher à La Poste en économisant du temps, des kilomètres et donc des frais. C’est bien La Poste qui a inventé ce service, et une poste à capitaux 100% publics !
Aujourd’hui La Poste d’ailleurs fait tout bien plus que d’acheminer du courrier. Si vous vous rendez dans un bureau de poste, vous trouverez à vendre des CD, des DVD, des cartes postales ou évènementielles, du vin, des livres, des produits régionaux,et bien sur un service bancaire. Si bien que si vous vous rendez à La Poste pour acheter un malheureux timbres à 0,56€ qui est le travail originel de La Poste, vous risquez d’attendre 20 minutes devant tel client qui vient acheter un objet cité précédemment, tel autre qui viendra payer une facture EDF ou encore tel autre qui vient bénéficier d’un service bancaire que d’ailleurs toute l’assistance peut écouter dans les moindres détails.
La réponse fatale des organisateurs est « les personnes âgées n’ont pas Internet ». Je réponds qu’au contraire beaucoup de personnes âgées se servent d’Internet, et nombreuses sont les associations bénévoles qui forment ces mêmes personnes à Internet. Mon grand-père est décédé à plus de 80 ans et il se servait d’Internet. Je connais nombre de personnes ayant plus de 70 ans se servant d’Internet. Certes ce n’est pas encore la majorité, mais d’ici quelques années toutes les personnes devenues âgées sauront se servir de ce procédé technologique, car ayant travaillé avec.
Chaque personne peut aujourd’hui recevoir son journal chaque matin sur son écran, le lire, le classer et sans prendre aucune place. Et à une époque où on parle écologie, ce journal ne nécessite aucun arbre pour faire du papier, pas d’encre, et aucune énergie fossile du début de son élaboration jusqu’à son destinataire. Et en plus l’abonnement par Internet est moins cher que celui en papier.
Les courriels remplacent désormais les courriers postaux de plus en plus et ont l’avantage d’être immédiats et de ne subir aucune grève du tri postal.
Alors il faudra sans doute toujours un facteur pour distribuer un peu de courrier, mais je fais le pari que dans une génération 80% du courrier aura disparu.
Il faudra donc que La Poste s’adapte et à tous ceux qui défendent le service public comme un acquis venu du siècle dernier, je leur dis de réfléchir à d’autres modèles de services publics. Des services tels que le développe notre communauté de commune comme le transport à la demande, l’aide au maintient à domicile, l'aide à la création de maisons médicales, l’accompagnement des personnes âgées dans leurs formalités administratives etc… Il y a des milliers d’emplois à créer dans ces services qui combleront plus que largement les emplois potentiellement supprimés à La Poste, et ce seront de vrais services publics de proximité.
Mais les organisations de gauche ont comprit une chose : ces services là ne seront plus le creuset de leurs militants et activistes, et donc ce sera une perte d’influence et d’électeurs.
Voilà la vraie raison de l’hostilité au changement de statut de La Poste, la perte d’un organisme ou les syndicats de gauche avaient tous pouvoirs !
lundi 28 septembre 2009
On ne nous dit pas tout....
Le département du Val d'Oise a basculé à droite ce dimanche par la victoire de Philippe Métézeau lors d'une cantonale partielle. Il en est de même pour Jean-Frédéric Poisson élu député des Yvelines ce dimanche lors d'une législative partielle.
La France continue de voter à droite, ça sent mauvais pour les Conseils Régionaux presque tous à gauche...
Et en Allemagne, les législatives ont donné un vrai coup de barre à droite confirmant Angela Merkel et lui associant les libéraux.
La France continue de voter à droite, ça sent mauvais pour les Conseils Régionaux presque tous à gauche...
Et en Allemagne, les législatives ont donné un vrai coup de barre à droite confirmant Angela Merkel et lui associant les libéraux.
dimanche 27 septembre 2009
Congrès de la Fédération des Elus Bourbonnais
Je suis très déçu des propos tenus hier au congrès de la Fédération des Elus Bourbonnais (FEB). Ce congrès avait pour thème la réforme des collectivités territoriales en présence de Gérard Larcher Président du sénat.
Mais pouvait il en être autrement dans cette assemblée composée principalement de conseillers généraux, de sénateurs et d’élus ruraux, surtout des maires de communes de moins de 1000 habitants.
Ce n’était pas non plus un rassemblement donnant dans la jeunesse, tant les cannes s’emmêlaient les unes dans les autres.
Gérard Larcher a dévoilé ce que pourrait être la réforme qui de toute façon se fera dans les mois qui viennent. En résumé « rien ne change » ! Je suis peut être un peu sommaire, mais hormis la création de conseillers territoriaux, dont les pouvoirs deviennent au fil du temps vidés de leur substance initiale, les conseils généraux restent, les conseils régionaux aussi, et bien sur la cohorte de fonctionnaires et d’élus aussi. J’imaginais de la part de tous ces brillants élus un peu d’audace, le sens de l’intérêt général, mais point s’en faut, au contraire un conservatisme exacerbé, un attachement aux mandats détenus. Et bien sur comme la profusion des mandats doit être honorée, et que la jeunesse par définition travaille, on retrouve à tous ces postes ou des politiciens professionnels ou des retraités, pour certains très âgés. La boucle est bouclée.
Que n’ais-je pas entendu sur le maintien des communes rurales, pourtant trop nombreuses ; sur une intercommunalité voulu par la gauche, mais au fond pas si essentielle que cela, et surtout des conseils généraux et régionaux indispensables !!! « Le social ne peut être fait que par le conseil général, car lui seul est proche » Je me disais que le social traité au niveau régional et délégué aux communautés de communes aurait sans doute été encore plus efficace, mais ce n’était pas dans le discours ambiant.
Je fais partie de ceux qui souhaitent une réforme profonde et radicale, une réactualisation des échelons de la politique locale, et un allègement considérable de la machine collective. Pour plus d’efficacité, de réactivité et surtout d’initiative des acteurs de terrain.
Je crois que cette réforme sera une réforme ratée, plombée par le conservatisme, l’attachement de ceux qui les détiennent à leur mandat, au nom d’une sagesse ne servant que de prétexte.
M.Sarkozy vous avez encore du travail si vous voulez réformer la France !
Mais pouvait il en être autrement dans cette assemblée composée principalement de conseillers généraux, de sénateurs et d’élus ruraux, surtout des maires de communes de moins de 1000 habitants.
Ce n’était pas non plus un rassemblement donnant dans la jeunesse, tant les cannes s’emmêlaient les unes dans les autres.
Gérard Larcher a dévoilé ce que pourrait être la réforme qui de toute façon se fera dans les mois qui viennent. En résumé « rien ne change » ! Je suis peut être un peu sommaire, mais hormis la création de conseillers territoriaux, dont les pouvoirs deviennent au fil du temps vidés de leur substance initiale, les conseils généraux restent, les conseils régionaux aussi, et bien sur la cohorte de fonctionnaires et d’élus aussi. J’imaginais de la part de tous ces brillants élus un peu d’audace, le sens de l’intérêt général, mais point s’en faut, au contraire un conservatisme exacerbé, un attachement aux mandats détenus. Et bien sur comme la profusion des mandats doit être honorée, et que la jeunesse par définition travaille, on retrouve à tous ces postes ou des politiciens professionnels ou des retraités, pour certains très âgés. La boucle est bouclée.
Que n’ais-je pas entendu sur le maintien des communes rurales, pourtant trop nombreuses ; sur une intercommunalité voulu par la gauche, mais au fond pas si essentielle que cela, et surtout des conseils généraux et régionaux indispensables !!! « Le social ne peut être fait que par le conseil général, car lui seul est proche » Je me disais que le social traité au niveau régional et délégué aux communautés de communes aurait sans doute été encore plus efficace, mais ce n’était pas dans le discours ambiant.
Je fais partie de ceux qui souhaitent une réforme profonde et radicale, une réactualisation des échelons de la politique locale, et un allègement considérable de la machine collective. Pour plus d’efficacité, de réactivité et surtout d’initiative des acteurs de terrain.
Je crois que cette réforme sera une réforme ratée, plombée par le conservatisme, l’attachement de ceux qui les détiennent à leur mandat, au nom d’une sagesse ne servant que de prétexte.
M.Sarkozy vous avez encore du travail si vous voulez réformer la France !
lundi 21 septembre 2009
dimanche 20 septembre 2009
Carbone et réchauffement climatique
Depuis quelques semaines la taxe carbone fait l’actualité. Je voulais écrire un post sur le sujet mais je tenais à vérifier un certain nombre de renseignements, j’ai donc pris mon temps et surtout afin de justifier l’activité agricole dans ce débat. Je vais essayer de faire simple et court.
En premier lieu, s’il est prouvé que le CO2 (dioxyde de carbone) est pour UNE des causes du réchauffement climatique, il est certain qu’il n’est pas la seule cause. En effet le NO2 (dioxyde d’azote) à un pouvoir 200 fois plus important que le CO2 comme gaz à effet de serre. Hors ce NO2 est une des transformations par l’homme de l’azote qui je le rappelle existe à l’état naturel à hauteur de 78% dans l’air que nous respirons tous les jours.
Se focaliser sur le CO2 est donc sans doute une erreur écologique mais qui s’explique par le fait que le CO2 est le résultat de la combustion du carbone existant dans les énergies fossiles et donc très facilement quantifiable. Il est impossible aujourd’hui de quantifier la transformation de l’azote contenu dans l’air…. ! Il est donc impossible de taxer ce que l’on ne connaît pas.
Je ne reviendrai pas non plus sur le fait qu’à l’échelle de l’histoire de notre planète des réchauffements bien plus importants ont eut lieu dans les siècles passés, dus à des incendies gigantesques de la taille de plusieurs pays brûlant les forêts et donc par conséquence libérant le carbone et donc le CO2 réchauffant la planète. Il en est de même des éruptions volcaniques libérant du CO2 du SO2 ou du NO2, tous étant la cause de réchauffement.
Mais ces phénomènes remontent à des millions d’années et l’écologie politique n’existait pas faute de l’existence de l’homme.
Donc aujourd’hui l’homme est présent sur terre et son activité provoque une partie de l’émanation des gaz étant une des causes du réchauffement climatique.
Dans le débat qui oppose les scientifiques sur le rôle du CO2 dans l’accumulation des gaz à effet de serre dans notre atmosphère, le pouvoir politique a décidé de tout faire pour réduire la production de ce gaz et donc de réduire la consommation de carbone, d’où la taxe carbone. A en croire les médias, l’idée générale aujourd’hui est que l’homme ne fait que dépenser les stocks de carbone présents à l’état naturel, jamais je n’ai entendu une seule fois dire du bien des activités captant le carbone et le stockant limitant par-là même sa profusion dans l’atmosphère.
Pourtant il suffit de se rappeler ses cours de lycée et principalement le cycle du carbone, pour admettre que la principale source de stockage du carbone (on parle de puits de carbone) sont les plantes ! En effet les plantes dans leur croissance captent le CO2 contenu dans l’air pour le transformer par le biais de la photosynthèse en éléments organiques. Il est admis en moyenne que sur une année 20% de la matière sèche fabriquée l’est par consommation du carbone. Et les plantes en C4 (plantes tropicales et le maïs) captent deux fois plus de carbone que les plantes en C3 (toutes espèces connues sous nos contrées).
Une plantation de chênes (plante en C3) produit en moyenne 180kg de matière sèche par an. Sachant que la densité de chênes par hectare est d’environ 120 arbres cela nous fait une production de 21 T de matière sèche. Si on considère que 20% de ces 21T sont du carbone un hectare de forêt stocke 4,5T de carbone à l’hectare.
Un hectare de maïs (plante en C4) peut produire en moyenne 20T de MS par an. Si on considère que 40% de ces 20T sont du carbone c’est 8T/ha de carbone que stocke le maïs.
Ainsi donc 1 hectare de maïs stocke deux fois plus de carbone qu’une forêt. Oui et non. Oui à l’instantané, non sur le long terme, car il faudra 150 ans avant d’utiliser un chêne et seulement 6 mois avant d’utiliser les grains de maïs. Le stockage à long terme est donc en faveur de la forêt. Mais sur un hectare de maïs seulement 20% de la plante (les grains) sont exportés et consommés donc brûlés et émis dans l’atmosphère, tandis que lorsqu’on brûle un arbre même si c’est au bout de 150 ans c’est 95% de la plante qui est utilisé et brûlé !
On le voit bien quelle que soit son mode de production l’agriculture (la sylviculture étant un mode d’agriculture) joue un rôle majeur dans la réduction du CO2 de notre planète.
Hors aujourd’hui vouloir taxer l’agriculture comme les autres activités de l’homme sur terre est un contresens historique. Une exploitation moyenne en France de 50ha de culture capte 100T de carbone. Oui 100 tonnes !!! Seulement 20% seront brûlés c’est à dire que 80T seront stockés dans le sol à plus ou moins long terme. Hors sur cette même exploitation de 50ha la consommation sera en moyenne de 5000l de gasoil par les matériels soit 13T de carbone brûlé. On le voit le bilan est largement positif.
Je ne parle pas non plus des moteurs des tracteurs répondant à la norme Tiers IV réduisant les émissions de CO2 comme aucun autre moteur utilisé sur les autres engins terrestres
Et je n’ose même pas calculer si l’agriculteur consomme de l’huile de colza et par conséquent rejette 0% de CO2 dans l’air…
Ainsi donc l’agriculture avec son bilan largement positif non seulement ne devrait pas être taxée mais au contraire devrait être payée pour épurer l’air de son CO2 !
J’ai fais court et pourtant trop long, mais un tel sujet est difficile à résumer en quelques mots…
En premier lieu, s’il est prouvé que le CO2 (dioxyde de carbone) est pour UNE des causes du réchauffement climatique, il est certain qu’il n’est pas la seule cause. En effet le NO2 (dioxyde d’azote) à un pouvoir 200 fois plus important que le CO2 comme gaz à effet de serre. Hors ce NO2 est une des transformations par l’homme de l’azote qui je le rappelle existe à l’état naturel à hauteur de 78% dans l’air que nous respirons tous les jours.
Se focaliser sur le CO2 est donc sans doute une erreur écologique mais qui s’explique par le fait que le CO2 est le résultat de la combustion du carbone existant dans les énergies fossiles et donc très facilement quantifiable. Il est impossible aujourd’hui de quantifier la transformation de l’azote contenu dans l’air…. ! Il est donc impossible de taxer ce que l’on ne connaît pas.
Je ne reviendrai pas non plus sur le fait qu’à l’échelle de l’histoire de notre planète des réchauffements bien plus importants ont eut lieu dans les siècles passés, dus à des incendies gigantesques de la taille de plusieurs pays brûlant les forêts et donc par conséquence libérant le carbone et donc le CO2 réchauffant la planète. Il en est de même des éruptions volcaniques libérant du CO2 du SO2 ou du NO2, tous étant la cause de réchauffement.
Mais ces phénomènes remontent à des millions d’années et l’écologie politique n’existait pas faute de l’existence de l’homme.
Donc aujourd’hui l’homme est présent sur terre et son activité provoque une partie de l’émanation des gaz étant une des causes du réchauffement climatique.
Dans le débat qui oppose les scientifiques sur le rôle du CO2 dans l’accumulation des gaz à effet de serre dans notre atmosphère, le pouvoir politique a décidé de tout faire pour réduire la production de ce gaz et donc de réduire la consommation de carbone, d’où la taxe carbone. A en croire les médias, l’idée générale aujourd’hui est que l’homme ne fait que dépenser les stocks de carbone présents à l’état naturel, jamais je n’ai entendu une seule fois dire du bien des activités captant le carbone et le stockant limitant par-là même sa profusion dans l’atmosphère.
Pourtant il suffit de se rappeler ses cours de lycée et principalement le cycle du carbone, pour admettre que la principale source de stockage du carbone (on parle de puits de carbone) sont les plantes ! En effet les plantes dans leur croissance captent le CO2 contenu dans l’air pour le transformer par le biais de la photosynthèse en éléments organiques. Il est admis en moyenne que sur une année 20% de la matière sèche fabriquée l’est par consommation du carbone. Et les plantes en C4 (plantes tropicales et le maïs) captent deux fois plus de carbone que les plantes en C3 (toutes espèces connues sous nos contrées).
Une plantation de chênes (plante en C3) produit en moyenne 180kg de matière sèche par an. Sachant que la densité de chênes par hectare est d’environ 120 arbres cela nous fait une production de 21 T de matière sèche. Si on considère que 20% de ces 21T sont du carbone un hectare de forêt stocke 4,5T de carbone à l’hectare.
Un hectare de maïs (plante en C4) peut produire en moyenne 20T de MS par an. Si on considère que 40% de ces 20T sont du carbone c’est 8T/ha de carbone que stocke le maïs.
Ainsi donc 1 hectare de maïs stocke deux fois plus de carbone qu’une forêt. Oui et non. Oui à l’instantané, non sur le long terme, car il faudra 150 ans avant d’utiliser un chêne et seulement 6 mois avant d’utiliser les grains de maïs. Le stockage à long terme est donc en faveur de la forêt. Mais sur un hectare de maïs seulement 20% de la plante (les grains) sont exportés et consommés donc brûlés et émis dans l’atmosphère, tandis que lorsqu’on brûle un arbre même si c’est au bout de 150 ans c’est 95% de la plante qui est utilisé et brûlé !
On le voit bien quelle que soit son mode de production l’agriculture (la sylviculture étant un mode d’agriculture) joue un rôle majeur dans la réduction du CO2 de notre planète.
Hors aujourd’hui vouloir taxer l’agriculture comme les autres activités de l’homme sur terre est un contresens historique. Une exploitation moyenne en France de 50ha de culture capte 100T de carbone. Oui 100 tonnes !!! Seulement 20% seront brûlés c’est à dire que 80T seront stockés dans le sol à plus ou moins long terme. Hors sur cette même exploitation de 50ha la consommation sera en moyenne de 5000l de gasoil par les matériels soit 13T de carbone brûlé. On le voit le bilan est largement positif.
Je ne parle pas non plus des moteurs des tracteurs répondant à la norme Tiers IV réduisant les émissions de CO2 comme aucun autre moteur utilisé sur les autres engins terrestres
Et je n’ose même pas calculer si l’agriculteur consomme de l’huile de colza et par conséquent rejette 0% de CO2 dans l’air…
Ainsi donc l’agriculture avec son bilan largement positif non seulement ne devrait pas être taxée mais au contraire devrait être payée pour épurer l’air de son CO2 !
J’ai fais court et pourtant trop long, mais un tel sujet est difficile à résumer en quelques mots…
mercredi 16 septembre 2009
10.000!!!!
Le 16 septembre ce blog recevait sa 10.000e visite!!!!
Je ne pensais pas lorsque j'ai créé ce blog avoir un tel succès. Merci à tous les fidèles lecteurs, merci à ceux qui ont un avis et qui laissent des commentaires!
Et ceux qui n'osent pas laisser un commentaire, laissez vous tenter.
Rendez vous à 20.000 j'espère dans 1 an...
Vous payez combien votre baguette?
Voilà quelques éléments objectifs de comparaison et d’actualité :
Prix du blé départ coopérative vers meunerie en septembre 2008 :
Blé 07/08 Blé panifiable 182.60 €/T 181.20 €/T Nom Juin 2008
Blé 08/09 Blé panifiable 179.20 €/T 177.80 €/T Nom Septembre 2008
Blé 08/09 Blé panifiable 181.10 €/T 179.70 €/T Nom Novembre 2008
Prix du blé départ coopérative vers meunerie en septembre 2009 :
Blé 09/10 Blé panifiable 116.00 €/T 114.70 €/T Nom Octobre 2009
Blé 09/10 Blé panifiable 117.90 €/T 116.50 €/T Nom Décembre 2009
A cela il faut enlever environ 20€/T pour obtenir le prix agriculteur.
En Francs cela fait 754€/T ou 0,75€/kg…
En 1992 le prix payé à l’agriculteur était en moyenne de 1020€/T soit 155€/T en Euros courant, je vous laisse le soin de calculer corrigé de l’inflation.
Vous connaissez des produits de base qui ont baissé de 25,80% en 17 ans ? le blé…
Prix du blé départ coopérative vers meunerie en septembre 2008 :
Blé 07/08 Blé panifiable 182.60 €/T 181.20 €/T Nom Juin 2008
Blé 08/09 Blé panifiable 179.20 €/T 177.80 €/T Nom Septembre 2008
Blé 08/09 Blé panifiable 181.10 €/T 179.70 €/T Nom Novembre 2008
Prix du blé départ coopérative vers meunerie en septembre 2009 :
Blé 09/10 Blé panifiable 116.00 €/T 114.70 €/T Nom Octobre 2009
Blé 09/10 Blé panifiable 117.90 €/T 116.50 €/T Nom Décembre 2009
A cela il faut enlever environ 20€/T pour obtenir le prix agriculteur.
En Francs cela fait 754€/T ou 0,75€/kg…
En 1992 le prix payé à l’agriculteur était en moyenne de 1020€/T soit 155€/T en Euros courant, je vous laisse le soin de calculer corrigé de l’inflation.
Vous connaissez des produits de base qui ont baissé de 25,80% en 17 ans ? le blé…
Et votre baguette la payez vous moins cher ????
mardi 15 septembre 2009
Nouveauté!
Beaucoup de gens apprécient ce blog, ils me le disent, et la fréquentation le montre. Certains me donnent des idées pour écrire des articles. Mais j'ai décidé de faire mieux, en laissant une place à celui ou celle qui voudrait écrire un article sur ce blog à la condition qu'il signe son article.
Ainsi une première rédactrice a écrit un article sur la taxe carbone que vous pouvez lire dessous.
Si d'autres se sentent une âme d'écrivain, ou tout simplement ont envie d'exprimer des idées ils peuvent me donner des articles et ainsi ce blog deviendra un lieu d'échange libre, et surtout sans aucune volonté mercantile, ce qui est le drame de la presse en général.
Taxe carbone vue par un usager
DU MAUVAIS USAGE DE L’ECOLOGIE…
D’après les hommes politiques écoutés ou lus ici et là, la taxe carbone ne serait pas une taxe. Certes. Sa dénomination est pourtant bien explicite. En effet, après avoir évité de prendre de nombreuses mesures pour protéger notre planète pendant trop longtemps, les résultats des récentes élections européennes ont mis le feu aux poudres. Aussi l’application de cette taxe carbone semble pour le moins avoir été décidée dans la précipitation par quelques bobos parisiens, sans tenir compte des impératifs de la population active, en particulier rurale, et sans que des solutions alternatives aient été au préalable proposées.
Comme de nombreux ruraux, mon mari et moi travaillons loin de notre domicile et devons effectuer ainsi, chaque jour, 150 km (incompressibles). Nous n’avons bien entendu aucun autre choix que notre voiture puisque les transports en commun sont inexistants dans nos régions. Ces trajets représentent un surcroît de fatigue non négligeable, de risques – notamment en période hivernale, une immense perte de temps, et surtout, un coût très élevé. Si nous pouvions réduire considérablement ces trajets et utiliser notre vélo par exemple, nous n’en serions que plus heureux.
Notre cas n’est malheureusement pas isolé et le fait de rajouter une énième taxe ne permettra pas de résoudre les problèmes de pollution. Comme bien des Français, nous observons une attitude la plus responsable qui soit en matière d’environnement (maîtrise de l’énergie pour l’habitation, récupération d’eau de pluie, tri et réduction des déchets, très faible utilisation de la voiture en dehors des trajets liés au travail…). Nous attendons avant tout que des propositions alternatives soient développées (comme les transports en commun) mais aussi une modification des comportements au sein des entreprises avec des horaires plus homogènes ou l’embauche de couples afin de faciliter le covoiturage.
Actuellement, la somme que nous devrions recevoir ne devrait pas compenser l’augmentation du prix du carburant, loin s’en faut, mais contribuera assurément à diminuer une nouvelle fois notre pouvoir d’achat, tout en maintenant de fortes disparités entre les personnes.
On deviendrait presque convaincu qu’il vaudrait mieux ne pas travailler : pas de voiture, pas de pollution, pas d’impôt. Trop de citoyens l’ont déjà malheureusement bien compris.
Anne-Sophie Salomé
vendredi 11 septembre 2009
PS, gauche et impôts....
Décidément le Parti Socialiste en plus de perdre régulièrement les élections depuis 2004, laisse chaque jour découvrir les travers de son fonctionnement et l’absence de démocratie interne. Le dernier livre de Karim Rissouli et Antonin André, démontre que l’élection de Martine Aubry au poste de 1er secrétaire de ce parti n’est que l’aboutissement de fraudes. Comment un parti qui souhaite revenir au pouvoir, et donc diriger une démocratie, peut il donner des gages de sécurité aux citoyens français, quand à ses propres adhérents il démontre que le parti est dirigé à la façon d’un état bananier.
Ce parti est en phase de coma avancé, dont quelques barons tiennent encore un pouvoir irréaliste dénué de fonctionnement, maintenant sous le couvercle la nouvelle génération qui n’émergera jamais. Ce parti se meurt, se délite, ses membres le quittent pour d’autres horizons, laissant une tête prête à exploser des batailles internes de quelques rivaux dont l’avenir appartient au passé.
Le Parti Socialiste n’est plus intéressé que par lui-même, ses petites ou grandes maladies, le traitement de son cancer et la tentation de se remettre sur pied, pour lui-même, n’ayant plus de solution à apporter à ceux qui pourraient encore croire qu’une politique de gauche est possible en France.
Pendant ce temps là ceux qui se sont fait élire sous sa bannière ou celle de ses associés d’une élection, gèrent les collectivités à grandes hausses d’impôts. Le sujet est d’actualité puisque vous venez de recevoir les feuilles des redevances locales. Vous pouvez donc constater par vous-même que certaines collectivités augmentent les impôts et d’autres pas. La région ne les augmente pas cette année, élection oblige. Dommage car nous n’avons pas obtenu l’augmentation de 100% en un mandat, mais presque…
Le département se laisse bravement aller seule la commune de St Pourçain n’a pas augmenté ses taux d’imposition. Et ceci depuis 1993 !!! Et toujours pas d’impôts sollicités par la communauté de commune, la seule du département.
Voilà toute la différence entre une politique de gauche et une politique de droite. Ce ne sont pas des mots, ni des longs discours juste des faits réels que chacun peut voir sur sa fiche d’impôts.
Et il est évident que notre politique de droite est de continuer de la sorte, tout en continuant le développement économique et améliorant les services à la population. Les investissements n’arrêtent pas à St Pourçain, et vous n’avez sans doute encore rien vu. Tout est à faire jusqu’en 2014. Il ne vous étonnera pas que nous avons même encore des idées…… pour après !
Ce parti est en phase de coma avancé, dont quelques barons tiennent encore un pouvoir irréaliste dénué de fonctionnement, maintenant sous le couvercle la nouvelle génération qui n’émergera jamais. Ce parti se meurt, se délite, ses membres le quittent pour d’autres horizons, laissant une tête prête à exploser des batailles internes de quelques rivaux dont l’avenir appartient au passé.
Le Parti Socialiste n’est plus intéressé que par lui-même, ses petites ou grandes maladies, le traitement de son cancer et la tentation de se remettre sur pied, pour lui-même, n’ayant plus de solution à apporter à ceux qui pourraient encore croire qu’une politique de gauche est possible en France.
Pendant ce temps là ceux qui se sont fait élire sous sa bannière ou celle de ses associés d’une élection, gèrent les collectivités à grandes hausses d’impôts. Le sujet est d’actualité puisque vous venez de recevoir les feuilles des redevances locales. Vous pouvez donc constater par vous-même que certaines collectivités augmentent les impôts et d’autres pas. La région ne les augmente pas cette année, élection oblige. Dommage car nous n’avons pas obtenu l’augmentation de 100% en un mandat, mais presque…
Le département se laisse bravement aller seule la commune de St Pourçain n’a pas augmenté ses taux d’imposition. Et ceci depuis 1993 !!! Et toujours pas d’impôts sollicités par la communauté de commune, la seule du département.
Voilà toute la différence entre une politique de gauche et une politique de droite. Ce ne sont pas des mots, ni des longs discours juste des faits réels que chacun peut voir sur sa fiche d’impôts.
Et il est évident que notre politique de droite est de continuer de la sorte, tout en continuant le développement économique et améliorant les services à la population. Les investissements n’arrêtent pas à St Pourçain, et vous n’avez sans doute encore rien vu. Tout est à faire jusqu’en 2014. Il ne vous étonnera pas que nous avons même encore des idées…… pour après !
dimanche 6 septembre 2009
Purge communiste!
Voilà quelques jours j’ai reçu une gentille lettre du Président du Conseil Général de l’Allier m’indiquant que j’avais bien travaillé dans le cadre de mon mandat auprès du comité cantonal SAFER, mais que dans le cadre du renouvellement du mandat il mettait fin au mien pour me remplacer par …. un de ses amis communiste dont je tairai le nom mais bien connu sur le canton. Et je ne suis pas le seul à avoir reçu cette lettre, tous ceux dans le département qui sont proches de l’UDSEA ou de moi aussi. Cela s’appelle une purge ! Il me semblait que ces méthodes dataient d’un autre temps, mais il ne faut pas oublier que nous sommes en terres communistes, plus qu’une seule rare au monde après la Corée du Nord, puisque même la Chine est passée à l’économie de marché et je ne parle pas de la Russie ou fleurissent les plus gros milliardaires de la planète.
Ainsi donc je viens de faire l’objet de cette purge, puisque je détenais ce mandat du Président du Conseil Général en personne. Outre que cela n’a aucune importance sur le fond, tant la tendance que je représente est largement majoritaire dans ces instances, je me demande pourquoi cela intervient si tardivement après l’élection de la majorité actuelle. Est-ce que parce que les prochaines élections approchent ? Est-ce une mesure de rétorsion par rapport à une attitude envers le Conseil Général ou ses représentants ? Est-ce dans une volonté de déstabiliser notre syndicat ? En réalité rien de tout cela et je crois en connaître la raison. Le syndicat que je représente n’a rien entreprit contre le politique agricole de la majorité actuelle, même au contraire soutien ses meilleures actions. Il entretien d’ailleurs les meilleurs termes avec son Vice-Président chargé de l’agriculture, ainsi qu’avec les autres membres de sa majorité dans le cadre des fonctions de chacun et même à titre personnel.
La raison est beaucoup plus simple : Lorsqu’une collectivité passe aux mains des communistes, vient alors de Paris du siège du parti, une pléthore d’apparatchik dont le rôle est « d’aider » les élus, ou plus exactement les surveiller. Hors jusqu’à ce jour « ils » n’avaient pas eut le temps d’éplucher les fichiers des représentants cantonaux SAFER, et pour cause le sujet étant tellement important… Mais comme il ne faut pas laisser de faille dans l’appareil communiste, une fois les listes découvertes et comprises alors interviennent les purges, sans d’ailleurs forcément l’avis des élus, puisque ma lettre était signée PO/…
Je ne suis pas sur que si les élus avaient été au courant de la manœuvre il l’aurait approuvée. Ou si je me trompe c’est que leur mémoire leur fait défaut, tant l’élection sénatoriale est encore dans nos mémoires et j’espère dans la leur…
Quoiqu’il en soit même si la signature de la lettre porte la mention PO, elle est signée du Président du Conseil Général qui doit par nature assumer.
Et si ma fois il n’a pas de mémoire, moi j’en ai une bonne…
lundi 31 août 2009
Schizo le PS!
Les universités d'été de La Rochelle du Parti Socialiste nous encore une fois démontré l'incohérence totale de ce défunt grand parti. Tout ce week-end aura été passé à démontrer que ce parti voulait être le moteur d'un rassemblement de toute la gauche française notamment par l'organisation d'élections primaires ouvertes afin de désigner un candidat à l'élection présidentielle à gauche. Et pour ce faire une alliance avec les écologistes sur tous les programmes politiques à venir est une condition indispensable. Tous ont crié fort qu'il fallait faire alliance avec les écologistes. Mais lorsque le sujet de la taxe carbone est venu, alors là, couac! Les socialistes, et certains pas des moindres, puisqu'il s'agit de Ségolène Royale en personne, est contre la taxe carbone! Cela reflète tout à fait l'image du parti, qui est un parti de théories. Lorsqu'il s'agit d'énoncer de grandes théories, de motions, de synthèses, de tables rondes, d'assises, alors là le PS est triomphant, mais quand il s'agit de mettre en pratique...... Plus personne!!!
L'alliance avec les écologistes oui, la taxe carbone non!
lundi 24 août 2009
Nouvelle campagne
Alors que nous n'avons pas encore tout récolté de la campagne 2008/2009 il faut déjà penser à semer pour la campagne prochaine. La période estivale s'achève, bien que la date officielle ne sera que le 21 septembre, et la période de gros travaux dans les champs avec.
Les médias ne cessent de nous rabacher depuis hier que c'est la rentrée, encore eut il fallu être sorti...
D'ailleurs toujours les médias n'ont pas trop su quoi nous dire durant cet été pour occuper la place qu'il ne faut jamais laisser vide. Mais sauf crash d'un airbus A380 avec 800 personnes à bord, que je ne souhaite pas, je sens que la grippe A va bien faire vendre du papier pour cette rentrée. Cette grippe, qui n'est jamais qu'une variante des nombreuses formes de grippe, occupe les médias avec force. La grippe "normale" qui sévit tous les hivers et qui fait des milliers de morts tous les ans est banale. Banale car répétitive tous les ans depuis des générations, donc il y a rien à en dire, même si la vaccination existe depuis longtemps. Mais cette grippe A quelle aubaine médiatique! On nous annonce 40% d'absents au travail à la rentrée!! Ca me rappelle un peu la crise de la vache folle, on nous annonçait 100.000 morts! Il y en a eut.....3, et encore pas sur que ce soit de cette maladie.
Vous noterez au passage que tous ceux qui meurent de la grippe A en ce moment sont ceux qui ont une grave maladie contractée auparavant.... On pourrait donc presque penser que cette grippe A est moins nocive que la "normale" qui elle tue chaque année des jeunes enfants et des personnes agées! sans qu'on en parle...
Cette grippe est donc très médiatique et faire peur a toujours fait vendre les médias.
Mais qui le dit? où serait la petite voix qui oserait s'élever pour dire tout cela?
Il va falloir aussi que les élus pensent à se remettre au travail, car durant ces deux mois, comme chaque année, on peut dire que nos collectivités tournent à vide.... Combien de réunions ont elles été supprimées, combien de dates reportées, et combien de fois ais-je entendu "qu'on verra cela à la rentrée"... Je regrette cette vacance du pouvoir, dans laquelle les dossiers n'avancent pas! Et même celui qui veut travailler ne le peut pas, par manque de moyens administratifs. Et pourtant la tâche ne manque pas. Et je subodore même que la fin de l'année nous révèle quelques surprises par forcément agréables. C'est là qu'on va voir le maçon au pied du mur, et la gestion bonne ou mauvaise engagée depuis ce début de mandat. Mais suite au prochain épisode....
PS: un petit coucou à la néné!
samedi 8 août 2009
BNP, Molex....
Finances, délocalisations, fermetures d’entreprises, chômage, en ces temps de vacances dans lesquels les médias n’ont pas grand chose à se mettre sous la dent, des évènements normaux de la vie économique deviennent vite des affaires d’état.
Certes il ne faut pas minimiser la crise que nous vivons et les conséquences sur les entreprises et les familles. Mais de là à ne pas donner toutes les informations afin de modeler la pensée du citoyen moyen, il n’y a qu’un pas.
Deux exemples ces jours montrent bien l’ampleur d’une certaine désinformation.
« La BNP a provisionné 1 milliard d’Euros pour ses traders alors que l’Etat lui a donné 5 milliards d’aide ». Les médias crient tout de suite au scandale, vite rattrapés par quelques politiques en mal de notoriété, ou un gouvernement qui veut montrer qu’il maîtrise la situation. L’information donnée brutalement comme cela est faite pour choquer, et le résultat est réussi.
Oui mais voilà l’information n’est pas complète, voir même elle est fausse. Car la vérité n’est pas celle qui est déclamée dans tous les médias.
La BNP a effectivement provisionné 1 milliard d’Euros pour ses traders. Oui mais provision ne veut pas dire distribution ! C’est une opération comptable qui veut signifier qu’on bloque une somme au cas ou. Ca s’appelle de la saine gestion. Et si par bonheur la BNP doit verser ces sommes ce sera le signe que cette banque a fait des bénéfices, que ses employés, dont les traders, en auront une retombée, et que donc ces sommes seront réinjectées dans l’économie française, et dans le plus grand respect des lois françaises voir même internationales de la finance.
Juste au passage personne ne s’émeut des salaires quelques mille fois plus élevés, que les sportifs de haut niveau reçoivent et qu’ils dépensent dans l’économie……de Suisse ou de Monaco !
Ensuite l’Etat n’a jamais donné de l’argent aux banques, mais prêté à un taux que les associations de consommateurs auraient fait scandale si cela avait été l’inverse car ce taux est de 8% ! Pensez que le livret A rapporte 1,25%….. Et ces sommes prêtées aux banques a déjà rapporté 2 milliards d’Euros d’intérêts qui viendront soulager le déficit de l’Etat et donc nos impôts.
Quel est maintenant votre jugement de l’information ?
La vraie information aurait été : « la BNP a provisionné 1 milliard d’Euros pour faire face à une possible dépense à venir sous forme de primes pour ses meilleurs employés. Et cela malgré le règlement de la dette qu’il doit à l’Etat et dont cette banque verse déjà des intérêts sur les sommes prêtées. »
Autre exemple Molex : Je passe sur les faits divers qui entourent la fermeture de l’usine et ses rebondissements. Sur le fond de l’affaire voilà une entreprise d’équipement automobile qui gagne de l’argent, dont les capitaux sont américains, et dont les propriétaires veulent dans la crise que connaît l’économie américaine de l’automobile, rapatrier sa capacité de production dans le pays siège.
Qu’a t’on lu, vu ou écouté lorsque Renault a déclaré qu’il allait rapatrier en France ses capacités de production de Roumanie. C’était l’euphorie ! Gros titres sur le civisme et le nationalisme de Renault, le Président de la République a félicité Renault etc… A t’on imaginé deux secondes ce qui se passait en Roumanie pour tous ces employés dont les usines allaient fermer ? Alors ce que font les entreprises françaises à l’étranger, les entreprises étrangères en France ne peuvent pas le faire ???Il serait bon là aussi que l’information soit complète ! Les gens ne reçoivent plus d ‘ information objective, je dénonce cela depuis longtemps, ils reçoivent l’information qui fait vendre du papier ou des spots publicitaires !
Certes il ne faut pas minimiser la crise que nous vivons et les conséquences sur les entreprises et les familles. Mais de là à ne pas donner toutes les informations afin de modeler la pensée du citoyen moyen, il n’y a qu’un pas.
Deux exemples ces jours montrent bien l’ampleur d’une certaine désinformation.
« La BNP a provisionné 1 milliard d’Euros pour ses traders alors que l’Etat lui a donné 5 milliards d’aide ». Les médias crient tout de suite au scandale, vite rattrapés par quelques politiques en mal de notoriété, ou un gouvernement qui veut montrer qu’il maîtrise la situation. L’information donnée brutalement comme cela est faite pour choquer, et le résultat est réussi.
Oui mais voilà l’information n’est pas complète, voir même elle est fausse. Car la vérité n’est pas celle qui est déclamée dans tous les médias.
La BNP a effectivement provisionné 1 milliard d’Euros pour ses traders. Oui mais provision ne veut pas dire distribution ! C’est une opération comptable qui veut signifier qu’on bloque une somme au cas ou. Ca s’appelle de la saine gestion. Et si par bonheur la BNP doit verser ces sommes ce sera le signe que cette banque a fait des bénéfices, que ses employés, dont les traders, en auront une retombée, et que donc ces sommes seront réinjectées dans l’économie française, et dans le plus grand respect des lois françaises voir même internationales de la finance.
Juste au passage personne ne s’émeut des salaires quelques mille fois plus élevés, que les sportifs de haut niveau reçoivent et qu’ils dépensent dans l’économie……de Suisse ou de Monaco !
Ensuite l’Etat n’a jamais donné de l’argent aux banques, mais prêté à un taux que les associations de consommateurs auraient fait scandale si cela avait été l’inverse car ce taux est de 8% ! Pensez que le livret A rapporte 1,25%….. Et ces sommes prêtées aux banques a déjà rapporté 2 milliards d’Euros d’intérêts qui viendront soulager le déficit de l’Etat et donc nos impôts.
Quel est maintenant votre jugement de l’information ?
La vraie information aurait été : « la BNP a provisionné 1 milliard d’Euros pour faire face à une possible dépense à venir sous forme de primes pour ses meilleurs employés. Et cela malgré le règlement de la dette qu’il doit à l’Etat et dont cette banque verse déjà des intérêts sur les sommes prêtées. »
Autre exemple Molex : Je passe sur les faits divers qui entourent la fermeture de l’usine et ses rebondissements. Sur le fond de l’affaire voilà une entreprise d’équipement automobile qui gagne de l’argent, dont les capitaux sont américains, et dont les propriétaires veulent dans la crise que connaît l’économie américaine de l’automobile, rapatrier sa capacité de production dans le pays siège.
Qu’a t’on lu, vu ou écouté lorsque Renault a déclaré qu’il allait rapatrier en France ses capacités de production de Roumanie. C’était l’euphorie ! Gros titres sur le civisme et le nationalisme de Renault, le Président de la République a félicité Renault etc… A t’on imaginé deux secondes ce qui se passait en Roumanie pour tous ces employés dont les usines allaient fermer ? Alors ce que font les entreprises françaises à l’étranger, les entreprises étrangères en France ne peuvent pas le faire ???Il serait bon là aussi que l’information soit complète ! Les gens ne reçoivent plus d ‘ information objective, je dénonce cela depuis longtemps, ils reçoivent l’information qui fait vendre du papier ou des spots publicitaires !
dimanche 19 juillet 2009
le PS est mort, vive le PS!
Le PS va mourir ? non il est mort ! telle est la déclaration de BHL dans une tribune sur un site Internet. Si seulement cela pouvait être vrai… Mais je crois que oui ! Que reste t’il de ce parti dont les courants et les hommes qui les représentent n’ont que de grâce à se torpiller les uns les autres. Mitterrand n’a jamais réglé sa succession, et tout comme dans une famille dont le patriarche n’aurait pas « fait ses affaires » ses enfants guerroient pour le partage de l’héritage, qui dans le cas présent est la quête du pouvoir.
Car le problème est bien là, il ne s’agit en aucune manière de défendre des idées de gauche, mais pour les héritiers de Mitterrand, la bataille est celle de celui qui s’imposera dans la quête de l’investiture à l’élection Présidentielle.
Pour se faire chaque prétendant, tel un navigateur, cherche le vent qui le portera à la victoire. Et ces vents peuvent êtres antagonistes, car pour certains ils soufflent de l’extrême gauche et d’autres du centre droit. Chacun pensant que le vent choisit réunira autour de lui une majorité.
Le problème du Parti Socialiste est donc bien là, aucun leader capable de souffler lui-même le vent de la victoire et de fédérer autour de lui un parti homogène, en ordre de marche, réunissant des intelligences qui permettent de créer des idées neuves pour la société.
C’est d’ailleurs très regrettable qu’en France n’existe plus aucun parti d’opposition capable de gouverner, car une démocratie a besoin d’opposition afin que les élus au pouvoir ne se croient pas tout permis.
Mais la France appartient à ces pays latins qui ne réussissent dans les batailles politiques que si à leur tête s’impose un leader au contraire des pays anglo-saxons, dont les partis perdurent et font émerger ce leader. Depuis que les démocraties existent en occident cette règle s’impose sans faille. En Grande Bretagne ou aux USA , deux partis s’affrontent depuis toujours quels que soient les hommes qui prennent le pouvoir. En France en Italie ou en Espagne les partis se créent explosent ou implosent au gré des leaders. La SFIO de Guy Mollet, le PS de Mitterrand, le PC de Marchais, Ligue Ouvrière de Laguiller, l’UDR de De Gaulle, le RPR de Chirac, l’UMP de Sarkozy, l’UDF de Giscard etc…
Mais jamais aucun parti n’a survécu à la disparition physique ou politique de son leader.Le Parti Socialiste devrait le comprendre, et les femmes et hommes qui se réclament encore d’une gauche de gouvernement, devraient se rassembler et recréer un nouveau parti, ou plus exactement un homme ou une femme charismatique doit s’imposer à tous en fédérant les idées de gauche avec lui. Mais cet homme est il né ? Je ne crois pas du tout en Fabius, DSK, Royal, Hollande, Delanoé, Aubry, ce sont tous les héritiers de Mitterrand. Par contre Valls, Hamon, pourquoi pas, mais vite !
Car le problème est bien là, il ne s’agit en aucune manière de défendre des idées de gauche, mais pour les héritiers de Mitterrand, la bataille est celle de celui qui s’imposera dans la quête de l’investiture à l’élection Présidentielle.
Pour se faire chaque prétendant, tel un navigateur, cherche le vent qui le portera à la victoire. Et ces vents peuvent êtres antagonistes, car pour certains ils soufflent de l’extrême gauche et d’autres du centre droit. Chacun pensant que le vent choisit réunira autour de lui une majorité.
Le problème du Parti Socialiste est donc bien là, aucun leader capable de souffler lui-même le vent de la victoire et de fédérer autour de lui un parti homogène, en ordre de marche, réunissant des intelligences qui permettent de créer des idées neuves pour la société.
C’est d’ailleurs très regrettable qu’en France n’existe plus aucun parti d’opposition capable de gouverner, car une démocratie a besoin d’opposition afin que les élus au pouvoir ne se croient pas tout permis.
Mais la France appartient à ces pays latins qui ne réussissent dans les batailles politiques que si à leur tête s’impose un leader au contraire des pays anglo-saxons, dont les partis perdurent et font émerger ce leader. Depuis que les démocraties existent en occident cette règle s’impose sans faille. En Grande Bretagne ou aux USA , deux partis s’affrontent depuis toujours quels que soient les hommes qui prennent le pouvoir. En France en Italie ou en Espagne les partis se créent explosent ou implosent au gré des leaders. La SFIO de Guy Mollet, le PS de Mitterrand, le PC de Marchais, Ligue Ouvrière de Laguiller, l’UDR de De Gaulle, le RPR de Chirac, l’UMP de Sarkozy, l’UDF de Giscard etc…
Mais jamais aucun parti n’a survécu à la disparition physique ou politique de son leader.Le Parti Socialiste devrait le comprendre, et les femmes et hommes qui se réclament encore d’une gauche de gouvernement, devraient se rassembler et recréer un nouveau parti, ou plus exactement un homme ou une femme charismatique doit s’imposer à tous en fédérant les idées de gauche avec lui. Mais cet homme est il né ? Je ne crois pas du tout en Fabius, DSK, Royal, Hollande, Delanoé, Aubry, ce sont tous les héritiers de Mitterrand. Par contre Valls, Hamon, pourquoi pas, mais vite !
jeudi 16 juillet 2009
L'été
C'est l'été, et pour un pauv'paysan c'est l'époque des gros travaux. Alors évidemment je peux moins passer de temps à réfléchir et écrire des articles. Mais à l'occasion...
Enfin de toute façon rendez vous dès la fin des travaux et je vous promets d'alimenter ce blog comme d'habitude. Et bientôt les 10.000 visites!
samedi 4 juillet 2009
chute du revenu des agriculteurs
« Un agriculteur qui ne se plaint pas n’est pas un agriculteur ». Combien de fois ais-je entendu cette phrase et même de mes amis.
Et pourtant la réalité est bien là, les chiffres officiels sont tombés, tout comme le revenu des agriculteurs d’ailleurs, avec une baisse de 20% du revenu de ces derniers pour l’année 2008. Et cette moyenne cache bien des disparités. Avec –37% le secteur de fruits et légumes bat le record suivi des grandes cultures (-30%) ou l’élevage bovin (-24%). Seule hausse, et quelle hausse, +2% pour le secteur de la volaille.
L’explication est bien entendue la chute des prix des matières agricoles, les céréales passant de cours de 200€/T en 2007 à 130€/T en 2008, et le pire est sans doute à venir car les céréales à ce jour se négocient à 110€/T. De plus la réforme de la PAC décidée par l’Europe cet hiver, doit supprimer 30% des aides aux agriculteurs à partir de 2010, en « anticipant la hausse du cours des céréales » dixit nos grands dirigeants Bruxellois.
Mais l’explication vient aussi de la hausse des charges, +8% ! Alors que l’inflation est négative…
L’élevage bovin lui, subit pleinement les conséquences de la FCO, avec 20% en moins d’animaux à vendre, et à bas prix sur un marché à l’export qui joue avec la maladie comme moyen protectionniste.
Les fruits et légumes subissent la crise, et la moindre consommation de produits les plus chers dans le panier de la ménagère, concurrencés par les importations notamment d’Afrique du Nord.
Mais avez vous vu baissé les prix dans les grandes surfaces ???
Consommateurs, cherchez l’erreur !
Hormis en 2006 et 2007 ou l’augmentation des revenus agricoles avait été respectivement de 9 et 15%, 2008 fait suite à une baisse continue du revenu des agriculteurs depuis 1995 à raison d’une moyenne de 4% par an.
La pérennisation des exploitations agricoles existantes ne le doit qu’à la grande disparition de leur nombre.
Mais jusqu’où est on prêt à aller ? Un agriculteur par canton ? par département ?
La souveraineté de notre alimentation passe par un revenu décent aux agriculteurs, une juste rémunération de leurs produits, ce qui ne voudra peut être pas dire une augmentation des prix à la consommation, mais une réduction des marges des distributeurs.Consommateurs, citoyens, le choix est entre vos mains : ou une alimentation européenne garantie, ou une alimentation venant de loin par des pays qui peuvent du jour au lendemain « fermer le robinet » sur tel ou tel produit. L’agriculture est une industrie lourde à l’image des mines de charbon. Lorsque nous aurons perdu notre agriculture, plus jamais nous la retrouverons.
Et pourtant la réalité est bien là, les chiffres officiels sont tombés, tout comme le revenu des agriculteurs d’ailleurs, avec une baisse de 20% du revenu de ces derniers pour l’année 2008. Et cette moyenne cache bien des disparités. Avec –37% le secteur de fruits et légumes bat le record suivi des grandes cultures (-30%) ou l’élevage bovin (-24%). Seule hausse, et quelle hausse, +2% pour le secteur de la volaille.
L’explication est bien entendue la chute des prix des matières agricoles, les céréales passant de cours de 200€/T en 2007 à 130€/T en 2008, et le pire est sans doute à venir car les céréales à ce jour se négocient à 110€/T. De plus la réforme de la PAC décidée par l’Europe cet hiver, doit supprimer 30% des aides aux agriculteurs à partir de 2010, en « anticipant la hausse du cours des céréales » dixit nos grands dirigeants Bruxellois.
Mais l’explication vient aussi de la hausse des charges, +8% ! Alors que l’inflation est négative…
L’élevage bovin lui, subit pleinement les conséquences de la FCO, avec 20% en moins d’animaux à vendre, et à bas prix sur un marché à l’export qui joue avec la maladie comme moyen protectionniste.
Les fruits et légumes subissent la crise, et la moindre consommation de produits les plus chers dans le panier de la ménagère, concurrencés par les importations notamment d’Afrique du Nord.
Mais avez vous vu baissé les prix dans les grandes surfaces ???
Consommateurs, cherchez l’erreur !
Hormis en 2006 et 2007 ou l’augmentation des revenus agricoles avait été respectivement de 9 et 15%, 2008 fait suite à une baisse continue du revenu des agriculteurs depuis 1995 à raison d’une moyenne de 4% par an.
La pérennisation des exploitations agricoles existantes ne le doit qu’à la grande disparition de leur nombre.
Mais jusqu’où est on prêt à aller ? Un agriculteur par canton ? par département ?
La souveraineté de notre alimentation passe par un revenu décent aux agriculteurs, une juste rémunération de leurs produits, ce qui ne voudra peut être pas dire une augmentation des prix à la consommation, mais une réduction des marges des distributeurs.Consommateurs, citoyens, le choix est entre vos mains : ou une alimentation européenne garantie, ou une alimentation venant de loin par des pays qui peuvent du jour au lendemain « fermer le robinet » sur tel ou tel produit. L’agriculture est une industrie lourde à l’image des mines de charbon. Lorsque nous aurons perdu notre agriculture, plus jamais nous la retrouverons.
mercredi 24 juin 2009
Réforme des collectivités
Oui il faut réformer les collectivités territoriales et vite ! Cet empilement de couches nuit à l’efficacité, et coûte très cher.
Prenons juste un exemple, le développement économique :
Les communes peuvent investir en la matière mais c’est désormais dans la pratique les communautés de communes qui le font et qui agissent sur le terrain. Le conseil général n’a lui aucune obligation d’agir en la matière, mais il s’en occupe et inscrit chaque année dans son budget de fortes sommes qui pourront aller sous forme de subventions aux communautés de communes ou en finançant des organismes chargés de la recherche d’entreprises à installer sur son territoire. Le conseil régional a de par la loi l’obligation de s’occuper de développement économique, et il le fait au travers des pays, qui sont une couche intermédiaire chargés de veiller à la cohérence de l’emploi des finances. L’Etat s’en occupe aussi au travers de différentes aides, et puis l’Europe dont c’est sa vocation première.
Voilà au moins 6 couches de collectivités qui s’occupent donc d’économie. Et chacune lie son obole à des études complexes et différentes, à un commencement des travaux lié à son autorisation bien sur non synchronisée aux autres collectivités, chacune met son cahier des charges en place, et bien sur aucune, sous peine de non versement de l’aide, ne débloquera les fonds alloués si les travaux commencent sans son autorisation.
Vous pouvez vous apercevoir de la complexité, de la redondance, du gaspillage d’argent en études, et surtout du nombre de fonctionnaires qui vont tous chacun dans leurs coins travailler au même dossier.
Je ne parle même pas de l’efficacité qui est parfois nulle, justement faute d’accord entre les collectivités.
Et il en est de même pour l’emploi, l’agriculture, etc…
Il faut donc supprimer tout cela !
Supprimer tout cela, pour y voir plus clair, supprimer tout cela pour être plus efficaces, et supprimer cela parce que ça coûte cher ! La taxe professionnelle peut être économisée des centaines de fois, et sa suppression peut ne pas se connaître si elle s’accompagne de la réforme des collectivités. Il est urgent de réformer et surtout de supprimer tout ce gaspillage d’argent public, l’économie de notre pays ne s’en trouvera que renforcée.
Prenons juste un exemple, le développement économique :
Les communes peuvent investir en la matière mais c’est désormais dans la pratique les communautés de communes qui le font et qui agissent sur le terrain. Le conseil général n’a lui aucune obligation d’agir en la matière, mais il s’en occupe et inscrit chaque année dans son budget de fortes sommes qui pourront aller sous forme de subventions aux communautés de communes ou en finançant des organismes chargés de la recherche d’entreprises à installer sur son territoire. Le conseil régional a de par la loi l’obligation de s’occuper de développement économique, et il le fait au travers des pays, qui sont une couche intermédiaire chargés de veiller à la cohérence de l’emploi des finances. L’Etat s’en occupe aussi au travers de différentes aides, et puis l’Europe dont c’est sa vocation première.
Voilà au moins 6 couches de collectivités qui s’occupent donc d’économie. Et chacune lie son obole à des études complexes et différentes, à un commencement des travaux lié à son autorisation bien sur non synchronisée aux autres collectivités, chacune met son cahier des charges en place, et bien sur aucune, sous peine de non versement de l’aide, ne débloquera les fonds alloués si les travaux commencent sans son autorisation.
Vous pouvez vous apercevoir de la complexité, de la redondance, du gaspillage d’argent en études, et surtout du nombre de fonctionnaires qui vont tous chacun dans leurs coins travailler au même dossier.
Je ne parle même pas de l’efficacité qui est parfois nulle, justement faute d’accord entre les collectivités.
Et il en est de même pour l’emploi, l’agriculture, etc…
Il faut donc supprimer tout cela !
Supprimer tout cela, pour y voir plus clair, supprimer tout cela pour être plus efficaces, et supprimer cela parce que ça coûte cher ! La taxe professionnelle peut être économisée des centaines de fois, et sa suppression peut ne pas se connaître si elle s’accompagne de la réforme des collectivités. Il est urgent de réformer et surtout de supprimer tout ce gaspillage d’argent public, l’économie de notre pays ne s’en trouvera que renforcée.