dimanche 13 avril 2008

Faim dans le monde


La FAO vient de rendre un rapport alarmant sur la faim dans le monde qui s’accroît. En effet sous l’effet de la hausse des prix des céréales et matières premières agricoles, et du prix du pétrole qui renchérit le coût du transport, les pays du tiers monde accusent en 2 ans une hausse de 93% du coût des matières premières.
Le déficit alimentaire devrait augmenter de 74%. En effet les stocks battent des records de faiblesses jamais vus en 25 ans.
Il y a au niveau de la planète entre 2 et 3 mois de stocks jusqu’à la prochaine récolte qui a lieu tous les 6 mois en fonction des deux hémisphères.
Bien sur cela signifie que dans l’occident nous ne manquerons pas encore de céréales dans les mois qui viennent, mais la faim se rapproche de nos frontières.
Ainsi celle-ci progresse même dans des pays qui jusqu’à alors n’étaient pas concernés tel l’Egypte, au bord de la Méditerranée.
Une simple sécheresse dans un des pays principal producteur de céréales au niveau planétaire (Europe, USA, Australie, Ukraine…) pourrait maintenant avoir des conséquences catastrophiques.
A ceci deux principales raisons l’incorporation de céréales dans les carburants, principalement aux USA, mais surtout l’appel d’air considérable de l’Asie qui voyant son pouvoir d’achat augmenter grâce à une croissance à 2 chiffres, achète des céréales à un rythme effréné.
Il va donc falloir produire dans les années à venir, et sans doute produire comme jamais l’agriculture mondiale n’aura eut à assumer une telle tâche sous l’effet combiné de l’accroissement de la population mondiale et du pouvoir d’achat.
Alors afin de reconstituer les stocks et permettre au plus grand nombre de manger à leur faim, tous les procédés permettant d’accroître la production sera nécessaire. Cela passera inévitablement par les OGM, mais bien plus encore par une gestion de l’eau encore beaucoup plus rationnelle, nécessaire à l’alimentation des hommes et des plantes.

3 commentaires:

  1. C'est bien triste pour ces pauv paysans....

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  2. même si les prix ont augmenté à la production, il ne faut pas croire que les paysans s'en mettent plein les fouilles.
    Allez chercher les cours pratiqués dans les années 80... on y est tout juste.
    Il faut bien voir que lorsque les cours étaient à 50 % de cette valeur, personne ne pleurait pour les paysans. Les produits transformés ne valaient pourtant pas la moitié de leur valeur actuelle. Cherchez l'erreur...

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  3. -ça eut payé...Pleurons ensemble...!
    -Heureusement que les fermages baissèrent ...Je pus m'acheter un autre C15.
    signé: presqu'inconnu!

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