vendredi 28 juin 2013

Défaite de Souchon sur le TGV Auvergnat


Quelle déconvenue pour René Souchon Président de la région Auvergne que ses propres amis politiques déprogramment la future ligne LGV Paris-Clermont Ferrand.
Lui qui avait tant reproché au gouvernement Sarkozy et ses relais auvergnat de ne rien faire avancer et pas assez vite, lui qui a dépensé des millions d’Euros dans des pages du quotidien régional en communication, lui qui a organisé une pétition enorgueilli de milliers de signatures, lui qui s’autoproclamait le leader de la défense de cette ligne, lui qui n’eut pas d’arguments assez forts pour démontrer l’urgence de ce train pour notre région, lui qui organisait des réunions publiques pour mobiliser en la faveur de cette création, vient de se prendre un râteau, une bâche sur ce projet par ses amis du parti socialiste.
Le roi René n’aura son TGV peut être qu’en 2030, mais il y aura bien longtemps qu’il ne sera plus en activité politique, ainsi sa gesticulation, ses dépenses pharaoniques n’auront servi à rien. Du gaspillage d’argent publique voilà tout le mauvais côté de la politique, car Souchon s’est servi de ce projet comme arme politique envers ses adversaires les traitant d’incompétence et de manque de détermination pour ce projet indispensable à ses yeux qui depuis hier ne l’est plus, voire même il comprend cette décision. N’imaginez même pas sa réaction si Sarkozy était toujours au pouvoir et avait pris la même décision. Que ne s’est il pas arrogé les victoires successives au fur et à mesure des annonces des ministres qui validaient le projet. Aura-t-il la même arrogance de revendiquer cette défaite ? Défaite politique auprès de ses amis au pouvoir, défaite d’un président de région incapable de faire peser le poids de la collectivité qu’il représente, mais bien plus défaite pour l’Auvergne toute entière et ses habitants qui restera un bout de terre enclavé à des encablures de la capitale communiquant avec elle au gré des turpitudes de la ligne actuelle devenue obsolète dans son fonctionnement.
Souchon n’est rien ne pèse rien, si nous ne l’avions pas compris voilà la démonstration la plus flagrante infligé par ses amis politiques qui le ridiculisent et nous pourrions en rire si le sujet n’était pas si grave et important pour notre territoire.

Notre savoir fou le camp!


L’hémorragie continue et la recherche sur les biotechnologies se délocalise sous des cieux plus hospices à son avancement. La pression des écologistes, qui ne représente pas plus de 3% des votants dans nos démocraties, et des associations environnementalistes associées est telle et la joint venture politique du pouvoir en place avec ces derniers fait que les sociétés travaillant dans ce domaine fuient en Amérique ou en Asie.
Après Limagrain-Vilmorin 4e semencier mondial, un certain nombre de start-up et laboratoires privés, c’est au tour de Florimond Deprez, fleuron de l’obtention végétale en grandes cultures, qui délocalise sa recherche sur les biotechnologies en Argentine.
L’Inra qui ne peut se délocaliser lui, abandonne ses recherches dans ce domaine afin de respecter l’idéologie politique en place.
Cette recherche n’est d’ailleurs pas seulement orientée que sur les OGM, mais la France qui possédait une des meilleure recherches au monde sur le vivant, en pointe depuis 50 ans dans ce domaine est obligée de fuir notre pays et l’Europe sous les coup de butoirs environnementalistes.
En conséquence demain ce seront ces pays qui déposeront les brevets, qui amasseront la valeur ajoutée induite, qui permettra une croissance économique forte et des cerveaux en pointe.
Comme nous avons commencé, nous achèterons des denrées agricoles dans ces pays afin de nous nourrir et sans regarder les modifications génétiques apportées dans ces produits.
 98% du soja consommé en France est OGM… et nous en importons près de 3 millions de tonnes par an pour la nourriture des animaux.
Quand la Chine l’Asie s’éveillera elle sera la première économie mondiale et quand l’Europe se réveillera elle n’existera économiquement plus… et ira acheter sa nourriture sur les autres continents.

vendredi 7 juin 2013

Signature du contrat d'injection.

Valorisation des déchets, création d’emplois locaux, réduction des émissions de gaz à effet de serre, production d’énergie renouvelable au cœur des territoires : le gaz « vert », ou biométhane, cumule les atouts pour répondre aux grands enjeux énergétiques et environnementaux. GrDF et Sioule-Biogaz ont signé le 1er contrat de raccordement et injection réseau gaz de biométhane en Auvergne, le 4ème en France.
 
Les signataires du contrat, de gauche à droite : Emmanuel FERRAND, cogérant de la SARL Sioule-Biogaz et Olivier COURSIMAULT, membre du Comité Exécutif de GrDF.
Les signataires du contrat, de gauche à droite : Emmanuel FERRAND, cogérant de la SARL Sioule-Biogaz et Olivier COURSIMAULT, membre du Comité Exécutif de GrDF.
 
Mardi 23 avril 2013 a été signé le 1er contrat de raccordement au réseau gaz et 1er contrat d’injection de biométhane dans le réseau de gaz naturel, en Auvergne. C’est le 4ème en France, après Lille, Forbach et la Brie en Seine et Marne.
 
C’est à Saint-Pourçain-sur-Sioule dans l’Allier que ce projet de méthanisation a vu le jour en octobre 2010. A l’origine, les frères Ferrand, tout deux agriculteurs. Ces derniers ont par la suite créé la SARL Sioule-Biogaz pour piloter ce projet.
 
La fin du chantier est prévue pour fin 2013. Le biométhane sera produit à partir des déchets fermentescibles. Le résidu produit, quand à lui, sera utilisé comme engrais vert.
 
GrDF, en tant que partenaire de ce projet, s’engage à raccorder et injecter cette énergie verte dans le réseau de distribution de gaz naturel de la ville.