samedi 4 mai 2013

Triste anniversaire...


C’est bientôt l’anniversaire de l’élection de François Hollande à la présidence de la république. Je n’ajouterai rien au jugement des français qui se traduit chaque jour dans les sondages par une formidable impopularité comme jamais vue depuis la sortie de la dernière guerre.
Nicolas Sarkozy lui aussi a été très impopulaire et on croyait que personne n’arriverait à faire pire que lui. Dans son cas c’est à vouloir appliquer le programme sur lequel il a été élu qui l’a rendu si impopulaire, et sur lequel une majorité de français a fini par ne plus adhérer, renforcé par une crise économique qui explosa en plein milieu de son mandat.  

Dans le cas de François Hollande c’est de faire une politique sur laquelle il n’a pas été élu qui le met dans cette situation. Il a nié la crise durant toute la campagne électorale et a promis des centaines de choses inapplicables. Il conduit aujourd’hui une politique à l’inverse de son programme électoral, et applique des mesures économiques et sociales pires que celles de Nicolas Sarkozy en matière de rigueur et d’austérité. Outre le fait qu’on ne ressent pas chez lui un charisme et une détermination de direction, il subit et se laisse dicter des mesures par un contexte international.
Il n’y a rien de pire pour une majorité d’électeurs de se sentir cocufiés. Car c’est là son vrai problème, il a menti, il a trompé et ceux qui ont crû en lui se sentent floués et trahis. On peut reprocher à un homme politique de ne pas être d’accord avec lui, d’être trop dur dans les mesures à prendre, mais la trahison est le pire de tout et dans son cas, homme de gauche, s’en prendre chaque jour au monde ouvrier, à la classe laborieuse, renforcer le pouvoir économique  ne lui sera jamais pardonné.
Qui plus est ses électeurs lui reprochent ses mensonges de campagne, mais pire encore lui reprochent de mentir sur l’avenir alors qu’il exerce le pouvoir. Faire croire aux français déjà aigris du passé et du présent que l’avenir sera meilleur alors que tous les indicateurs économiques prouvent le contraire, c’est le pêché de vanité inacceptable. 

Il ne suffit pas de vouloir le pouvoir pour le pouvoir, et dans le cas de François Hollande et le parti socialiste ce fût la seule raison de la dernière élection présidentielle. Composer une majorité hétéroclite, faite de courants antagonistes et même d’hommes et de femmes se détestant, ou effigie du contraire des idées portées, ne peut qu’emmener à la catastrophe. C’est ce qui arrive, moins d’un an après l’élection présidentielle, et le pire n’est pas passé. D’ici la fin de l’année aucune des promesses de François Hollande ne se réalisera, l’endettement de la France aura encore augmenté et le chômage ne s’inversera pas. Au mieux nous aurons alors des défaites cuisantes aux prochaines élections locales et intermédiaires, au pire nous irons vers une crise politique et sociale majeure que ne saura gérer un président n’ayant aucune expérience pour cela.

Personne n’a relevé le fait qu’il est sorti du conseil des ministres à la veille de son départ pour la Chine afin d’expliquer que la loi sur le mariage pour tous serait promulguée… Imagine t’on De Gaulle, Mitterrand ou Sarkozy sortir se vanter d’une loi qui ne changera rien pour 99% des français, alors que le monde s’écroule autour d’eux… 

Je ne suis pas convaincu que François Hollande terminera son mandat…

1 commentaire:

  1. Le bouclier fiscal de Sarkozy ne concernait pas 95% des français et pourtant il a été institué , contrairement à cette avancée dans l'égalité républicaine , le "bouclier" a couté très cher au contribuable et a alourdi notre dette.

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