Tous les ingrédients sont réunis pour une arrivée massive de l’extrême droite au pouvoir et pas seulement en France.
La Hongrie modifie sa constitution qui entrera en vigueur au premier janvier prochain avec des articles ségrégationnistes. L’Italie voit le parti de la Ligue du Nord se renforcer. En France le Front National bat des records dans les sondages.
A chaque fois la peur de l’étranger, à chaque fois un bouc émissaire, à chaque fois une minorité choisie pour cible responsable de tous les maux.
Mais le mal n’est pas là ! Le mal est économique ! Comme en 1932 l’arrivée des nazis au pouvoir en Allemagne suite à la crise de 1929, la montée de l’extrême droite prolifère sur les désordres économiques d’une crise mondiale que nous venons de vivre et qui n’est pas terminée. Cette crise provoquée par l’avidité d’une poignée d’hommes à s’enrichir très vite sur l’argent des autres, sur l’argent d’honnêtes travailleurs, ce qu’on appelle la spéculation.
S’ajoute à cela une croissance de la population qu’il faut nourrir et que les politiques agricoles des pays occidentaux n’honorent pas, car des visions environnementalistes prodiguées par des bobos vivant en ville le ventre plein, freinent une production qui pourrait être bien supérieure.
Les poches vides ou le ventre criant famine, le mélange est prêt pour l’explosion, ce sont des révolutions dans les dictatures, ce sera l’extrême droite dans les démocraties.
Ce qui est inquiétant, c’est que jusque là les journalistes très réservés et plutôt critiques et généreux, n’hésitent plus à faire leurs, les thèses de la peur de l’étranger. C’est un révélateur très fort.
Le seul remède à cela n’est surtout pas une politique sociale ni de gauche qui ne pourrait que percer des poches déjà vides. Non, le seul remède est une politique économique, ce qui ne veut pas dire ultra-libérale, une politique ferme qui détruise le mal à la racine, qui administre un remède de choc, qui ne joue pas avec les petites phrases pour flirter avec l’extrême droite, qui fasse de l’équilibre des budgets son dogme, et de la croissance son objectif.
Cela passe inévitablement par la réduction de la dette publique, cette dette devant être éteinte par la destruction de l’hyper réglementation qui nécessite des cohortes de fonctionnaires pour les appliquer. Moins de réglementation, moins de fonctionnaires dans les bureaux, maintient de ceux nécessaires dans l’éducation, la défense, la justice et le médical sera suffisant.
Il est urgent de laisser la place à la création de la valeur ajoutée, base de tout système de vie en commun ayant des échanges commerciaux.Sinon ce sera le chaos !
Par exemple supprimer les CDOA et toutes les règlementations et distributions dont elles s'occupent?
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