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vendredi 28 décembre 2018
jeudi 20 décembre 2018
Je confirme ma candidature à la succession de Bernard Coulon.
Bernard Coulon, notre maire a présenté sa démission au 31
décembre 2018, nous avons fait une conférence de presse pour
l’expliquer et nous ferons des vœux à la population ensemble le 22 janvier pour
expliquer cette probable transition entre nous, car c’est le conseil municipal
souverain qui en décidera et il se réunira pour cela.
Je ne me suis jamais exprimé publiquement sur ce sujet en
complète loyauté pour Bernard, il lui revenait de s’exprimer en premier sur un
sujet qui le concerne avant tout et je tenais particulièrement à travailler
jusque-là dans son ombre, chacun son rôle.
Qui peut mieux que moi et mes collègues juger de
l’intérieur et porter le bilan de Bernard depuis 23 ans à la tête de la commune,
étant adjoint à ses côtés depuis la première heure à la mairie et la communauté
de communes, malgré ma quarantaine finissante.
J’aurai l’occasion ici et bien ailleurs de dresser tout
ce que Bernard a fait pour sa commune et bien au-delà, les anecdotes, le
souvenir des combats ne manquent pas il viendra le temps d’un vrai remerciement
de son action, pour le moment nous continuons à travailler ensemble pour
quelques années.
Lui et moi le savons, bien plus que des relations de
travail nous avons noué des liens très forts dépassant la simple amitié et sans
faire offense à ses enfants je peux affirmer une relation filiale, l’estime et
la reconnaissance n’ont pas toujours forcément besoin d’être publique pour s’exprimer.
Mes engagements politiques successifs se sont toujours
décidés ensemble, en plein accord dans l’intérêt de notre ville et notre
complémentarité, lui au département, moi à la région, est des plus efficace. De
par mes fonctions au conseil régional depuis 3 ans, c’est beaucoup d’argent en
retombées pour les activités sur la commune et je vais dans quelques jours
expliquer en détail tout cela.
La plupart des décisions pour la commune et la communauté
de communes quand il en était président ont été discutées ensemble nous valant
des débats forts, parfois discordants, souvent consensuels pour l’intérêt de notre
territoire et ses habitants et j’ai toujours mis en œuvre avec la plus grande
loyauté toutes ces décisions.
Bernard Coulon a été un maire exceptionnel pour notre
territoire mais aussi dans sa manière de faire. J’ai usé à ses côtés comme mes
collègues, de délégations complètes et entières me permettant de mettre en
œuvre la politique décidée par le conseil municipal sans aucune retenue.
Mais Bernard a aussi été un grand chef d’équipe et je
veux associer tous ceux qui en ont fait partie, car ce sont un chef et des
équipes qui ont transformé St Pourçain et j’y associe le personnel avec qui
nous travaillons.
Les choses dont je suis le plus fier sous sa direction
sont la rénovation complète du centre-ville, la construction de la station
d’épuration la plus moderne et performante de France et la rénovation de la
salle Champ-Feuillet au milieu d’une foule d’autres choses, toute dépense
supérieure à 500€ concernant le patrimoine, les travaux et l’assainissement
nécessitant mon accord, c’est aussi comme cela qu’on gère au plus près.
Le groupe majoritaire au conseil municipal, sur
proposition de Bernard Coulon, m’a désigné comme candidat à sa succession.
C’est un honneur qui ne se refuse pas, je serai donc candidat à cette fonction lors
du prochain conseil municipal et je proposerai immédiatement que Bernard reste
à mes côtés en tant qu’adjoint pour travailler sur le projet de la prochaine
mandature.
J’ai pleinement conscience de la difficulté de passer
derrière Bernard, la marche est haute, le costume est grand et j’aborde cela
avec l’humilité nécessaire pour bien aborder la fonction.
Bernard ne manque pas d’idées et j’en suis certain il
aurait encore pu en faire bénéficier St Pourçain, certaines de ses idées sont
communes, j’en ai aussi, peut-être différentes.
Ma volonté est forte pour le développement de St Pourçain
et comme Bernard je crois qu’il est encore possible de faire beaucoup pour
notre territoire et ses habitants.
La gestion de la commune pour les dix ans qui viennent va
avoir besoin de compétences, d’expérience, besoin de bien connaitre les
différentes collectivités qui nous entourent avec lesquelles nous avons des
relations, mais surtout connaitre les hommes qui les composent, les dossiers ne
sont pas des documents froids et abscons mais souvent ce sont des femmes et des
hommes qui les portent et les discutent. St Pourçain s’intègre dans un schéma
communautaire, départemental, régional, national et même européen la fonction
de maire ne s’improvise pas.
L’Etat baisse inexorablement les aides et dotations
tandis que les charges augmentent et les projets deviennent nécessaires. Il
n’est pas d’autres solutions que de chercher des sources de financement
ailleurs, la Région et l’Europe peuvent compenser si on sait où et auprès de
qui intervenir, cela tombe plutôt bien en ce qui me concerne, la seule autre
alternative serait l’augmentation des impôts.
J’ajoute que les finances très saines de la commune grâce
à Bernard Coulon et les adjoints aux finances successifs ayant permis de
financer tous les projets depuis 23 ans sans augmentation d’impôts, il est
possible d’en envisager encore d'autres.
Et des projets j’en ai, mais j’aurai l’occasion de
rencontrer nos concitoyens pour en discuter avec eux et qui répondent à leurs
attentes, mars 2020 est encore loin, je ne veux proposer que des projets dont
je suis sûr de pouvoir les payer et sachant où trouver les financements nécessaires,
c’est mon côté « bon sens paysan ».
La création d’un éco-quartier sur l’ancienne gare de
triage en Paluet, le remplacement de la passerelle, l’amélioration des entrées
de ville avec notamment l’aménagement de l’entrée de la zone de la Carmone et
du faubourg de Paris, la continuité des travaux de l’église et à l’issu le
remontage de l’orgue, la création d’une maison du St Pourçain avec la mise en
valeur de la cour des moines et tant d’autres plus modestes mais si nécessaires.
J’aurai à cœur aussi d’entretenir les équipements existants, les bâtiments, les
voiries, les réseaux et d’être très à l’écoute du milieu associatif St
Pourcinois dont je suis issu durant plus de 30 ans, je lui dois beaucoup et
dans lequel ma famille et beaucoup d’amis en font partie.
Il me faudra aussi travailler à la continuité de l’essor
économique de notre ville et son territoire, je suis certain que nous avons un
gros atout du côté de l’agroalimentaire qui est un domaine que je connais bien.
J’ai créé avec mon frère une unité
produisant du gaz vert pour une bonne part des citoyens raccordés à St
Pourçain, le monde économique j’en fais partie et avec Bernard nous
rencontrerons prochainement les chefs d’entreprises de la commune, je suis
convaincu comme lui que tout passe par le développement de l’économie locale,
des petits commerces à l’industrie.
Mes propos ne sont pas encore un projet de mandature, car
je veux écouter les besoins et désirs de nos concitoyens, j’ai besoin de
m’entourer de gens ayant aussi des idées, des compétences, de l’expérience
étant capable ensemble de faire passer à St Pourçain par un nouveau cap.
Je sais, j’espère aussi, que le débat démocratique
viendra pour confronter idées contre idées, projets contre projets tout ceci
dans un cadre financier que je proposerai pour ma part sans augmentation
d’impôts.
Je me méfie de ceux qui vont d’élections en élections
comme des papillons de nuit qui, virevoltant de lampadaires en lampadaires
attirés par la lumière allumée de l’énergie de ceux qui ont travaillé à la
produire, pour des ambitions personnelles ou le besoin d’exister, tout comme
ceux qui pourraient être animés par un besoin de revanche contre Bernard
n’ayant jamais pu le déboulonner personnellement.
Mon projet sera de conforter St Pourçain dans son
territoire, de lui permettre de renforcer sa place dans le paysage institutionnel
et j’entrerai très rapidement en contact avec les collègues maires des communes
de la proche couronne de St Pourçain pour discuter d’un projet commun et de ce que
nous pouvons faire ensemble car l’interaction entre nos citoyens respectifs est
complète.
J’invite dès à présent tous ceux intéressés par ma
démarche et l’essor de St Pourçain, à prendre contact avec moi ou mon entourage
à la mairie, c’est fort du plus grand nombre et dans la plus grande diversité
de tous avec enthousiasme que nous construirons St Pourçain pour 2030 j’ai
l’ambition d’un grand mouvement pour St Pourçain !
lundi 10 décembre 2018
samedi 8 décembre 2018
Macron c'est fini, je fais des propositions!
Relisez mes articles entre février et juin 2017. Tout ce qui arrive en France je l'avais prévu, anticipé, car ancré dans le vrai monde, celui qui travaille, les ferments sous-jacents étaient déjà présents.
Je n'imaginais pas que cela arrive si vite et sous cette forme, mais le résultat était inévitable.
Le quinquennat de Macron est désormais terminé, 18 mois après son élection et celle de députés godillots plus aucune réforme ne verra le jour, mais c'est encore ce qui est souhaité et voulu par ceux qui tirent les ficelles derrière Macron.
La prochaine étape sera la fissuration de la majorité, la désertion en rase campagne de députés n'ayant aucune expérience de la politique et n'estimant faute d'être écoutés au sommet de l'Etat, ne plus représenter le peuple voire s'être fait manipuler.
Le cahot passera vite, les français n'ont pas les moyens de privations pour bloquer le pays trop longtemps, mais la fracture restera béante et chaque élection sera le rejet de la politique en place, le rejet des élites et la montée en puissance des extrêmes, favorisée par un environnement international nationaliste.
Nous nous dirigeons vers la balkanisation de la vie politique et chaque campagne électorale ressemblera à la guerre en Yougoslavie, des combats extrémistes avec au milieu une population civile qui se rangera derrière le vainqueur du moment.
La seule solution, la seule est de rendre le pouvoir démocratique au peuple, à celui qui a reçu une formation professionnelle et qui a exercé un travail, un vrai, celui qui a produit de la valeur ajoutée et de la richesse pour lui-même et son pays.
Cela veut dire clairement que comme un militaire ne peut pas se faire élire, tout fonctionnaire de l'administration d'Etat ou des collectivités ne pourra pas non plus se faire élire sans démissionner de cette fonction publique.
L'ENA, symbole de cette fonction publique, a été créée pour faire fonctionner la France par pour la diriger.
Nous avons besoin d'une administration forte et qualifiée, mais les décisions ne doivent pas lui revenir. Laisser à cette catégorie de fonctionnaires le droit de voter dans le respect de la démocratie est suffisant sans pour autant avoir le pouvoir d'orienter les choses.
J'ai l'expérience de la gestion des collectivités pour bien affirmer cela, je travaille avec des fonctionnaires formidables, compétents mais le sens politique est vraiment à celui qui tous les jours cotoye ses concitoyens et mieux encore à celui qui continue d'exercer un métier.
Le problème de la France est là, mieux que d'exiger toute mesure encombrant la vie quotidienne mais ne changeant rien au fond, revendiquons le retour des décisions à ceux qui travaillent, tous les problèmes se résoudront par eux-même, par l'expérience de la vie quotidienne au service de la nation!
Je n'imaginais pas que cela arrive si vite et sous cette forme, mais le résultat était inévitable.
Le quinquennat de Macron est désormais terminé, 18 mois après son élection et celle de députés godillots plus aucune réforme ne verra le jour, mais c'est encore ce qui est souhaité et voulu par ceux qui tirent les ficelles derrière Macron.
La prochaine étape sera la fissuration de la majorité, la désertion en rase campagne de députés n'ayant aucune expérience de la politique et n'estimant faute d'être écoutés au sommet de l'Etat, ne plus représenter le peuple voire s'être fait manipuler.
Le cahot passera vite, les français n'ont pas les moyens de privations pour bloquer le pays trop longtemps, mais la fracture restera béante et chaque élection sera le rejet de la politique en place, le rejet des élites et la montée en puissance des extrêmes, favorisée par un environnement international nationaliste.
Nous nous dirigeons vers la balkanisation de la vie politique et chaque campagne électorale ressemblera à la guerre en Yougoslavie, des combats extrémistes avec au milieu une population civile qui se rangera derrière le vainqueur du moment.
La seule solution, la seule est de rendre le pouvoir démocratique au peuple, à celui qui a reçu une formation professionnelle et qui a exercé un travail, un vrai, celui qui a produit de la valeur ajoutée et de la richesse pour lui-même et son pays.
Cela veut dire clairement que comme un militaire ne peut pas se faire élire, tout fonctionnaire de l'administration d'Etat ou des collectivités ne pourra pas non plus se faire élire sans démissionner de cette fonction publique.
L'ENA, symbole de cette fonction publique, a été créée pour faire fonctionner la France par pour la diriger.
Nous avons besoin d'une administration forte et qualifiée, mais les décisions ne doivent pas lui revenir. Laisser à cette catégorie de fonctionnaires le droit de voter dans le respect de la démocratie est suffisant sans pour autant avoir le pouvoir d'orienter les choses.
J'ai l'expérience de la gestion des collectivités pour bien affirmer cela, je travaille avec des fonctionnaires formidables, compétents mais le sens politique est vraiment à celui qui tous les jours cotoye ses concitoyens et mieux encore à celui qui continue d'exercer un métier.
Le problème de la France est là, mieux que d'exiger toute mesure encombrant la vie quotidienne mais ne changeant rien au fond, revendiquons le retour des décisions à ceux qui travaillent, tous les problèmes se résoudront par eux-même, par l'expérience de la vie quotidienne au service de la nation!
vendredi 7 décembre 2018
La e-lettre du conseiller régional de novembre
ma e-lettre de novembre
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