L’agriculture et l’occupation du territoire seront sans doute un des enjeux les plus important sur notre planète au 21e siècle.
Notre population, va être multipliée par 4 entre 1960 et 2050, soit autant qu’entre le début de l’humanité et 1960 !
L’Inde augmente sa population de 15 millions d’habitants par an, soit une France tous les 4 ans. Et avec une croissance économique de plus de 10% par an, la conjonction des deux fait une augmentation du pouvoir d’achat exponentielle, et en quantité et en qualité notamment de viande et de lait. Il faudra donc doubler la production alimentaire par deux !
En même temps il disparaît en terre agricole en France l’équivalent de la surface d’un département tous les 10 ans. Depuis 1960 il a disparu sous le béton l’équivalent de la région Auvergne.
En même temps l’Allemagne a développé son économie 1,5 fois de plus que la France en utilisant la moitié de la surface. Le Québec lui, protège par la loi les surface consacrées à la production agricole.
Si on ajoute à cela le dérèglement climatique qui va accroître les risques de destruction des récoltes, comme en ce moment aux USA dans l’Iowa sur des milliers d’hectares de maïs, la neutralisation de surfaces agricoles par des mesures environnementales abusives, empêchant entre autre la construction de barrage stockeur d’eau potable et agricole, nous courrons tout droit vers la famine. En France la politique de l’habitat privilégie l’étalement urbain au détriment de la réhabilitation des centres villes, faisant que la densité de population urbaine est une des plus faible d’Europe.
Il va donc falloir produire et beaucoup ! Cela passe inévitablement par un développement de l’agriculture partout dans le monde, sous toutes ses formes, vivrières et industrielles, une gestion de l’eau et un stockage maximum de celle-ci. Il faut que le FMI et la Banque Mondiale cesse de subventionner le développement industriel des pays en voie de développement (financement qui ne va pas toujours au développement…) au profit du développement agricole, et de ses filières, sans attendre de retour sur investissement. Mais l’augmentation de la production passe aussi par l’innovation, la recherche de nouvelles techniques et technologies (biotech, OGM…) et la formation des agriculteurs et des agents des filières agricoles.
Il faut aussi protéger les agriculteurs, notamment dans le maintien de leur revenu et surtout dans l’absorption des accoups des prix agricoles. L’Europe doit pour cela continuer à maintenir les outils de régulation en place, et protéger les filières à risques notamment l’élevage qui contribue de plus à l’aménagement du territoire.
Mais il faut surtout penser à protéger les sols agricoles et surtout les plus productifs. Cela passe par une organisation des territoires et une rationalisation de l’extension de zones urbaines ou économiques. Il faut penser à densifier ces zones, à réhabiliter les friches industrielles et penser désormais économie de terres.Peut être que d’écouter des agriculteurs, qui depuis des générations vivent aux temps des saisons, permettrait beaucoup de sagesse dans les décisions en matière d’alimentation liées à l’occupation du territoire.
Notre population, va être multipliée par 4 entre 1960 et 2050, soit autant qu’entre le début de l’humanité et 1960 !
L’Inde augmente sa population de 15 millions d’habitants par an, soit une France tous les 4 ans. Et avec une croissance économique de plus de 10% par an, la conjonction des deux fait une augmentation du pouvoir d’achat exponentielle, et en quantité et en qualité notamment de viande et de lait. Il faudra donc doubler la production alimentaire par deux !
En même temps il disparaît en terre agricole en France l’équivalent de la surface d’un département tous les 10 ans. Depuis 1960 il a disparu sous le béton l’équivalent de la région Auvergne.
En même temps l’Allemagne a développé son économie 1,5 fois de plus que la France en utilisant la moitié de la surface. Le Québec lui, protège par la loi les surface consacrées à la production agricole.
Si on ajoute à cela le dérèglement climatique qui va accroître les risques de destruction des récoltes, comme en ce moment aux USA dans l’Iowa sur des milliers d’hectares de maïs, la neutralisation de surfaces agricoles par des mesures environnementales abusives, empêchant entre autre la construction de barrage stockeur d’eau potable et agricole, nous courrons tout droit vers la famine. En France la politique de l’habitat privilégie l’étalement urbain au détriment de la réhabilitation des centres villes, faisant que la densité de population urbaine est une des plus faible d’Europe.
Il va donc falloir produire et beaucoup ! Cela passe inévitablement par un développement de l’agriculture partout dans le monde, sous toutes ses formes, vivrières et industrielles, une gestion de l’eau et un stockage maximum de celle-ci. Il faut que le FMI et la Banque Mondiale cesse de subventionner le développement industriel des pays en voie de développement (financement qui ne va pas toujours au développement…) au profit du développement agricole, et de ses filières, sans attendre de retour sur investissement. Mais l’augmentation de la production passe aussi par l’innovation, la recherche de nouvelles techniques et technologies (biotech, OGM…) et la formation des agriculteurs et des agents des filières agricoles.
Il faut aussi protéger les agriculteurs, notamment dans le maintien de leur revenu et surtout dans l’absorption des accoups des prix agricoles. L’Europe doit pour cela continuer à maintenir les outils de régulation en place, et protéger les filières à risques notamment l’élevage qui contribue de plus à l’aménagement du territoire.
Mais il faut surtout penser à protéger les sols agricoles et surtout les plus productifs. Cela passe par une organisation des territoires et une rationalisation de l’extension de zones urbaines ou économiques. Il faut penser à densifier ces zones, à réhabiliter les friches industrielles et penser désormais économie de terres.Peut être que d’écouter des agriculteurs, qui depuis des générations vivent aux temps des saisons, permettrait beaucoup de sagesse dans les décisions en matière d’alimentation liées à l’occupation du territoire.
doit on en deduire que tu n'es pas vraiment favorable au projet concedant 42 ha d'un ancien domaine au profit essentiel de loisirs...?
RépondreSupprimerJe n'avais pas d'arrières pensées locales en écrivant cet article, mais il faut s'appliquer à sois ce qu'on souhaite pour autrui.
RépondreSupprimerJe pense que concernant ces 42ha en effet la surface est un peu trop importante à mon goût. Toutefois elle se trouve dans une zone difficile d'accès par les engins agricoles, en zone inondable et dans un périmètre de captage d'eau potable. Donc cette zone peut en grande partie être consacré à la destination des loisirs.
Mais par contre la zone des Jalfrettes et surtout l'extension de la zone des Echerolles à St Loup mériteraient sans doute qu'on étudie avec méthode l'économie de terres agricoles. A terme ce sera près de 200ha retirés de la surface agricole. On doit pouvoir faire autant d'activité économique avec moins de surface. Ayons de l'imagination!
Et que dire des communes petites en superficie, avec beaucoup d'exploitations qui confondent Plan Local d'Urbanisme avec Plan Local d'Urbanisation ???
RépondreSupprimerLes cartes font peur quand on voit les surfaces concernées... du goudron = constructible.
Lorsque des terres agricoles deviennent constructibles, quel propriétaire ne rêve pas de la plus-value facile ? Y compris parmi d'anciens exploitants d'ailleurs...
Et que deviennent les exploitants actuels (et futurs) qui ne sont pas propriétaires ???
Il ne faut pas perdre de vue que les exploitants sont les acteurs de ces communes, qu'ils contribuent à la vie et au développement de leur commune. Ils sont attachés à leur terroir qui n'est pas "délocalisable".
Alors développement économique, OUI. Mais en adéquation avec l'activité agricole.
Et Manu quand tu dis l'équivalent d'un département tous les 10 ans de terres agricoles qui disparaissent, je crois que le chiffre est encore plus effrayant...
Encore une fois... c'est l'évolution de notre société, mais en même temps, comment ne pas devenir les "derniers des Mohicans"...