samedi 8 septembre 2012

C'est quoi la morale de l'histoire?

Voilà la gouvernance normale continue. En clair être normal aujourd’hui est entériner ce que la morale défend. Justement cette morale que Vincent Peillon veut appliquer à l’école et administrer à nos enfants, ne serait il pas judicieux de l’appliquer avant aux adultes qui nous gouvernent.

Le cumul des mandats par exemple si longtemps décrié par la gauche et inscrit au rang des pratiques immorales de la république par cette même tendance politique, devient une normalité et un acquis même pour certains.

Le conflit d’intérêt qui ne devait jamais être pratiqué sous le règne de la gouvernance normale et morale pourtant trouve une faille dans le couple Montebourg-Pulvar lorsqu’on confie au patron de cette dernière une mission gouvernementale par la banque dont il est aussi patron.

Cette morale qui devait s’inscrire dans la justice sociale s’applique par la suppression de l’exonération fiscale des heures supplémentaires concernant des millions d’emplois pour taxer à 75% les revenus d’une poignée de mille foyers, dont on sent bien que soit ils se feront exonérer par leur statut particulier, soit ils s’exileront fiscalement.

Enfin la normalité ou la moralité pour la ministre chargée du logement de donner des terrains à un moment où l’Etat a tant besoin de recettes, qui plus est lorsque ces terrains n’existent pas ou sont déjà heureusement vendus.

En bon père de famille comme il l’est écrit encore dans nos baux ruraux, cette morale qui est de dépenser l’argent après l’avoir gagné, ne s’applique évidemment pas aux mesures sociales en prévision, tel le contrat de génération dont la dépense sera inscrite au budget sans qu’aucune nouvelle recette ne corresponde.

La morale de l’histoire, est que tant d’espoirs déçus en si peu de temps ne pourront que renvoyer à leurs études et aux cours de morale ces maîtres qui voulaient nous l’imposer.

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