Relisez mes articles entre février et juin 2017. Tout ce qui arrive en France je l'avais prévu, anticipé, car ancré dans le vrai monde, celui qui travaille, les ferments sous-jacents étaient déjà présents.
Je n'imaginais pas que cela arrive si vite et sous cette forme, mais le résultat était inévitable.
Le quinquennat de Macron est désormais terminé, 18 mois après son élection et celle de députés godillots plus aucune réforme ne verra le jour, mais c'est encore ce qui est souhaité et voulu par ceux qui tirent les ficelles derrière Macron.
La prochaine étape sera la fissuration de la majorité, la désertion en rase campagne de députés n'ayant aucune expérience de la politique et n'estimant faute d'être écoutés au sommet de l'Etat, ne plus représenter le peuple voire s'être fait manipuler.
Le cahot passera vite, les français n'ont pas les moyens de privations pour bloquer le pays trop longtemps, mais la fracture restera béante et chaque élection sera le rejet de la politique en place, le rejet des élites et la montée en puissance des extrêmes, favorisée par un environnement international nationaliste.
Nous nous dirigeons vers la balkanisation de la vie politique et chaque campagne électorale ressemblera à la guerre en Yougoslavie, des combats extrémistes avec au milieu une population civile qui se rangera derrière le vainqueur du moment.
La seule solution, la seule est de rendre le pouvoir démocratique au peuple, à celui qui a reçu une formation professionnelle et qui a exercé un travail, un vrai, celui qui a produit de la valeur ajoutée et de la richesse pour lui-même et son pays.
Cela veut dire clairement que comme un militaire ne peut pas se faire élire, tout fonctionnaire de l'administration d'Etat ou des collectivités ne pourra pas non plus se faire élire sans démissionner de cette fonction publique.
L'ENA, symbole de cette fonction publique, a été créée pour faire fonctionner la France par pour la diriger.
Nous avons besoin d'une administration forte et qualifiée, mais les décisions ne doivent pas lui revenir. Laisser à cette catégorie de fonctionnaires le droit de voter dans le respect de la démocratie est suffisant sans pour autant avoir le pouvoir d'orienter les choses.
J'ai l'expérience de la gestion des collectivités pour bien affirmer cela, je travaille avec des fonctionnaires formidables, compétents mais le sens politique est vraiment à celui qui tous les jours cotoye ses concitoyens et mieux encore à celui qui continue d'exercer un métier.
Le problème de la France est là, mieux que d'exiger toute mesure encombrant la vie quotidienne mais ne changeant rien au fond, revendiquons le retour des décisions à ceux qui travaillent, tous les problèmes se résoudront par eux-même, par l'expérience de la vie quotidienne au service de la nation!
"L'ENA, symbole de cette fonction publique, a été créée pour faire fonctionner la France par pour la diriger.
RépondreSupprimerNous avons besoin d'une administration forte et qualifiée, mais les décisions ne doivent pas lui revenir. Laisser à cette catégorie de fonctionnaires le droit de voter dans le respect de la démocratie est suffisant sans pour autant avoir le pouvoir d'orienter les choses."
Oui, c'est cela.
Bravo. Et c'est une fonctionnaire cadre de l'Etat qui vous l'écrit...