Est-ce que lorsque vous payez vos impôts ou votre facture d’eau, vous savez combien du total est destiné à la protection de l’environnement ? Et surtout êtes vous prêt à payer davantage pour cette cause ?
La réponse à la première question est souvent non et à la seconde un oui timide.
Toutefois ce oui timide risque de vous coûter très cher dans les années à venir et pas forcément de façon justifiée.
De plus les élections dont le mode se fait par listes encourage à toujours plus d’écologie, ce mode d’élection encourageant la popularité de minorités défendant l’écologie qui ne verraient pas le jour dans un système majoritaire. La preuve en est des élections européennes et régionales en liste au contraire des élections législatives ou municipales de façon majoritaire. Ainsi sont élus à des fonctions de conseillers ou de députés européens des personnes qui n’ont souvent aucune expérience d’élu local, dont leurs plus grandes qualités sont celles d’appartenir à un parti minoritaire et de défendre souvent par dogme une idéologie environnementale.
Mais ces conseillers ou députés disposent une fois élus de réels pouvoirs et notamment financiers.
Pour siéger dans le Schéma d’Aménagement et de Gestion de l’Eau des rivières Sioule et Allier j’en mesure pleinement les conséquences.
Ces deux rivières disposent d’un diagnostic globalement positif, surtout la Sioule, mais les représentants du Conseil Régional, élus écologistes, s’évertuent à chercher la petite bête pour aller vers le moins possible d’implication de l’homme sur ces rivières, qui je le rappelle en passant ont permis depuis des siècles le développement de l’homme dans notre région.
Et le Conseil Régional n’y va pas de main morte du point de vue financier pour soutenir des actions environnementales. Ainsi sur la rivière Allier, un superbe document en papier glacé, pas très écologique, décris les quelques 80 millions d’Euros consacrés à diverses actions en faveur de l’environnement, dont la majorité sont de « la parlote » entre gens du même monde sur le sujet. Juste un petit exemple pour bien comprendre : Action 1.1 séminaire d’échange entre élus et techniciens, pour la bagatelle de ….250.000€ ! Projet de coopération avec d’autres grands bassins versants d’Europe…..1.300.000€ ! Action 22: Réalisation d'un itinéraire véloroutes et voies vertes "rivière Allier"....9.000.000€, du délire!! Et je vous passe les études, appels à projets, élaborations, coordinations, soutiens, promotions à coup de millions d’Euros. D’ailleurs ce document est consultable sur le site du Conseil régional.
Mais par contre absolument rien sur l’aide aux communes pour l’assainissement dont l’étude des SAGE montrent que c’est le véritable problème des deux rivières. La réhabilitation des stations d’épuration ou l’aide à l’assainissement individuel ne fait pas partie des priorités des écologistes du Conseil Régional. Normal ces mêmes personnes n’ont jamais géré une commune et le gros problème, notamment financier, que représente l’assainissement.
L’abaissement des normes en tout genre fera payer dans les années à venir le prix de l’eau toujours plus cher. Exemple : l’eau potable vendue par le syndicat Sioule et Bouble depuis des années sur une petite partie de l’Allier et du Puy de Dôme, et auparavant puisée dans chaque puit des habitations de la région, contient à l’état naturel de l’arsenic en quantité négligeable. Cet arsenic est à forte dose un poison et à faible dose un médicament anti-cancéreux. L’abaissement des normes de potabilité de cet élément dans l’eau induit à ce syndicat la création d’une usine fort coûteuse qui se répercutera sur le prix de l’eau. Outre que l’abaissement de cette norme est purement une idée politique environnementaliste européenne elle coûtera donc fort cher à l’usager qui est aussi contribuable mais néanmoins électeur plein de contradiction. Faut il argumenter davantage avec les ordures ménagères dont les normes ont considérablement fait s’envoler les redevances ?
La protection de l’environnement à un coût, encore fut il employé à bon escient de manière efficace.
Alors quand vous voterez prochainement, imaginez que c’est un billet en Euros que vous glissez dans l’urne et en fonction des partis et de leur politique environnementale jaugez de la valeur de ce billet, vous réfléchirez sans doute davantage à votre vote.
La réponse à la première question est souvent non et à la seconde un oui timide.
Toutefois ce oui timide risque de vous coûter très cher dans les années à venir et pas forcément de façon justifiée.
De plus les élections dont le mode se fait par listes encourage à toujours plus d’écologie, ce mode d’élection encourageant la popularité de minorités défendant l’écologie qui ne verraient pas le jour dans un système majoritaire. La preuve en est des élections européennes et régionales en liste au contraire des élections législatives ou municipales de façon majoritaire. Ainsi sont élus à des fonctions de conseillers ou de députés européens des personnes qui n’ont souvent aucune expérience d’élu local, dont leurs plus grandes qualités sont celles d’appartenir à un parti minoritaire et de défendre souvent par dogme une idéologie environnementale.
Mais ces conseillers ou députés disposent une fois élus de réels pouvoirs et notamment financiers.
Pour siéger dans le Schéma d’Aménagement et de Gestion de l’Eau des rivières Sioule et Allier j’en mesure pleinement les conséquences.
Ces deux rivières disposent d’un diagnostic globalement positif, surtout la Sioule, mais les représentants du Conseil Régional, élus écologistes, s’évertuent à chercher la petite bête pour aller vers le moins possible d’implication de l’homme sur ces rivières, qui je le rappelle en passant ont permis depuis des siècles le développement de l’homme dans notre région.
Et le Conseil Régional n’y va pas de main morte du point de vue financier pour soutenir des actions environnementales. Ainsi sur la rivière Allier, un superbe document en papier glacé, pas très écologique, décris les quelques 80 millions d’Euros consacrés à diverses actions en faveur de l’environnement, dont la majorité sont de « la parlote » entre gens du même monde sur le sujet. Juste un petit exemple pour bien comprendre : Action 1.1 séminaire d’échange entre élus et techniciens, pour la bagatelle de ….250.000€ ! Projet de coopération avec d’autres grands bassins versants d’Europe…..1.300.000€ ! Action 22: Réalisation d'un itinéraire véloroutes et voies vertes "rivière Allier"....9.000.000€, du délire!! Et je vous passe les études, appels à projets, élaborations, coordinations, soutiens, promotions à coup de millions d’Euros. D’ailleurs ce document est consultable sur le site du Conseil régional.
Mais par contre absolument rien sur l’aide aux communes pour l’assainissement dont l’étude des SAGE montrent que c’est le véritable problème des deux rivières. La réhabilitation des stations d’épuration ou l’aide à l’assainissement individuel ne fait pas partie des priorités des écologistes du Conseil Régional. Normal ces mêmes personnes n’ont jamais géré une commune et le gros problème, notamment financier, que représente l’assainissement.
L’abaissement des normes en tout genre fera payer dans les années à venir le prix de l’eau toujours plus cher. Exemple : l’eau potable vendue par le syndicat Sioule et Bouble depuis des années sur une petite partie de l’Allier et du Puy de Dôme, et auparavant puisée dans chaque puit des habitations de la région, contient à l’état naturel de l’arsenic en quantité négligeable. Cet arsenic est à forte dose un poison et à faible dose un médicament anti-cancéreux. L’abaissement des normes de potabilité de cet élément dans l’eau induit à ce syndicat la création d’une usine fort coûteuse qui se répercutera sur le prix de l’eau. Outre que l’abaissement de cette norme est purement une idée politique environnementaliste européenne elle coûtera donc fort cher à l’usager qui est aussi contribuable mais néanmoins électeur plein de contradiction. Faut il argumenter davantage avec les ordures ménagères dont les normes ont considérablement fait s’envoler les redevances ?
La protection de l’environnement à un coût, encore fut il employé à bon escient de manière efficace.
Alors quand vous voterez prochainement, imaginez que c’est un billet en Euros que vous glissez dans l’urne et en fonction des partis et de leur politique environnementale jaugez de la valeur de ce billet, vous réfléchirez sans doute davantage à votre vote.
Quand on aime l'écologie, on ne compte pas!
RépondreSupprimerPour pouvoir payer toujours plus d'impôts sans baisser notre "niveau de vie" personnel, il faudra produire plus, travailler plus, donc éventuellement polluer plus...