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samedi 31 décembre 2016
samedi 17 décembre 2016
Une vraie politique de droite en faveur de l'emploi c'est possible, la Région Auvergne-Rhône-Alpes le prouve!
Nous avons voté jeudi et vendredi en assemblée plénière du conseil régional deux actes importants de la vie de notre collectivité.
Le budget tout d’abord et le Schéma Régional de
Développement Economique d’Innovation et d’Internalisation (SRDEII)
Outre le président Laurent Wauquiez qui a donné une
impulsion forte pour arriver à voter ces deux éléments importants de la
politique régionale, deux hommes se sont particulièrement illustrés l’un sur le
budget l’autre sur le SRDEII.
Etienne Blanc pour le budget, premier vice-président, qui
a su faire en sorte que par une vraie politique de droite tournée entièrement
vers l’investissement en contrepartie de la baisse des coûts de fonctionnement,
une économie de 75 millions d’Euros a été actée en 2016 et nous avons voté la
même économie en 2017. Prouesse s’il en faut sans augmenter les taxes revenant
à la Région et alors que l’Etat opère simultanément une baisse des dotations
très conséquente de plusieurs millions d’Euros.
Le budget de fonctionnement baisse par des économies
faites à tous les niveaux, alors qu’il ne cessait d’augmenter sous l’ancienne
majorité de gauche et l’investissement repart à la hausse dans tous les
domaines en privilégiant les entreprises locales.
Oui c’est possible d’inverser la tendance et c’est
possible sans remettre en question le fonctionnement de la collectivité, il
faut juste économiser sur les frais « parasites ».
Un seul exemple qui illustre tout ce qu’il est possible
de faire : le logo de la nouvelle région qui sous une majorité de gauche
aurait coûté des centaines de milliers d’Euros confiés à une agence de
communication n’a pas coûté un seul centime car élaboré en interne.
Autre exemple et qui rejoint le sujet suivant, le SRDEII
que toutes les autres régions françaises ont confié à des cabinets spécialisés
a été fait pour notre région par les services en interne. Il faut tirer un
grand coup de chapeau à ces fonctionnaires dévoués et compétents qui ont
économisé par leur travail des dizaines de milliers d’Euros pour déboucher sur
un travail remarquable et en un temps record puisque ce sera la première région
française à l’élaborer dans les délais les plus courts.
Ce schéma fixe la politique régionale en matière
économique pour un mandat et bien au-delà, la contribution de tous les
vice-présidents dans tous les domaines a été précieuse.
Martial Saddier tel un globe trotter a visité tous les
départements, toutes les chambres consulaires, une centaine d’entreprises
petites, moyennes et grandes, tous les conseils départementaux, des centaines d’acteurs
économiques et en moins de 9 mois.
Preuve irréfutable de la qualité de ce travail le CESER a
voté à l’unanimité en faveur de ce schéma et une très grande majorité des
conseillers régionaux l’ont voté, même dans l’opposition et contre l’avis des
dirigeants de groupes politiques.
La différence entre la gauche et la droite est criante en cette fin d’année et
le débat budgétaire a montré encore une fois par les amendements déposés par l’opposition
n’avait que comme seuls objectifs de rajouter des couches de fonctionnement au
budget. Ne faut il pas rappeler à cette ancienne majorité de gauche les
millions d’Euros engloutis dans les agences para-régionales sans réels objets
ou ceux distribués à toutes les associations proches de l’environnement, des
milieux altermondialistes ou militantes de gauche dans le seul but de flatter
un électorat facile.
Oui c’est possible de gérer une collectivité dans l’intérêt
des citoyens et de la création d’emplois.
Quel plus beau cadeau de fin d’annéeque ce relèvement d’un
cran faisant passer de AA- à AA les comptes de la Région par l’agence de
notation Standard&Poors. Seule région française à bénéficier des
félicitations de l’agence qui estime que le changement de politique peut
favoriser la création de 70.000 emplois dans la région.
Juste ces dernières paroles de Laurent Wauquiez en
conclusion : « Si l’Etat faisait la même politique budgétaire que
notre région, les comptes publics seraient à l’équilibre en 5 ans. »
mercredi 14 décembre 2016
causes et conséquences de la chute du revenu agricole
Les chiffres sont accablant c’est donc 26% de baisse du revenu des agriculteurs pour 2016.
En base 100 avec année de référence 1970 c’est 18% de
plus, c'est-à-dire qu’un agriculteur gagne en 2016 18% de plus qu’en 1970 alors
que le revenu moyen des ménages sur la même période a augmenté de 53% en
monnaie constante bien sûr.
Autre différence le revenu agricole subit des variations
avec des amplitudes parfois importantes alors que pour les autres ménages en
moyenne la progression est constante.
20.000€ pour 2016 c’est le revenu moyen brut auquel il
faut enlever les charges sociales et les impôts pour en moyenne 50 heures de
travail par semaine.
Les aides européennes directes sont très souvent
supérieures au revenu des agriculteurs sur leurs exploitations.
La France accuse une baisse de production de 7% pour
cette même année et le commerce extérieur accuse une baisse de 30% des
exportations alors que l’agriculture et l’agroalimentaire est le deuxième poste
excédentaire pour la France derrière l’aéronautique et fournisseur de 5 millions d’emplois en France.
Le ministère de l’agriculture le dit lui-même le revenu
des agriculteurs suit une baisse tendancielle depuis près de 15 ans.
Certes 2016 cumule les effets prix avec des accidents
climatiques importants, toutefois on assiste bien en France plus
particulièrement qu’ailleurs dans le monde à une érosion forte de la production
agricole dont l’accroissement des normes en sont une des principale cause.
Les prix agricoles sont les mêmes qu’en 1970 et le gain
de revenu des agriculteurs sur cette période s’est fait uniquement par l’accroissement
de productivité et l’agrandissement des exploitations parfois de façon
douloureuse, surtout ces dernières années.
Si les prix agricoles n’augmentent pas alors que les prix
à la consommation augmentent de façon exponentielle c’est en raison d’une part
de la multiplication des intermédiaires qui subissent eux aussi l’accroissement
des normes qui renchérissent le coût au consommateur. L’accroissement des
intermédiaires avec à chaque fois une marge commerciale est une des raisons
aussi de l’augmentation du coût de l’alimentation.
On le voit clairement sur une période longue, la
population s’urbanise et donc s’éloigne des centres de production, veut une
alimentation plus sécurisée, normalisée et moins chère et demande à l’Europe de
compenser cette augmentation des coûts au revenu des agriculteurs, mais hélas cela
ne fonctionne pas on le voit.
Le citoyen devra très rapidement faire des choix en
matière agricole et d’alimentation et il est tout à fait possible d’importer
notre alimentation jusqu’à 100%. Cela implique juste d’accroitre la famine dans
le monde car grâce à notre pouvoir d’achat élevé nous substituerons l’alimentation
à ceux qui n’ont pas les moyens de la payer et accepter des produits agricoles
dont on ignorera la sécurité sanitaire et biologique.
Le retour à une agriculture paysanne est tout à fait
incapable de nourrir la France ne serait-ce que par le manque d’actifs
nécessaires ce serait le retour à l’après guerre sans les actifs.
Se nourrir a un coût qui devient incompressible, l’expression
de l’accroissement de la pauvreté le rappelle, il viendra un temps de plus en
plus rapproché où il faudra choisir entre se nourrir ou acheter le dernier
téléphone portable à la mode.
La France devra faire un choix crucial en terme d’autonomie
alimentaire, les grands pays de la planète ont clairement fait ce choix si on
regarde les USA, la Chine, la Russie, le Brésil, c’est un gage de paix
intérieure qui on le voit fait défaut aux pays dépendants en matière d’alimentation.
samedi 10 décembre 2016
dimanche 4 décembre 2016
L'élection d'un Président de la vraie France
L’élection présidentielle approche et le moins qu’on
puisse dire c’est qu’elle réserve beaucoup de surprises.
A droite les choses sont maintenant calées et François
Fillon représentera la droite républicaine, une droite libérale, celle là même
qui au-delà des caricatures a remis sur pied des pays comme le Canada, l’Australie
ou l’Espagne, même si les comparaisons ne peuvent être à l’identique.
On l’a vu la bataille des primaires a complètement
bousculé la réaction des électeurs de droite et encore plus les commentateurs,
mais aujourd’hui à droite le paysage est clair.
A gauche la décision logique mais spectaculaire de
François Hollande, le président de la république en place, rebat toutes les
cartes des candidats potentiels et nous avançons vers une profusion de
candidats.
Sur la dizaine de candidats déclarés ou encore à venir en
réalité se détachera très vite la candidature de Manuel Valls. L’électorat de
gauche se sait en perdition et le seul candidat qui se prétend de gauche
capable d’exercer la fonction reste le premier ministre jusqu’encore quelques
jours.
Il est contesté dans sa politique mais tout comme Fillon
qui a été premier ministre de Sarkozy, la cinquième république a cela de porter
les responsabilités du pouvoir sur le Président et non sur le premier ministre
qui parait comme un homme ayant appliqué sa politique. Jospin sans la multitude
de candidats en 2002 aurait pu gagner alors qu’il était en fonction. C’est d’ailleurs
cette profusion de candidats qui fera sans doute perdre aussi Manuel Valls,
sauf que ce dernier est un homme jeune en politique et a prouvé un charisme et
un dynamisme qui a permis souvent de la comparer à Sarkozy, référence en la matière.
Il y aura certes Mélenchon qui au premier tour captera
les voix d’une gauche plus radicale, comme à l’accoutumé, mais qui ne peut qu’égratigner
le candidat d’une gauche socio-démocrate qui est la tendance majoritaire dans
le pays, comme dans beaucoup de pays européens ayant accepté depuis longtemps l’économie
de marché.
Le centre sera capté par Macron qui prendra des voix à
droite et à gauche, je ne crois pas à une candidature significative, si elle
voit le jour, de Bayrou qui en est à son troisième essai.
Marine Lepen avec la candidature de Fillon va avoir
beaucoup de mal à faire un score qui aurait été spectaculaire avec d’autres
candidats de droite, pour la simple raison qu’elle ne pourra mettre en cause de
quelconques implications judiciaires de François Fillon qui sont le breuvage
habituel du populisme.
Ainsi donc au deuxième tour nous aurons vraisemblablement
un duel Fillon-Lepen ou Fillon-Valls.
Sauf que comme nous l’avons vu « les commentateurs »
c'est-à-dire la presse bobo-gaucho-parisienne, a envie de choisir le candidat à
la place du peuple, la tentative avortée de Juppé en est la preuve flagrante.
Et aussi car l’élection présidentielle est le rapport d’un homme avec la France
et qu’elle fait dans le passionnel plus que dans le cartésien.
En quelques mois, quelques semaines, quelques jours cette
alchimie complexe fait ou défait un candidat.
Vous verrez que maintenant qu’Hollande n’est plus
candidat et ce dès après Noël, il partira comme un président avec une cote de
popularité la plus haute de toute l’histoire. C’est bien connu en France on
adore les ex-présidents et depuis une semaine Hollande est rentré dans cette
catégorie.
Fillon qui avant le premier tour des primaires de la
droite passait pour un homme effacé, certes compétent mais avec une politique
de l’eau tiède, est devenu un radical proche de l’extrême droite catholique
intégriste.
Manuel Valls sera sans nul doute l’homme providentiel de
gauche que la presse montera pour arriver à un duel de panache avec Fillon.
Le fond en politique n’y fait plus rien, tout est dans l’image
surtout celle parisienne et je regrette que la presse régionale n’affirme pas
davantage ce qu’elle ressent sur le terrain, elle seule est capable de refléter
sans déformer la température politique du pays, par sa proximité avec le monde
vrai, celui laborieux qui se bat. Les résultats des primaires de droite montraient
au fur et à mesure de la soirée électorale et l’arrivée des dépouillements des
grandes villes, une température politique qui se rapprochait de ce que cette
presse nationale voulait voir depuis des semaines.
Le moindre faux pas des candidats, la moindre petite
phrase sortant du bien pensant, fera pencher le soir ou le matin leur cote vers
la victoire ou la défaite. En réalité c’est surtout la défaite des idées, des
convictions, cachées par le paravent du voyeurisme qui fera ou non l’élection
présidentielle, les Etats-Unis viennent d’élire un président dont la notoriété
est issue de la téléréalité, quelle meilleure preuve.
J’implore la presse régionale de se démarquer des lignes
tracées depuis Paris, elle seule peut refléter les aspirations du pays, sa soif
de le sortir du marasme et justement d’accompagner à Paris un président de la France
des provinces par sa proximité avec la vraie France.