Dans un post précédent je parlais de cette émission télévisuelle qui avait fait l’apologie des anciennes variétés de pommes de terre au détriment des nouvelles variétés inscrites au catalogue officiel.
Je me suis documenté en peu plus et voici quelques éléments de réflexion supplémentaires.
Tout d’abord l’hybridation n’a jamais été synonyme de réduction du choix variétal. Bien au contraire elle permet un accroissement exponentiel de nouvelles variétés tout en gardant les lignées mères si besoin est. Ensuite l’hybridation ne rend pas la plante plus sensible aux maladies et destructeurs, la preuve la plus flagrante est que le phylloxéra a détruit en trente ans 2 millions d’hectares de vignes, toutes représentants des cépages variés et adaptés localement à leur terroir comportant une multitude de gènes plus disparates les uns des autres. Le sauveur de cette terrible maladie a été un porte greffe américain hybride qui associé aux cépages locaux a permis la résurrection du vignoble français.
Ensuite existe un mythe comme quoi les anciennes variétés sont forcément plus résistantes aux maladies que les nouvelles. Par l’exemple ci-dessus je vous ai prouvé le contraire, mais une étude de l’INRA portant sur les variétés de blé sur une période de 1946 à 1992, prouve que les nouvelles variétés sont souvent bien plus résistantes que les anciennes en terme de rusticité.
Enfin le mythe du rendement contre la qualité est souvent avancé par les défenseurs du progrès d’hier. Hors la rusticité prouvée des nouvelles variétés est par essence synonyme de qualité.
Et pour finir les adorateurs des anciennes variétés mettent en avant le faible nombre de variétés cultivées aujourd’hui contre l’immensité variétale hier.
Il suffit de reprendre les chiffres : En 1974, 45 variétés de blé étaient cultivées dans les champs dont 4 pour 60% de la sole en blé. En 2008 c’est 279 variétés de blé cultivées dont 16 représentent 50% de la surface totale. Pour le maïs c’est encore plus flagrant, 200 variétés en 1976 dont 42% pour une seule variété, en 2008 c’est 1000 variétés cultivées dont la plus connue couvre seulement 5% de la surface.
On le voit bien, certains esprits ne cherchent qu’à vivre dans le souvenir du passé, à renier le progrès, surtout si il est issu de l’intelligence humaine. Les machines à vapeur, les ordinateurs, les métiers à tisser, ont largement fait les frais à leurs débuts de ces frondes qui se transmettent de génération en génération.Aujourd’hui un seul chiffre parle plus que tout : 90% de la surface en soja et maïs aux USA est OGM, et les 10% restants sont l’obligation par la loi de constituer des refuges aux insectes dans chaque parcelle représentant 10% de la surface. Sans commentaire !
Je me suis documenté en peu plus et voici quelques éléments de réflexion supplémentaires.
Tout d’abord l’hybridation n’a jamais été synonyme de réduction du choix variétal. Bien au contraire elle permet un accroissement exponentiel de nouvelles variétés tout en gardant les lignées mères si besoin est. Ensuite l’hybridation ne rend pas la plante plus sensible aux maladies et destructeurs, la preuve la plus flagrante est que le phylloxéra a détruit en trente ans 2 millions d’hectares de vignes, toutes représentants des cépages variés et adaptés localement à leur terroir comportant une multitude de gènes plus disparates les uns des autres. Le sauveur de cette terrible maladie a été un porte greffe américain hybride qui associé aux cépages locaux a permis la résurrection du vignoble français.
Ensuite existe un mythe comme quoi les anciennes variétés sont forcément plus résistantes aux maladies que les nouvelles. Par l’exemple ci-dessus je vous ai prouvé le contraire, mais une étude de l’INRA portant sur les variétés de blé sur une période de 1946 à 1992, prouve que les nouvelles variétés sont souvent bien plus résistantes que les anciennes en terme de rusticité.
Enfin le mythe du rendement contre la qualité est souvent avancé par les défenseurs du progrès d’hier. Hors la rusticité prouvée des nouvelles variétés est par essence synonyme de qualité.
Et pour finir les adorateurs des anciennes variétés mettent en avant le faible nombre de variétés cultivées aujourd’hui contre l’immensité variétale hier.
Il suffit de reprendre les chiffres : En 1974, 45 variétés de blé étaient cultivées dans les champs dont 4 pour 60% de la sole en blé. En 2008 c’est 279 variétés de blé cultivées dont 16 représentent 50% de la surface totale. Pour le maïs c’est encore plus flagrant, 200 variétés en 1976 dont 42% pour une seule variété, en 2008 c’est 1000 variétés cultivées dont la plus connue couvre seulement 5% de la surface.
On le voit bien, certains esprits ne cherchent qu’à vivre dans le souvenir du passé, à renier le progrès, surtout si il est issu de l’intelligence humaine. Les machines à vapeur, les ordinateurs, les métiers à tisser, ont largement fait les frais à leurs débuts de ces frondes qui se transmettent de génération en génération.Aujourd’hui un seul chiffre parle plus que tout : 90% de la surface en soja et maïs aux USA est OGM, et les 10% restants sont l’obligation par la loi de constituer des refuges aux insectes dans chaque parcelle représentant 10% de la surface. Sans commentaire !
Si on parle de diversité des variétés, leur nombre n'est qu'une première approche. Certaines sont plus proche que d'autres génétiquement. De plus au niveau intra-variétal, la diversité est également variable selon qu'il s'agisse de clones ou de variétés-population.
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