En pleine crise financière, au moment où tous les chefs d’états et le nôtre en particulier réfléchit comment moraliser la spéculation financière, il serait bon de réfléchir à quelques fondamentaux de notre économie.
Notre civilisation, industrielle par essence, a été construite au cours des deux derniers siècles par la mise à dispositions des capitaux par ceux qui les détenaient, dans des outils de production. Tous les grands empires industriels se sont construits sur la relation investissement-travail. Ainsi le patron avec son argent construisait des usines, et employait des ouvriers qu’il payait pour faire fonctionner son usine. Et le bénéfice financier se partageait plus ou moins justement entre le patron et l’ouvrier, Zola nous ayant bien expliqué que ce n’était pas toujours le grand amour entre les deux parties, mais que chacun avait besoin de l’autre, d’où la création des syndicats.
Ce système a fonctionné jusque dans les années 80, les bourses du monde entier s’échangeant des actions qui correspondaient derrière ou à l’outil industriel ou un échange or.
Mais dans les années 80, de riches hommes d’affaires ont décidé de ne plus investir dans les moyens de production mais dans la commercialisation d’actions, c’est ce qu’on a appelé la spéculation financière.
Et en France le gouvernement de gauche n’a rien fait pour l’interdire…
Et depuis 1987 plus de 10% du PIB en France sont passés de la rémunération du travail à celui de la rémunération du capital.
C’est donc 150 milliards d’Euros en France(une douzaine de fois le trou de la sécu) qui ont échappé à la force du travail, pour enrichir le capital. C’est le patron de la fédération de toutes les banques centrales mondiales qui le dit, l’ancien patron de la FED aux USA….
Vous imaginez à l’échelle du monde…..
Et aucun parti ou syndicat de gauche ne s’est jamais battu contre cette évidence, comme si ce devait être une fatalité. Avez vous entendu le parti socialiste, seul parti de gauche au pouvoir depuis 1981, défendre ces idées ? avez vous entendu Ségolène Royale durant la campagne électorale défendre ces idées ? Entendez vous aujourd’hui un responsable politique ou syndical de gauche demander que le partage des richesses revienne à la force du travail ?
Non rien ! le désert absolu ! Seul Besancenot demande la révolution, hors on sait maintenant que le collectivisme ne marche pas non plus.
Alors me direz vous : tu défends des idées de gauche ? Tu défends les salariés ? Tu es à gauche ?
Non ! Je suis un libéral ! Mais le libéralisme pour moi signifie que celui qui a le capital le mette à disposition du travail et que chacun des deux doit y trouver son compte, sur un rapport de force équitable et dans un esprit de concurrence fut-ce t’il mondial. Et la spéculation financière m’horrifie ! Mais l’actionnariat particulier devrait lui être favorisé.
Tous nos chefs d’états avec un peu de bon sens devraient revenir à ce fondamental et beaucoup de problèmes seraient résolus.
N’est-ce pas le Général de Gaulle qui voulait mettre en place l’intéressement obligatoire pour les entreprises ? était il de gauche ? 50 ans après ses idées, on y vient enfin, mais très timidement. C’est pourtant la meilleure façon de partager les richesses, et permettre à tout le monde d’y trouver son compte.
Notre civilisation, industrielle par essence, a été construite au cours des deux derniers siècles par la mise à dispositions des capitaux par ceux qui les détenaient, dans des outils de production. Tous les grands empires industriels se sont construits sur la relation investissement-travail. Ainsi le patron avec son argent construisait des usines, et employait des ouvriers qu’il payait pour faire fonctionner son usine. Et le bénéfice financier se partageait plus ou moins justement entre le patron et l’ouvrier, Zola nous ayant bien expliqué que ce n’était pas toujours le grand amour entre les deux parties, mais que chacun avait besoin de l’autre, d’où la création des syndicats.
Ce système a fonctionné jusque dans les années 80, les bourses du monde entier s’échangeant des actions qui correspondaient derrière ou à l’outil industriel ou un échange or.
Mais dans les années 80, de riches hommes d’affaires ont décidé de ne plus investir dans les moyens de production mais dans la commercialisation d’actions, c’est ce qu’on a appelé la spéculation financière.
Et en France le gouvernement de gauche n’a rien fait pour l’interdire…
Et depuis 1987 plus de 10% du PIB en France sont passés de la rémunération du travail à celui de la rémunération du capital.
C’est donc 150 milliards d’Euros en France(une douzaine de fois le trou de la sécu) qui ont échappé à la force du travail, pour enrichir le capital. C’est le patron de la fédération de toutes les banques centrales mondiales qui le dit, l’ancien patron de la FED aux USA….
Vous imaginez à l’échelle du monde…..
Et aucun parti ou syndicat de gauche ne s’est jamais battu contre cette évidence, comme si ce devait être une fatalité. Avez vous entendu le parti socialiste, seul parti de gauche au pouvoir depuis 1981, défendre ces idées ? avez vous entendu Ségolène Royale durant la campagne électorale défendre ces idées ? Entendez vous aujourd’hui un responsable politique ou syndical de gauche demander que le partage des richesses revienne à la force du travail ?
Non rien ! le désert absolu ! Seul Besancenot demande la révolution, hors on sait maintenant que le collectivisme ne marche pas non plus.
Alors me direz vous : tu défends des idées de gauche ? Tu défends les salariés ? Tu es à gauche ?
Non ! Je suis un libéral ! Mais le libéralisme pour moi signifie que celui qui a le capital le mette à disposition du travail et que chacun des deux doit y trouver son compte, sur un rapport de force équitable et dans un esprit de concurrence fut-ce t’il mondial. Et la spéculation financière m’horrifie ! Mais l’actionnariat particulier devrait lui être favorisé.
Tous nos chefs d’états avec un peu de bon sens devraient revenir à ce fondamental et beaucoup de problèmes seraient résolus.
N’est-ce pas le Général de Gaulle qui voulait mettre en place l’intéressement obligatoire pour les entreprises ? était il de gauche ? 50 ans après ses idées, on y vient enfin, mais très timidement. C’est pourtant la meilleure façon de partager les richesses, et permettre à tout le monde d’y trouver son compte.