Le prix du blé n’en finit pas de s’envoler. C’est sans doute une bonne chose pour les producteurs de blé et toute la filière qui va avec. En effet ces deux dernières années les producteurs avaient accusé une chute du revenu de près de 45%, et cette revalorisation des cours remettra à niveau ceux qui travaillent beaucoup avec un revenu souvent plus proche du SMIC que celui du cadre français.
Je prends donc avec satisfaction ce qui renforcera notre agriculture.
Mais je suis inquiet car ce prix a augmenté de façon totalement imprévue, et dans des proportions incontrôlables.
Ceci est du à mon avis à deux facteurs, la spéculation financière sur les matières premières par des fonds de pension que tout éloigne de l’agriculture, et par une méconnaissance des stocks mondiaux, mais pire encore européens.
Nous expliquer aujourd’hui que cette brusque élévation du prix est due à l’abaissement des stocks est purement incompréhensible. Tout d’abord parce que ces stocks sont quasiment au même niveau qu’il y a 5 ans, ensuite que faire porter la responsabilité aux pays de l’Est et ses incendies estivaux alors qu’il y a 5 ans ces même pays n’exportaient pas un seul grain de blé n’est pas rationnel.
Certes il y a ici ou là, en Australie, en Argentine quelques évènements climatiques imprévus, mais cela a toujours existé et sans provoquer un tel désordre.
Par contre se rendre compte que même à stocks constants il y a de plus en plus de monde à nourrir sur notre planète et de plus en plus de gens qui ont les moyens de mieux se nourrir peut être une bonne raison.
Cela voudrait dire aussi qu’il va falloir à produire plus ou alors acheter notre nourriture plus chère si elle devient rare.
Nous avons donc devant nous un vrai challenge si cette tendance est durable. Par contre si elle est le seul jeu de la spéculation elle sera une catastrophe pour l’agriculture mondiale tout entière qui deviendra complètement désorganisée, et sans aucun point de repère à la fixation des prix.
Les gouvernants de tous les pays doivent s’inquiéter de cette situation, la sécurité alimentaire des états est à long terme menacée.
A très court terme, j’espère que les professionnels de la filière céréale, vont profiter de cet argent providentiel pour investir dans les outils de transformation en aval de la production. La situation est inespérée pour que le monde agricole se réapproprie la transformation des céréales. Ce sera le meilleur moyen pour raccourcir le chemin du producteur au consommateur et ainsi éviter les marges des intermédiaires qui polluent l’économie. Cette élévation des cours est une bonne chose pour l’agriculture, sachons en profiter et partager ces bénéfices entre le producteur et le consommateur.
Je prends donc avec satisfaction ce qui renforcera notre agriculture.
Mais je suis inquiet car ce prix a augmenté de façon totalement imprévue, et dans des proportions incontrôlables.
Ceci est du à mon avis à deux facteurs, la spéculation financière sur les matières premières par des fonds de pension que tout éloigne de l’agriculture, et par une méconnaissance des stocks mondiaux, mais pire encore européens.
Nous expliquer aujourd’hui que cette brusque élévation du prix est due à l’abaissement des stocks est purement incompréhensible. Tout d’abord parce que ces stocks sont quasiment au même niveau qu’il y a 5 ans, ensuite que faire porter la responsabilité aux pays de l’Est et ses incendies estivaux alors qu’il y a 5 ans ces même pays n’exportaient pas un seul grain de blé n’est pas rationnel.
Certes il y a ici ou là, en Australie, en Argentine quelques évènements climatiques imprévus, mais cela a toujours existé et sans provoquer un tel désordre.
Par contre se rendre compte que même à stocks constants il y a de plus en plus de monde à nourrir sur notre planète et de plus en plus de gens qui ont les moyens de mieux se nourrir peut être une bonne raison.
Cela voudrait dire aussi qu’il va falloir à produire plus ou alors acheter notre nourriture plus chère si elle devient rare.
Nous avons donc devant nous un vrai challenge si cette tendance est durable. Par contre si elle est le seul jeu de la spéculation elle sera une catastrophe pour l’agriculture mondiale tout entière qui deviendra complètement désorganisée, et sans aucun point de repère à la fixation des prix.
Les gouvernants de tous les pays doivent s’inquiéter de cette situation, la sécurité alimentaire des états est à long terme menacée.
A très court terme, j’espère que les professionnels de la filière céréale, vont profiter de cet argent providentiel pour investir dans les outils de transformation en aval de la production. La situation est inespérée pour que le monde agricole se réapproprie la transformation des céréales. Ce sera le meilleur moyen pour raccourcir le chemin du producteur au consommateur et ainsi éviter les marges des intermédiaires qui polluent l’économie. Cette élévation des cours est une bonne chose pour l’agriculture, sachons en profiter et partager ces bénéfices entre le producteur et le consommateur.
Lorsqu'on parle de stock, il s'agit, non des stocks actuels, mais des stocks prévus en fin de campagne de commercialisation (juste avant la prochaine récolte), voire à la fin de la campagne suivante...
RépondreSupprimerDe plus, à quantité physique égale, on considère que les stocks diminuent car la demande, la consommation augmente. Les opérateurs de marché jugent les stocks en nombre de jours de consommation.
Depuis 5 ans, la Russie et l'Ukraine exportaient du blé et du maïs, qui étaient nécessaires à l'équilibre du marché.
"Il va falloir produire plus". Eh oui. Et c'est possible, si dans les pays développés on n'entrave pas le progrès technique (écolo), si dans les pays sous-développés on fait des progrès politiques et économiques (liberté, corruption...).
Accuser la spéculation est trop facile. Les spéculateurs regardent l'équilibre entre l'offre et la demande, tentent de prévoir...
"... sachons en profiter et partager ces bénéfices entre le producteur et le consommateur."
Comment? Seulement en prenant "les marges des intermédiaires qui polluent l’économie"?
Les coopératives ne font pas de marges?
Et les marges des administrations?
j'ai le regret de constater que je ne vois aucun article sur la detresse des eleveurs(l'etant moi-meme),baisse des courts des bovins,hausse de tous les intrants( aliments,fourrage,paille,fuel ect...).J'en suis à me demander si cette catégorie de producteurs est encore défendue.Il me semble avoir entendu lors de la grande manifestation de Clermont que lorsque le blé va tout va. ???? j'attend toujours les retombées.
RépondreSupprimerIl serait tant de remettre en en place les aides que l'on a dejà connu en 2003. nous courrons vers le desastre.
Suite...je parlais surtout pour ceux qui sont dans les regions qui ont subit cette derniere secheresse.Tant mieux pour les céréaliers certes mais ça ne fait pas le bonheur de tout le monde,les eleveurs sont plus souvent largement en dessous du smic.C' etait une parenthèse.
RépondreSupprimerIl est vrai qu'il y a de plus en plus de monde a nourrir et nous avons les moyens techniques de produire mais j'ai peur qu'à cause de nous infliger de plus en plus de contraintes(européennes mais surtout franco françaises),la France ne soit pas le pilier de cette demande."Merci les petits hommes verts"
Quant aux marges intermediaires, elles sont à tous les niveaux generalement peu méritant.