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lundi 25 septembre 2017
vendredi 1 septembre 2017
On veut assassiner le glyphosate!
Le glyphosate matière active principale contenue dans le
Round’Up et désormais dans une grande quantité de produits banalisé, redemande
son autorisation de mise en marché au niveau européen.
C’est la commission de Bruxelles qui décidera puisqu’il n’y
a pas unanimité des pays, la France et Malte n’étant pas favorable.
Que Malte refuse ne va pas déranger beaucoup ses
agriculteurs, mais que la France refuse alors que son nouveau président de la
république suivi par son ministre de l’agriculture veuillent faire que notre
pays retrouve sa première place européenne au niveau agricole est un non sens
total, dont la seule justification est de satisfaire quelques groupuscules
environnementalistes qui ne représentent qu’eux-mêmes.
Le glyphosate est à ce jour le seul désherbant total
ayant une action sans résistance sur aucune plante connue en France et palliant
au retrait année après année de désherbants sélectifs des cultures efficaces
sur des plantes vivaces et invasives.
Toute la base de l’agriculture raisonnée et l’agroécologie
si soutenue par notre société repose sur l’usage de cet herbicide et le
supprimer sans autre alternative, remettra inévitablement en cause cette voie.
Cela pose en plus un problème sanitaire grave pour l’ensemble
de la population car des plantes invasives et allergènes comme le chardon et
beaucoup plus comme l’ambroisie n’ont pas d’autres herbicides que le
glyphosate.
Ainsi l’ambroisie est une plante qui se développe principalement
l’été après les moissons qui recouvre les chaumes à une très grande vitesse et
seul le glyphosate permet son contrôle efficace, le système racinaire de la
plante fait que même le travail mécanique quand il est possible ne détruit pas
complètement la plante et donc lui permet de produire son pollen allergisant,
tout comme le broyage qui ne détruit pas non plus son système racinaire. La
rotation des cultures et l’emploi du glyphosate est à ce jour la seule vraie
méthode efficace. Etant moi-même allergique à cette plante je sais de quoi je
parle.
Le retrait du glyphosate n’a d’ailleurs aucune
justification scientifique puisque l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de
l’Alimentation, de l’Environnement et du Travail propose son autorisation avec une classification plus faible que le sel
marin que nous consommons tous les jours et à forte dose dans nos assiettes. De
plus le glyphosate n’est jamais appliqué sur une culture en production qui
serait consommé par l’homme ou l’animal puisque le propre de cet herbicide
serait de détruire la culture.
La proposition de retrait par M.Hulot n’est juste que
démagogique pour plaire à une tranche de son électorat et on retrouve bien la
fracture des bobos des villes contre les ruraux.
Quelques études très controversées supposeraient son épitoxicité.
Cela serait d’ailleurs davantage lié aux adjuvants qui le complète que la
matière active elle-même, mais encore une fois rien de prouvé scientifiquement,
une supposition.
J’entends déjà les partisans du principe de précaution me
dire que dès qu’il y a supposition il ne faut pas prendre de risque.
Alors je vais prendre quelques exemples de cas avérés de
toxicité ou de mortalité tous les jours utilisés pour savoir si on doit les
interdire immédiatement.
La voiture : 5000 morts par an, les sports d’hiver :
90 morts par an.
Les produits Ushuaïa si chers à M.Hulot contenant du Benzyle
Salicylate hautement toxique
La pilule de contraception dont on retrouve 90% des
procédés actifs dans le milieu naturel comme perturbateur endocrinien.
Et je ne parle pas de la cigarette, des alcools forts, de
tous les conservateurs en E et de l’excès de sel dans l’alimentation tous cancérigènes…
Même le nouveau Lévotirox est plus dangereux pour l’homme
que le glyphosate.
A ce que je sache personne n’ingère ni se frotte avec du
glyphosate ?
Et le pire c’est que personne ne trouvera à redire, et
parce qu’on n’a pas d’autres solutions, à l’importation de soja OGM directement
traité en culture par du glyphosate qui restera autorisé aux USA.
Alors encore une fois qu’on foute la paix aux
agriculteurs et qu’on leur donne les moyens de travailler en bons
professionnels responsables et formés qu’ils sont !