Nous connaissons désormais notre nouveau président de la république. Les français ont fait un
choix souverain qu’il ne convient pas de remettre en cause.
J’aimerais comme aux USA, qu’une fois le choix fait, toute la nation se mettent en marche derrière
ce nouvel homme et fasse cause commune sur tous les grands sujets dont dépend l’avenir
de notre pays.
Mais je connais l’avenir comme cela a toujours été dans le
passé, renforcé par la crise sans précédent que nous traversons.
Dans quelques jours le nouveau président devra prendre des
mesures impopulaires, ne pas tenir les promesses qu’il a faite en campagne,
décevra les français qui comme à l’habitude descendront dans la rue afin de
manifester leur mécontentement.
La presse brûlera ce qu’elle a aimé, se déchainera contre le
nouveau pouvoir en place, et ce jeune président deviendra impopulaire, à moins
qu’il se réfugie derrière son premier ministre, chose que n’a jamais fait son
prédécesseur.
En 2014 ce sera les élections de mi-mandat, l’opposition
remportera toutes majorités objets des suffrages, ce sera les régions, les
départements, les grandes villes et même le sénat.
D’ici là les mesures drastiques n’auront pas été prises et
notre pays ne sortira toujours pas la tête de l’eau, enfoncé dans ses
contradictions, de devoir sauver l’essentiel sans revenir sur les acquis.
Je veux juste saluer le travail de Nicolas Sarkozy, qui a en
5 ans entrepris plus de courageuses réformes qu’aucun de ses prédécesseurs n’a
fait. Dans quelques temps les éditorialistes le loueront, les économistes
diront que c’était du bon travail, et sa popularité sera remontée à tel point
qu’il pourrait être élu au premier tour des élections présidentielles…virtuellement.
Vous verrez, il y a peu de chance que je me trompe…
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