mercredi 12 novembre 2014

De François Hollande à Nabilla...

Quelle honte nous donne le monde politique en ce moment et quelles que soient les tendances évidemment au niveau national mais aussi au niveau plus local.

L’élection présidentielle donne souvent l’illusion que nos concitoyens se passionnent enfin pour la politique eu égard à la mobilisation et l’engouement pour les débats politiques en amont, et puis très vite le soufflé redescend. Sans doute cet engouement est dû pour une bonne part au spectacle donné et cette envie d’en découdre pour les deux candidats finalistes motivant l’instinct primaire de l’électeur potentiel. D’autre part les promesses rapidement non-tenues une fois l’élection passée, et le bris du rêve que l’élection entretien n’apporte la déception qu’à la hauteur de l’illusion portée.

On le voit l’homme politique outre le fait de mentir dans le seul but de se faire réélire, fascine l’électeur puisque même le condamné des pires malversations avec l’argent publique concédé par le contribuable, se fait réélire jouant de son pouvoir de séduction naturel ou matériel.

Mais l’homme politique professionnel  est le plus souvent hors-sol, déconnecté de la réalité de la vie de ses  électeurs et il ne faut pas chercher  que dans la capitale pour en trouver dont les décisions d’autant plus faciles qu’elles se prennent avec un argent devenu impersonnel mis à disposition sans compter confortant un despotisme parfois peu éclairé et très souvent clientéliste ou mis à disposition de la gloire de celui qui en dispose. La phrase du premier personnage de l’Etat prononcée au cours d’une émission télévisée confirmant l’idée que les dépenses ne coûtent rien puisque c’est l’Etat qui paie, consolide cette idée à tous les niveaux des décisions plus ou moins collectives.

Ce n’est pas l’argent qui motive l’homme politique à garder le pouvoir, mais justement c’est ce dernier qui l’enivre par le fait de disposer de l’action par des mandants souvent conférés de manière impersonnelle, même si un faible pourcentage d’électeurs demande des comptes à leur mandataire.

Les élections des candidats des grands partis, ne sont qu’une mascarade que je côtoie depuis plusieurs années, où les places sont distribuées sur des critères ayant parfois des rapports consanguins avec des forces parallèles, mais où quasiment jamais les qualités humaines ne sont les critères de sélection.  L’intégrité, l’honnêteté, les qualités de bonne gestion, l’intérêt général, la franchise ne sont plus les qualités requises dans des acensions politiques écrites sur des plans de carrière que se fixent souvent même de jeunes élus ou candidats à l’être.

Les guerres de forme que se livrent devant nos yeux chaque jour ces hommes politiques mis en valeur par une presse plus soucieuse du scandale qui fait vendre que du débat d’idées engageant les générations futures, relèguent au même plan un pays en faillite et une vedette de téléréalité n’ayant comme atout que ses charmes, faillite économique, faillite d’idées, faillite morale.

Mais l’électeur à la fois contribuable et spectateur de ces pitoyables démonstrations en redemande, préférant bien davantage l’homme politique flatteur et accordant quelques hochets, à celui qui dans le souci de la préservation de la chose publique s’astreint à ne pas céder à la tentation du laisser faire, jusqu’à conspuer l’un et l’autre de tous ses maux, incapable d’accepter les remèdes si nécessaires à la préservation de l’avenir.

Il n’est pas anormal alors que les extrêmes politiques, religieux ou représentant un quelconque dogme lié à notre environnement matériel ne se fasse une place dans un monde devenu sans repère alimenté chaque jour par un scandale quotidien.
L’homme politique s’est détaché depuis la création de la 5e république des valeurs qui l’ont fondée, détournant sans limite à son profit ce pouvoir qui enivre mais auquel il faudra mettre des limites, et parmi celle que je privilégie la limitation dans le temps me paraît la plus efficace coupant les pates à des carrières infinies, mais qui pour bien fonctionner devront s’adosser à des fonctionnaires désintéressés du pouvoir électif.
La politique peut apporter encore des solutions à notre civilisation à condition que comme l’argent ce soit redevenu un moyen et non un but, pour la promotion des valeurs humaines. Je défendrai toujours cette idée avec le réalisme qu’on fera tout pour m’éviter de la porter le plus loin possible.


La mode est au cirque, à celui de la téléréalité, à celui du journalisme nombriliste,  à celui de la politique et tant que le spectacle continue il vaut mieux être un bon clown pour en faire partie.

1 commentaire:

  1. les cadors ,on les retrouve aux belles places ,nickel.
    les autres ,c est st maur,chateauroux palace,plus d'ciel ;
    toujours le même désir de pouvoir,de l'amour encore et encore.
    le garde des sceaux,les gangstifs,c'est kifkif.
    A.SOUCHON/LES CADORS

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