Alors que la Chine a retrouvé une croissance économique à 2 chiffres, les Etats Unis accumulent pour le quatrième trimestre 2009 une croissance de 5,7% et l’Europe stagne à 1%…
L’Asie tout entière n’aura subi de la crise économique qu’une légère brise très loin de la tempête subie au même moment par les USA et l’Europe.
Son économie fonctionne activement, car premièrement ses habitants produisent à peu de frais les biens de consommation que nous lui achetons et deuxièmement car elle finance la dette du reste du monde.
L’Asie continuera d’avoir pour de longues années une forte croissance économique et s’installe pour être le moteur économique du monde.
Les USA rebondissent eux aussi vite et aussi fort que la crise l’a été. Ceci du à leur modèle économique très libéral et plein d’excès. La crise a foudroyé des pans entiers de l’économie de ce pays, jeté des millions de gens sans travail hors de leur maison, et détruit le niveau de salaire d’une manière générale rendant le coût du travail peu cher et un taux de chômage dépassant les 10%.
L’Etat a cherché intelligemment a relancé l’économie en préservant le système bancaire et en fixant le taux directeur financier au plus bas de la vie des Etats Unis permettant une relance économique par l’investissement.
Ce grand pays surendetté vise une croissance de plus de 3% en 2010 et plus de 4% en 2011.
C’est l’esprit fondamental du libéralisme américain qui s’exprime sous nos yeux, un système économique libre qui se déchaîne en cas de crise, mais capable de s’en sortir très rapidement et de manière significative.
L’Europe par tradition a choisi, pour gérer cette crise, une voie très protectrice de sa population, agissant davantage sur l’élimination des excès et venant au secours de son économie par l’injection de finances importantes dans les circuits économiques agissant davantage sur la relance de la consommation que celle de l’investissement, hormis la France qui se démarque un peu du lot.
La pression sociale est en Europe une des plus importante au monde, et agit comme un contrepouvoir qu’il est impensable pour des dirigeants de ne pas tenir compte.
Ainsi la crise aura été sans doute moins douloureuse en Europe par cette protection des Etats, mais la croissance s’en ressent et sur la même période de comparaison se situe proche de 1%…
Les espoirs de croissance en Europe sont faibles pour 2010 et 2011, sans doute moins de 2% peut être 3%.
En Europe la crise aura été plus « lissée » et il ne faut pas s’étonner que si nous ne soyons pas tombés bien bas nous ne remontrons pas très haut. Seule la France ayant misé davantage sur l’investissement par la volonté du gouvernement de Nicolas Sarkozy et François Fillon risque d’obtenir à long terme une croissance plus importante et donc une économie plus florissante. Mais il ne faut pas croire au miracle, à petits feux l’économie de l’Europe se dégrade, et elle se dégradera tant que notre modèle économique fondera ses bases sur l’amélioration de son niveau de vie pourtant un des plus haut du monde, par une surconsommation de biens de confort, en laissant de côté l’investissement à long terme dans l’innovation et la concurrence économique avec le reste du monde. Nous ne pourrons pas rester indéfiniment isolés trop sur de notre modèle économique.
L’Asie tout entière n’aura subi de la crise économique qu’une légère brise très loin de la tempête subie au même moment par les USA et l’Europe.
Son économie fonctionne activement, car premièrement ses habitants produisent à peu de frais les biens de consommation que nous lui achetons et deuxièmement car elle finance la dette du reste du monde.
L’Asie continuera d’avoir pour de longues années une forte croissance économique et s’installe pour être le moteur économique du monde.
Les USA rebondissent eux aussi vite et aussi fort que la crise l’a été. Ceci du à leur modèle économique très libéral et plein d’excès. La crise a foudroyé des pans entiers de l’économie de ce pays, jeté des millions de gens sans travail hors de leur maison, et détruit le niveau de salaire d’une manière générale rendant le coût du travail peu cher et un taux de chômage dépassant les 10%.
L’Etat a cherché intelligemment a relancé l’économie en préservant le système bancaire et en fixant le taux directeur financier au plus bas de la vie des Etats Unis permettant une relance économique par l’investissement.
Ce grand pays surendetté vise une croissance de plus de 3% en 2010 et plus de 4% en 2011.
C’est l’esprit fondamental du libéralisme américain qui s’exprime sous nos yeux, un système économique libre qui se déchaîne en cas de crise, mais capable de s’en sortir très rapidement et de manière significative.
L’Europe par tradition a choisi, pour gérer cette crise, une voie très protectrice de sa population, agissant davantage sur l’élimination des excès et venant au secours de son économie par l’injection de finances importantes dans les circuits économiques agissant davantage sur la relance de la consommation que celle de l’investissement, hormis la France qui se démarque un peu du lot.
La pression sociale est en Europe une des plus importante au monde, et agit comme un contrepouvoir qu’il est impensable pour des dirigeants de ne pas tenir compte.
Ainsi la crise aura été sans doute moins douloureuse en Europe par cette protection des Etats, mais la croissance s’en ressent et sur la même période de comparaison se situe proche de 1%…
Les espoirs de croissance en Europe sont faibles pour 2010 et 2011, sans doute moins de 2% peut être 3%.
En Europe la crise aura été plus « lissée » et il ne faut pas s’étonner que si nous ne soyons pas tombés bien bas nous ne remontrons pas très haut. Seule la France ayant misé davantage sur l’investissement par la volonté du gouvernement de Nicolas Sarkozy et François Fillon risque d’obtenir à long terme une croissance plus importante et donc une économie plus florissante. Mais il ne faut pas croire au miracle, à petits feux l’économie de l’Europe se dégrade, et elle se dégradera tant que notre modèle économique fondera ses bases sur l’amélioration de son niveau de vie pourtant un des plus haut du monde, par une surconsommation de biens de confort, en laissant de côté l’investissement à long terme dans l’innovation et la concurrence économique avec le reste du monde. Nous ne pourrons pas rester indéfiniment isolés trop sur de notre modèle économique.
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